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Drill Dozer

Le

par

Savez-vous que Game Freak ne s’est pas uniquement cantonné à produire du Pokemon en masse ? Cette société nipponne a déjà réalisé divers projets sur MegaDrive et sur la PlayStation. Ici, je vous propose de vous faire découvrir un jeu fort sympathique rappelant les jeux de plates-formes d’antan, en particulier la série des Mega Man et des Wario Land. Drill Dozer, c’est son nom, vous propose d’incarner une gamine dans une espèce de mecha avec un foret pour aller sauver son papounet des horribles griffes d’un gang rival. Le tout haut en couleur sur Game Boy Advance.

Histoire

Voilà que je sors ma Game Boy Advance SP de son placard afin de tester une petite perle méconnue alors que tous le monde se tourne vers la Wii U. En fouillant dans ma bibliothèque de jeux, mon regard s’arrête sur Drill Dozer, un jeu de plates-formes réalisé par les créateurs des Pokémons. Il fut l’un des derniers jeux de la GBA avant l’arrivée de la génération suivante de console. Nintendo fut tellement pressé de passer à la suite avec la DS qu’il oublia de le distribuer en Europe. J’ai donc dû me diriger vers l’import pour me le procurer. À l’origine, j’ai connu la licence par l’intermédiaire de Super Smash Bros. Brawl. Jill, le personnage principal, était disponible en tant que trophée aide. Elle se présentait avec ses cheveux en macarons roses dans un petit robot avec un gros foret. Une fois invoquée, la voilà partie tronçonner, avec un gros cri de guerre, les autres joueurs dans l’arène. Chez Nintendo, c’est souvent ce qui paraît le plus inoffensif qui est en réalité le plus dangereux !

Bien avant de refaire le portrait à Mario, Link, Kirby ou encore Pikachu, Jill était la sale gamin pourrie gâtée par son papa Doug, le leader d’un gang de bandits nommé les Red Dozer. Sauf qu’un jour, le gros Doug fut kidnappé par un gang rival, les Skullkers, et par la même occasion un gros diamant rouge, souvenir de la mère de Jill, fut volé. Ni une ni deux, la petite tête brûlée s’empare de son Drill Dozer, une sorte de mini-mecha, pour aller foutre une dérouillée à ceux qui ont kidnappé son père et volé le souvenir de sa pauvre mère disparue.

Partant de là, Jill rentre sans le savoir dans une quête aux trésors qui va l’emmener aux quatre coins du globe. Les héros de Nintendo ont vraiment l’appétit du gain !

Gameplay

Prenant exemple sur les meilleurs jeux de plate-forme, le jeu se prend en main en quelques secondes après avoir fait un petit tour dans le tutorial. Il permet de tester et de maîtriser toutes les mécaniques de gameplay. Ce qui démarque vraiment Drill Dozer des autres jeux plus classiques, c’est l’utilisation d’une foreuse qui s’active avec le bouton R ou L. En la faisant tourner dans un sens ou dans un autre, on peut faire des trous un peu partout en espérant trouver des trésors et des passages secrets. La cartouche possède un module de vibration pour simuler un peu tout ça.

Voici comment ça marche : en appuyant sur R ou L vous enclenchez la foreuse et une jauge apparaît sur l’écran. Une fois remplie, à vous d’appuyer une nouvelle fois sur R ou L pour changer de vitesse. On peut aller à trois vitesses différentes. Une fois la dernière passée on peut forer sans s’arrêter.

Chaque niveau du jeu demande de retrouver en premier lieu deux rouages pour augmenter la vitesse de rotation de votre foreuse. Une fois obtenus, vous pouvez détruire la grosse majorité des obstacles du niveau et ainsi le terminer.

En plus du forage, vous pouvez bien entendu sauter, vous baisser, et interagir avec l’environnement du jeu en lisant les pancartes et d’autres trucs. En plus de faire des trous un peu partout, la foreuse vous permet d’activer une hélice lorsque vous vous retrouvez dans un niveau aquatique ou aérien histoire de varier les plaisirs.


Tous les combats de boss sont vraiment bien pensés car ils permettent de mettre à profit l’utilisation de la perceuse et de l’utiliser de manière inédite à chaque fois. Une fois le jeu bien avancé, les boss deviennent de plus en plus coriaces et vous demandent une plus grande précision et un bon timing. Bref, aux petits oignons.

Graphismes

Le jeu reste du niveau d’un Mario Advance, c’est-à-dire propre et coloré. Les environnements sont très variés. On passe par des endroits très classiques comme la ville en passant par des cités englouties, des ruines Inca et des bases bourrées de technologie avec des lumières un peu partout. ..

Durée de vie et difficulté

Au tout début du jeu, une série de douze niveaux est disponible. Cinq niveaux supplémentaires sont à déverrouiller une fois l’aventure principale terminée. De ce côté, on se rapproche fortement des Wario Land, où le second objectif du jeu était de récupérer un max de trésors. On se retrouve donc à recommencer certains niveaux d’une autre manière pour espérer dénicher le trésor qui nous manque. On découvre ainsi un autre niveau dans un niveau déjà terminé.

Le jeu reste assez court lorsqu’on se contente de finir une seule fois le jeu. Pour les adeptes du 100%, il y a de quoi s’occuper un petit moment.

La cartouche avec le vibreur intégré.

En bref…

HISTOIRE : -/20
Encore une histoire de sauvetage sauf que là on inverse les rôles, c’est un gros gars viril qui se fait kidnapper et c’est une petite fille avec un look rose bonbon qui part le sauver.

GAMEPLAY : 17/20
Le gamplay est très classique au premier abord, mais inventif sur plein de points grâce à l’usage de la foreuse. Le level design est superbement bien pensé pour les niveaux un peu plus costauds. Les combats avec les boss restent mémorables et bien foutus.

GRAPHISMES : 15/20
L’ambiance graphique est très rose bonbon et son aspect mignon rappelle les jeux Kirby et Mario sur plein de points.

MUSIQUES ET SONS : 10/20
Les musiques sont peu variées, on reste sur les mêmes thèmes la plupart du temps. Une fois le troisième rouage obtenu, une même musique revient à chaque fois jusqu’à l’arrivée d’un boss de fin de niveau.

DURÉE DE VIE : 15/20
Pour une première partie, cinq heures est la moyenne. On passe cinq heures supplémentaires à explorer tout le jeu pour dénicher les différents trésor et obtenir le 100%. C’est une durée de vie très raisonnable pour ce genre de jeu et surtout vu le prix (10€ actuellement en moyenne sur internet). Un jeu qui mérite le détour.

Note Finale : 16/20
L’un des derniers jeux de la GBA est un OVNI qui sort des sentiers battus. Le gamplay basé sur le foret est carrément unique. La variété du level design est tout simplement exceptionnelle. Le jeu reprend le principe de Pulseman, un jeu développé par Game Freak pour la MegaDrive de Sega, un retour aux sources que voulait nous offrir la firme à la Pokéball avant de revenir se consacrer aux jeux mettant en scène les célèbres petites bébêtes.

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