Il y eu d’abord SoulBlade sur P$X. Un jeu de combat à l’arme blanche sortant de la norme : il apportait en effet de nombreuses innovations. Puis vint SoulCalibur, un des premier jeux de la Dreamcast. Techniquement irréprochable, bourré de bonnes idées, il s’imposait comme LA référence des jeux de combats, dépassant de loin son aîné plaiestaicheunnien, et comme le meilleur jeu de la défunte et regrettée console de Sega par la même occasion. C’était en 1999. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, et Namco se devait de mettre au goût du jour son bijou…
Scénario
Malgré le fait que ce soit un jeu de paf-paf-j’ai-mal, le jeu a un scénario… Enfin, un truc qui sert de prétexte à taper tout le monde on va dire. Pour le comprendre, il nous faut revenir en arrière. Il existe une épée nommée Soul Edge, disposant de caractéristiques surnaturelles. On dit que la personne qui possède cette lame se voit dotée de pouvoirs extraordinaires. Les bons veulent donc tenter d’anéantir cette arme, et les moins bons (donc les méchants. Logique!) veulent la voler afin de dominer l’univers. Finalement, les gentils (ça fait tâche de dire ça) ont réussi à stopper Soul Edge. Ils croyaient l’épée disparue, mais un dénommé Siegfried la retrouva. A son contact, il se transforma petit à petit en un monstre, et se fit appeler Nightmare. Malheureusement, nos héros ne réussirent pas totalement à stopper ce nouvel ennemi malgré l’aide de la Soul Calibur, la seule lame vraiment capable d’arrêter l’épée maléfique. Le scénario de Soul Calibur 2 prend place 4 ans après le 1er opus. Le scénario ici n’est pas des plus recherchés : Nightmare est de retour avec la Soul Edge afin de semer la zizanie, et tous les gentils partent à sa poursuite afin de stopper les actes infâmes de ce vil gredin (comment je parle bien moua !).
Ceci est la trame principal. En effet, chaque personnage dispose de son propre scénario, et certains se rejoignent. Ansi il y a aussi des affaires de famille, comme Cassandra, la sœur de Sophitia (et non la fille ! Je me disais aussi qu’elle avait grandie vachement rapidement son n’enfant à Sophitia en 4 ans…), ou bien Yunsung, disciple du père de Seung Mina (et le neveu du beau-frère du concierge d’en face…). L’histoire de nos héros avance au fil des épisodes, un peu à la manière des King of Fighters, pas de manière aussi développée, mais tout de même, c’est bien sympathique!
Personnages
Je rassure tout de suite les nintendomaniaques, (donc toi lecteur !) Link est sélectionnable dés le début du jeu :).
Vous aurez au départ la possibilité de contrôler une quinzaine de personnages, allant des bonnes vieilles connaissances de Soul Calibur I à de sympathiques et charismatiques petits nouveaux… S’ajouteront à ces derniers une dizaine de personnages cachés, tous plus cools les uns que les autres !
Comme tout bon jeu de combat qui se respecte, les persos de Soul Calibur 2 ont chacun leurs points forts et leurs points faibles, tantôt accès sur la vitesse (Taki par exemple), tantôt sur la force (Nightmare, Astaroth), chacun dans un style différent (même les sado-masos trouveront certainement leur bonheur en Voldo ou Ivy ^^)… A vous de trouver ce qui vous convient le mieux, ces ch’tits personnages tous plus attachants les uns que les autres vous plairont sans aucuns doutes (enfin personnellement Voldo j’ai du mal, mais bon ^^)… Le problème justement, c’est que y en a tellement de bien que c’est parfois difficile de s’accrocher à un seul, et qu’on devient vite polyvalent, mais qui s’en plaindrait ? Hein ? D’abord !
Par rapport à Soul Calibur :
Le jeu dispose d’un peu plus de personnages, surtout à la base. Dans le 1er, on avait 10 persos quand on démarrait le jeu, et maintenant quinze. Il y en a 23 en tout contre 19 sur Dreamcast. Les nouveaux coups ne sont pas nombreux, mais c’est pas aussi pitoyable que la différence entre Dead or Alive 2 et 3 (les plus chanceux disposent d’à peine 2 ou 3 coups en plus!!). Les anciens ont été totalement remaniés, ce qui implique qu’ils n’ont pas dû reprendre les squelettes du 1er et donc refaire le jeu de A à Z, ce qui est grandement appréciable. Par exemple, Nightmare m’a semblé véritablement différent au premier abord, et une fois mes marques retrouvées, c’était un bonheur que d’avoir l’impression de connaître le personnage sans le connaître (c’est assez paradoxale ce que je dis là). Par contre, d’autres héros ont moins été chanceux comme Maxi ou Xhiangua qui, je trouve, ne diffèrent pas assez du premier. Évidemment, ils sont mieux faits et disposent de plus de détails (ce qui les rend plus réalistes), mais pas de quoi s’affoler…
Graphismes
Vous pouvez vous en douter : c’est absolument magnifique ! Des personnages et des armes très bien modélisés, des animations fluides et des attaques colorées… Tout s’anime dans une grâce exceptionnelle pour un jeu de combat: de quoi faire jubiler nos pupilles :).
