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Bleach : The Blade Of Fate

Le

par

Après une arrivée assez lamentable des Naruto en France sur console Nintendo, Sega lui ne perd pas de temps pour se faire du fric sur le dos des fans grâce aux divers jeux Bleach sorti de leurs studios japonais. Grâce à la diffusion officieuse de l’anime (alors que le manga est dispo en France depuis 2003…), Sega s’empresse de sortir ses deux Bleach sur les consoles actuelles (j’allais pas dire next-gen hein) : la Wii et le NDS. Loin d’être un simple gigotage de Wiimote, la version NDS est, elle, développée par Treasure (Ikaruga, Gunstar Heroes…), ce qui est déjà un signe d’une certaine qualité. Mais à l’heure où les licences sont un bon moyen de se faire du pognon sans trop se fouler, Bleach DS offrirait-il enfin de la qualité au fan ?

Présentation de Bleach

Malgré le fait qu’il soit aussi connu que Naruto dans l’univers du japanime, Bleach n’a pas encore (et tant mieux) une place aussi importante que le ninja d’la DDE. Je tiens tout de même à signaler que Bleach ne narre pas l’histoire d’un jeune utilisateur de machine à laver ^^

Bleach est un manga dessiné et scénarisé par Tite Kubo pour le magazine Shonen Jump, un magazine qui chaque semaine propose un chapitre de manga super connu comme Naruto, One Piece… Mais ils se font aussi du pognon grâce aux Dragon Ball et autres Death Note qu’ils ont publié il fut un temps. Un p’tit résumé ? Petit alors.


Kurosaki Ichigo est un lycéen de 15 ans (il ne les fait pas, hein) qui a toujours été capable de voir et entendre les fantômes. Il vit dans la clinique de son père, Kurosaki Isshin avec ses deux sœurs, Yuzu et Karin. Pas de mère ? Et nan, celle-ci est morte.
Un jour, lors d’un contact avec un fantôme, l’énergie spirituelle d’Ichigo se réveillera et il deviendra alors la proie des Hollows (des monstres mauvais esprits qui mangent les âmes). Alors qu’une de ces bestioles s’attaque à sa famille, une Shinigami (divinité de la mort) nommée Kuchiki Rukia interviendra pour sauver Ichigo d’une mort certaine. Agissant dans la précipitation, Rukia se fait grièvement blesser et décide donc de transférer son pouvoir de Shinigami à Ichigo.

C’est ainsi que, dénudée de pouvoirs, Rukia décide de faire d’Ichigo son remplaçant. Son boulot : envoyer les âmes à la Soul Society (paradis, c’est là où vivent les âmes mais aussi les Shinigamis) et trancher du Hollow, quel bol, ça ce coupe facilement en plus. Lors de leurs péripéties à travers la ville de Karakura, vous ferez la connaissance des potes d’Ichigo : Orihime Inoue, Yasutora Sado, Uryûu Ishida qui auront tous un problème d’ordre spectral dans lequel Ichigo y mettra un terme.
Ayant côtoyé la mort, les Hollows et surtout l’énorme énergie spirituelle d’Ichigo, Sado et Inoue seront à leur tour affublés de pouvoirs spirituel. Le bras droit de Chad se recouvrira d’une armure qui le rendra extrêmement puissant et Inoue héritera elle de 6 fées, deux pour soigner, trois pour contrer et une pour trancher, un véritable couteau suisse.
Quant à Ishida, lui il est dans l’milieu depuis l’début car c’est un Quincy, un archer qui a aussi le pouvoir de tuer les Hollows, mais malheureusement il ne les envoient pas au paradis, il les annihilent tout simplement.


Pendant ce temps, un marchant assez chelou au nom de Urahara Kisuke aidera Ichigo de temps à autre, bien que ce gars n’est pas aussi simple qu’il ne le laisse paraître.

Malheureusement, le transfert de pouvoir Shinigami de Rukia a été considéré comme une faute très grave de la part de ces gens de l’au-delà, ils décident donc d’envoyer deux de ses représentants pour chercher Rukia et l’amener purger sa peine de mort à la Soul Society, le paradis avec un nom plus classe.
Ichigo tente de s’interposer mais il se prendra une bonne branlée dans la gueule. Déterminé à sauver Rukia, Ichigo demandera l’aide de Urahara afin de l’entraîner pour qu’il puisse empêcher l’exécution de Rukia, mais il ne sera pas seul, Ishida, Sado et Inoue viendront lui prêter main forte dans sa lutte contre les Shinigami.

