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Senran Kagura Burst

Le

par

L’adage a beau être connu et entendu, il existe toujours bien des gens pour juger les livres à leur couverture. Par exemple, bien trop de gens tendent à résumer Dead or Alive à des concours de culottes et un moteur physique de qualité, alors que la série est l’une des toutes meilleures séries de combat 3D actuelles, sinon la meilleure. Bayonetta est victime de quolibets pour la sensualité de pseudo-secrétaire SM de son personnage principal malgré ses qualités indéniables de beat ’em all sous acides. Trop de joueurs, toujours, condamnent Assassin’s Creed pour la propension de ses protagonistes à serrer des hommes dans leurs bras dans la rue, ou Ninja Gaiden pour son protagoniste qui expose clairement sa sexualité au travers de son choix vestimentaire. Nous vivons, mesdames et messieurs, dans une société de plus en plus puritaine et pudibonde, qui non contente de se cacher les yeux au moindre affichage de peau, essaye de fermer les yeux des autres et de couvrir les bouts de peau découverts, Twitter fonctionnant miraculeusement bien pour jouer les groupes de pression improvisés.
N’allons pas toutefois dans l’excès inverse en se mettant des œillères : oui, le sexy fait vendre, et sa présence proéminente dans un jeu est assimilable à ni plus ni moins que du marketing. Cette technique marketing est un prisme à travers lequel le jugement des joueurs est réfracté, dans un sens ou dans un autre : parce qu’un jeu mise sur le sex-appeal, il serait soit irrémédiablement nul, soit pardonnable pour toutes ses errances, selon les cas. Il revient donc à NintenDomaine, le site de l’objectivité, de trouver la vérité, et de déterminer ce que vaut vraiment Senran Kagura Burst.

Mon épée bouge d’elle-même !

Avant de plonger au cœur de la controverse et de pourfendre la bondieuserie ambiante, nous allons parler du jeu en lui-même, parce qu’après tout c’est pour ça qu’on est là.
Senran Kagura Burst est un beat ’em all 2D qui rappelle les ancêtres du genre, comme Double Dragon ou Streets of Rage. La progression se fait presque toujours vers la droite, exactement à la manière des jeux précités. Le jeu vous offre une douzaine de kunoichis à la maniabilité variée pour tenter de terminer des dizaines de missions dans des environnements différents avec la meilleure note possible. Voilà le concept de base du jeu.


Chaque mission, donc, vous envoie affronter des vagues d’ennemis pour remplir un objectif. Il n’y a pas une grande variété d’objectifs, donc l’intérêt principal des missions réside dans le combat lui-même.

Et justement, le système de combat est intéressant ! Son atout principal est qu’il encourage le joueur à enchaîner le plus de coups possibles à la suite, passant d’ennemi en ennemi en continu. Dans l’idéal, vous pouvez faire tout un niveau en un seul combo d’un bon millier de coups. Chaque personnage dispose de combos différents, mais il y a une technique générale qui s’applique à tous et qui permet d’enchaîner les ennemis dans tous les sens : si vous faites une suite de coups rapides suivis par un coup fort, vous enverrez votre ennemi en l’air, puis vous pourrez le suivre en l’air pour faire quelques juggles et les ramener au sol avec un coup puissant air-sol qui vous permettra de continuer votre enchaînement. Si le reste des ennemis est éloigné de votre position, vous pouvez toujours faire un dash offensif pour les rejoindre, et si au contraire ils vous collent trop, vous pouvez sacrifier un peu de vie pour faire un Limit Break et faire de la place autour de vous.

Les ennemis sont généralement des lavettes (c’est un peu des ennemis de Dynasty Warrior, en fait), mais grâce à cette possibilité d’enchaîner les ennemis d’un bout à l’autre de chaque niveau, cette faiblesse devient une force du jeu, et un challenge supplémentaire. Cela dit, ne méprenez pas ce que j’écris : il existe bel et bien des niveaux difficiles, avec des ennemis vicieux. Mais je reparlerai de la difficulté un peu plus tard. Enfin, sachez que certains niveaux proposent des combats de boss vous confrontant à une autre kunoichi, rendant plus difficile de garder votre enchaînement en plus de la difficulté qu’elle pose par elle-même.


