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MadWorld

Le

par

Vous voulez du sang ? Vous voulez de la violence ? Vous aimez le noir et blanc ? MadWorld est fait pour vous ! A l’heure où les développeurs ne se foulent pas le poignet ni le cerveau en nous sortant des party games et des jeux en flash en veux-tu en voilà, PlatinumGames débarque avec son premier jeu (de l’histoire du studio, champagne !), aidé par Sega pour l’édition et la pub, prenant tout le monde de vitesse avec le jeu le plus sanglant jamais sorti sur Wii, dans le genre beat’em all qui castagne. Mais que va en penser maman qui fait à manger dans la cuisine ? Est-ce que papa va lâcher la Wiimote et son Wii Sports et partir en courant de peur ? Et je n’ose pas savoir ce que vont penser nos petites sœurs en voyant le sang gicler sur nos écrans de salon… On s’en branle de tout ça ! Allumez votre télé, prenez votre combo Wiimote Nunchuk et c’est parti pour de la vraie télé-réalité avec des bouts de cervelle dedans !

Histoire sanglante

Difficile d’en dire assez sans en dire trop. Parce que mine de rien, MadWorld a une histoire plus poussée que la moyenne des beat’em all. D’habitude, on est habitué au sauvetage de petite copine, de combat contre un groupe de méchants qui veut faire sa loi dans une ville sans dessus dessous, ou même carrément à pas d’histoire du tout juste pour le plaisir de cogner. Et bien là, ce n’est pas trop le cas.

Sur l’île de Jefferson Island, la ville de Varrigan City est complètement coupée du monde. Clôtures électriques, grands murs, des gardes partout, chiens de garde et tout un système de défense, sont là pour que personne n’y entre. A l’heure où tout le monde s’emmerde à regarder des émissions de télé-réalité toutes plus stupides les unes que les autres, un groupe de tarés et des sponsors tout aussi pétés du casque, se sont décidés à frapper un grand coup sur la table en créant le Death Watch, l’émission de télé-réalité qui tue. Tout se déroule dans cette ville mise en quarantaine. Des centaines de caméras sont disposées un peu partout, pour ne pas perdre une seule goutte de ce spectacle sanglant, le tout retransmis en direct à la télé. La règle est très simple pour ce jeu. Tous les coups sont permis, les mises à mort sont évidemment grandement recommandées, les armes de poing ainsi que tous les objets à disposition sont autorisés et le dernier survivant est déclaré grand vainqueur, avec comme prix, un très très gros chèque. Un jeu de bonhomme, pour ceux qui en ont, et qui veulent les poser sur la table.

Evidemment, vu la somme à gagner à la fin du jeu, un nombre assez incalculable de personnes se sont portées volontaires en participant à ce sport. Et pour ce Death Watch, les organisateurs ont décidé de pimenter un peu les choses, en balançant un virus mortel aux habitants de la ville, histoire qu’ils s’entretuent pour avoir le précieux antidote promis en cas de victoire. Ca castagne dur depuis bientôt trois jours et très tard dans la nuit de ce troisième jour, un homme, un vrai, un poilu avec une clope au bec, a débarqué.

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Le regard fixe, la clope allumée, son système de tronçonneuse à son bras droit en parfait fonctionnement, la quarantaine bien tassée, Jack a d’la bouteille et en a bu pas mal dans sa vie. Il est là. Il regarde ces quelques allumés du bulbe se taper dessus pour une poignée de dollars et cette promesse de vaccin contre ce fameux virus mortel. Des morts un peu partout, des voitures en flammes, un bras dans une poubelle, une ville complètement ravagée par la violence, et… splash ! Une gerbe de sang qui s’écrase contre le visage de Jack. C’est clairement la goutte de sang qui marque le commencement de la compétition pour Jack. Mais avant de faire un carnage, il lui faut se trouver un agent, qui organisera des rencontres avec les plus grands combattants, les meilleurs au classement du Death Watch et fera grimper les paris des téléspectateurs. Ah bah oui, les téléspectateurs ne sont pas juste là pour regarder, ils peuvent parier sur les combats, un peu comme à la Star Ac’, mais en plus violent (quoi que c’est quand même assez violent la Star Ac’).

