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Billy Hatcher and the Giant Egg

Le

par

Il était une fois un gars de la Sonic Team à la cantine de l’entreprise… Ce midi, pour son plus grand malheur, il y avait des œufs, et rien que des œufs ! Même pas une p’tite feuille de salade ou 3 tonnes de mayonnaise pour accompagner ce goût qu’il trouvait infect ! Franchement, quelle bande de pourris à la cantoche de chez Sega… ‘Fin bon, passons. Histoire de pas abandonner son seul ami Akari Hiyamiharokanigasawa (Hiyamiharokanigasa pour les intimes), il resta à table malgré le fait qu’il avait son niveau de Sonic Heroes en retard, et qu’à cette vitesse il allait sortir en juin 2003 au moins (huhu !). Tout en parlant à Hiyamiharokanigasa, il faisait rouler les œufs dans l’assiette à l’aide de sa baguette, et il lui vint alors une idée : embêter son super poto en faisant rouler son œuf sur lui (ils doivent franchement s’ennuyer à la Sonic Team). Et ainsi commença une bataille d’œufs générale. Et vu que les cuistos ont râlé, les programmeurs ont décidés de virtualiser ce jeu qu’ils trouvaient ma foi fort amusant, et ceci donna…

Histoire

Dans un monde parallèle nommé le Pays du matin, que l’on peut probablement atteindre par une Stargate, vit le peuple des poulets. Ils étaient tranquillement dans leur coin à picorer et dormir à longueur de journée jusqu’à que des corbeaux noirs dotés d’un pouvoir maléfique et mystérieux débarquent sur leur terre. Ces oiseaux de malheur se sont transformés en bestioles méchantes, et elles ont pensé à plonger le monde dans une nuit éternelle. Comment ? En enfermant les anciens de la communauté des poulets dont la voix faisait naître l’aube tous les matins (non je ne paraphrase pas le manuel, c’est pas vrai !). En gros, c’est pas glop ce qu’il se passe là-bas

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Ce jour là, le jeune Billy Hatcher se réveilla en retard alors qu’il avait rendez-vous avez ses amis, qui lui firent remarquer de façon singulière son retard. Alors que nos 4 compères Billy, Rolly, Chick et Bantam parlaient tranquillement, un poussin sorti des fourrés, et un corbeau se jeta dessus. Mais Billy réussi a éliminer le méchant n’oiseau à l’aide d’une pierre je crois (j’ai la flemme de rallumer la console pour savoir ^^). Pour le remercier, le poussin le téléporta dans son monde afin qu’il sauve le Pays du matin (v’la la gueule du cadeau). Vous incarnez donc Billy Hatcher dans une cinquantaine de niveaux avec pour but de redonner le jour au Pays du matin. Vos amis se feront une joie (mwai) de vous aider dès que vous les aurez trouvés et sauvés.

Voilà pour ce qui est du scénario. Bon ok, il est pas terrib’, mais en compensation, le jeu est un hit interplanétaire.

Graphismes

Le jeu n’est pas moche en soi, mais votre GameCube ne doit pas beaucoup souffrir à faire tourner mon Billy d’amour. Il ne vous explosera pas les yeux en vous obligeant à vous mettre dans le noir total afin de profiter un maximum des graphismes (ou alors c’est ma tv qui est trop pourrie, et y’a que moi qui suis obligé de mettre dans le noir total pour voir bien l’image ^^), mais il reste très agréable à regarder. Coté modélisation, c’est mitigé : les personnages importants (les 4 héros ou bien les boss) sont des perles de modélisation et d’animation, surtout Billy, mais les perso’ secondaires et le décor ne sont pas extraordinaire. Les effets de lumières se comptent sur les doigts de la main d’un manchot, ce qui nous donne droit à des ombres fixes et assez fades (quand il y en a (des ombres hein)). Bref, coté modélisation, c’est moyen-bien, ce qui est bien mais pas top.

Le pire dans tout ça, c’est que le jeu a l’audace de ramer de temps en temps… Mais certains effets sortent du lot et vous donneront le sourire, comme l’allée boisée dans le premier niveau (qui rame), l’endroit bourré de neige où vous devez faire rouler une p’tite boule dedans pour former une énorme boule de neige (qui rame), la tempête de neige (qui rame) ou encore l’eau qui est magnifiquement bien faite (qui rame pas. Aaah, une exception!).

Coté animation, Billy est parfait : son corps et sa crête bougent de façon très zoulie, et très en accord avec la modélisation parfaite du héros. Même constat pour les 3 zigotos l’accompagnant par la suite, mais un peu moins bien je trouve. Pour les ennemis, béh c’est beaucoup plus simple… Ils marchent, ils font leur attaque, puis ils remarchent afin de refaire leur attaque… Bref, ça va pas loin coté animation. Mais elle a le mérite d’être sublime et délirante, comme le reste des animations.

