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One Piece Unlimited Cruise 1 – Le Trésor sous les Flots

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par

Il est ENFIN là ! Après un One Piece Unlimited Adventure annulé à la dernière minute en Europe pour d’obscures raisons, le studio Gambarion nous apporte enfin un jeu vidéo One Piece digne de ce nom, un an après sa sortie japonaise.

One Piece ! Qui ne connait pas ici ? C’est un manga plus culte que Naruto au Japon et dont l’engouement est très souvent comparé à Dragon Ball. Oui, en France, les pseudo-spécialiste compare justement Naruto à Dragon Ball, mais c’est bien une preuve qu’ils y connaissent rien. En douze ans de vie, cette perle imprimée sur papier a eu le droit à des dizaines d’adaptation sur pratiquement tous les formats connus. Y a même des One Piece sur GameBoy Color, c’est dire. Mais tout ces jeux étaient bâclés, très limités et n’avaient d’autre intérêt que de nous faire bouger approximativement un perso plus ou moins bien modélisé… Eh bah avec One Piece Unlimited Cruise Episode 1 : Le Trésor sous les Flots, la cycle est brisé !

Ceux qui connaissent One Piece n’ont pas besoin que je leur réexplique le concept du manga, et ceux qui ne connaissent pas n’ont pas besoin de connaitre le concept du manga puisque ce jeu ne s’inscrit dans aucun arc et dispose d’une aventure complètement inédite. Mais comme il faut tout de même un bagage minimum, je vais présenter les héros du jeu et du manga ! Si vous les connaissez, vous pouvez passer directement à la section « Histoire », sinon vous n’apprendrez rien.

Et hop, dans les dents !

Petit résumé

One Piece nous narre les aventures d’un petit équipage de 9 pirates qui deviennent de plus en plus dangereux pour le gouvernement en place. Certains d’entre eux ont mangé des « Fruits du Démons », des fruits accordant des pouvoirs spéciaux à ceux qui réussiront à les trouver et à les manger, mais les rendant totalement impuissants si le corps est immergé de moitié dans l’eau. Pas super pratique quand on est pirate dans un monde dont la surface est composée à 90% d’eau, de mers et d’océans.


Le chef de la joyeuse bande est Luffy. Son chapeau de paille distinctif a donné son nom à l’équipage entier : les Mugiwara (Chapeaux de paille). Il est le capitaine mais n’en reste pas moins un crétin fini, adepte de la force brute et qui donnerait n’importe quoi pour un bon repas. Il a mangé le Fruit Gomu-Gomu (Fruit du Caoutchouc) rendant son corps complètement élastique. Ce pouvoir lui offre une allonge exceptionnelle qu’il sait combiner à sa force naturelle.
Le second de l’équipage, c’est Zoro, un bretteur dont la particularité est d’utiliser 3 sabres à la fois : un dans chaque main, le dernier dans la bouche. C’est un feignant au sens de l’orientation inexistant mais à la force herculéenne (les scènes où il fait des tractions, tout en faisant le poirier avec des altères en se servant uniquement de ses index, n’ont pas de prix). Il est capable de trancher un peu tout ce qui passe sous ses lames, acier compris.

Vient ensuite Nami, la navigatrice et voleuse de l’équipage. C’est une jolie fille qui ferait n’importe quoi pour un peu d’or. Elle est aussi trouillarde que pingre mais dispose d’une très grande habileté au combat au bâton. Maitresse des éléments, son arme spéciale lui permet ce générer des courants d’air chaud, d’air froid et d’air chargé d’électricité afin de créer des mini-tornades, des jets de foudre et toute improbabilité météorologique.
Le quatrième membre est Usopp, ingénieur de l’équipage. C’est un menteur doublé d’une chiffe molle qui n’hésite pas à simuler une maladie imaginaire à chaque situation embarrassante pour éviter de se mettre en danger. Mais il aime sauver les apparences et raconte tous ses (faux) exploits à qui veut l’entendre. Couard comme il est, il ne se bat pas au corps à corps mais préfère se servir d’un lance-pierre améliorée par ses soins.