C’est alors que Jack pris contact avec XIII, en prenant grand soin d’exploser le possible candidat qui était déjà en train de marchander un contrat. Le mystérieux XIII accepte donc Jack comme poulain et le guidera dans cette ville, tout en amassant une somme astronomique d’argent au passage, comme tout bon agent qui se respect.

Au fur et à mesure de l’aventure, des combats et des litres de sang, l’histoire se développe, laissant un peu moins de mystère sur Jack, XIII ou tout simplement pourquoi personne ne fait rien pour arrêter cette émission. Qui est Jack et pourquoi s’est-il lancé dans ce jeu ? Pour qui bosse ce vieux XIII et que veut-il vraiment ? Comment tout est arrivé et que va-t-il se passer ? Je préfère vous laisser le choix de le découvrir par vous-même, histoire de ne pas gâcher votre plaisir.

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Le noir et blanc, c’est coloré !

La première fois que j’ai vu MadWorld en photo, j’ai été un peu sur le cul. Ce choix du noir et blanc, c’est original, mais en vrai de vrai, ça doit pas être terrible non ? Et bien non. C’est tout simplement génial. On voit très nettement que les gars qui sont derrière ce jeu ne sont pas des amateurs question design et ambiance. En même temps, avec PlatinumGames et sa brochette d’anciens de feu Clover Studio et de Capcom, à qui l’ont doit le fantastique Viewtiful Joe et le merveilleux Okami, ça semble logique d’avoir devant soit une peinture digne des plus grands maîtres.

Parce que oui, MadWorld réussi à ce pari fou d’avoir un style accrocheur qui lui est propre, mais aussi d’être très lisible. Si Atsushi Inaba est le producteur du jeu, c’est à Shigenori Nishikawa que l’on doit ce délire monochrome. Directeur artistique de métier, il a avoué avoir été subjugué par le film Sin City et son noir et blanc tâché de sang rouge vif, et s’en être très fortement inspiré. J’ai d’ailleurs eu la même impression que lui en voyant ce film, qui est une pure beauté pour mes petits yeux. C’est donc tout en noir et blanc que l’ont suivra les aventures de Jack, chose qui n’a jamais été fait dans le jeu vidéo (à ma connaissance en tout cas), le tout agrémenté de rouge vif, pour tout ce qui est sanglant. Ca peut être très dérangeant à regarder, ça a son style c’est vrai, mais personnellement, je trouve MadWorld magnifique. C’est beau et c’est tout. En plus d’être beau et bien animé, MadWorld se permet de tourner sans aucun ralentissement… sur Wii ! Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu un jeu beau et sans ralentissement et avec une animation aux petits oignons sur Wii, donc je le précise.

Mais on pourrait se dire que le noir et blanc, ça va un moment mais ça en devient lassant. Et bien là aussi, non. Les petits gars de PlatinumGames ont donné une atmosphère pour chaque quartier de la ville. On passera du quartier asiatique avec ses petits lampions et son dragon, au château du moyen âge avec son architecture d’un autre siècle, en passant par une usine désaffectée, tout est là pour nous dépayser un minimum. Evidemment, les ennemis seront eux aussi différents suivant les quartiers, avec des fils de Bruce Lee dans le quartier asiatique, des zombis dans le château ou encore des sortes des vieux anarchistes (non, pas des punks, laissez Bidoman tranquille) dans l’usine désaffectée. Tous différents, mais tous vont finir découpés en rondelles ou accrochés sur des pics.

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Tuer, c’est une partie d’la vie.