En gros, coté graphismes, c’est assez mitigé. Disons que c’est beau, mais c’est pas extraordinaire. Le seul vrai défaut est que malgré des graphismes qui ne poussent pas la console à bout, l’animation saccade par moments, et encore ça se voit à peine, et c’est quand il y a trop d’ennemis ou qu’il y a des effets très zoulis.


Gameplay

Billy Hatcher and the Giant Egg est au moins aussi original que son nom est long. Votre personnage disposera pour se battre d’une arme terrifiante : *muzikifaipeur* Les œufs !! Et oui, alors que certains sautent sur la tête des ennemis pour les abattre, et que d’autres foncent à toute vitesse en roulant en boule, ou encore certains sont sont chargés de M4A1 et autres grenades, Billy Hatcher vous proposera d’annihiler les méchants avec des œufs que vous ferez rouler. Nan mais fuyez pas, je vous promet que c’est extrêmement rigolo !!

Au début du jeu, votre personnage sera un être humain comme les autres : il marche, court, saute et c’est tout. Vous trouverez rapidement le costume de poulet qui vous donnera le pouvoir de vous servir des œufs. Ces trucs vous donneront droit à de nouveaux mouvements digne de Mario comme le double saut ou encore le saut en longueur. Mais d’autres mouvements sont spécifique à notre héros : il pourra lancer son oeuf qui reviendra vers lui comme un boomerang (quand un ennemi se fait toucher par un œuf lancé, il rebondit partout sur les murs. Et c’est encore plus marrant avec plusieurs méchants en même temps 🙂 ) ou encore l’Egg Dunk (lancer son œuf en l’air pour qu’il s’écrase et fasse un maximum de dégâts).

Éliminer les ennemis est tout bonnement jouissif et hilarant, et encore heureux vu que c’est le principe du jeu (ou presque). En fait, votre but est d’aller d’un point A à un point B pour récupérer l’emblème du courage. Le déroulement est comme dans les jeux à l’ancienne : il y a un chemin prédéfini à suivre, ce qui enlève toute réflexion ou recherche, et laisse ainsi place à l’action, un peu comme dans un bon vieux Sonic de la Megadrive… Arrêtez de baver les deux zigotos au fond, c’est moi qui lave après ! Bref. Donc le jeu est très orienté action/arcade, ce qui est vachement bien quand même. Le jeu alterne différents type de gameplay, deux pour être précis, afin de varier un peu :

– Le premier est tout simple : vous avancez en poussant votre œuf, et vous éliminez toute résistance ennemi grâce à lui. Les animations sont d’ailleurs carrément délirantes, et vous ferons piquer de temps à autre de grosses crises de rire : en effet, voir 5 ou 6 ennemis rebondir dans tous les sens avec des bruits type « Zboing » et des petits cris totalement débiles, avec un effet de fumée du plus bel effet et tout le tintouin, ben c’est bien fendard ^^ Enfin bref. Dans d’autres scènes, vous vous retrouverez enfermé dans une salle avec une tonne d’ennemis, et le but sera bien évidemment qu’il ne reste plus que vous. Très défoulant :).

– Le deuxième est enivrant au possible : vous dévalez de grandes pistes, généralement sans bord, avec votre œuf. La maniabilité y est bien évidemment parfaite, et si vous vous ramassez, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous même. J’adore particulièrement ces passages là, qui font un peu penser aux rush des Sonic Adventure. Bref, que du bon quoi.

Évidemment, vous pourrez bien sûr faire éclore vos œufs! De base, il sera tout pitit, et au fur et à mesure que vous lui donner à manger (la nourriture est représenté par des fruits dans des petites bulles), l’œuf grossira, et au bout d’un moment, il clignotera, signe qu’il est arrivé à maturité. Il vous suffit de vous arrêter et d’utiliser le chant du coq via le bouton R pour le faire éclore. Il y a en tout 72 œufs différents si je ne m’abuse, et si vous voulez tous les avoir, et béh vous en avez pour un bout de temps, car pour qu’un œuf soit compté comme acquis, il vous faut le trouver, puis le faire éclore, et enfin finir le niveau !