Petit mot sur les différents rings: ils sont également très beaux, mais on peut regretter l’absence de dégradations pendant le combat, rien n’explose, rien ne peut être détruit, c’est quand même dommage! Mais bon, de très beaux effets de lumière sont présents, et les ombres des personnages sont très étonnantes… J’oubliais! Notons qu’il n’y a pas la moindre trace de sang (Alors qu’on m’explique pourquoi Soul Calibur 2 est interdit aux moins de 16 ans !).
Ha, une petite gueulante au passage : Le monde du boss du mode arcade représente l’enfer, avec des flammes tout partout, et le boss lui même est une sorte d’humain fait de flammes… Donc en gros, vous vous battez contre une flamme, alors que vous en avez plein d’autres dans les mirettes sur l’arènes : bref, on ne voit strictement rien dans ce stage, et on ne peut plus que se fier à son intuition, pour espérer taper le boss et pas un petit élément de la deco… C’est casse-pied (pour rester polie ^^) !!
Pour vous dire, on, ne voit même pas quand il y a écrit « KO! » Car le texte est écrit en jaune, donc sur du feu ça le fait pas…
Par rapport à Soul Calibur :
J’ai été assez dégoûté en voyant tourner Soul Calibur 2 : l’amélioration graphique n’est pas si importante que ça. Effectivement, les personnages tout comme les niveaux sont mieux modélisés et détaillés, mais pas de quoi sauter au plafond. Il y a toujours les superbes traînées de couleurs derrière les armes qui épatent toujours les débutants (après 100h de jeu sur le 1er, ça me fait plus grand chose ^^). Et puis, la soulcharge est largement mieux faite (quand vous appuyez sur la gachette de droite pour charger votre énergie). Aussi, le jeu semble plus vivant : cela doit être dû à une faible augmentation de la vitesse de jeu, et surtout à des mouvements qui semblent plus dynamique que dans le 1er.
Gameplay
C’est bien simple : qu’on soit expérimenté ou débutant, qu’on joue les yeux fermé ou qu’on fasse de l’antijeu, on se ravie des mouvements impressionnants effectués… Une simple pression sur n’importe quel bouton donne naissance à une superbe attaque colorée, on en redemande, un vrai plaisir !
On retrouve tout ce qui a fait la fierté de Soul Calibur, les gard break, le 8-run, la soulcharge et tout et tout ! De plus la prise en main est assez simple et rapide pour un jeu de combat. Il me semble également que le fait qu’on puisse jouer, au choix, avec la croix ou le joystick, est une bonne chose : à chacun la prise en main de sa manette !
D’ailleurs, croyez-en mon expérience, question sensations, rien ne vaut le pad arcade ! Il n’est disponible que pour Soul Calibur et Virtua Fighter (ce dernier sur PS2, sigh!) et ce serait dommage de passer à côté, succès garanti (en même temps si votre porte-feuille ne peut pas débourser 90 euros, je comprends ^^) !
Vous aurez une foule de modes disponibles, du mode arcade au mode VS, en passant par le mode VS en équipe, le mode contre la montre ou survie, ou encore l’intéressant mode « Maître d’armes », forme de quête de Soul Edge durant laquelle vous obtiendrez de nombreuses armes pour vos personnages au fil des combats, que vous pourrez utiliser dans les autres différents modes…
Notons également de petites parties bonus très sympa, dans lesquelles vous pourrez admirer des images des personnages, illustrés ou en haute définition, ou encore les cinématiques du jeu… (qui, déplorons-le, sont quasi inexistantes !) Ainsi que des « Kata », dans lequel les personnages vous feront chacun une petite démonstration de 30 secondes de leur talent, dignes des moines shaolin (C’est mon coup de cœur sur Soul Calibur 2 ^^) !
