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F-Zero Maximum Velocity

Le

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La série des F-Zero a débuté il y a bien longtemps, avant la sortie des Wipeout et autres Extreme-G, sur la Super Nes, et donnait naissance au mode 7. Puis la série passa à la 3D sur la Nintendo64, avec looping et autres descente en piquée. Ce nouvel opus sur GBA s’annonce comme un retour aux sources, la connaissance des capacités de la GBA de l’époque ne permettant pas la 3D. Alors, bonne idée ou non?

HISTOIRE

Il y a effectivement une histoire dans F-Zero Advance, mais bon, l’histoire d’un jeu de course…. Enfin bon, je vous la raconte quand même : voilà un quart de siècle que les courses de F-Zero64 se sont achevées… Captain Falcon, Dr.Stewart et les autres ne sont plus que des légendes. La paix règne dans la galaxie, mais le bon temps manque à certains, et ils décidèrent alors de prendre leurs beaux bolides afin de crâner avec, en quête de gloire… Mais un jeu de course ne se base pas que sur son histoire, bien heureusement, parce que sinon…

GRAPHISMES

Cet épisode de F-Zero est donc tout en 2D, avec une réutilisation du mode 7 qui fit la gloire de la Super Nes (et aussi de Sonic CD 😉 ). Personnellement, je n’ai pas connu les épisodes de la Snes à l’époque, je les ai uniquement essayer en émulateur après avoir eu F-Zero X, et alors aïe aïe aïe… C’était moche, ça allait pas vite, et j’ai craint que sur GBA, ce ne soit pareil. Mais heureusement non ! La 2D est magnifique, largement plus belle que sur Super Nes, la vitesse est démente, surtout dans le dernier mode de difficulté, l’animation hyper fluide. Il y a juste un tout petit clipping loin, très loin. Les décors sont hyper variés, les couleurs vives, et on reconnaît sans peine une de ces plaque de verglas qui vous feront pousser des « *£%!:*%$ » ou encore des « £^*m=)’µ ». Par contre, mode7 oblige, les circuits sont tout plat, comme une crêpe écrasé. Pas de looping ni rien de tout ça.

Les sprites des véhicules sont quant à eux magnifiques, et leurs animations sont sans faille. Je me rappelle avoir été bluffé par ce jeu à l’époque. Au démarrage d’un circuit, on voit son nom inscrit en blanc sur noir, puis cet écran laisse place à une vue aérienne de la ligne d’arrivée. La caméra zoom, puis se met derrière votre vaisseau grâce à une rotation de la caméra. Enfin, le jeu commence. Une technique consiste à appuyer sur le bouton d’accélération au troisième bip, afin de faire un super démarrage. En fait, c’est tout comme Super Nintendo. Il y a 30 véhicules sur la piste, plus quelques bolides vert juste là pour vous emm*****. La vitesse d’animation est démentielle, et le tout se passe sans ralentissement… J’ai vaguement l’impression de me répéter, bizarre non ?


GAMEPLAY

Sur 64, c’était 100% sensation fortes : énormes vrilles en piqué à 1000km/h, puis ça enchaînait avec une ligne droite hyper longue et enfin un triple looping ultra loop. Sur GBA, ça tourne des fois à droite, des fois à gauche des fois les deux en mêmes temps… Pourtant, je l’ai trouvé beaucoup plus grisant que l’épisode en 3D, et ce grâce à une vitesse supersonique. Au début, vous disposerez de quatre véhicules : le Hot Violet, le Fire Ball, le J.B. Crystal et le Crazy Horse. Mais vous ne gagnerez jamais la coupe ultime avec une de ces 2CV. Ce qu’il vous faut pour braver tous les dangers, c’est le Falcon !! Youhou !! C’est un des vaisseaux cachés, mais on s’en fiche, parce que tout le monde l’a fini le jeu ! ^^

Dans F-Zero, pas d’armes, uniquement vous, votre vaisseau et vos belles baskets. De nombreux « items » viendront soit vous aider, soit vous ralentir, soit juste vous faire ch*** . Il y a des bandes accélératrices afin de vous accélérer (je n’ai pas encore trouve d’autre utilité à cet objet), des grandes « plaques » de terre pour vous ralentir ou encore de grandes bandes rouges afin de vous faire faire un bond, ce qui permet de passer par dessus de grands trous (comme dans le circuit « Cloud Carpet ») ou alors de prendre des raccourcis. On pourrait penser que, dépourvu d’armes, le jeu se révélerait soporifique. Et bien que nenni. En fait, F-Zero est plus un jeu technique, contrairement à Wipeout ou Extreme-G. La maniabilité est en effet très pointilleuse.


Parlons en justement de la maniabilité : le bouton A se révèle être indispensable, puisqu’il vous sert à avancer, la croix directionnelle à directionneller votre vaisseau, le bouton B, que vous n’utiliserez probablement jamais, sert à freiner, L et R à orienter votre vaisseau pour mieux prendre les virages, et les deux en même temps activent le turbo, et c’est là que tout se complique. Les courses de F-Zero se jouent sur 5 tours, et on vous octroie dès le 2e tour un boost. Mais n’allez pas l’utilisez n’importe comment ! La plupart du temps, l’utilisation de la super vitesse (il faut bien varier les termes) se révèle indispensable à la victoire d’une course. Exemple : dans le premier circuit, juste avant un grand virage se trouve une bande de saut. Il vous faut activer le turbo à ce moment là, passer au dessus du virage, et continuer tout droit à travers la terre.