C’est au tour de Sanji, le cuistot ! Dédiant sa vie à la cuisine (et aux jolies filles), il fait tout pour préserver ses mains au combat. C’est pourquoi il est devenu un maitre dans le combat aux pieds. Sa puissance rivalise avec celle de Zoro et il n’est pas rare de voir les deux se chamailler l’un et l’autre ou se lancer des défis plus bête qu’impossible. Il dispose tout de même d’une faiblesse : son cœur de chevalier servant fait qu’il est absolument incapable de frapper une femme.
Le médecin de l’équipage, c’est Chopper. Un renne qui a mangé le fruit Hito-Hito (fruit de l’Humain) faisant de lui un être mi-renne mi-humain. Il est capable de se transformer en 7 formes différentes au combat faisant de lui un combattant assez redoutable et difficile à cerner. Malheureusement, personne ne reconnait sa vraie puissance, même pas lui. Il joue un peu le rôle du petit frère dans l’équipage. Il admire les grands, pleure quand il a mal ou qu’il est triste et se fait materner par les autres.

Tout d’abord ennemis, mais finalement précieuse alliée, Robin est un personnage singulier. C’est une archéologue ayant mangé le fruit Hana-Hana (le fruit des fleurs). Ce fruit lui permet de faire éclore n’importe quelle partie de son corps n’importe où. Elle a l’humour aussi noir que l’esprit et est une déesse dans l’art de l’assassinat de masse. Il lui suffit de faire pousser deux bras dans le dos de sa victime, de saisir sa tête et de lui briser la nuque, pour tuer n’importe qui.
Franky est le charpentier qui a construit le bateau de l’équipage. C’est un cyborg carburant au cola et dissimulant des dizaines d’armes dans son corps d’acier qu’il a lui même conçu. Canon dans la main droite, shuriken dans les cheveux, etc… C’est une arme vivante qui passe son temps à jouer les gros dur mais fond en larme à la moindre histoire un peu tristounette. Avec Usopp, ils fabriquent bon nombre d’arme et de gadget biens utiles.

Et le dernier membre à avoir rejoint l’équipage, c’est Brook, le musicien ! Il a mangé le fruit Yomi-Yomi (fruit de la résurrection). A sa mort, son âme ayant quitté son corps a eu la possibilité de le réintégrer. Mais c’était sans compter sur une épaisse couche de brouillard qui l’en empêcha. Quand il a retrouvé son corps, il n’en restait plus qu’un squelette. Il est donc mort, mais il le prend bien et passe son temps à faire des blagues bidon là dessus. Il se serre d’une épée ainsi que d’un violon pour se battre.

Voila, si vous ne les connaissiez pas, vous savez maintenant qui sont les héros qui composent l’équipage du jeu. Et si on commençait à vraiment parler du jeu, hm ?

Histoire

Si vous suivez la parution française du manga, aucun souci ! Le manga se base sur les évènements et les personnages connus depuis le tome 46, déjà parut au mois de novembre 2008. Il n’y a, à priori, aucun spoiler dans le jeu, si ce n’est un boss bonus, peut-être. Et quand bien même, l’histoire étant totalement inédite et à mille lieux de l’histoire originale, d’Eichiiro Oda, il n’est pas nécessaire d’avoir lut les 46 premiers tome du manga pour jouer.

Autre élément important : Il faut savoir que le jeu est composé de 2 épisodes et que « Le Trésor sous les Flots » n’est que la première partie de l’histoire. La seconde moitié, « L’Éveil d’un Héros », devrait sortir à la fin de l’été et il est important de faire les deux épisodes pour connaitre toute l’histoire. Mais l’histoire, quelle est-elle ?

L’aventure commence alors que l’équipage des « Chapeaux de Paille » vogue sur une mer déchainée. Une fois la tempête calmée, une voix se fait entendre et les félicites d’avoir survécu à cette épreuve. Elle leur propose alors une sorte de jeu où ils devront relever une succession de défis sur 4 îles différentes. Si ils réussissent, la voix promet une très grosse récompense et de réaliser un de leur vœux. Il n’en faut pas plus pour que l’instinct d’aventurier de Luffy se réveil et accepte le défi sans réfléchir.

Les 9 chapeaux de paille vont donc parcourir 4 îles infestées d’ennemis en tout genre, accompagnés d’une sorte d’arbitre de « la Voix » : Gabri, un petit démon glouton, aux pouvoirs étranges.

