Nous mettons nos archives à disposition mais la mise en page n’est pas encore corrigée

Tests : NESGBSNESN64GBANGCDSWii3DSWii U

Golden Sun

Le

par

La GameBoy Advance ayant été accompagnée d’une ribambelle de portages et autres remakes de jeux Super Nintendo, la venue d’une nouvelle licence était pour le moins attendue. La Super Nintendo ayant été LA console des RPG, l’annonce d’un nouveau jeu de rôles n’a pas tardé à attirer les regards, d’autant plus qu’il s’agit d’un genre auquel Nintendo ne s’était alors que très peu intéressé. C’est Camelot Software Planning (que l’on connaît pour ses Mario Golf et Mario Tennis) qui a été mis aux commandes et les premières images et informations sur le jeu n’ont pas tardé à nous mettre l’eau à la bouche. Et voici ce que nous avons réussi à en retirer.

Introduction

La vague noire du chaos déferle…

Cette quête débute sur le continent d’Angara, au pied d’une montagne dite sacrée, dans un petit village nommé Val. Parmi ses habitants, les plus sages ont été pendant des millénaires les gardiens du temple du Sol. Dans ce temple sont gardés les secrets d’une science interdite, l’alchimie.

Le sceau qui préservait ces connaissances vient d’être brisé. Trois mystérieux personnages, Alex, Salamandar et Phoenixia essaient de déchaîner sur le monde les pouvoirs de cette science déchue. Ces immenses pouvoirs confèrent à celui qui les détient de braver ses limites et d’acquérir richesse infinie, pouvoirs destructeurs et vie éternelle.

La base de toute forme de vie est contenue dans les quatre éléments, l’eau, la terre, le vent et le feu, symbolisés par les étoiles de Mercure, Vénus, Jupiter et Mars. Le monde sera à la merci de celui qui en deviendra le maître.

Pour éviter de traverser un aussi noir futur, 5 personnes vont se dresser contre les forces chaotiques, et tenter de maîtriser les esprits élémentaires nommés Djinns et les Psynergies, ces pouvoirs alliés aux Djinns et très variés, qui leur fourniront la force nécessaire pour ramener le calme sur leur continent.




« Despair »
Motoi Sakuraba – Golden Sun OST (2001)

Personnages

Le côté lumineux !

Et bien voilà, il faut qu’ils se présentent, quand même, tous ces joyeux bambins ! Et ben voici pour vous, en exclu sur le NintenDomaine (cause toujours…) les personnages (gentils) de Golden Sun !

Nom : Vlad
Age : 17 ans
Grade : Ecuyer
Élément : Terre
Ville d’origine : Val

Caractéristiques : Vlad, le héros, est un jeune combattant, en provenance de Val. Il a perdu son père, dans une tempête qui se déroula 3 années auparavant… Il fut élevé par sa mère, en compagnie de ses 2 amis, Lina et Garet…

Étant bon guerrier, équilibré, et maîtrisant la psynergie de terre, il s’avère un élément essentiel dans votre équipe (une sorte de joker en quelques sorte :-)).


Nom : Garet
Age : 17 ans
Grade : Garde
Élément : Feu
Ville d’origine : Val

Caractéristiques : Garet est l’ami d’enfance de Vlad. Grâce à sa très grande force, il est excellent guerrier malgré son agilité un peu basse et sa psynergie réduite, ce qui en fait en priorité un combattant très axé vers l’attaque…


Nom : Sofia
Age : 17 ans
Grade : Aqua-Sage
Élément : Eau
Ville d’origine : Imil

Caractéristiques : Descendante des anciens qui protégeaient le phare de Mercure, elle maîtrise parfaitement la psynergie d’eau et a une grande faculté de guérisseuse, permettant de soigner Vlad et la troupe. Son seul défaut serait ses points de vie, sa défense et son attaque ; mais sa psynergie compense allègrement le tout et vous sauvera un très grand nombre de fois !