Il y a plusieurs catégories d’œufs : vous les reconnaîtrez aisément vu que les motifs changent. Et dans chaque catégorie, il y a plusieurs sortes de « l’objet » en question, que vous reconnaîtrez par les couleurs. Dans ces noeunoeufs, vous pourrez donc trouver des animaux, des items afin de vous redonner de la vie, d’améliorer votre vitesse… Il y a aussi les œufs Sonic, contenant tout un tas de protagonistes du jeu éponyme, comme Tails, un chao, Knuckles ou encore (évidemment) Sonic. Les animaux vous aideront dans votre quête via la pression d’un bouton, ce qui me permet de passer en beauté à la…

Maniabilité

*Fry, le pro de la transition* La maniabilité est extrêmement simple : le bouton A sert à sauter, le bouton B à lancer votre œuf, Y est là pour vous servir d’un objet que vous aurez trouvé dans un oeuf, le bouton X à utiliser le pouvoir de l’animal en votre possession, le stick C à contrôler la caméra, le bouton R à effectuer un boost (vous accélérez l’espace de 2sec), le bouton L à centrer la caméra et le stick à contrôler le perso (logique). Je pense que personne n’a lu ce que je viens de dire vu que c’est totalement inintéressant de lire la répartition des actions d’un jeu sur la manette (sauf les 2 du fond qui continuent à baver depuis que je leur ai dit que c’était presque aussi fun qu’un Sonic de la Megadrive). En gros : un bouton pour sauter, un pour utiliser le pouvoir de l’animal que vous avez (une boule de feu avec Cipher, une tornade avec Peliwan…) et un pour balancer votre œuf. Ça, ce sont les principaux boutons. Et le stick directionnel pour bouger le perso aussi évidemment. Et le bouton Start pour aller uriner un coup tant qu’à faire.

La maniabilité, même si le perso réponds au doigt et à l’œil, sait se faire super chiante quand il le faut pas. Je m’explique : vous contrôlez Billy tout seul, tout va bien. Puis vous récupérez un oeuf qui restera entre vos mains tant que vous le pousserez. Si vous vous arrêtez, il se « décolle » de vous, l’animation de l’œuf s’en allant vous faisant perdre une seconde. C’est rien une seconde, c’est à peine le temps qu’il faut à une mouche tibétaine enrhumé pour péter, mais cette seconde peut vous être mortel… Chaque ennemi, une fois tué, libère un fruit que vous voudrez récupérer évidemment. Quand vous les écrasez comme une crêpe, il se passe 2 secondes avant de voir apparaître le fruit tant désiré. Alors soit vous tournez sur vous même pour éviter que l’œuf s’enlève, soit vous vous arrêtez et vous pétez un câble parce qu’une fois arrêté, le fruit est apparu, et vous repoussez donc l’œuf… Stressant à souhait !

De plus, pour faire un 180° (euh, un demi-tour. 1080° Avalanche a déteint sur moi je crois ^^), il ne faut pas brutalement changer le stick de direction, mais passer par toutes les directions du 180 pour éviter de lâcher l’œuf…. Pour finir : sur certaines plate-formes, il y a à peine la place pour vous et votre œuf, et il arrive souvent que ce soit uniquement l’œuf qui passe, et vous qui tombiez… Ce ne sont que des détails, mais qui ont le mérite de m’énerver terriblement. Mais bon, ce ne sont pas ces quelques petits défauts qui doivent vous arrêter dans votre achat.


Modes de jeu

Le mode solo est assez classique : il y a 6 mondes (peut-être plus…. 😉 ), et 5 niveaux par monde (peut-être plus… bis 😉 ), mais seul les deux premiers de chaque monde sont véritablement obligatoires pour finir le jeu. Le premier niveau aura pour but de vous faire libérer l’ancien du village, et dans le deuxième se trouvera le boss du niveau (dont la musique est tout bonnement excellente). Le déroulement s’effectue de manière classique, tout comme le reste du jeu… Un jeu à l’ancienne, mais que demande le peuple ?

Le mode multijoueur est excellent ! Mes premiers pas avec Billy ont été fait à 2 (Holly et moi pour ceux que ça intéresse… ah bah les deux zigotos FanDeSonic s’en foutent de ça… :'( ), et je dois dire que ça m’a donné une excellente première impression. Il y a plusieurs modes de jeux : celui qui tuera le plus de fois l’autre ou encore celui qui fera éclore le plus d’œufs-animaux. Qu’importe le style de partie, votre objectif numéro 1 sera d’exploser l’œuf de l’autre, et de voir ce dernier rager parce qu’il était prêt à éclore, que dedans y’avait la bestiole qu’il cherchait depuis 50 ans, que merde il arrête de jouer si ça continue comme ça, et que vous faites chier. Enfin ça, ce sont pour les plus mauvais joueurs. Moi, j’étais totalement stoïque en face de ma chérie qui m’explosait mes œufs les uns après les autres, même si j’ai commencé à grumbliser au bout du 20e œuf… Ben wai, y’a une limite à tout hein ^^.