Il faut avouer qu’au départ, le scénario est un peu maigre et n’évolue pas beaucoup du début à la fin de ce premier épisode. Il y a, par contre, un petit retournement de situation, accompagné d’un cliffhanger insoutenable à la fin du jeu, qu’il est possible d’anticiper si on décode ça et là, les quelques indices cachés dans les conversations et monuments du jeu. Les conversations sont d’ailleurs assez rares et se limitent à des échanges bref entre les héros et les boss du jeu. Il y a par contre, quelques séquences d’animation très drôles, complètement dans l’esprit du manga.

En route pour la première île !

Gameplay / Exploration

Le Gameplay est la grande force de ce jeu ! Il est assez spécial et ne plaira pas à tout le monde mais il y en a pour tous les goûts ! C’est un jeu à la troisième personne, mélangeant habillement le Beat Them All, le jeu combat 3D, le RPG, le MMORPG et les jeux d’aventures classiques à la 3ème personne. Oui, rien que ça !

On incarne l’un des 9 Mugiwara pouvant se promener en totale liberté sur chacune des îles du jeu. L’accès à chaque île se fait via le Thousand Sunny, le navire de nos héros. Ce superbe bateau, reproduit dans son intégralité d’après les plans dessinés par Eichiiro Oda himself, servira de QG tout au long du jeu. Il y est possible de soigner ses personnages, de sauvegarder sa progression grâce au journal de Nami, d’y stocker des objets, de fabriquer des outils ou des armes dans l’atelier d’Usopp et Franky, de cuisiner pour augmenter les HP et SP Max des personnages grâce à Sanji, de fabriquer des médicaments et autres objets de soins à emporter via le laboratoire de Chopper, ou encore de consulter le journal d’exploration de Robin. Bref, c’est un lieu clé du jeu que l’on peut visiter à loisir pour y discuter avec les autres membres de l’équipage pour revivre parfois des dialogues cultes du manga.

Le salon, avec l’aquarium garde-manger ! Une des nombreuses trouvailles de Franky.

Larguer l’ancre, on va sur la terre ferme ! Il est temps d’explorer un peu les îles en compagnie de Luffy ou de n’importe quel autre personnage, sachant qu’il est possible de changer de protagoniste à tout moment afin de profiter des qualités de chacun. Par exemple, Zoro est ses sabres pourront trancher des arbres ou couper des lianes alors que les poings de Luffy ne leur feront rien. Nami pourra quant à elle, les brûler purement et simplement. Certains ennemis sont plus sensibles aux poings qu’aux lames. Ou encore, Luffy étant en caoutchouc, les attaques électriques lui feront moins de dégâts. Il faut savoir choisir son héros donc et essayer un peu toutes leurs techniques pour ne rien rater. Pour se déplacer dans les phases d’exploration, rien de plus bête : on marche, on court (moyennant des SP), on saute. La partie exploration est d’ailleurs la partie la plus prenante du jeu.

Si dans Zelda, on doit rechercher un objet particulier pour passer certains obstacles, dans One Piece, ce n’est pas aussi simple car il va falloir le fabriquer de toute pièce ! Vous avez besoin d’un filet à papillon ? Trouvez une branche pour faire le manche et des toiles d’araignées pour tisser le filet ! Besoin de potion de soins ? Allez à la cueillette de fleurs et capturez des insectes ! Avec une bonne centaine d’objet à fabriquer, il va falloir bien fouiller toutes les îles de fond en comble, à la recherche des précieux objets, si vous espérez compléter le jeu à 100%.

Parce que One Piece, c’est un peu le jeu du système D où rien ne doit être gâché. Tous les éléments du décor sont susceptible de devenir des ingrédients ou des outils. Même les brins d’herbe sont utiles pour confectionner certaines plantes médicinales. Alors il ne faudra pas hésiter à donner de bon coup de poing dans les arbres pour faire tomber des noix de coco, ou trancher un buisson pour récupérer des plantes, ou faire fondre des blocs de glace pour récupérer des glaçons. Certains objets ne peuvent être trouvés que sur les cadavres de des ennemis. L’inventaire de base permet de transporter une vingtaine d’objet différent et c’est bien peu comparé aux 200 objets qui composent le jeu. Il faudra parfois retourner au bateau pour stocker le surplus d’objets dans les cales.