Pour éviter d’être déboussoler dans ce merdier, la Soul Society se compose en deux parties : le Rukongai, là où vivent les âmes et le Seireitei, là où vivent les Shinigami.
Les Shinigami sont une armée répartis en plusieurs divisions qui sont au nombre de treize, les personnages que vous verrez le plus étant évidemment les capitaines et sous capitaines de ses divisions.

Les combats comme dans l’anime.

L’histoire de Bleach DS commence ici, au moment même où Ichigo et ses potos viennent foutre la merde chez les Shinigamis.

Histoire

L’histoire de Bleach DS nous raconte ce qui ce passe dans le Soul Society durant la lutte d’Ichigo, bien que suivant la trame du manga et donc de ses principaux combats, les développeurs se sont sentis libres d’y ajouter quelques événements (et donc quelques bastons) absents du manga, comme la rencontre entre Hitsugaya et Ichigo.

Le mode Story est d’ailleurs assez intéressant pour les fans car il vous proposera une intrigue pour 23 personnages du jeu, mais il n’y a pas que ça comme perso, vous pensez bien que l’histoire de Bonnie (la truie de Ganju… l’animal hein) aurait un intérêt assez limité ^^ et pourtant Bonnie est jouable !
Pour les phases scénaristiques, vous n’aurez pas le droit à des séquences animés. N’oubliez pas que nous sommes sur portable donc pour faire simple, c’est des artworks qui discutent, un décor et un personnage dessiné dans une certaine pose en fonction de ce qu’il dit sur l’écran du haut et du texte sur l’écran du bas.

Traduction : « J’ai voulu me pendre, mais la corde a cédé. »

Bon, j’exagère, il y a quand même des cinématiques… de portable, comme celle de l’intro et celles des Bankai. Vous voulez un aperçu ? Prenez PowerPoint, chopez quelques artworks sur le net, faites votre animation et voilà !

Une petite présentation des menus, non pas parce qu’ils le valent bien mais parce qu’il yen a beaucoup.


Mode Histoire : c’est ici que l’on débloque les persos et qu’on revit la trame de Bleach dans le Soul Society. Chaque histoire finit avec un personnage en débloque une autre.

Mode Arcade : comme dans tout bon jeu de baston. Vous prenez un perso et c’est parti pour quelques batailles où le high score est la récompense.

Mode Versus : un bon p’tit mode versus ! De la baston contre l’ordi jusqu’à 4 persos, le VS multi cartouche, le VS à une cartouche ET le mode online ! Je détaillerais plus tard pour le dernier.

Mode Entrainement : pour tester les aptitudes des persos, pratique vu que c’est vous qui choisissez ce que doit faire l’adversaire (immobile, se battre…).

Mode Challenge : un mode un peu spé… C’est un peu comme l’entraînement sauf qu’ici vous devez réaliser les combos imposés, en plus les touches ne sont pas très parlantes genre « SD +M/Y+SA ». Cinq minutes donc, histoire de tester.

Construction du Deck : j’en parlerais plus dans la partie gameplay mais dans Bleach DS, vous pouvez améliorer vos aptitudes ou détériorer celles de l’adversaire en cliquant sur des cartes situées sur l’écran du bas. Dans ce mode, vous pouvez créer votre propre deck de cartes avec celles que vous avez débloquées.

Urahara’s Shop : les courses chez le mec chelou aux getas et au bob. Il vous propose cartes, couleurs pour les personnages, des artworks, des galeries de son… Vous le payez avec le pognon que vous vous faites après chaque baston. Il y a aussi un énigmatique sous mode pour entrer des mots de passe.

Galerie : des artworks ainsi que les sons et musiques du jeu.

Options : y a plein de trucs à régler là-dedans, les règles de combats (difficulté, nombre de rounds), les volumes des musiques et des sons, le visionnage des records mais aussi un truc bien sympa pour le fan : celui de pouvoir changer la voix dans les menus. Par défaut, c’est Ichigo qui parle mais vous pouvez remplacer sa voix par d’autres persos.


Graphismes

Foutue pyromane.

Habituellement, les jeux de licence manga sur portable nous montrent les personnages avec un design les représentant de manière propre et reconnaissable mais avec un style assez spécial que je ne saurais décrire, regardez n’importe quel screen de Jump Ultimate Stars pour comprendre de quoi je parle.

Pour Bleach DS, Treasure a choisi un design se rapprochant plus d’un King of Fighters, avec des persos de taille normale se battant de manière rapide mais un peu saccadée.
Le rendu est très propre grâce aux sprites particulièrement fins des combattants qui font presque penser aux vrais dessins de l’anime. Pour les décors des arènes, je suis assez mitigé. Bien qu’on ne retrouve pas l’aspect « jpeg collé » de certains jeux de baston, je ne peux pas les trouver à mon goût, m’enfin l’avantage de ces derniers est qu’ils possèdent un arrière plan, en appuyant sur L en combat (sauf en duel) vous pouvez passer d’un plan à l’autre, ça évite le bordel à quatre.