Nom : Ivan
Age : 15 ans
Grade : Eo-Sage
Elément : Vent
Ville d’origine : Kalay

Caractéristiques : Maitrisant la psynergie de vent, il utilise cette technique avec très grande aisance. Grâce à ses facultés psynergiques un peu plus développées que celles de ses potes, Ivan est un peu le sorcier de l’équipe… Même si sa défense et son attaque ne sont pas vraiment ses points forts, il saura vous impressionner par sa magie :o)


Le côté obscur…

Idem, sauf que là c’est les méchants… Vous remarquerez que certains persos comportent beaucoup de points d’interrogation… Un peu normal, vu que les développeurs tenaient à garder un certain « mystère » avec les ennemis (et c’est pas monsieur Smily qui est faignant !)…

Enfin bref, je vais pas vous refaire l’intro loupée du début, mais voici quand même les personnages antagonistes de Golden Sun :-p

Nom : Salamandar
Age : ?
Grade : ?
Élément : Feu
Ville d’origine : ?

Caractéristiques : Un des ennemis qui veut absolument allumer les 4 phares afin de s’emparer de l’alchimie… Il se trouvera très souvent sur votre passage, et vous n’aurez d’autre choix que de le combattre… Très rapide et doté d’une force très élevée, il vous donnera du fil à retordre maintes fois, et une équipe bien soudée vous sera bien sûr nécessaire !


Nom : Phoenixia
Age : ?
Grade : ?
Élément : Feu
Ville d’origine : ?

Caractéristiques : L’acolyte de Salamandar… Elle le suivra partout et vous devrez donc la combattre en même temps que l’autre… Avec Salamandar, elle tient Lina et Thélos en otage. Vous devrez bien sûr les sauver. Phoenixia aussi est à la recherche de l’alchimie et ne laissera personne se monter devant elle sous peine d’être détruit !


Nom : Pavel
Age : 17 ans
Grade : ?
Élément : Terre
Ville d’origine : Val

Caractéristiques : Pavel et le jeune frère de Lina. Il fut emporté par le torrent, un soir de tempête, et depuis, tout le monde le croyait mort ; mais Phoenixia et Salamandar l’ont recueilli. Depuis ce jour, il leur doit fidélité et les sert, tant bien que mal…


Nom : Alex
Age : ?
Grade : ?
Élément : Eau
Ville d’origine : Imil

Caractéristiques : On ne connaît que très peu de choses sur lui ! On sait que c’est un (ancien) ami de Sofia… Enfin bref, un personnage mystérieux, on ne connaît vraiment pas grand chose de lui !


Les Djins

Les djiins sont des petites bêtes qui vous permettent de déclencher de super attaques, et une fois assez nombreux, des furies ! Il en existe 4 sortes, que vous devinerez bien sûr, sans aucun doute :

  • Les djiins de terre
  • Les djiins de vent
  • Les djiins d’eau
  • Et les djiins de feu

Chaque djiin que vous capturez (à la manière d’un pokémon) apporte des plus à celui qui le porte et permet de déclencher des furies (comme dit en haut). Au bout de la première furie d’un djiin, vous pourrez l’invoquer, afin qu’il inflige à l’ennemi de lourds dégâts. Au bout du deuxième djiin consécutif du même type déclenché, vous pourrez provoquer un sort encore plus grand, ainsi de suite ! Bien entendu, une invocation avec 4 djiins sera beaucoup plus importante qu’une invocation de 2 djiins. Après, c’est à vous de gérer, sachant que chaque invocation enduit avec elle une montée de niveau ou de points chez un djiin, et qu’après l’effort (le réconfoooort !), chaque djiin devra se reposer. Et sachez aussi que, naturellement, un djiin avec un niveau élevé mettra moins de temps à se reposer, et sera donc plus rapidement sur pieds. Il sera plus fort, évidemment 🙂




Voici quelques images des principales invocations que vous pourrez trouver dans le jeu, sachant qu’elle sont toutes magnifiques, faisant appel à des dieux de la mythologie, pour la plupart…





La psynergie

En arrivant dans le jeu, vous apprenez que toutes les personnes habitant le village de Val (ainsi que quelques personnes habitant d’autres villes) et ayant un tant soit peu d’expérience utilisent avec aisance un pouvoir qui n’est donné qu’à certaines personnes : les mystiques. Comme dit quelques lignes plus en haut, chaque mystique est doté d’un élément que vous connaissez déjà : la terre, l’eau, le feu ou le vent. Chaque mystique peut bien sûr contrôler une magie bien mystérieuse : la Psynergie. Chaque mystique a, naturellement, des pouvoirs bien appropriés à sa classe, comme la tornade, la tempête de feu, le tremblement de terre, ou l’écume, etc.