Et paf ! Y a quoi ici ? Des diamants ou simplement de la terre ?

Outre les matériaux brutes, il y aussi des phases de capture assez amusante, prenant en compte le capteur de mouvement de la Wiimote. Pour la capture au filet à papillon, il faut s’approcher tout doucement de la cible, si possible dans son dos, en évitant de faire trop de bruit ou de remuer les fourrés… et une fois à porté du filet, un coup bien placé de haut en bas, de droite à gauche ou de gauche à droite et le tour est joué ! Enfin, c’est plus facile à dire qu’à faire. La capture au filet demandera beaucoup d’expérience personnelle et probablement d’échec rageant, avant d’être maitrisée. Il y a une vingtaine d’insecte différent à traquer. Certains d’entre eux sont indispensables, d’autres ne servent à rien, si ce n’est à proposer un assez gros challenge.

Autre phase de capture : la pêche ! Assez difficile à maitriser également, la canne à pêche est un objet qui évoluera tout au long de votre partie. Si la canne de base permet de pêcher des moules et autre cadavre de poisson de 3 centimètres de long, il va falloir allonger la ligne et renforcer le moulinet si vous compter capturer une baleine de 500 mètres ! Un coup vif du poignet pour lancer l’hameçon, des mouvements de gauche et de droite pour fatiguer le poisson, un coup vif vers le haut pour le remonter, tout en gérant la tension du fil et en moulinant… C’est loin d’être simple au départ mais les poissons pêchés seront des éléments de choix pour la confection des plats permettant d’augmenter vos HP et SP Max.

Robin et Gabri. Au moins, il a le sourire.

Et si vous avez des objets en trop, il ne faudra pas hésiter à les donner à Gabri. Ce petit démon est plus gourmand que Luffy et mange absolument n’importe quoi. Gabri possède 6 jauges de nourritures (les aliments frais, les chauds, les piquants, les doux, les sucrés, les salés) et il faudra obligatoirement remplir ces jauges à plusieurs reprises pour lui donner la force de vous débloquer certains passages. Il vous faudra aussi collecter du bois et d’autres matériaux pour que Franky puisse construire des ponts ou des échelles là où vous en avez besoin pour atteindre des endroits encore inaccessibles.

Explorer les îles pourrait presque être un jeu à part entière, si tant est qu’on aime le principe. Ceux qui n’aiment pas cet aspect « sous-quête » de MMORPG risque d’être vite lassé. Il est toujours possible de faire le jeu avec le minimum syndicale d’objet mais ça devient tout de suite beaucoup plus compliqué car les ennemis et les boss disséminés un peu partout sur toutes les îles, deviennent de plus en plus puissant.

Combats

Les ennemis de bases sont des ennemis classiques du manga. On retrouve des soldats de la Marine classique, des bombardiers, des membres du Gouvernement Mondial, des pirates lambda, des zombies et bien d’autres vilains qui collent très bien au manga. Ils surgissent généralement par vague plus ou moins grosse, de 2 à 15 ennemis. En général, ils ne sont pas si puissant que ça et permettent surtout de se faire un peu d’expérience, mais ça, j’en parle plus tard. En tout cas, il est rare de perdre un personnage dans un combat contre ces ennemis. S’il tue quelqu’un, ça serait à l’usure… et l’usure peut venir assez vite quand on voit le nombre d’ennemis.

Les boss quant à eux, sont des personnages clés du manga, généralement des ennemis très puissant que les Mugiwara ont déjà affrontés par le passé. Ce ne sont pas vraiment « les personnages » mais des sortes de clones ou de réplique de ces personnages. On retrouve entre autre Buggy le Clown ou le mythique ex-capitaine-corsaire, Sir Crocodile, en passant par Eneru, Aokiji et même Moria. Ces noms ne diront rien à ceux qui ne suivent pas la série mais c’est un véritable bonheur d’affronter ces mastodontes. La plus part d’entre eux donneront du fil à retordre à nos personnages, si bien qu’il ne sera pas rare d’achever un boss alors que 8 de nos 9 compères ont passé l’arme à gauche.

Le set d’attaque basique.

