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Paper Mario : La Porte Millénaire

Le

par

Qu’on mette bien les choses au clair entre nous dès maintenant, avant que ça ne dégénère : je ne suis pas un fan de RPG. Contrairement à notre Avalanche_w national, les Final Fantasy ne m’envoûtent pas et « Le Ventre de Monstre des Mers » ne me donne pas de pulsions. Bien sur, je ne dis pas non à un petit Pokémon de temps en temps, pour la forme, mais je ne suis pas branché (au secteur) RPG. Néanmoins, il se trouve que Paper Mario 2 m’a littéralement subjugué : tant de joyeuses péripéties, tant de fabuleux voyages, tant de merveilleuses folies dans un même jeu… Comment dire… C’est ouf ?

Un Mario nommé Paper

S’il y a quelque chose de bien avec les Mario, c’est qu’on n’est jamais largué par l’histoire, ou du moins par l’intrigue principale. En effet, vous pourrez jouer à ce jeu les yeux bandés, assis sur un marteau piqueur, avec du Madonna dans les oreilles et un poisson rouge encore vivant dans votre bouche que vous assimilerez parfaitement tous les rouages et mécanismes du scénario (néanmoins, il faut bien avouer que ce n’est pas très confortable). En bref, c’est assez simple : cette grognasse de Peach a encore mis son nez là où elle n’aurait pas dû et c’est donc tout naturellement fait enlever pas une bande de méchants pabôs. Du coup, Mario se met à sa recherche et tombe sur la piste d’un mystérieux trésor, celui de « La Porte Millénaire ».

Grâce à une carte légué par la princesse, il se mettra en quête des 7 gemmes étoiles, éparpillés à travers le monde. Et c’est là que les choses intéressantes commencent ! En fait, on attaque directement le gros point fort du jeu dès le début du test : Dans Paper Mario 2, vous vivrez vraiment une aventure unique et inoubliable ! Le joueur est ballotté à travers un monde fabuleux où il fera la rencontre de moult personnages drôles et extravagants… Qu’est ce que j’aimerais vous parler de Yunnanville, cette île entièrement basée sur la catch où vous deviendrez une star du ring au terme d’un très long tournoi ou de Penocta, ce village où règne une terrible malédiction : à chaque coup de cloche quelqu’un se transforme en cochon… Qu’est-ce que j’aimerais vous décrire le château de la dragonne Carbocroc, qui terrorise le paisible bourg de Carafleur ou du territoire désolé de la Lune, où vous finirez l’aventure… Qu’est-ce que j’aimerais vous raconter comment vous survivrez, vous et d’autres matelots, aux tréfonds d’une terrible île déserte… J’aimerais, certes, vous détailler, vous expliquer, vous retracer ma partie, mais j’aurais vraiment peur de gâcher tout le suspens et le plaisir du jeu… Sachez toutefois, pour ce qui concerne le scénario et l’histoire, que le titre ne cessera de vous surprendre et de vous faire rêver, et ce à chaque heure de la partie, du début à la fin…

Vous rencontrerez donc des personnages attachants, drôles et surtout tirés de l’univers bien connu des Super Mario. Dans ce titre, pas question de sauter sur le premier Goomba venu (ou pas tous, du moins) car ceux-ci ne seront plus des ennemis dénués d’intelligence mais des gens habillés comme vous et moi (quoique) et avec qui vous pourrez avoir des discussions ! Il en est de même pour les lieux et décors : On retrouve du Mario Sunshine, des clins d’œils à d’autres titres et une multitude de choses du genre (là, ce n’est plus une question de suspens, c’est que je n’ai pas d’exemples qui me viennent en tête).

Maintenant, si vous le voulez bien, j’aimerais m’attarder un peu sur les partenaires, ce qui m’assurerait une magnifique transition entre la partie Histoire et la partie Gameplay. Tout d’abord, il faut savoir que les partenaires ne sont pas des personnages comme les autres. Non, ils sont… spéciaux : ceux-ci vous suivront tout au long de l’aventure, et vous pourrez en changer à votre guise pour déjouer tous les pièges et embûches dressés sur votre chemin par les développeurs. En effet, chaque partenaire sera doté de spécialités qui lui seront propres, autant dans les combats que dans la partie exploration. Mais comme je vois bien que vous n’avez aucune idée du fonctionnement de ces deux parties, nous passons tout de suite à la partie Gameplay. Attention, transition !

