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Les jeux Nintendo multi de l’E3 2017

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Voici la suite de nos impressions sur les jeux présentés par Nintendo à l’E3 2017 ! Si la première était centré sur les jeux solo, la seconde est logiquement sur le multi. Un genre qui foisonne chez Nintendo que ce soit en online ou en local. En attendant d’avoir les Smash Bros. et autres Mario Kart de la Switch, Nintendo en offre pour tous les goûts : du tir, du foot et de la baston ! Petit tour de ce à quoi nous avons pu jouer.

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A quand remonte un jeu de football digne de ce nom sur une console Nintendo ? En effet, chaque époque a connu son jeu de ballon rond dominateur mais ceux-ci boudent depuis une bonne quinzaines d’années nos plateformes adorées. Pro Evolution Soccer n’existait pas sur GameCube durant sa période dorée et il a fallu attendre la Wii pour enfin le voir… sous une version aussi arcade que mauvaise. Au final on doit remonter à son père spirituel, International Superstar Soccer (ou ISS) pour voir un jeu de foot digne de ce nom. Il exista en début de vie de la GameCube et surtout sur Nintendo 64.

Quant à FIFA, la licence a fait ses premiers essais sur Super Nintendo, pour continuer avec fidélité sur GameCube jusqu’à sa version 2007. La Wii arrivant ensuite, elle hérita d’une version de FIFA allégé indigne des versions PS360 de l’époque. La Wii U fut quant à elle boycottée.
Quand on sait que beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que la licence FIFA a pris le dessus sur son concurrent PES à partir de sa version 2008, on se dit que le timing ne pouvait pas être plus dommageable !

Mais peu importe, car 2017 est un peu l’année où tout devient possible. Non content de balancer la sauce sévèrement en terme de sortie, Nintendo a réussi à convaincre EA Sport de proposer une version Switch de son FIFA 18, pour le grand bonheur des joueurs nomades, assurément.

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Quand on est un joueur habitué de la licence, chaque année c’est un peu la même rengaine, il faut tout réapprendre. La physique de cette version Switch est ainsi bien différente de ce que j’ai connu de la version 17. Les grosses frappes demandent un timing plus long, les passes et les centres sont plus difficiles à réaliser et surtout, les joueurs s’emploient à bien plus de grands gestes quand on appuie sur le bouton de tacle debout. Bref, j’ai pu effectuer 3 matchs et j’ai eu un mal fou à m’adapter à la physique de cette nouvelle monture.
Et en soi, c’est complètement rassurant. C’est ce qu’on attend chaque année de FIFA, qu’il aille un peu plus loin dans le réalisme. Difficile de savoir si le pari est réussi mais au moins les changements ne semblent pas fainéant. A suivre à ce niveau.

Bien sûr l’enjeu principal de cette version Switch est de savoir si elle tiendra la route face aux versions plus puissantes de la concurrence. Malheureusement, je n’ai pas joué à FIFA 18 sur PS4 / XOne donc je ne pourrai pas faire de comparaison. Je peux cependant comparer à la version 17.
On va commencer par ce qui fâche mais qui est pourtant logique : graphiquement ça pique un peu. Je n’ai pu jouer qu’en mode TV et j’ai quand même eu cette sensation de retour en arrière évidente avec des joueurs moins bien modélisé, un gazon moins propre et des jeux de lumière en dessous de ce que j’ai connu. On s’en doutait mais il reste bon de le rappeler. Cependant, le jeu semble parfaitement optimisé pour la console et le choix de prendre un moteur différent s’annoncera peut être comme le bon. Il m’a semblé parfaitement fluide.

L’intérêt de cette version est de pouvoir y jouer en portable, mais il ne faudrait cependant pas que ça se fasse au détriment du cœur du jeu à savoir son gameplay. Là dessus, je suis plutôt optimiste, il respecte parfaitement l’essence de la série. FIFA est un jeu de réflexion, on essaye de trouver les failles adverses, on élabore des stratégies, on presse ou on tempère. Mais FIFA c’est aussi un jeu d’adresse, une passe ratée et c’est votre plan qui s’effondre, pouvant même laisser une forte opportunité à l’adversaire. Du coup la moindre passe réussie, le moindre gain de terrain est considéré comme une mini victoire pour votre cerveau et donne un impressionnant concentré de stimulation durant la partie. Eh bien cette sensation magique, je l’ai retrouvée dans cette version Switch.

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C’est complètement logique, tant le moteur se comporte finalement de la même manière que Frostbite, le moteur des autres versions. Rien n’est rendu facile et une passe ne sera réussie que si votre joueur est bien orienté et que le dosage est ni trop faible, ni trop fort. Attention, comme j’expliquais plus haut, il y a des différences de physique, mais l’essence reste semblable.

Finalement, ma principale crainte est que la physique du jeu soit trop différente de la version PS4/XOne. Jouant souvent dans des soirées entre pote, je n’aimerais pas que cette version Switch me desserve pendant les moments fatidiques, où l’autre version sera forcément préférée sur des grands écrans TV. Connaissant cet état de fait, EA pourrait cependant en profiter, incitant les joueurs les plus accro à acheter deux versions. La ‘professionnelle’ pour le online et les soirées potes à la maison, et la ‘nomade’ pour y jouer dans les transports et à la plage.