Maintenant, parlons un poil des effets. Ils sont bizarres, c’est le premier truc qui m’a étonné quand j’ai joué au jeu. Jugez-en, la trace laissé par l’effet de vitesse des Zanpakutô est verte Oo Et c’est comme ça pour tout le monde. Vous me direz, c’est un détail mais quand on prête y prête attention, y a comme un truc qui cloche. Autrement il y a les effets très softs des bonus qui ont au moins le mérite de ne pas faire un faux truc dégueulasse.

Gameplay

Les attaques spéciales déclenchent ces minis animations à l’écran, contrairement aux Bankai, elles ne cassent pas le rythme du jeu.

C’est là que le boulot de Treasure, pour une « simple » licence manga, est à saluer.
Car pour une fois, c’est pas un faux truc tout simple qu’ils nous ont inventé afin d’être accessible à n’importe quel gamin (souvenez vous de vos parties contre le petit frère/copain débile qui, en lâchant toute son excitation sur un bouton, vous mettait la branlée).

Ici, c’est le gameplay type des jeux de bastons en 2D qui a été repris, même si Bleach DS se rapprocherait plus d’un Guilty Gear que d’un King of Fighters par exemple.

Il y a 3 boutons d’attaques : Y, X et A. Ça fait beaucoup certes, mais ils n’ont pas tous la même action. Y s’utilise plus pour les petits coups, genre coups de poing/pied rapides et donc enchainables facilement, X c’est pour les coups qu’on va qualifier de moyens, ils ont une plus grande portée et les coups peuvent être orientés vers le haut et le bas. Enfin, A est un coup puissant ayant la même portée qu’un X. Après, c’est à vous de jouer pour les combos. Appuyez sur les différentes touches et envoyez vos ennemis valser dans les airs pour les ré-enchainer en bonnet haut d’forme !

Parfois, durant vos combos, votre personnage clignotera en jaune et réalisera une attaque spéciale, pour les faire, il y a deux manières :

La première étant celle de cliquer sur les touches bleues de l’écran tactile (pour cela passer en « manuel » quand vous choisissez votre personnage). Par contre, vous ne pourrez pas bourriner votre écran car une fois que vous avez cliqué sur une attaque, toutes les cases se grisent et vous devez attendre quelques secondes pour pouvoir les utiliser à nouveau.
La deuxième, c’est de les déclencher avec les boutons. Pour cela, il faut jouer avec les quarts de cercle, comme dans tout bon jeu de baston en 2D, pendant que vous jouez, faites par exemple droite, bas, gauche et Y pour déclencher une attaque.

Toutes les autres attaques sont expliqués dans la liste des commandes, en plein jeu, faites pause et consultez la, vous aurez le nom de l’attaque et, en dessous, si elle peut s’utiliser que sur terre ou aussi dans les airs suivie des flèches que vous devez exécuter, après l’enchaînement de flèches, appuyez sur Y, X ou A pour lancer l’attaque. Ces quarts de cercles sont assez pratiques vu qu’ils vous évitent de jouer avec le stylet dans les mains.


Vous remarquerez que les attaques spéciales sont divisées en deux groupes, les bleues et les rouges.
Les bleues sont les attaques que vous pouvez faire à tout moment, les rouges sont les attaques encore plus spéciales que les attaques spéciales parce qu’elles demandent un certain niveau d’énergie spirituelle.
Juste en dessous de votre barre de vie, il y a une petite barre verte qui se rempli au fur et à mesure des coups reçu ou infligés, quand elle est pleine, le chiffre à côté augmente d’un et la barre revient à zéro.

Les attaques spéciales rouges sont d’autant plus puissantes qu’elle soient en bas des autres rouges. Pour faire simple, je dirais que si vous voulez déclencher le Bankai, il faut cliquer sur le rectangle rouge situé tout en bas de l’écran tactile. Mettons qu’il y ait par exemple 3 cases rouges, les deux premières ne nécessiteront qu’une jauge d’énergie spirituelle et la dernière, le Bankai généralement, vous en demandera 3, c’est à dire le maximum.
Le Bankai est, comme dans le manga, le niveau de libération ultime du Zanpakutô, sous cette forme, vos attaques enverront tout péter mais (heureusement pour l’adversaire) vous ne pouvez utiliser le Bankai que quelques secondes.