 De plus, comme dans les RPG classiques, plus votre personnage montera de niveau, plus il apprendra de techniques psynergiques, mais vous vous en doutez !

Enfin bref, j’espère vous avoir un petit peu plus éclairci sur ce point 🙂

La Psynergie est utile lors des combats bien entendu, mais également dans les (nombreuses) phases d’exploration du jeu. Celles-ci sont d’ailleurs parsemées d’énigmes que vous ne pourrez résoudre qu’en utilisant la Psynergie : déplacer des objets dans la plus pure tradition Zeldaïque, en faire apparaître d’autres, contrôler des mouvements, des chutes d’eau et bien d’autres encore.



Jeu de rôle

Je ne vous apprendrai rien si je vous dis que comme dans tout les RPG, Golden Sun possède une partie gestion des personnages qui permet de faire évoluer le statut de vos personnages et ainsi les faire augmenter de niveau grâce à, la plupart du temps, différents objets et l’équipement ! Ces objets sont bien sûr les armes, les boucliers, les armures, et tout le reste (il y a même une nouveauté, qui consiste à utiliser des reliques, des armes magiques), que vous devrez obligatoirement acheter dans les différents magasins placés dans le jeu, pour pouvoir augmenter la puissance de vos personnages… Pas de problème jusqu’ici, c’est très très classique…

De plus, dans l’équipement, vous pourrez aussi utiliser des herbes magiques capables de, par exemple, vous soigner ou bien augmenter vos statistiques ou bien encore faire baisser la fréquence des rencontre avec les ennemis… Pratique non ?












Enfin bref, sur le point tactique et gestion de personnages, Golden Sun fait fort, avec une profondeur quand même remarquable. Et même si les habitués s’en contenteront facilement, les amateurs pourront aussi bien profiter du jeu tant il est accessible, et peut-être même se mettre au RPG s’ils ne connaissent pas déjà !



Graphismes

Ah les graphismes ! Dans les derniers softs GBA qui sont récemment sortis (je parle de Advance Wars, et de toute la flopée d’autres titres), la dernière console portable (valable) du marché tenait très bien la route ! Alors, qu’en est-il de Golden Sun ? Suit-il la lignée de ses grands frères, et rend-il honneur à la GameBoy Advance ? C’est ce que nous allons voir…

Pour tout vous dire, je vais vous raconter mes premiers instants de jeu… J’allume ma GBA (déjà que c’est assez long comme ça, je vais pas vous raconter l’épisode de l’achat du jeu ! ;-)), j’entre mon joli nom dans le dossier, et paf, ça commence… Sachez que moi, à cet instant, j’ai eu un pincement au cœur en pensant « C’est quoi ces graphismes ? » Et oui, je trouvais les têtes des personnages très… hum… mal faites. Je détestais cette sorte de 3D à la mode « Super Deformed », et puis, voilà. Heureusement pour moi, quelques minutes plus tard, en observant de plus près, j’ai découvert que ces têtes que je trouvais laides, étaient en fait extrêmement bien modélisée, avec une technique que je n’avais encore pas eu l’occasion d’admirer…

Puis, une autre surprise, les combats entre Vlad et les ennemis, intégrés en fausse 3D grâce au mode 7 ! Un point fort, pas besoin de vous le cacher ! La modélisation des personnages est remarquable, les sprites sont fins… Mais la qualité n’atteint son point culminant que pendant les combats lors des invocations, d’après moi. Elles sont toutes d’une grande beauté, et chaque parcelle est soignée, que ce soit la gerbe d’étincelles qui jaillit ou bien les yeux de la personnification, tout est vraiment très, très beau. Certaines, qui font référence à la mythologie, reprennent fidèlement les traits divins tels qu’on les connaît, dans une cascade d’attaques éblouissantes. Epoustouflant ! On prend plaisir à admirer ces effets fluorescents progresser sur la GBA, et tomber sur l’ennemi ! Une animation tout aussi soignée règne sur ces scènes, et on se surprend même à invoquer des djiins rien que pour mater la beauté du jeu !