Après avoir réussi le coup du graphisme en noir et blanc, PlatimumGames rend toute la violence de MadWorld presque… drôle. Oui, c’est ça. C’est drôle. A première vue c’est évident que ce n’est pas drôle, surtout que le +18 de la boîte n’est franchement pas volé. On pourrait même voir MadWorld comme un bête beat’em all comme on en a eu tant, qui se démarque avec des litres de sang histoire d’appâter le client un peu con. Ça, c’est ce que penserait tout bon adhérent de Famille de France. Mais ce serait mal connaitre le jeu, mal se renseigner sur lui. Et ne me faites pas le coup du « ouais, mais c’est de la violence pour de la violence ».
Qui ici n’a jamais rit comme un con devant les morts de Kenny dans South Park ? Le « Oh mon dieu, ils ont tué Kenny » est devenu mythique. Qui ici peut me dire qu’Itchi et Scratchy dans les Simpsons, c’est hyper sérieux ? Et bien MadWorld, c’est un peu tout ça. De la violence à l’extrême, mais pas dérangeante comme peuvent l’être d’autres jeux. De la violence qui se transforme limite en plaisir où on se surprend à chercher comment on va bien pouvoir massacrer notre prochain adversaire, tout en rigolant de voir comment Jack peut s’acharner sur un pauvre adversaire. MadWorld ne se veut pas être un jeu sérieux, loin de là. C’est même temps le contraire. C’est du fun, des rires, le tout dans un bain de sang.

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Bon, qui je découpe qui en premier ?

MadWorld est donc segmenté en quartiers, comme je l’ai dit dans la partie graphismes. Jack sera envoyé par XIII dans certains quartiers, pour faire grimper l’audimat et les enchères. Le déroulement de ces niveaux est assez simple : on débarque seul contre tous et il faudra tuer tout ce qui bouge pour se faire des points, dans le but d’en avoir assez et ainsi avoir son ticket pour le boss de fin de niveau. C’est assez simple non ? Evidemment, d’autres étapes se débloqueront au fur et à mesure des points, mais j’y reviendrais après vous avoir parlé de la maniabilité.

Comme dans quasiment tous les jeux Wii, le combo Wiimote Nunchuk est de sortie. Et comme pour de très rares jeux Wii, ce combo est extrêmement bien utilisé. Je veux dire par là que chaque action demandant un mouvement de Wiimote ou de Nunchuk a été réfléchi et non mise là parce qu’on est sur Wii et que maman et papa aiment bien faire joujou en bougeant la manette. On est donc très loin d’un party game débile ou d’un jeu d’aventure dans lequel il faut bouger notre combo rien que pour avancer.

Les actions de base de Jack sont assez simples. Le stick du Nunchuk nous servira à bouger notre personnage dans le jeu, le bouton C à rétablir la caméra derrière celui-ci, et le bouton Z sert à sauter. Et si jamais on a envie de se la péter en esquivant un coup, une petite secousse du Nunchuk et Jack fera une petite pirouette en arrière. Du classique, mais de l’efficace. Mais quand un ennemi arrive, c’est tout autre chose et notre Wiimote se transforme en vrai engin de guerre. Les ennemis vont souffrir, ça va saigner !

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Les coups ne sont pas vraiment nombreux, mais sont bien pensés. Ainsi, il suffira d’une pression sur A pour dégainer une petite patate rapide. Mais malheureusement sans grand dégât, donc ça rapportera très peu de points. Par contre, d’un seul coup de Wiimote, Jack se fait plaisir en envoyant une bonne droite. Moins rapide, mais beaucoup plus puissante. Mais ça, c’est bien au début, pour s’échauffer. Ensuite, on peut sortir la tronçonneuse en maintenant le bouton B enfoncé et faire un mouvement horizontal ou vertical avec la Wiimote, si on a envie de découper notre ennemi au niveau du bassin ou alors en commençant du haut vers le bas. C’est très efficace pour faire un peu de ménage quand il y a surnombre d’ennemis.
Jack peut aussi attraper les ennemis en s’approchant d’eux et en maintenant le bouton A. Si celui-ci se débat un peu trop, un petit coup de tête en balançant le Nunchuk le calmera sûrement. Mais faut pas en abuser, sous peine de lui exploser le crane. Et s’il commence vraiment à faire chier, on peut toujours l’envoyer valser d’une secousse de Wiimote.