Parlons-en, enfin, de nos héros d’ailleurs ! Ils disposent tous de leurs propres barres de vie et de spécial, ont chacun au moins 6 attaques différentes, sans compter les attaques spéciales consommant des SP, et ont tous une prise en main plus ou moins différente. Il est possible de jouer avec les 9 personnages mais si on est un particulièrement fan d’un personnage ou qu’on en aime pas d’autres, on peut très bien faire le jeu de bout en bout en utilisant un seul personnage… Mais ça sera beaucoup plus difficile.

Au départ, les Mugiwara n’ont qu’une seule attaque mais à chaque utilisation réussie de celle-ci, une jauge d’expérience se remplit jusqu’à ce que l’attaque en question gagne un niveau. Au fur et à mesure des niveaux gagnés sur chaque attaque, le personnage gagne de nouvelles attaques, et ainsi de suite. On retrouve alors les attaques phares de tous les personnages ! Luffy possède donc ses GomuGomu No Pistolet, Gatling Gun, Canon, Whip, etc… et les exécutes pour notre plus grand bonheur.

La singularité des phases de combat tiens sur trois éléments qui peuvent être déroutant de prime abord mais qui donnent au final des combats très dynamique et intense.

Tout d’abord, on ne peut pas sortir n’importe quelle attaque n’importe quand : Il faut réaliser un certain enchainement pour pouvoir exécuter certaines attaques. Par exemple, pour que Luffy puisse exécuter une attaque Ono, il faut obligatoirement lancer une attaque Whip avant. Chaque personnage dispose d’un combo de base de 3 attaques lorsque l’on appuis sur A, d’une attaque en l’air (Saut + A), d’une attaque Shake (secouer la Wiimote) et d’une attaque Dash (Courir + A). Il y a aussi des variantes comme « Maintenir A », donnant des effets plus ou moins différents. Avec un peu de maitrise, on peut tout de même sortir de nouveaux combos.

Ensuite, il n’y a aucun moyen de se défendre d’une attaque pour l’encaisser et répliquer ensuite. Par contre, il est possible de faire une roulade en pressant simultanément A et B, rendant le personnage invincible le temps de la roulade. Chaque roulade consommant des SP, on ne peut bien sur, pas passer son temps à rouler boulé dans tous les sens. Si vous exécutez une roulade au dernier moment, avant de subir une attaque, votre personnage devient bleu et insensible aux attaques ennemies pour 5 précieuses secondes.

On retrouve les meilleures attaques des personnages. Gear 2, Ashura, Diable Jambe, Sogeking, Chopper Monster Point, etc…
Elles sont toutes là !

Enfin, pour briser la possible monotonie des combats, une liste de coups à effectuer est affichée à droite de l’écran. Si tous les coups de la liste sont effectués sans que vous ayez été mis à terre, le personnage rentre en mode Furie pour une dizaine de seconde. Toutes ses attaques seront deux fois plus puissantes et chaque ennemi vaincu laissera échapper un objet et des « billes de soins » permettant de récupérer des HP et des SP.

Dans les cas désespérés, il est possible de déclencher une attaque spéciale qui peut s’avérer dévastatrice. Du GomuGomu No Storm au Gear 2 et Gear 3 pour Luffy, du 3000 Words au Ashura de Zoro, etc… il y a vraiment de quoi faire et la plus part sont relativement impressionnantes tout en s’intégrant parfaitement à l’action. Il y a aussi des Team Attack, des attaques faisant intervenir plusieurs personnages à la fois. Elles consomment un maximum de SP aux différents intervenant et nécessite que chaque intervenant soit encore en vie, mais elles font des dégâts incomparable.

Si courir, faire des roulades ou effectuer certaines attaques de base consomment des SP de manière temporaire (la barre remonte toute seule après utilisation), les SP consommé par une attaque spéciale ne peuvent remonter sans l’aide d’un objet de soins ou d’un retour au bateau. Il faut donc faire très attention car se retrouver sans SP devant un boss signifie que l’on est dans l’incapacité d’esquiver ou de courir.

Afin de faciliter les déplacements du personnage et de la caméra lors des affrontements, il est possible de cibler l’ennemi le plus proche, à l’instar d’un Zelda, de manière à pouvoir lui tourner autour sans le perdre de vue. C’est indispensable contre certains boss qui ont une fâcheuse tendance à sauter dans tout les sens.