Attention, je ne dis pas que le reste des graphismes est bâclé ! Non ! Loin de là s’en aille cette idée ! Le jeu possède une palette de couleur autant diversifiée qu’agréable. Les variantes se déplient comme un éventail et c’est toujours avec plaisir que l’on évolue dans ce vaste monde parmi des décors variés et très soignés, détaillés et lisses. On voit bien que ce RPG exploite autant que possible les capacités de son support, et on lui en est reconnaissant. On prend vraiment plaisir à parcourir ce jeu. La fluidité rend le tout incontournable, et il serait bien possible qu’il devienne une référence dans cette matière. Les décors sont fins, les arbres sont bien modélisés, l’animation est aussi, ici, un des points forts ! Pas besoin de vous faire un dessin, les graphismes et l’animation de Golden Sun sont sûrement ce qui se fait de mieux sur GBA, et surpasse peut-être même la qualité de quelques titres de la PlayStation !

On a beau être souvent à quatre et pourtant on n’est qu’un. C’est dû au fait que les amis de Vlad se confondent avec lui le temps de parcourir les distances. Ils ne se séparent qu’en combat et pour les scènes cinématiques.





Maniabilité

Quand on commence le jeu, on se dit « Ouais ouais, c’est un RPG. J’connais déjà tout, ce sera simple ! » Mais, trompez-vous ! Oui oui oui ! Dans Golden Sun, au début, on utilise simplement la commande attaquer, et parfois des objets pour se soigner. Mais dès qu’on entre dans le jeu en lui-même, on voit toutes sortes de portes s’ouvrir à soi, tels que les combinaisons de djiins (vous mettrez un certain temps avant de tout assigner et de comprendre le fonctionnement), la psynergie, la gestion des niveaux, de la vie, des PP (points de psynergie) etc… Au début, on se sent quelque peu débordé avec tout ce qui nous tombe dessus, mais cette impression disparaît au fil du temps et tout s’intègre peu à peu dans le fonctionnement de vos petites mains toutes légères, qui contrôlent maintenant toutes les combinaisons à la perfection (comme moi :p). Les combats entre les monstres et votre petite équipe deviennent presque aisés.

Faire évoluer son personnage devient agréable dès les premières minutes du jeu. On prend vite l’habitude des commandes, et tout devient réflexe. C’est un jeu très fluide, vraiment sans aucun à-coup. Toutes les directions sont possibles y compris les diagonales, en courant pour aller vite ou en marchant pour voir le paysage d’un peu plus près. Il est également possible d’assigner des raccourcis pour les menus. Rien n’a été laissé pour compte. Tout est expliqué dans le jeu et à chaque fois qu’un nouvel élément apparaît il est aussitôt détaillé.

Par exemple, lorsque vous acquérez votre premier Djinn, c’est lui même qui vous explique comme le lier, comment le mettre en attente et comment l’invoquer. Tout est tellement clair que, pour ma part, c’est le jeu qui m’a aidée à comprendre le bouquin. Ce dernier devient d’ailleurs complètement inutile, puisque tout est dans le jeu. Une telle application, franchement, ça ne se rencontre pas tous les jours !

Pour ce qui est de la répartition des boutons, voici un petit panorama :

L & R pour assigner une psynergie (afin d’éviter de se retrouver à chaque fois dans les menus pour choisir la psynergie à utiliser)

A pour le bouton Action

B pour revenir en arrière ou annuler et pour courir dans les phases d’exploration

Start pour faire pause, ou bien pour sauvegarder, mettre la console en veille (la nouvelle fonction de la GBA !), ou bien pour les options d’ordre techniques… Vous pouvez même choisir la couleur de votre menu de texte (là où les personnages parlent, où vous « configurez » vos persos, etc…).






 Néanmoins, j’en parle ici parce que je ne sais pas où le mettre, le seul petit problème que j’ai trouvé, c’est bien les répliques. Elles sont soignées, certes, mais les scènes sont longues et sans possibilité de les abréger. Je sais pertinemment qu’elles sont nécessaires, mais je ne peux pas m’empêcher de trouver le temps long quand les dialogues commencent. Mais on s’y fait vite !

