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Plongée au cœur de la NES Classic Mini

Le

par

J’aurais pu vous faire un titre putassier du genre « EXCLUSIF : découvrez l’intérieur de la prochaine console de Nintendo », mais deux fois de suite, vous m’en auriez voulu. :mrgreen:

Ne nous voilons pas la face, la NES Classic Mini nous semble plus qu’anecdotique dans l’actualité Nintendo, par rapport à la Switch. Et pourtant, c’est bien elle qui s’apprête à sortir le 10 novembre prochain, soit dans une semaine à peine. On peut raisonnablement douter du succès colossal de l’engin en France, sauf en dehors des fans collectionneurs et des nostalgiques. En revanche, il sera intéressant de voir quel sera le destin de la console au Japon, toujours marqué au fer rouge depuis 30 ans par la Famicom.

Du coup, quelques journalistes commencent à recevoir leur exemplaire promotionnel, et certains n’ont pas hésité directement à se saisir d’un tournevis pour ouvrir l’engin. C’est le cas de Peter Brown, du site GameSpot, qui s’est empressé de poster une photo de l’intérieur de la NES Classic Mini sur Twitter.

Sauf si vous voulez dessouder la mémoire flash de la carte-mère, il semble bien qu’il soit impossible d’ajouter de nouveaux jeux à la NES Classic.

Boum, voilà un premier constat qui fait mal. Hormis le port USB, rien ne permet de rajouter des données externes, comme avec une carte SD par exemple. La NES Classic Mini lira peut-être les périphériques externes USB… mais le plus grand doute est permis. Il faudra donc se contenter des 30 jeux pré-installés sur la console, sauf si celle-ci possède une fonctionnalité cachée de connexion à Internet pour en télécharger d’autres. Je vous laisse chercher sur le circuit imprimé l’éventuelle carte Wifi ou carte réseau. Attention, elles sont bien cachées.

D’autre part, les pros du fer à souder ont décortiqué en détail les composants visibles. Pour ceux que ça excite, sachez que la NES Classic Mini est construite avec une architecture ARM. Voilà. Apparemment, la puce centrale embarque 4 cœurs Cortex A7 et un circuit graphique Mali-400MP2. On trouve en plus de cela une mémoire vive de 256 Mo DDR3, et 512 Mo de mémoire flash de stockage. Je fais genre que je m’y connais alors que je serai certainement plus à l’aise si je devais vous parler de la situation économique du Burundi.

Désolé, j’y connais pas grand-chose en puce informatique.

Les petits malins de NeoGAF n’ont pas tardé à noter que cette architecture la rendait plus puissante que la 3DS… et je laisserai le soin aux informaticiens du coin de commenter en fin de news pour m’éviter de dire des bêtises 🙂

Personnellement, ce que je retiens, c’est qu’une fois de plus, Nintendo fait les choses à moitié. Pourquoi ? Parce que limiter sa console à seulement 30 jeux est vraiment d’une connerie sans nom – pardonnez-moi l’expression. La Famicom / NES possède un catalogue démentiel qui a marqué l’histoire, de nombreuses personnes ont leur jeu préféré qui traine dans un coin, et c’était l’occasion de vraiment offrir la possibilité de jouer à un maximum de jeux pour un encombrement minimum. En 2016, est-ce trop demander que d’avoir un service de téléchargement en ligne, ou ne serait-ce qu’un port carte SD pour rajouter des jeux achetés légalement sur un service de Nintendo ? Apparemment oui. Et n’allez pas me rétorquer que ça coûte trop cher.

Non, au lieu d’offrir un objet polyvalent pouvant offrir de belles opportunités de retro-gaming, Nintendo se contente du minimum syndical, et s’y tient. Tout ceci n’est pas nouveau, cela fait plus de 30 ans que la firme est d’une rigidité exemplaire quand il s’agit d’exploiter un concept. Mais tout de même… Bon courage à Nintendo pour passer Noël avec un concept vieux de 30 ans et exploité à moitié.

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