Fini pour la partie attaques, passons à tout ce qui est « technique ».
La technique dans un jeu de baston, HA !
Et pourquoi pas de l’action dans un RPG ^^ ?

Ben si, la technique dans ces jeux, ça sert à éviter de perdre trop de vie et de pouvoir faire des coups fourbes à l’adversaire. D’abord, il y a, comme dans tout jeu de baston, la garde, appuyez sur R pour vous protéger. Malheureusement, contrairement à Naruto 4 sur GameCube, la garde est incassable : t’auras beau taper, jamais elle ne se brisera et c’est là qu’intervient une particularité de Bleach : le Shuunpo (prononcez chunepo) présent sous la forme d’une barre jaune divisée en trois en bas à gauche de l’écran. En appuyant sur B et une direction, le personnage fait un déplacement super rapide (et plus ou moins loin en fonction du perso) vers la direction choisie, comme dans l’anime. C’est super pratique pour prendre l’ennemi de dos. Par contre, vos Shuunpo ne sont pas illimités, si les trois morceaux de la barre jaune sont remplis, vous pouvez en utiliser 3, chaque pression sur B fera diminuer votre barre d’un tiers, une fois vide, vous devez attendre qu’elle se recharge. Vous pouvez aussi fuir quand vous vous faites taper en étant en garde, un p’tit coup de B et hop ! Shuunpo bleu !

Même en sautant, vu la taille de Zanpakutô, c’est chaud à éviter.

Tiens j’ai pas encore parlé du saut, vous pouvez en faire deux en appuyant deux fois sur la flèche du haut, d’ailleurs, vous pouvez faire des petits pas dans les airs en appuyant sur les flèches droite ou gauche une ou deux fois de suite, ça vous permet de choisir l’endroit où vous voulez atterrir parce que sinon, votre perso retombe tout connement là où il a sauté.

Ce dont je vais causer maintenant, c’est les bonus. Vous les utiliserez en fonction du type de joueur que vous êtes. Moi perso, je m’en branle ^^ J’ai pris le temps de faire un deck mais j’y pense jamais.
Les bonus sont des sortes de cartes posées sur l’écran tactile. AAAAAAAAAH ! DES CAAARTES MON DIEU NAAAAAAN ! Don’t panic Ron (pas d’inquiétudes, cher roux), elles ne sont pas là pour remplacer les épisodes de Derrick nécessaires à vos insomnies mais pour vous avantager (cartes vertes) en vous donnant des petits plus très limités (à peine quelques secondes) comme un Shuunpo d’une plus longue distance, une amélioration de l’attaque/défense… Il y a aussi les cartes rouges pour désavantager l’adversaire. Là, c’est simple, prenez les exemples suscités mais dans le sens inverse.

Ces…CAAAARTES… vous les choppez en finissant des modes Arcade ou Histoire mais la plupart se trouvent chez Urahara.
Mon Dieu, quel pavé… et dire qu’au début je détestais les parties Gameplay ^^

Musiques et sons

« Come on ! Bonnie-chan !! »

J’hésite entre naze et mitigé, c’est dire ^^
Je m’explique.

Premièrement, et là personne ne me dira le contraire, la musique des menus est tout simplement horrible. Tellement horrible, que je me dépêche à chaque fois de tout choisir afin de commencer vite ma partie. Si vous voulez un aperçu de cette musique, demandez à un jeune de faire péter le bon son de son portable. Le résultat vous insupporte ? La musique des menus aussi alors. Par contre, les musiques des stages sont globalement bonnes et elles vous mettront bien dans une ambiance de baston.


J’ai pu remarquer que certaines ziks de l’OST de l’anime étaient présente durant les phases avec les artworks qui discutent, se sont les meilleures du jeu et celles d’à côté font même un peu pitié. Mais globalement, l’OST n’est pas vraiment bonne je dirais même qu’elle est plutôt naze surtout si on la compare à un Soul Calibur par exemple.


Le paragraphe qui suit s’adresse aux kikoojap ^^
Vous remarquerez tout de suite que la « cinématique » d’intro est accompagné du troisième opening de l’anime de Bleach, à savoir « Ichirin no hana » de High and Mighty Colors. Le jeu est peut-être sorti au Japon quand ce truc était en cours mais c’est dommage que cela soit le pire des génériques qui soit inclus dans le jeu, si vous voulez vous faire une idée, elle est trouvable en téléchargement très facilement, autrement allez voir dans n’importe supermarché au rayon soupe.

Là où ils ont bien gérés chez Sega, c’est au niveau des sons ou plutôt des voix !
Alors Jap ou pas Jap ? Ahaha
La réponse est… ??
Les voix seront en… Berbère !