Une autre subtilité du jeu est les virages. Au début, quand vous commencerez à jouer, vous pesterez comme tout le monde contre cette maniabilité horrible. En effet, votre vaisseau réagit comme une savonnette, glissant à 3km à coté de là où vous voulez allez, et 10sec plus tard, votre voisin se retrouve avec une GBA en mille morceaux dans son salon. En fait, pour prendre un virage, la totale maîtrise de la technique « Virage Explosif » (dixit le manuel) est requise. En gros, elle consiste à tapoter le bouton A (qui sert à accélérer) tout en penchant votre vaisseau dans la direction du virage. Une fois cette subtilité assimilé, jouer à F-Zero Advance devient un vrai plaisir. La vitesse est démentielle, et zigzaguer entre les vaisseaux ennemis est des plus enivrant, surtout avec le casque sur les oreilles…

LE RESTE

Le jeu dispose de plusieurs modes de jeux tous aussi classique les uns que les autres. Il y a le mode Championship pour montrer que vous êtes le meilleur et gagner plein de véhicules, le mode Multijoueur si vous avez des amis, le mode Time Attack si vous n’avez pas d’amis (parce que vous êtes moche, désagréable, méchant, plaistationneur…) et aussi pour battre vos records, et enfin le mode Option, qui sert à tellement de trucs que j’aurai jamais la place de tous les énumérez ici. Rien de bien neuf en fait.

La durée de vie, parlons en de cette dernière. Personnellement, je n’ai toujours pas décroché de ce jeu, malgré son ancienneté. C’est tellement enivrant de zigzaguer entre les bolides adverses à 500km/h… Oui, le nombre est moins grand que sur la 64, mais la sensation est la même. C’est véritablement prenant de contrôler le véhicule : il faut toujours être sur ses gardes et donc être hyper concentré. Enfin, les différents modes de jeu vous tiendrons en haleine suffisamment longtemps. Le mode Ultimate (si je me rappelle bien du nom) et d’une difficulté jamais vue. Puis vous prendrez l’habitude du jeu, et vous serez tentés de le recommencer, et là, vous ne le finirez plus en un mois, mais en une soirée (testé et approuvé).

Cotés innovations, pas grand chose, si ce n’est des graphismes vraiment plus joli qu’avant (par rapport à la Snes), et une vitesse vraiment… décoiffante (même avec le gel Taft des laboratoires Shwarztruc). La maniabilité est devenue vraiment plus dure. Les bandes qui vous font reprendre votre énergie sont toujours là, mais ce n’est pas une petite machine volante qui vient vous régénérer., c’est comme dans F-Zero X : une sorte de champ d’énergie se forme. Enfin, on peut noter quand même l’apparition d’un mode multijoueur avec une seule cartouche, mais vous n’aurez le droit qu’à un circuit et un véhicule. En multi-cartouche, ben c’est la totale, et même que j’arrêtais pas de latter un pote, qui depuis ne veut plus jouer contre moi (bizarre ça…)

Voilà un bon exemple du saut :
si vous prenez pas la p’tite barre rouge, vous tombez dans les nuages, et alors là, Big Badaboum !

EN BREF…

Ce nouvel opus de F-Zero est une pure merveille : des graphismes enchanteur (un poil moins beau que ceux de Mario Kart Advance quand même), une maniabilité du tonnerre, et surtout, une vitesse SUPERSSONNNIIIIQUUUEEE. Tout comme Golden Sun, Advance Wars ou Mario Kart, F-Zero se révèle -pour ma part du moins- indispensable à tout possesseur d’une GBA.

SCÉNARIO : – /20
On ne note pas le scénario d’un jeu de course quand même, surtout quand il est pas à son avantage.

GRAPHISMES : 17/20
Malgré des graphismes assez remplis et une vitesse du tonnerre, l’animation ne failli jamais. Bon point.

GAMEPLAY : 19.9/20
C’est sûrement le jeu qui, avec Tetris (ça a été une monomanie pour moi à un moment ^^), m’a procuré le plus de plaisir à jouer. C’est si enivrant de passer à un millimètre à droite du véhicule qui se trouve en face dans un virage à 500Km/h…

DURÉE DE VIE : 16/20
Ça dépend si vous accrochez ou pas en fait. Si vous êtes comme moi, je lui mettrais plutôt un 18/20, mais si vous êtes pas accro à ce style de jeu, un 14/20 s’impose. J’ai fait une petite moyenne en fait. En tout cas, vous y reviendrez souvent.

NOTE FINALE : 18/20
Parce que c’est Nintendo, parce que ça va super vite et que la vitesse c’est super cool (vive Sonic !), et parce qu’il faut bien donner de super notes de temps en temps ^^

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