Et là vous vous dites, « c’est tout ? ». Ne vous semble-t-il pas qu’on a oublié quelque chose ? Qu’est-ce que c’était, déjà… Ah oui, les transformations ! Senran Kagura Burst propose plusieurs types de changements de costume en combat pour votre personnage. Je vais passer rapidement sur les dégâts : plus vous encaisserez de dégâts, plus vos habits prendront. Il y a plusieurs paliers dans la jauge de résistance des fringues, et à chaque fois que vous atteignez un de ces paliers, vos vêtements se déchireront un peu plus, diminuant votre défense.

En combat, vous commencez dans votre tenue normale. Une fois votre première jauge de combo remplie, vous pourrez effectuer votre transformation ninja, qui vous rendra bien plus puissante et un peu moins résistante, et vous permettra de sortir des techniques ninja secrètes de plusieurs sortes, chaque technique secrète étant unique et chacune ayant un effet différent. Chaque technique secrète est accompagnée par une courte animation fort agréable, que vous pourrez toutefois sauter en appuyant sur n’importe quel bouton si ça vous soûle (ce qui peut arriver bien vite quand on spamme les techniques secrètes). Vous pourrez choisir d’attendre d’avoir vos vêtements initiaux bien niqués avant de faire votre transformation, de sorte à ce que votre défense reste à un bon niveau tout au long du combat. Ça, c’est avec le style Yin, soit le combat normal. En effet, vous pourrez au début d’une mission choisir de passer en mode Frantic (le style Yang), qui fait que vous abandonnez tout de suite tous vos vêtements pour gagner beaucoup de puissance tout en perdant énormément de défense, ce qui pourra rendre même les missions les plus simples ardues.

Pour parler de la difficulté, celle-ci est variable. Les missions sont notées pour leur difficulté d’une à cinq étoiles. Si les missions à une étoile sont vraiment pour les débutants, la difficulté est bel et bien présente dès qu’on monte dans les étoiles. Et en Frantic, ça peut devenir l’enfer.


En somme, j’ai beaucoup aimé les combats de Senran Kagura. Le jeu se laisse parcourir d’une traite, et on y revient avec plaisir pour améliorer ses scores et débloquer des trucs. Contrat rempli du côté du gameplay, donc. Une dernière petite remarque sur le frame-rate : il est suffisant (probablement du 30fps assez constant) mais augmente considérablement quand on joue avec certains personnages (notamment Homura). J’ai du mal à me l’expliquer, mais le plus étonnant, c’est ce qui se passe dans le hub en 3D dans lequel vous passez votre temps entre les missions : celui-ci tourne difficilement à 10fps, voire moins, alors qu’il est vraiment pas grand ni quoi que ce soit. Un mystère, je vous dit, mais comme ça n’affecte en rien le gameplay…

Qu’est-ce qu’on va faire dans le jeu, onii-chan ?

Senran Kagura Burst propose deux types de missions : les missions du scénario principal et les missions secondaires. Les missions scénarisées imposent généralement l’utilisation d’un personnage et sont accompagnées de phases de dialogue, et parfois de quelques pages de texte (bien connues des amateurs de visual novels) entre deux dialogues. Vous pouvez bien entendu sauter ces phases si ça vous ennuie, mais sachez que si le scénario (ou plot pour les anglophones) est assez banal, le background (ou backstory) de certains personnages est assez bien fichu, notamment pour les filles d’Hebijō, dont certaines ont des histoires assez touchantes et tout du moins intéressantes. Ah, et notez que le jeu est intégralement en anglais, bien que je doute que ça handicape quiconque : vous devriez vous y retrouver avec des notions basiques d’anglais. Mais peu importe. Pour en revenir au sujet, une fois que vous aurez fini chaque mission du scénario, vous pourrez y rejouer comme à n’importe quelle mission secondaire, c’est-à-dire sans obligation de personnage et sans dialogues.