Et c’est là que ça devient vraiment jouissif. Dans MadWorld, une grande partie des décors est interactive. On trouvera ici et là des pics sur un mur, des crochets de boucher, des trains passant à grande vitesse, des plaques de cuisson, des bennes à ordures, des poubelles en feu, tout un tas de petits objets sympas qui rapportent un max de points. Ainsi, après avoir agrippé un ennemi, au lieu de le lancer bêtement dans le vide, on peut s’amuser à le lancer dans une poubelle en flamme ou alors dans la benne à ordure, qui se refermera en découpant en deux notre pauvre adversaire. Je ne vous fais pas un dessin concernant les pics, vous aurez vite compris ce qui pourrait se passer. Mais Jack va encore un peu plus loin dans ses combats, à l’aide de QTE assez bien foutues.

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Pour se faire un max de points, il faut se mettre dans la tête que des combos sont quasi obligatoire. Jack pouvant aussi se servir des objets du décors, comme les panneaux de signalisation, des pneus, des rochers ou même des trucs délires comme des poissons dans un resto asiatique. Une fois proche d’un de ses objets, par exemple un pneu, il suffit de rester appuyer sur le bouton A pour que Jack s’en empare. Il ne reste plus qu’à s’approcher d’un méchant pour l’immobiliser à l’aide de ce pneu, d’un coup de Wiimote vers le bas. Il se retrouve donc les bras un peu coincés. A partir de là, on peut décider de finir le méchant à coups de poing ou alors de lui faire subir encore quelques dégâts, ce qui fera monter les points. Un panneau de signalisation ? Ok, Jack l’arrache comme il l’a fait pour le pneu et paf, dans la tête de l’ennemi d’un simple coup de Wiimote. Petit combo au passage, ce qui nous fera gagner encore un peu plus de points. Ensuite, on pourrait décider d’attraper ces adversaires déjà bien mal en point et de le balancer dans une poubelle en flamme, mais ce ne serait pas drôle. Mieux vaut s’approcher d’un pic en acier… ce qui déclenchera une QTE très simple, celle du bourrinage avec la Wiimote. Et Jack s’acharnera sur sa victime, ce qui augmentera considérablement notre score !

Pour rester dans les QTE, là aussi, je trouve que celles pendant les combats contre les boss sont vraiment bien trouvées. Ces boss sont tous très charismatiques (la femme asiatique et sa position pour nous mettre à terre ! Miam !), mais restent quand même très classiques dans le gameplay. Ils ont tous un point faible. Mais au lieu de taper dans leur point faible et d’attendre que leur barre de vie se termine, il faudra faire face à des QTE. Certaines sont simples, comme quand on lance en même temps notre Wiimote à droite et le Nunchuk à gauche (attention au câble quand même, c’est coup à se fouetter le visage) et d’autres sont plus sportive, à la manière d’un Mario & Sonic où il faudra secouer en rythme la Wiimote puis le Nunchuk. Mais c’est pêchu, on ne s’ennuie pas et c’est vraiment, mais alors vraiment classe.

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Les stages ont évidement des objectifs à atteindre pour que le public soit content. Et après chaque objectif atteint, les organisateurs nous offrent une petite récompense. Des items de santé par exemple ou tout simplement une arme supplémentaire. Mais pour gagner ce genre de chose, il va falloir faire des points et aussi gagner les épreuves des niveaux, comme le demi-boss ou le mini jeu sanglant.

En effet, dans chaque niveau, un « Blood Bath Challenge » sera déblocable. On peut prendre ça comme un mini jeu, une épreuve, présentée par un certain Baron Noir et son assistante sexy (véritable sketch ces présentations), qui auront pour but de nous faire augmenter notre nombre de points très rapidement. Ca se déroule toujours en trois rounds chronométrés et il nous sera par exemple demandé de jeter nos adversaires sur les rails d’un train avant que celui ne passe, ou de les jeter dans une turbine d’avion, de les placer dans une zone pour qu’ils se fassent aplatir comme une crêpe, ou même d’en faire un joli feu d’artifice. Vraiment énormes comme mini jeux, ça détend et ça fait rire.

Par contre, le sans faute n’est pas atteint. J’ai trouvé que la caméra est un peu capricieuse par moments, que le système de lockage d’ennemis (en restant appuyant sur C) ne s’accroche pas indéfiniment et que certains gestes à la Wiimote sont spéciaux. Comme par exemple le fait de faire un mouvement de bas en haut, alors que Jack découpera sa victime de haut en bas. Rien de bien grave heureusement. Et je passerais aussi rapidement sur les phases en moto qui ne sont pas aussi jouissives qu’elles auraient du l’être.