Retrouver FIFA sur Switch après des années d’absence est une excellente nouvelle pour les joueurs exclusif à Nintendo. Ils auront ici un jeu de sport qui a su fidéliser un large public sur les consoles concurrentes. Cette version Switch se paiera en plus l’avantage d’être portable, au détriment d’un rendu de moins bonne facture cependant.
La crainte est finalement plutôt du côté des joueurs multi-plateformes qui devront faire un choix cornélien entre un FIFA à emmener partout ou un FIFA plus abouti qui constituera, à n’en pas douter, le standard compétitif.

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EA n’assumant pas son jeu, les captures d’écrans viennent de la version PS4/One.

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Splatoon, c’est mon nouveau chouchou. Il est l’incarnation de ce pourquoi j’aime Nintendo car lui seul arrive à imposer le concept d’un jeu de tir non violent et coloré. En mettant une idée de game-design inédite (celle de plonger dans la peinture) au cœur de tout leur concept, tout en créant des personnages attachants et détonants. C’est peu dire que j’attends ce deuxième opus tant le premier m’a comblé.

Cette session de prise en main lors de l’événement parisien fut l’occasion d’essayer ce nouveau mode de jeu annoncé par Nintendo il y a peu : le « Salmon Run ». L’équivalent Splatoon des modes « hordes » bien connus des fans de jeux de tirs. L’intitulé parle de lui même, vous devez co-opérer afin de repousser des vagues d’ennemis qui veulent envahir votre territoire. Bien entendu, plus le temps avance, plus les ennemis seront puissants et nombreux. Dans le Salmon Run, vous devez repousser des Salmonoïdes qui débarquent en masse sur votre bout de terrain (qui s’agrandit au fur et à mesure que la partie dure). Ces derniers sont nombreux et apparaissent sous différentes formes, des petits machins vert rapides mais tout faibles au gros machin ultra-résistant qui vous donnera du fil à retordre. Certains ennemis ont d’ailleurs des armures et il vous faudra les contourner pour viser le point faible.

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Il y a néanmoins un autre objectif dans ce mode. En plus d’éliminer les ennemis, vous devez aussi récupérer les œufs qu’ils laissent tomber et les ramener dans une caisse au milieu du terrain. Vous ne pouvez en prendre qu’un seul à la fois et, bien entendu, vous ne pouvez pas vous déplacer à votre aise pendant ce temps. Le jeu force la collecte de ces œufs, sans quoi, vous ne pouvez pas passer au niveau suivant. Les niveaux sont d’ailleurs réglés sur une certaine difficulté. Dans la démo, il était possible d’aller de 5% jusqu’à 100%. N’ayant malheureusement pas eu l’opportunité de dépasser les 5%, je ne saurais vous dire à quel point la difficulté grimpe, mais j’y ai déjà vu pas mal d’ennemis, bien que ceux-ci n’étaient forcément pas bien résistants. Ce qui n’augure que du bon pour les autres paliers.

Si le mode « Salmon Run » n’invente pas la roue dans le domaine du jeu de tir, un mode de ce genre est plus que bienvenu dans Splatoon 2. De quoi varier les plaisirs et profiter d’une bonne session entre potes, en local ou en ligne !

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Après Mario Kart 8, Nintendo continue sa lancée de portages Wii U sur la Nintendo Switch. Le prochain à y avoir droit c’est Pokken Tournament sorti au printemps de l’année dernière. Que dire de cette version DX ? Cette nouvelle mise à jour de Pokken intégrera les 4 personnages issus de la version Arcade à savoir : Darkrai, Cizayox, Cradopaud, Pingoléon. Pour coller avec la dernière génération de Pokemon, Archéduc sera le cinquième nouveau personnage jouable et exclusif à la Switch. Pour les quelques matchs que j’ai pu jouer, je trouve qu’il ressemble un peu à Lucario dans sa manière de le prendre en main. Au niveau des Pokémon de soutien, pas de gros changement autre que l’apparition des deux autres starters de Pokémon Lune et Soleil : Flamiaou et Otaquin pour accompagner notre starter Plante.

Sur la démo qui avait été présentée, seul le mode versus était disponible. Je n’ai pas pu tester le jeu dans sa version nomade ainsi que les nouveaux modes annoncés comme le combat en équipe et le match de groupe. Le mode solo comprendra de nouvelles missions, qui j’espère, seront moins lassantes que celles de la version Wii U.

Bref pour la personne qui a claqué 60 balles pour choper la version Wii U Day One (Avec sa carte amiibo Shadow Mewtwo), il est clair que cette version Switch n’a pas de réel intérêt pour le moment. Pour en savoir plus sur le jeu en règle général, je vous conseille de consulter le test du jeu Wii U présent sur le site. A mon avis le potentiel de ce Pokken DX se trouvera au niveau des modes multijoueurs en local annoncés durant les derniers trailers.

Le titre est prévu pour le 22 septembre 2017.

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Fifa 18 : Caradox
Slatoon 2 : Fire Rafou
Pokken DX : Kayin