Voila, c’est à peu près tout pour les combats et le gameplay en général ! Et encore, il y a plusieurs points que je n’ai pas abordé.

108 multiplié par 2, ça fait combien ? 216 ? Trop compliqué à prononcer…
Allons-y pour 300 plutôt !

Graphismes

Si je voulais résumer l’aspect visuel du jeu en trois mots, ça serait : Immense, Fluide, Joli. Chaque île a son atmosphère propre à elle. Il y a une île printanière constituer d’un seul arbre gigantesque, une île automnale dont les canions la rendent labyrinthique, une île glacière dont le froid risque de compliquer les combats et une île sous-marine constituée de grotte, de courant marin et de lave. Il y a de quoi faire, d’autant plus que chacune des îles est relativement gigantesque. Il faudra très souvent revenir d’une île à une autre pour chercher des ingrédients ou ouvrir de nouveaux passages, à l’instar d’un Metroid.

D’ailleurs, pour continuer dans la comparaison avec Metroid, je trouve dommage que ce jeu se déroule sur 4 îles différentes et non pas une seule grosse île, comme dans Unlimited Adventure. Ça m’a fait le même effet qu’en passant de la géante Tallon IV de Metroid Prime, aux petites planètes toutes nulles de Metroid Corruption. Cela rend impossible le passage d’une zone à une autre, empêche de trouver des raccourcis pour ceux qui connaissent bien l’île et oblige à repasser par le navire sans arrêt. Dommage donc…

Brrrr… Il caille ici.

Mais ça ne retire rien aux charmes de ces îles. Le jeu est entièrement en 3D classique, sans le cell-shading dont on commençait à avoir l’habitude dans les adaptations de manga. Ca n’en reste pas moins très coloré et aussi festif que le dessin anime. Même si, d’un point de vue technique, ils ne sont pas toujours géniaux, la faute à un moteur graphique qui date de fin 2006, il n’empêche que les environnements sont agréables à l’œil et l’architecture bien pensée et fidèle à l’univers. Seul certaines textures donnent vraiment lieu à débattre mais rien de choquant pour qui traverse le jeu dans la joie et la bonne humeur !

Les îles sont tellement vaste qu’il n’est pas rare de s’y perdre et de chercher son chemin une bonne dizaine de minute. Dans ce cas, un petit coup d’œil sur la carte, via le menu pause, et on peut vite se réorienter. La carte se complète petit à petit, au fur et à mesure de votre progression. Et si jamais elle ne suffit pas et que vous êtes désespéré ou très pressé, il existe une solution de secours : si vous trouvez deux poteaux ou des branches en forme de lance-pierre, il est possible d’y accrocher un élastique géant et de vous propulser directement jusqu’au bateau. De la même manière, il est possible de grimper dans un des canons du navire pour vous expédier directement à certaines zones dégagées de l’île.

Ce qu’il y a de bien c’est qu’une fois que l’on est sur la terre ferme, il n’y a plus aucun temps de chargement et on se retrouve complètement libre d’aller où bon nous semble. Le souci c’est que les temps de chargements sont parfois un peu longuet. Lorsque l’on charge sa partie, il y a une bonne minute de chargement et une fois en jeu, il faut 30 bonnes secondes avant de pouvoir fouler une île du pied et… bah on se fait pas mal chier. La coupure est trop longue, il n’y a rien d’autre à l’écran qu’un petit « Chargement » et un petit peu de musique n’aurait pas été de refus.

Pour ce qui est de la modélisation des personnages, elle est très réussie et très soignée. On reconnait tout le monde du premier coup d’œil et on a vraiment l’impression d’être devant le dessin animé, parfois. Par contre, un peu de variété de design aurait été appréciable quant au look des ennemis de base. Lorsque l’on a une vague de 10 zombis devant soit, ce sont les 10 mêmes zombis, parfaitement identique. Mais ça n’est pas bien grave.