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Bande son qui arrache (la tête)

La bande son de MadWorld est plutôt soignée, on voit nettement que les mecs se sont arrachés un peu les cheveux pour nous créer une ambiance digne de ce nom. A commencer par les deux commentateurs qui parlent français (s’il vous plait) et qu’on connait tous au travers des différentes pubs de Sega. Vu qu’on est dans une émission de télé-réalité et que le Death Watch est considéré comme un sport, il fallait bien des mecs pour commenter tout ça, non ? En tout cas, ils se sont lâchés sur les blagues à deux balles et l’humour bien lourd. Le seul problème, c’est que comme un vrai jeu de sport, on retrouve assez souvent les mêmes citations. Un peu lourd à la longue, mais ça passe.

Côté bruitages purs, les arrachements de membres, les os qui craquent, les tronçonnages et autres cris de douleur sont une pure merveille pour les oreilles, même si ça a son côté sadique. En tout cas, ça nous plonge directement dans l’ambiance du Death Watch. Et que dire des voix des personnages ? Tout en anglais (sous titré français), on sent là aussi que le boulot a été peaufiné pour que tout soit parfait.

Quant à l’ost…

* mets l’ost du jeu *

Ouais, bah ça arrache bien. J’ai la chance d’avoir des goûts assez variés, tant dans les jeux vidéo, que dans le cinéma, la musique ou toute autre forme d’art. Là, la bande son est très hip hop. Ah oui, on est bien loin des autres productions Japonaise, mais que voulez vous, PlatinumGames a peut-être un peu mieux compris l’importance des marchés occidentaux. Non et puis, je n’aurais pas vu autre chose comme style de musique.

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Combien de temps tu surviras dans le Death Watch ?

Pas longtemps, malheureusement. MadWorld a le même défaut que de nombreux excellents jeux : il est très court. La première aventure se termine en 8h à peine et peut se torcher en beaucoup moins de temps si on ne cherche pas à explorer les niveaux. Malgré tout, on y reviendra assez régulièrement. Déjà parce que le jeu est assez unique dans son genre, mais aussi parce qu’une fois terminé, un mode difficile fait son apparition. Et il est dur ce mode dur ! Et à cela, on peut ajouter le fait que les plus joueurs d’entre nous se feront un plaisir de réussir tous les défis que proposent les missions, ce qui augmentera très largement la durée de vie du jeu.

En ce qui concerne le mode multijoueur, on voit qu’il n’a pas été aussi travaillé que le mode solo. Moi qui pensais faire l’aventure en coopération, c’est raté puisque PlatinumGames ne nous propose que des minis-jeux, à savoir les Blood Bath Challenge qu’on débloque une fois les avoir fait dans le mode solo. En clair, on s’y essayera une fois, peut être deux, mais pas plus.

Et ne cherchez pas un quelconque mode Online, puisqu’il n’y en a pas. C’est dommage, de la coopération Online aurait pu être la bienvenue, ainsi qu’un classement en ligne des meilleurs joueurs du monde.

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En bref :

J’aime :

  • Le style graphique à poser ses couilles sur la table
  • La violence poussée à l’extrême, tout en restant drôle.
  • Une bande son qui bouge bien !
  • Les personnages charismatiques.
  • La tronçonneuse.

J’aime pas :

  • Pas de multijoueur pour l’histoire.
  • Les phases en moto pas top.
  • Une caméra parfois capricieuse.

La claque graphique avec un noir et blanc somptueux, l’ambiance du Death Watch, la violence extraordinairement exagérée, et surtout, le plaisir de jeu. C’est con un beat’em all, ça ne demande pas de réflexion habituellement, mais quand le jeu est aussi varié et bien pensé que MadWorld, on ne peut pas rester là les yeux fermés. De plus, depuis le temps qu’on demande des jeux Wii plus orientés joueurs et non grand public, il ne faut surtout pas se priver du sanglant MadWorld. Avec ce jeu, PlatinumGames place la barre très haute pour son premier jeu.

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