Ciel, mon Mario !

Tout est dans le titre, du moins pour les plus anglophones d’entre nous : Paper Mario n’est pas un jeu comme les autres : ici, les personnages sont en papier ! Du coup, le jeu est en scrolling horizontal avec effets de profondeur (Wha, comment je me la pète avec mon vocabulaire de malade). Mais ce n’est pas tout ! Outre les magnifiques graphiques que cela engendre (mais nous ne sommes point encore à la partie graphismes, patience), Mario pourra utiliser les avantages que lui donne sa condition d’avoir une épaisseur de quelques millimètres (heureusement, parce que c’est pas facile tous les jours, surtout quand il y a du vent). Ainsi, il aura la possibilité de passer dans des passages très étroits, de prendre la forme d’un rouleau pour se glisser dans les trous, de se transformer en avion ou en bateau pour atteindre des passages inaccessibles… Que du bonheur je vous dis !

De plus, le jeu n’oublie pas les origines du plombier moustachu… La plate-forme ! Ainsi, c’est souvent qu’il faudra sauter, sauter encore et sauter toujours pour bien progresser. N’oublions pas les divers passages secrets et les milles subtilités qu’un univers tout de papier vêtu engendre… Concernant Mario lui-même : le Marteau. Influant sur le décor, il suffira juste d’une petite pression sur la zone rouge et légèrement bombée de la manette (le bouton B, quoi) pour l’utiliser. Il vous servira à actionner des mécanismes, à prendre l’avantage durant les combats ou encore à rendre la mémoire à certains personnages un peu têtes en l’air. Mais ce n’est pas tout ! En effet, le partenaire que vous avez choisi vous suivra partout et, en appuyant sur X, vous pourrez utiliser sa spécialité ! Ainsi, Goomélie vous donnera des renseignements sur le lieu actuel, Koopek fera un « glissement » de plusieurs mètres dans sa carapace (pour actionner des mécanismes à distance ou récupérer des objets inaccessibles), vous pourrez chevaucher le p’tit Yoshi et vous cacher dans le sol avec Viviane, vous permettant ainsi d’épier vos ennemis. Bon, j’arrête de vous gâcher la surprise, on passe aux combats !

Les combats c’est plus fort que toua !

Un des points les plus forts, les plus subtils et intéressants de Paper Mario 2 réside dans son système de combat ! En effet, celui-ci est extrêmement bien pensé et regorge de petites subtilités qu’il vous faudra maîtriser pour devenir le meilleur possible. Nous sommes le samedi 15 mars 2008 et je vais tenter de vous expliquer en détails le système de combat de Paper Mario 2. C’est parti !

Tout d’abord, il faut savoir que les ennemis n’apparaissent pas d’un coup, aléatoirement. Non, on les voit durant la phase d’exploration et il faut les toucher ou attendre qu’ils nous foncent dedans pour débuter l’affrontement. Cela nous offre une assez intéressante possibilité, car l’on peut profiter de l’occasion pour prendre l’avantage sur le combat. Exemple, un Koopa se balade. Approchez-vous de lui et décochez-lui un bon vieux coup de marteau dans les côtes (bref, appuyez sur B, quoi): la phase combat arrive et votre coup de marteau est porté, enlevant des dégâts à l’ennemi. Ensuite, le combat commence réellement et vous pouvez donc ré-attaquer normalement ! Cette technique offre donc une chance en plus de sortir vivant de la scène. De la scène ? Eh bien oui, car les affrontements dans ce jeu ont tout d’une représentation théâtrale ! Des comédiens (vous et les ennemis), un public (pas toujours content), un rideau, un décor (qui peut parfois vous tomber dessus) et de la musique (faute d’avoir des dialogues). Mais pourquoi diable donc ? Eh bien, pourquoi pas ?