Mais je note que je vous ai parlé des « filles d’Hebijō » sans préciser ce que c’était. Senran Kagura conte l’affrontement de deux groupes de ninjas modernes, chaque groupe étant affilié à un lycée ninja différent. D’un côté, il y a le lycée Hanzō, supervisé par le gouvernement (ce dernier souhaitant garder le contrôle des activités des ninjas dans le pays), et de l’autre il y a le lycée clandestin Hebijō, contrôlé par des investisseurs privés et agissant encore plus dans l’ombre. Chaque lycée dispose de six personnages jouables (dont un déblocable pour chaque). Le jeu vous propose de suivre dans un premier temps les évènements du jeu du côté de Hanzō (c’était le contenu du premier Senran Kagura, Shōjo-tachi no Shinei, qui n’est pas sorti du Japon), puis vous présente ces mêmes évènements sous un tout nouvel angle dans les rangs de Hebijō (cette seconde partie, intitulée Guren no Shōjo-tachi, a été ajoutée à la première pour former Senran Kagura Burst). Ainsi, vous avez le double de missions et le double de personnages.


Faisons donc le topo des dix personnages principaux. D’abord les Hanzō :

  • Asuka est la protagoniste principale, avec toutes les caractéristiques d’un perso de shōnen classique. Elle est équipée de deux ninjatō (des épées courtes) dont elle se sert avec une grande agilité qui en fait le personnage le plus rapide parmi les Hanzō.
  • Ikaruga est la déléguée de classe presque toujours sérieuse qui se sert d’un katana long, Hien, qui lui offre une allonge assez folle, parfaite pour du contrôle de foule.
  • Katsuragi est la blonde un peu garçon manqué qui prend grand plaisir à harasser sexuellement ses petites camarades, parce que oui c’est normal. Elle se bat avec des bottes renforcées qui rendent ses coups de pied très puissants, mais ne la rendent pas forcément trop rapide.
  • Yagyuu est la fille un peu renfermée avec un cache-œil chelou. Elle se bat avec son ombrelle et un style de combat particulier, un peu lent, que j’aime pas trop. Cela dit, c’est l’un des seuls personnages à avoir des projectiles, donc faut pas la sous-estimer.
  • Hibari est la fille naïve et maladroite du groupe, ce qui se voit très bien dans son style de combat (à mains nues) assez grossier et bizarrement mignon. Elle est un peu moins puissante mais un peu plus rapide que Katsuragi, par exemple.

J’aimerais vous parler de Daidōji, le personnage déblocable de Hanzō, mais je ne l’ai pas joué suffisamment (bon, en fait je suis pas arrivé à la débloquer pour l’instant, trop dur). Imaginez Jotaro de JoJo’s Bizarre Adventure, mais avec des nichons (et des pecs monstrueux). Passons au Hebijō :

  • Homura est un peu une sorte de Dark Asuka, dans tous les sens du terme. Elle se sert de six katanas à la fois, façon Wolverine, et est vraiment rapide et puissante à la fois. En plus, quand on joue avec elle le jeu se met à tourner en 60 fps.
  • Yomi est une sorte de Guts (de Berserk) au féminin, avec une énorme épée et une arbalète automatique montée sur le bras. Elle est vraiment très puissante, et je kiffe ça. Perso préféré ? Oui, jeune pousse de soja.
  • Hikage est une ninja supposément dépourvue de sentiments qui se bat avec un couteau de combat, et se déplace de façon serpentine, très très rapidement.
  • Mirai est la gothic lolita, équipée d’une ombrelle-fusil. Ses attaques sont pratiquement toutes des tirs d’arme à feu, ce qui la rend assez peu agréable à jouer, selon moi.
  • Haruka est une espèce de scientifique psychopathe, et sa bat à mains nues et parfois avec des fioles contenant des produits louches. Plutôt puissante mais vraiment pas rapide (lourde, même), je peux pas dire que j’aime beaucoup son style de jeu.

Chaque lycée vous offre cinq chapitres, chaque chapitre comprenant 14 missions. Ainsi donc, on a le droit à un total de deux fois cinq fois quatorze, je soustrais 8, je retiens 3, multiplié par la racine de… Un total de 140 missions. Et chaque mission peut être terminée par chacune des kunoichis de chaque lycée, donc on multiplie par six, comme chaque personnage est différent, ça vous fait 840 missions différentes ou presque ! Ah, et j’oubliais de compter le mode Frantic : si vous voulez vraiment finir le jeu à fond, il faut à la fois terminer les missions avec le style Yin et le style Yang, ce qui nous donne un grand total de 1680 missions à terminer si vous voulez tout débloquer. Parfait pour les autistes comme moi, et pour si vous avez un an ou deux à passer dans les transports en commun ou dans la salle d’attente d’un médecin ! Pour résumer, si vous voulez tout débloquer dans le jeu, vous devez finir chaque mission avec chaque personnage en mode normal avec une note de A et en mode Frantic. Ça vous ira, comme durée de vie ?


