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TimeSplitters 2

Le

par

Time Splitters premier du nom, n’avait pas fait l’unanimité auprès des joueurs et de la presse spécialisée. De part des graphismes incertains, un scénario insipide, et un gameplay loin d’être instinctif, TS1 avait laissé un goût de bâclé (En plus c’était sur P$2, non je déconne ^^, on va se faire hacker ^^). Ce nouvel opus est donc arrivé sans beaucoup d’impatience et sans crier gare ! Il aurait dû. TS2 va tout droit sur les marches du succès qu’a gravit en son temps le digne « Goldeneye ». Et pour cause, la moitié de l’équipe qui a conçu ce dernier (Goldeneye donc), fait désormais parti de Free Radical, les développeurs de TS2.

Histoire

La trame de fond de TS2 est en fait prétexte à toutes sortes de scénarios indépendants. Vous faîtes parti d’une organisation secrète chargé de récupérer les « cristaux du temps », disséminé à plusieurs époques. A partir de là, vous devez progresser dans ces différentes époques qui ont chacune leurs scénarios et leurs missions. Par exemple :
Dans le premier niveau : Barrage d’oblask en Sibérie en 1990, vous devez brouiller les communications, détruire des fichiers compromettants etc… Ce niveau, contrairement à ce qu’on aurait pu penser au départ, n’est pas le plagiat de la première mission de Goldeneye, c’est tout simplement sa parodie, voir une ode à Goldeneye. Tout y est le décor, les missions, les ennemis, les caméras, la musique… Bref, la première mission de TS2 est un pur moment de plaisir.

Le deuxième niveau se passe à Chicago en 1932. Là encore, il faut prendre ça sous le ton de la parodie (des films d’Al Capone). Votre but, Tuer « Tony Le Gros », Chef d’une organisation mafieuse.
C’est dans « Notre-dame » de Paris en 1895 que se déroule le 3e niveau. La mission consiste à éliminer « Jacques la Mort » (brrr) et sauver de jeunes vierges (très mignonnes d’ailleurs ^^) emprisonnées dans l’église.

Bref, les différents scénarios ne brillent pas par leur subtilité, mais l’humour parodique tellement prononcé fait vite oublier ce défaut.

Modes de jeu

Que du bon pour les modes de jeu. Tout d’abord, le mode (principal) « histoire », qui vous entraîne dans une succession de péripéties citées plus haut: « Sibérie 1990 », « Chicago 1932 », « Notre-Dame 1895 », « La planète X 2280 », « Le grand Ouest 1853 », « NéoTokyo 2019 » et d’autres que je vous laisserais le plaisir de découvrir. Seul, l’histoire vous fera passer de bons moments, mais c’est en mode coopération que le jeu montre son vrai potentiel multijoueur. C’est un vrai régal de faire une mission à deux ou à quatre en s’entraidant (hein Akin ^^). Dommage que les missions et les ennemis soient les mêmes qu’en solo.

« Arcade », c’est en fait le mode multi joueurs. Comme dans « Perfect Dark », vous avez la possibilité de paramétrer énormément d’options: ennemis, personnages, lieux, temps modes… Il est excellent et vous fera vite oublier les joies d’un Goldeneye : C’est encore mieux ! Ou au moins équivalent ^^. Si vous êtes seul, vous pourrez jouer contre des bots que vous aurez sélectionnés et paramétrés au préalable.

Le mode « Défi » vous propose des petites missions sans scénario. Il s’agit en général de tuer un maximum de personnes en moins de temps possible, ou au contraire, jouer la carte de la subtilité et de l’infiltration en évitant le maximum de caméras et d’ennemis. Les cartes et les armes sont choisies par l’ordinateur.

L’éditeur. Ce mode mérite l’achat du jeu à lui tout seul ! Sans déconner, cet éditeur de niveaux est le plus complet que je n’ai jamais vu (à titre personnel). Il vous permet de choisir : les pièces, leur formes et leur niveaux. Les objets (tous ceux du jeu sont éditables). Vous pouvez choisir le mode d’action des ennemis (stationnaire, patrouille en rond, en zigzag…). Les lumières des pièces, couleurs, clignotement… Vous avez également la possibilité d’inventer un scénario, des missions que vous paramétrer dans l’éditeur (tuer un ennemis, allez cherchez un ou des objets…) et de jouer la carte soit en mode histoire, soit en multijoueur. Jouissif ! Bon, il est vrai que la manipulation des cartes de l’éditeur demande un temps d’adaptation en mode « expérimenté » mais après, c’est du tout bon ^^.