Malgré l’immensité du décor et le nombre d’ennemis affiché, le jeu reste d’une fluidité exemplaire. Tout les mouvements sont souples et sont un plaisir pour les yeux. Il arrive parfois qu’il y ait jusqu’à 25 ennemis à l’écran sans que le jeu laisse supposer une quelconque fatigue. Rajouté à ça des effets de lumière très réussis, aussi bien dans la nature que lorsque l’on attaque, et vous obtenez un jeu bien au dessus de ce qu’on a l’habitude de voir sur Wii.

*boing*
YAHOUUUUUU !!!

Ambiance sonore

Je vais commencer par le point fort du jeu : les voix japonaises ont été conservées ! Certains appellent ça de la facilité de la part de ceux qui s’occupent de la localisation, moi j’appelle ça du respect aux fans de l’anime ! Le doublage de la série étant excellent (si ce n’est plus), entendre le rire de Luffy et toutes ses mimiques en japonais, ça n’a pas de prix ! Le travail d’acteur est aussi bon que dans l’anime… et c’est normal, au Japon, faire les voix d’un personnage, c’est un métier à part entière ! Certains doubleurs sont bien plus connus que bon nombre d’acteurs là bas.

Bien entendu, si les dialogues sont en japonais, ils n’en restent pas moins sous-titrés. Le jeu est donc intégralement traduit en français, pour notre plus grand plaisir. Les noms des personnages sont conservés en japonais, mais tout le reste est en bon français, que ce soit la description des objets comme le nom des attaques.

Les musiques sont excellentes aussi, 100% originales et collent parfaitement à l’ambiance du jeu et de l’anime. Tout est joué par un petit orchestre dont ont retrouve les envolées du violon et la puissance des cuivres qui donnent tant de pêche au dessin animé. Les musiques collent bien dans la tête et on se surprend à les fredonner alors que l’on se promène ou que l’on pêche.

Les bruitages sont eux aussi relativement bons et donnent une véritable impression de puissance aux attaques en plus de jouer parfaitement leur rôle dans le monde extérieur. Les bruits de l’eau qui coule et du vent dans le feuillage des arbres, vous accompagneront tout au long de vos promenades, sans que vous ne vous en aperceviez. L’immersion est donc totale.

Zehahahahahah !!

Durée de vie

Le jeu porte très bien son nom d’Unlimited. Il faut compter une bonne quarantaine d’heure pour finir le jeu une première fois. Et une fois le jeu fini, on retourne au menu principal et on se rend compte qu’on n’a finalement fait que 25% du jeu. Il y a tellement de chose à faire un peu partout que la durée de vie devient immense. On part cueillir des pommes, on croise un lac au passage et on se met à pêcher, on croise un insecte et on passe cinq minutes à le capturer, on découvre un sentier qu’on n’avait pas remarqué et on va l’explorer, etc… Bref, on a toujours quelque chose à faire et il est impossible de s’y ennuyer.

Et une fois le jeu fini, il est possible de recommencer une partie en mode Difficile, puis en mode Unlimited ! On conserve alors ses statistiques, ses attaques, certains de ses objets et on repart à l’aventure pour un véritable challenge avec plus d’ennemis et des boss plus puissant. Les modes de difficultés supérieurs donnent également accès à de nouvelles attaques, à de nouvelles tenus pour les membres de l’équipage ou à de nouveaux items. Ils ne sont donc pas à négliger. Il y a aussi 4 boss bonus et caché dans le jeu, de véritables monstres qui demanderont pas mal d’entraînement.

Les boss ne sont pas toujours réglo et n’hésitent pas à vous attaquer à deux !

Et si tout ça ne suffit pas, il y a également 3 autres modes de jeu :

– Combat Vs : C’est un mode qui permet d’affronter l’ordinateur ou un autre joueur dans un combat. En plus des 9 protagonistes principaux du jeu, chaque boss vaincu dans le mode Aventure deviennent jouable en mode Combat Vs. C’est donc un jeu de combat comportant plus de 30 personnages jouables différents et issus de One Piece, qui est disponible. Si ce mode n’est pas transcendant, il a le mérite d’exister et de faire s’affronter des personnages que l’on a pas l’habitude de voir ensemble dans le manga.

– Survival : Après avoir choisi son personnage dans la même liste que celle du mode Combat Vs, on se retrouve propulsé dans une arène où l’on doit vaincre 200 ennemis le plus vite possible. Les ennemis apparaissent par vague de plus en plus grosse et puissante. C’est un bon moyen d’essayer certains personnages. Mais son intérêt reste limité.