Un extrait grandiose de l’intro de la seconde partie du jeu.

J’ai parlé de contenu déblocable, mais qu’en est-il ? Vous aurez le droit, au fur de votre avancée dans le jeu, aux habituelles entrées de lexique, aux titres et aux musiques (commentées par leur compositeur cela dit, ce qui est assez intéressant), comme c’est le cas dans presque tous les jeux qui proposent du contenu déblocable, mais ce n’est bien entendu pas tout. Vous pourrez débloquer des CG (les images fixes qui apparaissent parfois dans les phases d’histoire, coutume des visual novels) qui sont toutes super intéressantes. Mais, surtout, le plus important : vous pourrez débloquer des éléments de personnalisation, des costumes pour les personnages.


Et ça, c’est juste la vie, car dans quel autre jeu est-ce que vous pouvez customiser vos personnages de sorte à avoir une escouade de magical girls ninja multicolores ? Voilà un argument de vente ! Ah, et notez bien que tout ce que vous débloquez ne s’applique qu’au lycée dans lequel vous le débloquez, donc je n’ai pas pu renouveler l’exploit avec les Hanzō, que j’ai dû de façon très appropriée changer en Village People en manque d’effectifs.

Pour parfaire cette fonction, vous pourrez pendant la séance d’essayage faire tourner votre kunoichi sur elle-même, zoomer et l’examiner sous presque toutes les coutures, la faire monter et descendre à la verticale. Toutefois, si vous vous montrez trop gourmand, la fille se plaindra et vous demandera (plus ou moins sèchement selon qui c’est) d’arrêter avec le harassement sexuel. J’ai par ailleurs dit que les ninjas étaient examinables sous presque tous les angles, donc vous vous imaginez bien que l’on ne peut pas les regarder sous un angle qui défie la vertu. Mais ce n’est pas grave, le jeu propose encore mieux : quand vous aurez terminé le jeu, vous débloquerez l’utilisation du micro en cabine d’essayage. Devinez ce qui se passe si vous soufflez dans le micro ? Eh oui, du vent dans la cabine. Attention une fois de plus à ne pas trop jouer les fortes tempêtes, car votre personnage rabaissera sa jupe si le vent est trop fort.

C’est la puissance de la 3DS.


Comme je l’ai déjà précédemment évoqué, chaque lycée dispose d’un hub, une pièce de détente depuis laquelle vous pourrez accéder aux missions, au changement de personnages, aux options, à la bibliothèque où vous pouvez voir ce que vous avez débloqué et, heureusement, à la cabine d’essayage.
Cela dit, peut-être que pendant ce test vous est apparu cette question : est-ce que toutes ces filles sont bien suffisamment équipées ? Ont-elles suffisamment d’armure ?

Pas de problème. Tout va bien.

Il faut bien se dire une chose : Senran Kagura a une place particulière dans le cœur des fans pour être une licence qui fait son fan-service de façon totalement décomplexée, jusqu’au second degré. C’est une démarche très visible dans le jeu, dans l’anime, dans toutes les œuvres reliées à la série, jusque dans la communication autour de la série. Le prime exemple du phénomène est ce tweet d’une sagesse infinie de la part de Kenichiro Taka, producteur du jeu et philosophe de l’incroyable, le Sartre du sein, le Camus de la cuisse, le BHL du boob, le Voltaire du… Bref, un grand homme ! On sent qu’il aime ce qu’il fait (absolument toutes ses déclarations en anglais sont géniales), et le sentiment est partagé par les fans.
Il y a dans l’appréciation de Senran Kagura, hors pour ses qualités en tant que jeu, une sorte de camaraderie décomplexée et auto-dérisoire qui se forme chez les fans, tant et si bien que la série de publicités se moquant gentiment des joueurs de SKB a été unanimement bien reçue. En général, quand ça concerne des jeux japonais, les éditeurs qui localisent ont tendance à complètement ignorer les fans, mais ce n’est pas du tout le cas de Xseed Games (l’éditeur chargé de localiser le jeu), qui joue complètement le jeu et qui prouve qu’ils n’ont pas honte de ce qu’ils publient. Et leurs réponses quand les justiciers en fer blanc de Twitter les interpellent sont tout aussi drôles. Et que dire de l’édition collector du jeu disponible uniquement en Europe (rage), nommée Life & Hometown Edition ? Du génie !


