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Burnout

Le

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Vu tout d’abord sur PlayStastion 2, Burnout a réussi à renouveler un peu le genre du jeu de course grâce à un principe qui n’est pas encore assez courant dans les jeux vidéos : la course en milieu urbain. Ce titre était et reste un des meilleurs titres sur la console de Sony pour les amateurs de sensations fortes. Heureusement pour nous, Nintendomaniaques, Burnout arrive sur notre console préférée et fait partie du line-up de lancement ce qui fait de ce jeux un des premier jeu de course sur la GameCube.

Principe

Tout d’abord rappelons le principe si simple mais si efficace de Burnout qui a contribué à son succès avant même son arrivé sur le cube de Nintendo. Il s’agit de faire la course en plein milieu d’une ville tout en zigzaguant entre les automobilistes qui n’ont rien demandé et se retrouvent coincés entre 4 bolides lancés à toute vitesse dans les rues. Nous incarnons un de ces 4 fous du volant dont le but est d’arriver premier tout en évitant tout accidents avec les autres usagers de la route.

Mais la subtilité de Burnout vient du fait qu’il faut éviter les accrochages pour éviter de perdre du temps tandis qu’il faut conduire comme un fou pour avoir une chance de remporter la victoire. Cela paraît compliqué mais attendez que je vous explique : lors de la course vous pouvez voir en bas de l’écran une jauge qui se remplie selon votre conduite. En effet, pour remplir le « burnomètre » il faut rouler à contre-sens ou bien frôler les autres voitures ; une fois la jauge pleine vous pouvez enclencher un turbo dévastateur qui permet de rattraper ses adversaires en moins de deux. C’est donc à vous de choisir entre une conduite agressive mais dangereuse ou un style résolument plus calme mais avec peu de chances de gagner une course.

Voilà pour ce qui est du principe de jeu ,assez primaire certes mais tellement jouissif, mais voyons ce que la version Gamecube a dans le ventre et si elle vaut vraiment le coup. Car une idée peut être superbe mais si la réalisation ne tient pas la route alors il vaut mieux passer son chemin.


Graphismes

Graphiquement, cette version ne dépasse pas réellement celle de la playstation 2 même si l’ensemble est magnifique. Les voitures et les décors sont parfaitement modélisés tandis que les effets de lumières sont magnifiques. Le jeu ne souffre d’aucuns ralentissements et la vitesse est impressionnante surtout lorsque le turbo est enclenché.

Mais ce qui impressionne le plus ce sont les ralentis lors des crashs ; en effet chaque accident est accompagné d’un replay magnifique où l’on peut voir l’ampleur du carnage réalisé par nos bolides. C’est d’ailleurs les meilleurs carambolages que j’ai pus voir dans un jeu vidéo, le réalisme est fabuleux et s’approche réellement de la réalité.

Jouabilité

Pour ce qui est de la jouabilité elle ne fera pas plaisir à tout le monde. En effet, elle est plutôt placée sous le signe de l’arcade ce qui sera un bonheur pour certains tandis que les puristes auront du mal à accrocher. Le pad de la Gamecube est utilisé à bon escient et la conduite devient instinctive au bout de quelques tours de pistes ; après un peu d’échauffement on se surprend à vouloir frôler les autres voitures ou à rouler sur l’autoroute à contre – sens. Pour vous donner une idée, la prise en main fait parfois penser à Ridge Racer ce qui nous donne une conduite immédiate et particulièrement fun dès les premières parties.

Musiques

La musique colle parfaitement à l’esprit du jeu, elle est rythmée, pas prise de tête et assez techno. Elle constitue un véritable point fort de Burnout et nous plonge dans l’ambiance du jeu car le bruit de tôle froissée et de vitres brisée augmentent encore plus le réalisme lors des accidents.

Durée de vie

La durée de vie est honnête sans atteindre des sommets. Il y a 14 circuits plus quelques uns à débloquer au fil des championnats, de plus ce ne sont pas tous des courses inédites puisqu’elles se font parfois en mode miroir. Mais elles ont le mérite d’être plutôt longues car chaque tour de circuit dure en moyenne 2 minutes. Le mode multijoueur est aussi présent mais comme il s’agit d’un portage de la version PS2, les développeurs d’Acclaim n’ont pas eu le temps d’inclure un mode 4 joueurs. Mais même à 2 le jeu n’en perd pas de son fun et on s’amuse beaucoup.


En bref…

Burnout est un très bon jeu et ravira les fans de courses qui ne veulent pas se prendre la tête. Peut être un incontournable pour ce début de l’ère GameBube.

Graphismes : 16/20
C’est un ensemble très honnête avec des ralentis à couper le souffle. On en prend plein la vue une fois lancé à pleine vitesse.

Jouabilité : 16/20
On aime ou on aime pas, tout dépend de vos goûts.

Musiques : 17/20
Une bande son d’enfer. Prenez votre télécommande et profitez-en.

Durée de vie : 15/20
La difficulté est bien dosée et tout débloquer prendra un certain temps.

Scénario : ?
C’est un jeu de voiture, le scénario c’est on fonce pour gagner. Impossible à noter.

Note Finale : 15/20
Avec Burnout on tient un jeu de course explosif pour se défouler en attendant un peu plus de réalisme dans ce monde de brute.

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