Dans ces phases de dialogue, vous pourrez choisir vos répliques car il arrivera que les PNJ vous posent des questions. Généralement, vous réponses seront OUI ou NON (l’en a de la converse, le Vlad :p). Cela n’influera cependant pas votre progression puisque, la plupart du temps, les deux réponses sont valables :

Voulez vous donner le bâton à Salamandar pour sauver votre amie ?
-OUI
-Bien, tu es raisonnable !
(et vous continuez l’aventure)

 Voulez vous donner le bâton à Salamandar pour sauver votre amie ?
-NON
Quelqu’un de votre groupe : Non, je préfère le donner
(et il le donne, et vous continuez l’aventure)

Et voilà 🙂 Mon exemple est un peu absurde, mais en fin bon. Sinon, si vous répondez « faux » à une question importante, vous devrez recommencer la séquence, et répondre cette fois « juste » pour poursuivre l’aventure… Donc, impossible de se tromper. Un peu dommage. Ce système nous force à rester concentré sur les dialogues (interminables) mais le fait que ça ne change strictement rien au final est quelque peu décevant.

Malgré tout, Nintendo signe ici une excellente maniabilité !



Durée de vie

Même arrivés à une trentaine d’heures de jeu, nous ne nous lassions pas de l’histoire, qui nous replonge sans cesse dans la trame principale, puisque, le jeu contient beaucoup de sous-quêtes, en parallèle à votre « vraie grosse » quête. Du style, sauver un seigneur prisonnier des voleurs, ou bien, retrouver le bâton de votre ami, etc. … En bref, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer ! Bien sûr, rien n’influera le cours « normal » de l’histoire, mais quand vous réussirez à finir une sous-quêtes, des objets de valeur vous seront attribués, parfois très utiles !

Si à un moment donné je me suis retrouvée à faire du level-up pour casser la gueule à un boss plus fort que moi, ce fut toujours un réflexe de m’affaler sur mon lit et d’allumer ma GBA, avec la radio à fond. Je sais que c’est personnel mais chacun ses goûts.

Outre les passages un peu ennuyeux de parlote et de baratin (n’est-ce pas Square ?), l’autre chose qui m’ennuie, ce sont les combats souvent un peu trop fréquents et qui agacent à la fin. Surtout qu’arrivé à un certain moment, on en a marre de retourner au village faire soigner des joyeux bambins. Mais ça, c’est dans tout les RPG à ma connaissance, en passant par les Final Fantasy, au Pokemon, voire les autres, comme Mario RPG ou bien Dragon Quest ! Enfin bref, on pardonnera ce petit point « noir-clair » à Nintendo, surtout quand on a un jeu de cette trempe.

Sinon, j’arrête à partir d’ici de m’éloigner du thème titre, et bien, je trouve que la durée de vie est quand même assez honorable, tant le but est complexe et la route sinueuse. A chaque fois qu’on croit avoir trouvé il reste quelque chose à faire, mais ce n’est jamais à contre cœur que l’on accepte de remplir cette tâche supplémentaire. La quête comporte de nombreuses énigmes, parfois longues à élucider, et un vaste terrain à explorer, avec sa quantité de secrets à percer et de passages mystérieux à faire surgir à la lumière du jour. Ce n’est ni trop court, ni trop long.




Musiques et sons

« Kolima Forest »
Motoi Sakuraba – Golden Sun OST (2001)

Dans la plupart des jeux d’aventure, la bande sonore contribue un maximum à l’ambiance du soft, et Golden Sun ne déroge pas à la règle…

Au début, par exemple, quand on débarque dans le village, tout est calme, rien ne se passe, il y a une petite musique, sympa, qui tourne en boucle, comme une petite musique d’enfant, avec une air mélodieux, un peu comme dans la place du marché, dans Zelda Ocarina Of Time… Par contre, quand on arrive dans le sanctuaire du mont alpha, la musique devient de plus en plus mystérieuse, au fur et à mesure où on avance dans le donjon… Tous les thèmes sont magnifiques et très variés. Ils s’enchaînent avec une aisance à faire pâlir certains jeux. Chaque mélodie est adaptée et dans les tons des lieux ou des événements, et prend sa place sans que l’on s’en rende compte, si bien que quand on s’aperçoit qu’elle est présente, on l’écoute en entier avant de poursuivre. Bien sûr, dans les scènes de combat, la musique accélère, et vous met plus la pression ! Et ne parlons pas de celle des boss, qui l’est encore plus !

