Nous mettons nos archives à disposition mais la mise en page n’est pas encore corrigée

Tests : NESGBSNESN64GBANGCDSWii3DSWii U

The Legend of Zelda

Le

par

Tout droit sortie du génial cerveau de Miyamoto, la Légende de Zelda a enchanté des générations de joueurs, grâce à sa quête et son ambiance unique. Ce premier épisode a marqué à jamais tous ceux qui s’y sont essayé, leur offrant une nouvelle dimension de jeu, inconnue jusqu’alors.

Remarquablement portée par le célèbre thème musical de Koji Kondo, cette quête vous met aux commandes de Link, un tout jeune homme au courage extraordinaire. Après avoir secouru Impa d’un groupe de monstres diaboliques, il apprend le sort cruel qui attend la terre d’Hyrule si Ganon, le Prince des Ténèbres en possession de la Triforce de la Puissance, parvient à obtenir aussi la Triforce de la Sagesse de la princesse Zelda. Celle-ci a juste le temps, avant de se faire capturer, de scinder la Triforce en 8 morceaux et de les dissimuler dans des donjons redoutables à travers toute la contrée.

Link doit donc, pour avoir une chance d’éliminer Ganon, retrouver les 8 pièces de la Triforce avant d’affronter son ennemi et de libérer la princesse. On le voit, le scénario n’est pas très original (le sauvetage de princesse étant une activité fort répandue chez tout héros digne de ce nom), mais les éléments forts de la série sont déjà là. De plus, on peut noter l’absence de la Triforce du Courage, qui n’est apparue que dans Zelda 2.






C’est ici que tout commence…
Premier objectif : trouver une arme !

Le jeu en soi est très agréable et l’on se prend à rêver d’un Hyrule recouvert de lacs, de grottes et de forêts, vu du haut de la Montagne de la Mort. Ce que la console n’était pas capable d’afficher à l’époque, le joueur pouvait l’imaginer grâce à l’ambiance unique, la cohérence et la variété des lieux visités. Le jeu regorge de secrets, et le joueur consciencieux pourra passer des heures à tenter de détruire chaque mur et de brûler chaque arbre.



Forêt automnale ou luxuriante…
… notez le laser de l’épée sur cette seconde image.

A ce titre, on se doit de noter que l’aventure n’est pas du tout linéaire et que si les donjons sont numérotés, rien n’oblige le joueur à les explorer dans l’ordre. Évidemment, il faudra parfois trouver un objet spécial pour obtenir l’accès au donjon suivant, mais ce n’est pas une règle stricte. Beaucoup d’objets servent surtout à rendre Link plus fort et à lui donner plus de facilité pour les derniers lieux à visiter. Une gigantesque partie de la terre d’Hyrule elle-même est accessible dès le début du jeu, et il est possible d’être déjà solidement équipé avant même d’entamer le premier donjon. Cela permet à chacun de mener sa quête comme il l’entend, soit de manière rapide mais dangereuse, soit de façon plus lente et prudente.

Dans ce genre de cas, la fuite est sans doute préférable !

L’inventaire, quant à lui, était très impressionnant pour l’époque, et reste tout à fait correct aujourd’hui. Là encore, les bases des Zelda sont posées, avec des objets devenus célèbres, comme le Boomerang, l’Arc, les Bombes ou encore la Flûte aux pouvoirs mystérieux. Mention spéciale pour la Baguette Magique, dont les effets sont accrus après la découverte du Livre de Magie. Il existe aussi certains objets qui servent juste sur le moment, comme l’horloge qui gèle tous les ennemis à l’écran, vous permettant de les éliminer sans mal.

Dans l’ensemble, le jeu est facile au début, mais devient rapidement beaucoup plus dur. L’écran est parfois rempli de monstres très difficiles à tuer et plus rapides que le héros. Il faut du doigté et de l’anticipation pour s’en sortir, sans oublier un brin d’astuce… Il faut savoir que les groupes de monstres d’un même type ont souvent un chef. Si vous le tuez, tous les autres monstres disparaissent.

Tir de Baguette Magique du haut du Rocher du Spectacle, demeure de Ganon

Les boss, quant à eux, nécessitent parfois des techniques particulières, mais sont dans l’ensemble assez abordables. Encore une fois, tout est une question de réflexes et d’anticipation. On note quand même la première apparition des Dodongos, qui ressemblent à des triceratops

Le seul petit point noir du jeu reste la jouabilité, parfois assez difficile après les épisodes sur Game Boy et Super NES, où l’épée décrit un arc de cercle. Ici, il faudra vous contenter d’un simple coup d’estoc et du fameux laser envoyé par la lame lorsque vous avez tous vos cœurs remplis. Mais le plaisir du jeu reste présent, et si vous n’êtes pas rebuté par la réalisation ancestrale, le début de la célebrissime légende devrait vous faire frémir de plaisir ! Dans tous les cas, c’est vraiment un jeu à découvrir pour tout Nintendomaniaque qui se respecte…

Un dragon dans le premier niveau !
Ca commence fort…

En bref…

Introduction : 19/20
L’écran titre est tout bonnement excellent et donne même la chair de poule, avec le thème principal de Zelda au mieux de sa forme. Dès le départ, on ne demande qu’à s’immerger dans le jeu. Ensuite vient un résumé de l’histoire et la liste de tous les objets disponibles. Moi j’aime beaucoup !

Graphismes : 12/20
Rien de transcendant. Juste ce qu’il faut pour que l’affichage soit clair, mais les capacités de la NES ne sont pas toutes exploitées. Les objets ont néanmoins un design très agréable qui accroît le plaisir éprouvé lors de leur découverte.

Animation : 16/20
Aucun problème particulier. Le jeu ralentit un peu lorsque les ennemis sont très nombreux, mais sans conséquence fâcheuse pour la jouabilité.

Musiques : 18/20
Peu de thèmes différents, mais ils sont passés à la postérité par le génie de leur mélodie ! Entendre les musiques légendaires de la série fait vraiment plaisir, même si le son manque de profondeur.

Sons : 17/20
Un très bel effort de ce côté : les bruitages sont bien réalisés et agréables. En particulier, le bruit de l’épée envoyant un laser d’énergie est très sympathique, et le fait d’entendre les cris du boss à travers les murs du donjon lorsqu’on se trouve près de la dernière salle a quelque chose de flippant et d’exaltant !

Jouabilité : 10/20
Jouer n’est pas difficile en soi, mais les coups d’épée sont parfois difficiles à exploiter pleinement, puisque Link frappe toujours droit devant lui et qu’il est très vulnérable lorsqu’il attaque. De ce fait, le personnage est beaucoup moins efficace dès qu’il n’a plus la totalité de son énergie et qu’il ne peut plus attaquer à distance. Il peut arriver de paniquer un peu à cause de cela dans les salles pleines de monstres, voire de râler lorsqu’on se fait bêtement avaler son bouclier magique !

Durée de vie : 19/20
Si vous accrochez au style, vous allez y passer de longues heures ! Et lorsque vous l’aurez fini une première fois, une seconde quête très différente et plus difficile vous attendra. Pour preuve que ça peut prendre du temps et des efforts : je n’ai moi-même jamais terminé la seconde quête…





Note finale : 18/20

Plus qu’un jeu, un mythe. Le génie de Miyamoto est là, et tout fan digne de ce nom doit connaître cette œuvre magique. Impossible de passer à côté de ce bonheur absolu, surtout pour ceux qui ont connu les jeux de cette époque (les jeunes joueurs seront peut-être rebutés par la réalisation, mais ce serait dommage). Bref, essayez et appréciez !