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EXCLUSIF : Les secrets de Metroid: Other M enfin révélés !

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En 2010, un événement majeur secoua le monde « gamer », la sortie du chef d’œuvre Metroid : Other M…

Tout commença en 2007, alors que la série Metroid est en perte de vitesse (les québécois ne se reproduisaient alors plus assez vite pour garantir des ventes correctes à la série), Nintendo décide de s’entourer des meilleurs spécialistes de la qualité (la Team Ninja) et de tenter le tout pour le tout : un jeu d’exception, un ton mature et des révélations très controversées (ainsi qu’un très beau fond d’écran dans le menu).

Malheureusement, les joueurs passèrent à côté du message profond délivré par le jeu, et la déception fut si profonde que les joueurs en payent encore aujourd’hui les pots cassés.

Voici ce que déclarait le créateur de Metroid, Gunpei Yokoi, dans le Weekly Fukushima Jump du 14 mars 2011 alors qu’il était interrogé par la journaliste Mika Radoxe :
– MR : « Monsieur Gunpei Yokoi, le jeu destiné à imposer Metroid comme meilleure licence du jeu vidéo a bidé, quelle est votre réaction ? »
– GY : « C’est un scandale ! Nous avions conscience que les plus demeurés de nos joueurs risquaient de passer à côté des révélations du scénario, mais malgré de nombreux indices, PERSONNE n’a compris ! Tous les joueurs sont des attardés ! »
– MR : « T’es deg ? »
– GY : « Oui !! Pour la peine, j’ai décidé de ne plus sortir de Metroid jusqu’à ce que quelqu’un résolve enfin l’énigme ! Chai !! »
– MR : « C’est terrible. »
(Traduction exclusive NintenDomaine© Planète Zebes®™)

La team Ninja au grand complet

Et ce jour, mesdames et messieurs, est enfin venu. Alors préparez-vous à enfin comprendre Metroid : Other M au-delà des pièges et des non-dits du scénario. Il est temps de découvrir Samus Aran sous son vrai visage : mythomane, névrosée et psychopathe.

Metroid : Other M est un jeu mêlant rêve et réalité avec brio, et il réussit l’exploit de dévoiler un pan majeur de la vie de Samus, que les fans n’ont pas réussi à interpréter comme il faut.

Il ne fait aucun doute, pour n’importe qui ayant joué plus de 10 minutes au jeu, que la Station Bouteille n’est pas crédible une seule seconde. En effet, il n’est pas très malin de disposer des lance-flammes et des plateformes mortelles un peu partout dans la station et notamment dans les couloirs servant au transit du personnel. Un esprit non éclairé pourrait simplement conclure que le level design du jeu est à vomir, mais ce serait ne pas voir le message caché : la Station Bouteille n’existe pas.

Je sens l’indignation parmi les moins malins d’entre vous, mais cet état de fait est confirmé par une autre raison objective : personne n’est crédible à l’intérieur de la station.

Pourquoi Samus travaillerait gratuitement ? Pourquoi attendre les autorisations d’Adam alors que notre vie est menacée ? Pourquoi ne rien dire à Adam au sujet du traître ? Pourquoi ce dernier ne dit rien à personne alors qu’il voit tout sur les caméras ? Comment peut-on être général, rebelle et écolo en même temps ?

« Commandant Adam Malkovich, à votre service ! »
L’armée de la fédération galactique

Donnons maintenant la parole à Yoshio Sakamoto, le producteur d’Other M : « Effectivement, tout coule de source ! Personne ne peut prendre cette diarrhée scénaristique au sérieux ! Tout est volontairement absurde pour que les gens comprennent que cette aventure n’existe que dans l’esprit de Samus. Franchement, si tout ça était sérieux, on serait vraiment des merdes ! *rires* »

Malheureusement, Yoshio a vraisemblablement largement surestimé les joueurs et il l’a payé chèrement étant donné qu’il est enfermé dans un placard au fond de la cave de chez Nintendo depuis la sortie de ce qui aurait dû être sa consécration.

Maintenant que l’inexistence de cette aventure est prouvée, il faut expliquer le pourquoi du comment, car cette construction mentale est utilisée par Samus pour surmonter un énorme traumatisme, n’oublions pas le nom de la mission imaginaire : « pleurs de bébé » (le terme bébé renvoyant bien sûr à l’acte de procréation).

Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps pour vous dévoiler la révélation du jeu, grâce à laquelle tout le reste du scénario s’emboîte parfaitement.

Remémorons-nous la scène de la « mort de Ian », encore une fois totalement irréaliste : pourquoi vouloir sacrifier tout le vaisseau au lieu d’un seul homme ? Pourquoi en vouloir à Adam alors qu’il a pris la seule décision logique à prendre et aller jusqu’à quitter l’armée pour se lancer dans une vie de roots ?

Car Adam a en réalité violé Samus. Ian n’existe pas, tout comme l’épisode du vaisseau qui explose, c’est une construction mentale de Samus pour éviter d’affronter la réalité en face, mais c’est pourtant ce qui s’est passé, car c’est la seule explication logique justifiant son choix de quitter l’armée. Cette théorie est d’ailleurs appuyée par la première cinématique du jeu, qui met en œuvre l’hypersexualisation de Samus, avec des gros nichons et un boule à raie apparente.

« Vous trouvez pas que j’ai un petit air de David Cage ? »
Vazy Samus balance ton 06 fait pas ta pute là

Adam étant « comme un père » pour Samus, elle fut totalement trahie par son acte ignoble. La création mentale de la Station Bouteille est alors un moyen pour faire sortir Adam de sa vie. On voit d’ailleurs par quelles phases Adam passe durant le jeu : il s’impose comme chef dès le départ, demandant une soumission totale à Samus.

Finalement, il tire dans le dos de Samus (trahison) avant de se sacrifier héroïquement. Ce sacrifice permet de faire disparaître totalement Adam du paysage (alors qu’en réalité, il est toujours en train de se faire des petites soldates en toute impunité le saligaud), tout en restant sur une note positive sur l’homme qui fut son protecteur.

Néanmoins, l’escapade mentale sur la Station Bouteille témoigne de la perte de confiance en l’humanité de Samus : on sent clairement sa haine de l’armée ainsi que des dirigeants, tous corrompus, machiavéliques et violents. On retrouve chez Samus la contradiction habituelle des personnages misanthropes : le syndrome du Sauveur, le personnage se voyant en héros permettant la pérennité de l’humanité.

Le dernier survivant du rêve de Samus, Anthony se transforme d’ailleurs au fil du temps de sauveur en prédateur. La peur du traître est en réalité la peur du viol, chaque homme étant dorénavant vu comme un prédateur potentiel (d’où l’identité secrète de ce traître). N’oublions pas bien sûr la scène dans laquelle Anthony sauve Samus avec son arme énorme, symbole phallique évident et implacable maillet de l’homme fort sur la condition féminine.

Encore un coup des zoophilo-brido-nippono-pervers
Pouce baissé ou phallus turgescent ?

La fin du jeu est encore un indice supplémentaire, elle se passe sur la planète où Samus a reçu sa formation militaire, indiquant que tout est irréel : elle vient en réalité tout juste de quitter l’armée.

Cette révélation va faire un choc a beaucoup d’entre vous mais c’est le seul moyen d’avoir, un jour, un autre Metroid, c’était donc mon devoir de vous livrer cette analyse rigoureuse sur Metroid : Other M.

Alors PZ, ça rage ?

Évidemment, tous les mystères ne sont pas pour autant résolus, mais je vous laisse faire vos propres analyses car c’est comme ça qu’on progresse dans la vie.

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