Personnellement, j’ai adoré les thèmes principaux, qui vous mettent une jolie mélodie dans l’oreille ! On prend vraiment plaisir à toutes les écouter, et on voit que Motoi Sakuraba n’a pas fait ça comme ça, un peu comme un passe-temps ! NON ! Toutes les musiques sont magnifiques, et les bruitages sont plus que corrects ! On entend bien le bruit des épées et les bruitages des invocations sont excellents !

Ceci dit on note un manque de diversité. On retombe souvent sur les mêmes bruitages et c’est regrettable. Même si après tout, la non-diversité ne se fait pas trop sentir, il est toujours bien de ne pas entendre la même chose dans des moments différents. Néanmoins, ce manque retombe tout de même sur un point positif. Etant donné que par moments, on entend un bruit sans voir sa source sur l’écran, on le reconnaît rapidement et on voit à quoi il fait référence. Je prends surtout pour exemple les points de pouvoir qui produisent un petit bruit quand ils se récupèrent en marchant.

Bref, le tout est vraiment agréable, et les petits défauts se noient dans une foule de qualité.




En bref…

Avis de Smily :

Ai-je vraiment besoin de vous le dire ? Un gros dessin fera bien l’affaire :p

Non mais vraiment, Golden Sun est un titre impératif, à posséder à tout prix !! Il n’y a pas besoin d’hésiter, courez chez votre vendeur préféré, et achetez-vous cette bombe !!!!!! Vraiment, tout possesseur de GBA se doit d’avoir ce jeu dans sa ludothèque, vous ne serez vraiment, mais alors vraiment pas déçus ! Vous aurez un jeu beau, long, maniable, la totale quoi ! Je sais, je me répète, mais bon, il faut bien insister sur cela !

Enfin bref, je vais pas vous refaire tout un paragraphe entier, je vous dis tout simplement que c’est excellent, sans aucun doute le meilleur RPG de la GBA, et on attend avec impatience Golden Sun : The Lost Age, la suite de cet opus… Mais avant, achetez celui-ci :p

Avis de Holly Bell :

Un RPG de cette qualité n’aurait même pas à répondre à une question du genre "à quoi ça sert d’acheter ce jeu ?". A quoi ça sert ? Eh bien à passer des moments agréables à n’importe quel moment de la journée parmi une foule de qualités de jeu. La quête que l’on pourrait trouver au premier coup d’œil un peu "simple et déjà vue" se montre vite sous une autre face et aiguise curiosité et envie tout au long de l’aventure, devenant chaque fois plus complexe et plus attrayante. Même si l’achat d’une deuxième cartouche est nécessaire, un mode multi-joueurs est néanmoins disponible, pour évaluer son niveau avec un autre accroc de la splendeur.

Les musiques sont également magnifiques et envoûtantes et se renouvellent selon les lieux et les moments. Golden Sun possède trois fichiers de sauvegardes, mais aussi un niveau solo dans l’arène pour 2 joueurs, où l’on peut se confronter à des monstres autant de fois que possible.

En conclusion, pour un prix modeste en comparaison d’une telle quantité, Golden Sun est le RPG de l’année que personne ne pourra regretter d’avoir acheté.







Note finale : 18/20

On a beau chercher, vraiment très peu de défauts se dressent sur la route de Golden Sun… Même si le jeu ne dure qu’une trentaine d’heure, c’est trente heures de pur plaisir que vous procurera votre petite Game Boy Advance ! Un grand hit dans la lignée de Nintendo ! Bon ben, je m’arrête là, je vais pas rabâcher pendant une heure que ce jeu est superbe ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire, maintenant 😉

Aller plus loin :

Voir aussi :

, ,