On peut également noter la présence d’un mode entraînement (logique hé, c’est un jeu de combat!) assez honorable… mais pas à la hauteur de celui de Virtua Fighter! Je me demande bien pourquoi tout le monde ne copie pas sur ce dernier franchement, j’aurai aimé, dans Soul Calibur 2, avoir aussi la possibilité d’afficher à l’écran toutes les actions de ma manette! Au lieu de ça on a plus qu’à espérer, à l’aveuglette, bien presser les boutons…
En parlant de ces derniers, les novices risques d’être pas mal désappointés en trifouillant la liste des commandes des personnages : en effet, elle est adaptée au pad arcade… Que ce que ça change, me direz-vous? Et bien, je vous répondrais d’abord qu’on interrompe pas la mademoizel quand elle parle, (non mais ho !) et ensuite que sur l’écran, ce ne sera pas écrit « A, Y, X ou B » mais « A (attaque) B (blade) K (kick) ou G (guard) »… Ca demande un petit temps d’adaptation pour le grand public…
Par rapport à Soul Calibur :
Exactement pareil que dans le premier, sauf que les mouvements paraissent moins mous, ce qui a pour effet d’augmenter l’adrénaline en vous, et de rendre le jeu plus captivant (enfin je trouve). Mais il ne faut pas se berner : une fois l’effet « WAAHHH J’AI SOUL CALIBUR 2 ! » passé (1h environ), on se retrouve face à un jeu semblable au premier. J’en ai parlé plus haut : les personnages ne disposent pas de milliards de nouvelles attaques différentes, la principal nouveauté résidant dans la refonte total de leurs coups, ce qui donne une impression de renouveau au premier abord. Les modes de jeux sont également les même : on avait aussi le mode « Theater » où les personnages faisaient les beaux, on pouvait également admirer les vidéos de fin (qui étaient une succession d’images avec des sous-titre écrit au bloc-notes racontant l’histoire – ce qui n’a pas changé !), etc… Par contre, le mode nommé « Maître d’arme » (« Mission Battle » dans Soul Calibur) est largement plus facile que dans le 1er, et surtout plus court. Pas grand chose de nouveau donc. Namco aurait eu tort de se fouler, vu que le nombre de personnes ayant une Dreamcast avec Soul Calibur se compte sur les doigts d’une main d’un manchot : le grand public ne connaissait pas le jeu, et donc tout le monde n’y voit que du feu au fait que y’ai rien de nouveau. Ca sera pour le prochain peut-être…
Musiques et sons
Si il y a bien quelque chose qui peut ravir les puristes comme moi, c’est bien les voix des personnages dans Soul Calibur 2. En effet, qui n’en a pas marre de devoir se coltiner des voix anglaises fades, pour la simple raison que nous sommes en Europe ? (C’est sûr qu’un ninja qui parle un anglais tout ce qu’il y a de plus british c’est parfaitement normal… Mais Fry le dit mieux que moi un peu plus loin) Soyez heureux: dans Soul Calibur 2, vous aurez la possibilité de mettre les voix en japonais… Et là je peux vous le dire on est content ^^ (c’est vous dire : Raphaël perd un peu de son style de tarlouze avec une belle voix chaude japonaise !).
Petit truc rigolo : lorsque un combat va commencer, les deux protagonistes font faces, et le votre peut provoquer l’autre par une simple pression de l’un des boutons de la manette… Donc libre à vous de hurler une injure à la face de votre ennemi 🙂 !
Quant aux musiques d’ambiance, elles sont tout simplement magnifiques, on ne se lasse pas de les écouter ! C’est à se demander si l’ami Koji Kondo n’aurait pas fourré son nez là-dedans (c’était pour faire réagir Akin ^^)…
Par rapport à Soul Calibur :
Les musiques sont tout aussi superbes que dans le 1er, y’a rien à dire sur ce point là. Les bruits d’arme s’entrechoquant sont également fidèlement reproduits. Par contre, coté voix… Au début, c’est en anglais, et on pète un câble rapidement à entendre « Watch out! » « It’s over! » « It’s over! » « Watch out! » « It’s over! » « Watch out! » « Watch out! » en boucle (j’ai pris Cassandra pour exemple, mais ceci est vrai pour tout le monde – Note de Zel: Nooooon c’est faux ! Taki par exemple ne parle pas trop! C’est juste que Cassandra est est vraiment ******!!!). On se redirigera donc rapidement vers les options où on mettra les voix en japonais, ce qui est plus appréciable… mais ça reste bien en déça du 1er je trouve. On a des envies de meurtres quand Sophitia gueule son « Gomen nasaï ! ». Bon, on s’y habitue, mais on devrait pas avoir à s’habituer ! On devrait pas avoir envie de voir si la NGC peut servir de ballon de foot au bout du 5985e « Gomen nasaï ! » ! Ce n’est qu’un détail, mais j’ai trouvé les voix de ce 2ème opus moins agréable à l’oreille que celles du 1er.