Quand vous arrivez sur scène, donc, vous avez plusieurs possibilités en plus des attaques très variés des partenaires : attaquer (assez conseillé), fuir (à part dans les gros combats de la mort), s’accroupir (pour augmenter sa défense), changer de partenaire et quelques autres trucs pas très folichons. Pour les attaques de base, vous avez le choix entre les deux attaques : Sauter (eh, c’est un Mario !) ou donner un coup de marteau. Mais ça ne s’arrête pas là ! Il faut savoir que Paper Mario 2 a la particularité de posséder pleins de points et nombres en tout genre. En plus des points vies (PV), il existe :
– Les Points Fleurs (PF), qui vous permettront d’utiliser des attaques « magiques », un peu plus efficaces que les attaques de bases. Ce sont en général des améliorations du saut ou du marteau. Mais attentions : Celles-ci partent vites !
– Les Points Etoiles (PE), que vous gagnez lorsque vous récupérez une gemme étoile (les gros trucs que vous devez récupérer pour finir le jeu). Une gemme = 1 point étoiles. Ils vous permettront d’utiliser des supers grosses attaques, que vous gagnez en même temps que les gemmes, soit à la fin de chaque chapitre. Pour recharger les PE, on a besoin de l’aide du public (remarquez, ça fait très « Qui Veut Gagner Des Millions ? ») ! En effet, quand celui-ci est content, ils criera et du coup cela rechargera votre jauge de PE (oui, j’avoue que j’ai pas encore trop compris pourquoi…). Pour recharger plus vite votre PE, vous pouvez faire du charme (Mario et sa moustache, hummm, très sexy).
– (Les Problèmes) Les Points Badges (PB). Alors là, on s’attaque à quelque chose d’un peu plus tactique ! Au cours de votre exploration, vous trouverez des badges : ils vous permettront par exemple d’utiliser une super attaque destructrice, de bénéficier d’une super protection invincible ou de faire des bruits de grenouilles. Oui, les intérêts des badges sont très contrastés… Donc, vous récupérerez des badges. Mais attention, vous ne pourrez pas tous les porter, ce serait trop facile ! Chaque badge bouffera un nombre défini de Point Badge. Le problème, c’est que des Points Badges, c’est qu’il n’y en a vraiment pas beaucoup ! Impossible donc de se servir de tous les badges en même temps… Le challenge vous convient-il ?
– Les Points d’expérience, qui vous permettront de… gagner de l’expérience ! Au bout de 100 points, c’est le passage au niveau supérieur : grosse musique, lumière aveuglante, confettis par milliers qui tombent de plafond… Vous pourrez à ce moment et à ce moment seulement choisir d’augmenter soit vos PV, soit vos PE, soit vos PB… Cruel dilemme ! Pour ce qui concerne la montée de niveau des personnages secondaires, c’est tout un bordel avec une histoire de magicien et de soleils… Vous verrez ça par vous-même.

Voilà ! Le système de combat regorge de mille autres subtilités que je ne pourrais pas toutes décrire, au risque de gonfler mes lecteurs… Sachez juste une dernière chose : bien qu’ils se déroulent au tour à tour, les combats sont dynamiques : quand vous attaquez, appuyez sur un bouton à un moment précis pour doubler vos dégâts. Quand vous êtes la cible, appuyez sur un autre bouton au moment de la collision pour retourner l’attaque contre votre adversaire. Appuyez encore sur un autre bouton pour aller botter les fesses (comme Reggie) à un spectateur un peu louche. En fait, pour résumer : dans les combats de Paper Mario 2, tout n’est qu’une simple question de bouton.

Mais ce n’est pas tout !

Oui, vous avez peut-être remarqué mon habile subterfuge pour faire style que je fais plein de parties différentes dans mon test alors qu’en fait on en est toujours dans le Gameplay : j’écris plein de titres. Mais il faut bien avouer que, des choses à dire, il y en a !

Tout de suite, j’aimerais préciser que dans ce titre que le seul héros n’est pas Mario. Non, vous aurez le loisir à chaque fin de chapitre d’incarner Peach, qui est retenu prisonnière et qui flirte avec un ordinateur et Bowser, qui est extrêmement plaisant à contrôler dans des niveaux tels que le 1-1 de Super Mario ! Ces parties annexes apportent du fun dans la partie et d’autres trames (et non des bus, mouhaha !) qui sont toujours les bienvenues !

Paper Mario 2, ce n’est pas des graphismes en carton !

Un autre point magnifique de Paper Mario 2 : les dessins. Oui, ‘scusez moi, mais dans un jeu comme ça, moi, j’appel ça des dessins ! Les dessins donc sont un véritable régal pour les yeux et permettent au joueur de complètement rentrer dans le jeu… Nous avons devant nous un mélange entre un univers vivant et coloré en 3D et des personnages plats comme des crêpes ! Mais ce n’est rien devant l’incroyable effet des animations, tout simplement bluffant : le fait de ce monde fait de carton et de papier offre un décor tout simplement impressionnant.

Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un pont se construire en tournant les pages d’un livre ou un escalier qui apparaît au fur et à mesure ses marches se déplient ! Les trognes des personnages sont aussi à mourir de rire, ainsi que les dialogues, d’ailleurs… Mais n’oublions pas les quelques effets de lumière et les scènes hilarantes qui se déroulent en arrière-plan, ainsi que l’incroyable rapidité et fluidité de l’action. En bref, le monde en papier de Paper Mario 2, il déchire tout ! Mouhaha ! Bon, OK, elle n’est pas de moi…


Oh ! Mamamia !

A l’image du reste du jeu, les musiques sont aussi de très bon cru ! Variées, il arrivera même que certaines vous restent dans la tête. Elles participeront donc à l’immersion du joueur grâce à des thèmes qui collent piles poiles à l’univers des lieux, et… Tiens, c’est marrant, je me rends compte que c’est vachement chaud de parler des musiques d’un jeu dans un test. Donc, retenez juste qu’elles sont trop biens, voilà !

Autre type d’effets sonores : les bruitages ! Quelle magnificence que les bruitages ! Que ce soit les pas de Mario, les bruits de signalisation du texte ou les exclamations des personnages, c’est drôle, direct et efficace ! Personnellement je retiendrais le « Oh Yeah ! » de Mario, lancé parfois lors de réponses positives, qui est tout bonnement génial ! Allez, on passe à la durée de vie ! Oh Yeah !

La Mario canard

(Quoi, c’est toujours mieux qu’un sobre « Durée de Vie », non ?)

Je suis ce qu’on appelle communément un joueur lent. Un joueur lent, c’est un joueur qui va facilement mettre quatre-vingt heures à finir un jeu qu’un joueur normal finirait en quarante heures. Pourquoi ? Parce que le joueur lent préférera se balader dans tous les recoins d’un niveau plutôt que d’essayer de passer à l’étape suivante, trouvera rigolo de sauter sur place ou de taper sur tout ce qui bouge avec un marteau plutôt que de sauter pour progresser ou taper pour attaquer et ainsi de suite. Alors moi, il faut avouer que je suis bien dans la merde pour mettre une moyenne de durée de vie à ce jeu. Allez, je crois que le titre, découpé en huit chapitres, est assez long. Pour la quête principal, vous aurez besoin de… oh et pis j’en sais rien après moi ! Vous avez qu’à l’acheter et vous m’appelez pour me dire vos temps dès que vous l’avez finis ! Tout ce que je vais vous dire, c’est que quand vous serez arrivé à terme du titre, vous serez loin de rester sur votre faim !

En bref…

Histoire : 18/20
Une princesse en danger, un trésor à trouver, des méchants à éclater. A première vue, l’histoire pourrait se résumer comme ça. Mais ce n’est qu’avant avoir joué véritablement au jeu, de s’être fait ballotter dans un univers magique et terriblement accrocheur et d’avoir fait la rencontre de moult protagonistes plus attachants et drôles les uns que les autres.

Gameplay : 17/20
Top laklass, Mario, sage comme une image, réagit au doigt et à l’œil. Pareil : ici, on peut croire à un truc banal aux premiers abords, mais le système très sophistiqué de timing dans les combats nous prouve le contraire… Renversant !

Graphismes : 19/20
Magnifiques… Un univers féerique et colorés, des personnages expressifs et fluides et le tout saupoudré de magnifiques effets dus au décor en papier. Le joueur en a plein les yeux du début à la fin de la partie !

Musiques et sons : 17,752/20
Vous avez vus ? Plus ça va, plus les titres des rubriques sont gros. C’est beeauu… Euh, oui. La musique déchire, les bruitages arrachent.

Durée de vie : 18/20
Bonne, vous savez ce que je pense du sujet.

Note finale : 19/20
Je relis mon test et je me rends compte que tout le long n’a été que flatterie et compliments… Au moins, je crois que vous avez compris mon avis sur le jeu !
Franchement, Paper Mario 2 est une aventure qui vaut la peine d’être vécue ! Nous sommes à l’ère Wii, vous pourrez le trouver dans le commerce d’occaz à pas trop cher. Jouez-y ! Essayez-le ! Et plus vite que ça ! … Enfin bon moi j’dis ça, j’dis rien… Bye !