Et puis y’a les options où vous irez optionner en paix… Pour les détails, vous irez vous faire voir hein :p.

Musiques et sons

Et dire que j’allais oublier ça… La bande son du jeu est tout simplement fabuleuse !!! Je vais d’abord commencer par les bruitages, parce que c’est ce qui va me demander le moins de travail (fainéantise powa!). Il n’y a pas de bruits aussi stressant que les petits cris que Mario pousse à chaque action qu’il effectue, et ça c’est bien. Les monstres tout comme les héros poussent des petits bruits très rigolo, et vous aussi, vous tenterez de faire éclore les œufs de la cantine de votre collège/lycée/fac avec le chant du coq (enfin, au risque de vous décevoir, j’ai déjà essayé et ça ne marche pas…). Mais ce que je préfère par dessus tout, ce sont les bruits des menus (des caquètements de coqs) et les bruits que font les ennemis quand ils fusent à toute vitesse, rebondissant sur les murs de la pièce après que vous les ayez attaqués. Ca fait « Ziiiiiooooouuuuuuu!!! Boing! Zioooooooouuu!! Boing! Pouf! ». Ou alors quand vous les écrasez : « Chprouik!! » A vous faire vomir votre déjeuner ^^ Bref, que du bon coté bruitages.

Coté musique, c’est vraiment très bon. Certaines musiques feraient presque pâlir Koji Kondo 🙂 (j’avoue, c’est juste pour faire râler Akin… méchant moi). Le thème du jeu est magnifique, et vous vous surprendrez de nombreuses fois à le chanter. Il existe 2 version du thème : un chanté en anglais, et un autre avec des « lalala » de voix d’enfants, et c’est bien évidemment la 2e version avec laquelle vous casserez la tête de votre entourage. A moins que le thème du boss (faisant énormément penser à une musique de Nights) ne vous accroche plus… Les musiques des niveaux sont quant à elles plus « simples ». Elles ne sont pas extraordinaires, mais elles ont le mérite de mettre l’ambiance, et ça c’est bien. En gros, c’est aussi très bon coté musiques (c’est déjà mieux que F-Zero GX…).

Tout ce que j’ai oublié de dire

Et hop, une rubrique poubelle, une ! Déjà, j’ai oublié de dire que le jeu avait une ambiance assez « enfantine ». Les perso’ sont des enfants, le thème est chanté par des enfants, et l’univers très coloré est là pour accentuer cette ambiance. En fait, le jeu se rapproche graphiquement et musicalement de Nights je trouve. Les connaisseurs apprécieront… En parlant de Nights, ce dernier est disponible en jeu bonus pour la GBA ! La connectivité NGC/GBA est d’ailleurs très bien utilisée. Dans les niveaux, vous trouverez des œufs bonus, avec dedans des petites GBA. Comme jeux, il y a Nights, ChuChu Rocket ou encore… Comment ça j’en dis trop? Beeeuh… Mais laissez-moi vous parler de Nights un peu si vous le voulez bien (ça va faire un test dans le test ^^).

« Nights : Into Dreams », sorti en 1996, fut un jeu créé par la Sonic Team, l’équipe responsable -entre autres- des Sonic, des Phantasy Star ou bien de Samba De Amigo. Ce jeu était une révolution dans le monde des jeux vidéos, inventant à lui même un nouveau style de jeu : la plate-forme 2D en 3D. En effet, vous contrôlez votre personnage de gauche à droite et de haut en bas et pas en profondeur. Par contre, vous vous baladez dans des décors tout en trois dimensions. Le soft disposait d’une histoire assez complexe que je vous résumerai ici : Eliott et Clarisse sont deux enfants n’ayant strictement rien à voir entre eux, excepté le fait qu’ils aient tous les deux l’Ideyal de courage. Toutes les nuits, ces enfants rêvent comme des tas d’autres personnes. Et comme des tas d’autres personnes, leurs rêves sont souillés par des cauchemars ces temps-ci. Mais des cauchemars extrêmement intenses. Si intenses qu’ils paraissent plus vrai que la réalité elle-même. Et ils se retrouvent ainsi projetés dans « Nightopia », le pays des rêves et des cauchemars, contrôlé par le « Wise man ». Dans ce monde vit NIGHTS, qui les aidera à sauver le monde de ces mauvais rêves.