L’ambiance de Senran Kagura passe par son esthétique, composée d’environnement qui seront familiers pour les amateurs de japanimation, mais aussi des personnages avec des chara-design à la qualité variable, comportant certains personnages peu inspirés (notamment les deux filles principales, Asuka et Homura) aussi bien que des vraies réussites (Yomi surtout). En général, j’aurais tendance à dire que les filles de Hebijō sont plus inspirées, mais ce jugement est purement personnel. Les environnements sont détaillés et nombreux, les animations sont classe (et plus si affinités), et la bande-son est réussie bien qu’assez classique. Inutile de préciser que le jeu est intégralement doublé en niponais (avec du texte en anglais, je rappelle). Un petit défaut cela dit, la 3D de la 3DS n’est pas active en dehors des animations spéciales des kunoichis. Il faut croire que la 3DS ne l’aurait pas supporté.


Peut-être avez-vous été plongé dans la consternation tout au long de ce test, si vous avez pris la peine de le lire, et sachez que je comprends parfaitement qu’on puisse trouver ce genre de fan-service évident et assumé désagréable, voire malsain pour les plus cul-bénit d’entre vous, et que ça ne vous donne pas envie de toucher à Senran Kagura Burst. Je ne vous en voudrai pas. Même selon ses fans, Burst est un beat ’em all redoutablement moyen (j’en ai beaucoup apprécié le gameplay, mais les plus sensibles à la répétitivité n’auront certainement pas le même avis). Si vous aimez l’ambiance mais que Burst ne vous tente pas trop, vous pouvez attendre Shinovi Versus, le prochain opus qui va bientôt être localisé sur Vita (pas de 3DS, désolé), généralement considéré comme cent fois meilleur. Si le gameplay vous tente mais que l’ambiance vous insupporte, par contre, je n’ai pas vraiment d’options pour vous.


Toutefois, une chose que je souhaitais clarifier, c’est que si le sexe fait vendre, il ne rend pas aveugle. Regardez donc ce test, et comptez les phrases où je fais allusion à du contenu « discutable », par rapport aux phrases où je fais référence à du vrai contenu concret du jeu. Si la forme et le fond d’un jeu vont de paire et sont indisociables, il n’empêche qu’il est possible de juger de l’un et de l’autre différemment. J’écris ça en pensant aux jeux dits « de fan-service », souvent des jeux japoniais destinés aux otakus sales qui font trop fuir les filles pour tenter d’en trouver une qui ne soit pas virtuelle. L’amalgame qui veut faire croire que tous les jeux qui tentent d’attirer ce public sont en fait des coquilles vides est-il si pertinent que cela ? J’ai déjà cité en introduction deux jeux/séries misant sur le fan-service tout en étant d’excellents jeux avec des gameplays de qualité (Bayonetta et Dead or Alive). Alors en quoi le critère du fan-service serait-il pertinent dans l’évaluation a priori d’un jeu ?
Pour résumer, ne vous moquez pas des fans et des jeux qui leur sont destinés, si vous ne voulez pas que les fans sévissent.


J’aime :

  • Les combats tout en combos
  • Contenu de compèt’
  • Graphiquement propre
  • Le fan-service !

J’aime pas :

  • La répétitivité
  • L’histoire faiblarde
  • Le frame-rate du hub
  • Le fan-service ?

Senran Kagura Burst est un bon petit beat ’em all, qui ne plaira pas à tous à cause de sa répétitivité mais qui dispose d’un gameplay tout à fait plaisant et intéressant, de personnages variés avec chacun leur maniabilité propre et d’une durée de vie titanesque pour qui ne s’en lassera pas. Pour le reste, c’est à vous de juger si tout ça vous parle, du point de vue esthétique. Si ce genre de fan-service ne vous sied guère, alors passez votre chemin, ce n’est de toute façon pas le jeu de l’année. Si par contre ça ne vous dérange pas, l’investissement est à considérer, et personellement je le conseille, parce que je m’amuse vraiment bien à casser du ninja. Je laisse donc le mot de la fin à monsieur Taka.

Voir aussi :

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