– Boss Rush : Mon mode préféré du jeu ! Si vous pensiez avoir été au bout du jeu, et bien c’est une erreur ! Le Mode Boss Rush est caché quelque part dans le jeu et propose d’affronter 50 boss du jeu à la suite ! Il va falloir bien s’entraîner et maxer les HP/SP et attaques de vos personnages avant d’espérer en venir à bout. D’autant plus qu’il est disponible dans deux modes de difficultés, dont un qui empêche l’utilisation d’objets de soins ou d’arme. Terriblement addictif, on exulte de joie lorsque l’on arrive à battre son record d’endurance !

Certains combats sont juste énormes !

Bref, vous l’aurez compris, il y a vraiment de quoi faire et finir le jeu à 100% demandera plus d’une centaine d’heure !

Et l’épisode 2 ?

Le seul point noir du jeu, c’est qu’il est découpé en 2 épisodes. Alors cela vaut il le coup d’acheter l’épisode 1 si on ne compte pas acheter l’épisode 2 ? Vaut-il mieux attendre l’épisode 2 qui sort dans quelques mois ?

Disons que si vous ne devez en acheter qu’un, prenez l’épisode 2. Il contient un résumé du premier épisode, et vous aurez alors droit à la fin de l’histoire.

Mais si vous le pouvez, achetez les deux jeux car ils sont réellement complémentaires. Lorsque vous démarrez une partie dans l’épisode 2, le jeu vous propose de récupérer toutes vos statistiques et niveaux de l’épisode 1. Vous récupérez alors tous les personnages du mode Combat Vs et pouvez commencer le jeu directement en difficulté Difficile et Unlimited. Si vous combinez les deux jeux, les personnages auront alors 12 attaques chacun dans le mode aventure et jusqu’à 8 attaques spéciales !


Bref, si vous avez aimé le premier épisode, sachez que le deuxième est encore meilleur ! Mais ce n’est pas une raison pour passer à côté de celui ci.

Et si j’aime pas/ne connait pas One Piece ?

Difficile à dire. Le jeu reste un très bon jeu d’action/aventure. Le seul point commun avec One Piece, ce sont les personnages. A vous de voir ce qui vous rebute dans One Piece, si vous n’aimez pas le manga. Et si vous ne connaissez pas, c’est un bon moyen d’apprendre à découvrir les personnages.

En bref…

J’en ai déjà trop dit ! Place aux notes !

HISTOIRE : 10/20
Sympathique mais pas très développé. Il a l’avantage de ne pas freiner le jeu et de proposer un ou deux retournement de situation. Les scènes de vie de l’équipage sont criantes de vérité.

GAMEPLAY : 18/20
Le système de jeu est excellent et terriblement fun. Il est bien différent des jeux de combat, d’aventure ou beat m all classiques et tant mieux ! Il faudra s’habituer à esquiver plutôt qu’à se défendre. C’est ce qui rend le tout si dynamique. Je réserve le 20/20 à l’épisode 2.

GRAPHISMES : 14/20
C’est pas la claque visuel mais c’est quand même super agréable de se promener sur des îles aussi grandes, sans aucune restriction. Le jeu est simplement beau, et pas beau pour de la Wii. C’est joli, coloré, dans le ton de l’anime… que demander de plus ? Des chargements plus courts peut être…

MUSIQUES ET SONS : 20/20
C’est parfait. Je ne vois pas de défaut. Musique entraînante, des sons qui collent parfaitement au tout. Rien à redire.

DURÉE DE VIE : 40/20
Vous n’imaginez même pas tout ce qu’il y a à faire et le nombre d’heure qu’il faut pour atteindre le 100%. Vous avez deux mois pour le terminer, avant l’arrivée de l’épisode 2 !

Note Finale : 15/20
Un excellent jeu sur bien des plans. Le seul point qui pêche un peu, c’est l’histoire. Un scénario plus développé et plus intéressant aurait pu être sympa. Mais à part ça, c’est du tout bon partout. De quoi passer tout l’été sur votre Wii. Si vous aimez One Piece, vous ne pouvez pas passer à côté ! … Si vous n’aimez pas non plus d’ailleurs !