Graphismes

Les graphismes sont très jolis, sans atteindre le nirvana. Ils font penser à « Perfect Dark » mais en plus beau tout de même, et en tout cas plus beau que TS1. Les décors sont très bien modélisés (mais petits) et les textures sont très belles et bien choisies selon le niveau. Les personnages roulent sur le même chemin. Ils ont un aspect Cartoon (mais pas Cell-Shading, attention !) et sont plutôt charismatiques, ce qui est gênant quand vous devez tirez un balle dans la tête d’un personnage attachant que vous venez de voir dans une scène cinématique.

Est-il encore utile de parler d’animation aujourd’hui ? La puissance des nouvelles consoles rendrait impardonnable des défauts d’animations. Heureusement ce n’est pas le cas ici. Les balles fusent, les ennemis déboulent par dizaines sans aucun ralentissement. Un truc normal quoi.

Gameplay

Le gameplay quand a lui, est dans la même veine que celui de « Goldeneye » ou « Perfect Dark ». Instinctif, grâce à sa visée automatique, Vous ne jouez plus le personnage, vous êtes le personnage. Vous pouvez configurez tous les boutons de la manette pour un meilleur confort de jeu, pour ceux qui ont des grosses mains, c’est indispensable (n’est ce pas Akin^^).

Musiques et son

La musique du premier niveau est une véritable copie des musiques de « Goldeneye » (effet voulu, et non plagiat). Par la suite, elles se démarquent et servent l’action à merveille. Elles ont toutes un rapport direct avec le niveau. Par exemple à Chicago, c’est du blues avec trompette et tout ce qui faut qui vous rappellera les meilleurs films d’Al Capone. Au Far West, c’est du Country remixé Techno. Les musiques aussi font penser à « Perfect Dark » (décidément).

Les sons sont également très bien mais n’ont rien de transcendants. Le bruit des armes et très bien rendu (c’est le même que dans tous FPS ^^) et les voix des personnages sont excellentes, une chance qu’ Eidos ait décidé de gardé la V.O.S.T. Un petit bémol en ce qui concerne un détail : Quand vous descendez un ennemi au sniper, qui est à 1km de vous, il est dommage d’entendre ses râles et le bruit de son corps qui tombe comme s’il était à côté de vous. Mais c’est un détail futile par rapport à la richesse sonore du jeu.

Durée de vie

Phénoménal ! Non mais sans rire. Seul, le mode 1 joueur n’est pas long certes. Mais en mode coopération il devient plus étendu. Ajoutez-y tous les modes multijoueur et déjà vous êtes sûr d’atteindre la durée de vie de « Goldeneye ». Mais ce n’est pas fini, ho que non ! Car il y a l’éditeur, et là ce sont des heures et des heures de jeu qui vous attendent. Franchement pour paraître plus concret, je vous dirais que pour finir le jeu en solo il faut moins de 15h (en facile), ensuite les modes multijoueur (seul ou à plusieurs d’ailleurs) augmente de 30h minimum si vous n’avez pas de copain. Et pour finir l’éditeur le rend illimité en nombre d’heures de jeu. Tant mieux ^^.

Trois modes de difficultés: Facile, Moyen et difficile. Je n’aurais qu’une chose à dire : Ils portent bien leur noms. Le mode facile est très facile et réciproquement le mode difficile l’est. Le mode Moyen est donc une bonne alternative à ces 2 modes.

En bref…

Histoire : 15/20
L’histoire en elle même est assez inexistante, mais le fait de pouvoir voyager à travers plusieurs époques et d’avoir des missions en fonction est vraiment plaisant.

Graphismes : 15/20
Les graphismes ne sont pas vraiment excellents. Pour ce qui est de l’animation, rien à signaler, normal. Comme devraient l’être tous les jeux. Temps de chargement impardonnables sur NGC.

Gameplay : 17/20
Le gameplay est excellent, rien à redire./p>

Musiques et son : 16/20
De très bonne facture, les musiques et les bruitages contribuent pour beaucoup à l’ambiance du jeu.

Durée de vie : 19/20
Tout simplement. Cela tient surtout pour le mode multijoueur et l’éditeur.

Note finale : 16/20

TS2 est un FPS qui n’est pas prêt d’être détrôné sur NGC. Comme le fut en son temps « Goldeneye ». La comparaison peut paraître facile mais elle est inévitable. Jouez y, vous comprendrez ! Rien à redire sur ce titre qui tient des promesses qu’il n’avait pas fait. Seul ombre au tableau, et c’est ce pourquoi je n’ai pas mis un note plus forte: Les temps de chargement. Ils gâchent tout. Si Free Radical avait utilisé le potentiel GameCube, ils auraient pu les supprimer.
Mais ceci n’empêche pas de profiter pleinement des innombrables qualités de Time Splitter 2.