Les personnages rentrent en scène de façon plus dynamique également : ils arrivent avec une phrase (différente à chaque fois évidemment) que vous vous plairez à répéter à longueur de journée (« Ahh! You’re definitely not my type! » « Exterminatttee! » « Well then! Let us dance! »<--Raphael la tapette powa ! -Re-note de Zel: Maiiis c'est mieux en japonais!), en harmonie avec un petit mouvement que vous adorerez mimer et remimer à vos ami(e)s, quitte à passer pour un blaireau (si ce n'est pas déjà fait lorsque vous avez voulu montrer grandeur nature comment vous combattiez bien dans Zelda à l'aide d'un tuyau qui traînait dans votre garage). -Re-re-note de Zel: On en apprend des choses...
Durée de vie
Bah… c’est un jeu de combat, donc difficile d’évaluer cela ! Vous prendrez toujours plaisir, sans aucun doute, à jouer avec vos potes dans les modes VS (enfin avec un seul de vos potes puisqu’on ne peut jouer qu’à 2 simultanément) Mais on peut déplorer le manque de difficulté du mode maître d’armes… Enfin bon, il vous faudra beaucoup de temps et d’acharnement si vous désirez contrôler correctement tous les personnages du jeu !
Par rapport à Soul Calibur :
Le mode arcade est le premier truc que vos irez voir, comme pour le premier. Une fois le jeu fait avec tous les personnages, vous irez voir du coté du mode « Maître d’arme », mode que vous aurez fini 12 fois 3h plus tard. Quand je pense que j’ai dû passer plusieurs semaines sur le mode « Mission Battle » de Soul Calibur, ça me sidère… C’est comme ça la vie! Le grand public est majoritaire, et il ne veut pas se casser les pieds à jouer à un jeu qui lui demanderait de recommencer plusieurs fois quelque chose afin de le réussir! Ce n’est effectivement qu’un détail, mais dans Soul Calibur, il s’agissait du mode principal du jeu, alors que là, le mode Arcade se voit mit en 1ere place… C’est juste pour vous dire le niveau. Mais bon, ce qui n’auront pas passer tout plein de temps sur SCI n’y verront que du feu, alors que les autres s’uniront avec moi, et on pourra râler en cœur en se saoulant à l’Ice Tea et au Sprite !
En bref…
Sans aucun gros points faibles apparents, Soul Calibur 2 est le digne successeur du premier du nom et de Soul Blade, et tout simplement le meilleur jeu de combat trouvable sur Nintendo Game Cube, il ne sera sans doute pas égalé sur cette console! (Sauf si un Virtua Fighter sort sur notre p’tit cube, :p ce qui est peu probable! :'( ) Courez vous le procureeeer !
Graphismes : 18/20
De toute beauuuuuté! On en a plein les mirettes à chaque instant !
Gameplay : 19/20
Classique et simple pour un jeu de combat, il saura vous ravir !
Musiques et sons : 19/20
Haaaaa les voix japonaises, si on pouvait les avoir dans tous les jeux !
Durée de vie : 19/20
On ne s’en lasse pas! Et puis j’aime bien le chiffre 19 ^^.
Note finale : 19/20 (décidément, oui j’aime le 19)
A moins que vous ayez la hantise des jeux de combats, je ne vois pas pourquoi vous passeriez à côté de Soul Calibur! C’est un crime de l’interdire aux moins de 16 ans, Famille de France s’en mordra les doigts!
En gros par rapport à Soul Calibur :
Globalement, ce 2e opus ne souffre pas de défauts majeurs comme l’a dit ma très chères collègue Zel. Enfin, si on ne fait pas la comparaison par rapport au 1er… Les nouveautés sont, à mon goût, pas assez nombreuses pour justifier l’achat de cette pseudo-suite. Le jeu est plus facile, le nombre de personnages supplémentaires faible (pis le français, comme d’hab’, c’est une tapette ! Y m’inerve les japonais, mais qu’est ce qui m’énerve!), pas énormément de nouveaux coups (l’ajout d’un nouveau bouton aurait été appréciable) et il n’y a pas de nouveaux modes de jeux. Par contre, la majorité d’entre vous n’ayant pas joué au 1er, vous pouvez vous jeter les yeux fermés dessus, le bonheur de jouer et la nouveauté étant là. A bon entendeur…