Et bien nous retrouvons sur la GBA le gameplay fabuleux qui fit la gloire de Nights, et ce presque dans ses moindres détails ! Le jeu bonus ne dispose que d’un seul niveau qui reprends le thème du premier niveau de Clarisse (Fools Garden, un truc comme ça… Je sais plus depuis le temps moi, la Saturn ça date pas d’hier!), et avec comme musique le thème de Nights qui est magnifique (« In the nights, dreams delight, I want to see you smile agaiiiiin » Pour les demandes d’autographes, s’adresser à Cyril qui transmettra), mais en format midi, donc bye bye les voix (ce qui fait que ça ressemble plus à « toudoudouuuu, toudoudouuuuu… »). Le jeu est un peu plus lent, mais les rotations de caméras, les anneaux et autres bouboules bleus sont toujours présentes ! De plus, le jeu est très beau et de surcroît merveilleusement bien animé ! Bref, le rêve quoi ! Mais pourquoi Sega ne sort-il pas un vrai Nights sur GBA ou sur NGC??! :'(.

Enfin, pour en revenir à notre test, même si le jeu est en lui-même très amusant, il s’avère être assez répétitif. En effet, Billy Hatcher est plutôt le jeu auquel on joue 1/2h-1h tous les soirs, heure durant laquelle on s’amuse comme un petit fou. Le jeu est assez court : comptez 10-20h pour finir la quête principale. Mais si vous décidez de visiter tous les niveaux, et de surcroît de trouver tous les oeufs et toutes les pièces poulets (qui servent à débloquer les oeufs Sonic), alors là, vous en avez pour trouzmillion d’années…

En bref…

Scénario : –/20
Je ne vais pas noter le scénario d’un jeu de plate-forme, surtout que c’est juste un prétexte pour faire rouler des oeufs. Si ça avait été celui de Nights, d’accord, mais là, Billy Hatcher…

Graphismes : 15/20
C’est simple mais beau. Joliment modélisé, des couleurs vives et éclatantes (comme avec le shampoing l’Oréal), des animations vraiment rigolotes, le jeu saccade malheureusement lorsque l’écran est trop chargé en quantité ou bien en qualité.

Jouabilité : 16/20
%£^*ù d’oeuf!!! Mais t’en vas pas tout seul sur la plate-forme! Attends-moi!!! Moi je dis, ils devaient pas pas avoir ce problème la à la cantine de la Sonic Team…

Musiques et sons : 17/20
Lalalalaaalalalaaaa. Le jeu dispose de mélodies singulières et inoubliables. Bon, certaines sont assez simple, sans prétention, mais c’est ce qui fait le charme du jeu… Coté bruitages, c’est très réussi, et vous ne pourrez vous empêcher de placer « Let’s go!!! » et « Good mornin’ » à la façon de Billy Hatcher dès que vous le pourrez.

Durée de vie : 15/20
Comptez une quinzaine d’heures pour le finir, et largement plus si vous décidez de le finir à 100%, ou bien de le refinir. Le jeu n’est pas bien difficile, il est juste très amusant, et c’est tout ce qu’on demande à un jeu. Bref, il ne dispose pas d’une durée de vie artificielle, mais d’une vrai durée de vie, où le temps que vous passerez en jeu sera de l’amusement, et pas du « ^$ù*^ de plate-forme de *ù$^ù* ». Le mode multijoueur est assez convivial, et rallonge modestement la durée de vie.

Note Finale : 18/20
J’ai tenté d’être le plus dur avec Billy Hatcher, qui est un des meilleurs jeux auquel j’ai joué de ma vie. Mais rien à faire, malgré ses quelques défauts, ce jeu reste une bombe. Alors je sais que si vous faites la moyenne de toutes les notes que j’ai noté, et béh ça fait pas 18. Mais sachez bande de sacripant que la note finale n’est pas la moyenne de toutes les notes, mais l’impression générale. Et ce jeu m’a particulièrement envoûté, amusé, voire ému, et pour cela, il mérite un 18, voire un 19. De plus, la Sonic Team a tenté de faire un jeu original, allant à contresens du courant principal, tout comme Capcom avec Viewtiful Joe. Billy Hatcher and the Giant Egg est un titre qui apporte un vent frais au genre de la plate-forme, l’idée de l’œuf étant un pari risqué, au moins autant que Nintendo qui avait transformé Zelda en Toon-Shading. Mais la Sonic Team le remporta haut la main, une fois de plus. Pas vraiment indispensable mais presque, Billy Hatcher fait parti des titres qu’on aime ou qu’on aime pas, comme toujours avec la Sonic Team, et pour cela, tout le monde se doit de l’essayer au moins une fois. De plus, il ne coûte que 50€… Révolutionnaire, étonnant, absolument convivial, ce jeu vous fera passer de très bon moments seul ou entre amis.

Voir aussi :

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