Nan j’déconne ! C’est les voix anglaises qui sont présentes dans le jeu. Je sais, c’est dommage mais moi qui m’attendais à pire, hé bien j’ai été surpris. Les voix sont pas mal du tout, comparées aux répondeur téléphonique d’ornithorynque malade dépressif qu’on se tape en France, c’est d’ailleurs assez rigolo d’entendre les noms jap prononcées à l’anglaise, Itchigo Kouwosaki, Daigouwen Hiyowinmawu… Les voix prennent d’ailleurs une place assez importante dans le jeu. Durant les combats, les persos s’exclament beaucoup et chacun gueule ses techniques lors des coups spéciaux, le petit plus c’est les titres des menus prononcées avec la voix d’Ichigo.

Treasure a d’ailleurs fait toute une partie du menu galerie réservées aux voix, vous pouvez écouter tout ce que dit le perso que vous choisissez (encore faut-il acheter son pack de voix chez le mec au bob) pour ensuite mettre cette voix à la place de celle d’Ichigo dans les menus. Bleach DS est assez fan service de ce côté-là, je vous laisse découvrir ça par vous même.

Le reste des sons sont tout à fait normaux, inutile de s’étendre là-dessus, ça n’intéresse ni vous ni moi ^^


Durée de vie

Elles se battent pour être avec moi.

Excellente. Et pas seulement grâce à un mode multijoueur où l’achat d’amis est obligatoire, dans Bleach DS, même le joueur des stéréotypes TF1 peut y passer des heures. Tout d’abord, un mode Histoire relativement long que vous devrez fouiller de fond en comble pour débloquer tous les persos, sachant qu’environ une vingtaine d’entre eux ont leur histoire dans ce mode. Ensuite un mode Arcade dans lequel il est toujours plaisant de revenir pour jouer avec ses persos préférés. Surtout que le mode Arcade vous permet de remporter certaines… CAAAARTES et de la thune à dépenser chez Urahara.

Enfin, le fameux mode online, classique mais efficace : match contre des gens au hasard ou contre vos potes et aussi la possibilité de voir votre classement mondial. Bien que les matchs au hasard soient au niveau mondial, vous jouerez probablement qu’avec des Européens, le jeu est sorti en 2006 au Japon (un Bleach DS 2nd est déjà dispo là-bas d’ailleurs) et en Octobre dernier chez les ricains. Il restera donc peut-être des américains, mais pour les japonais, il est plus intéressant de jouer à Bleach DS 2nd.


Le mode multijoueur en local peut offrir des batailles jusqu’à 4 même si vos crétins de potes n’ont pas le jeu (évidemment, le jeu sera bridé) et pour ceux qui n’ont vraiment pas d’amis, vous pouvez jouer contre quatre CPU. Bleach DS est comme n’importe quel jeu de baston. Au début on passe sa vie dessus puis une fois l’engouement passé, on y revient de temps en temps pour s’faire un p’tit mode Arcade…

En bref…

HISTOIRE : 14/20
Fan-service au possible, qui s’en plaindra ? Un mode Histoire jouable avec les principaux persos emblématiques de la série. Dommage qu’ils soient pour la plupart courts et sans réelles divergences par rapport à l’intrigue de Tite Kubo.

GRAPHISMES : 15/20
Une belle 2D qui change des habituelles adaptations d’animes sur portable (que je ne critique pas non plus). Dommage que certains effets se détachent un peu du reste.

GAMEPLAY : 16/20
Au poil. Simple à prendre en main vous aurez d’abord la simplicité de cliquer sur l’écran pour exécuter l’action puis au bout d’un moment, vous rangerez le stylet pour vous mettre aux quarts de cercles, il reste les cartes mais pour le peu que vous vous en servirez…

MUSIQUES ET SONS : 13/20
Alors que certains jeux Sega proposent à la fois les voix Jap et US, Bleach DS préfère nous parler avec un ton de caféine gazéifié. Heureusement que celles-ci sont de bonne qualité. Malheureusement, le reste des musiques ne l’est pas autant… Surtout cette HORRIBLE musique des menus !

DURÉE DE VIE : 15/20
Comme d’hab’, cela dépend de vous. Si vous pouvez revenir dans un jeu juste pour battre un record ou pour tuer le temps avec un p’tit mode Arcade c’est bon.

Note Finale : 15/20
Oui, Bleach DS offre de la qualité au fan et les autres développeurs devraient s’en inspirer. Un jeu travaillé notamment d’un point de vue graphique (ce qui est rare dans une licence) mais aussi du côté du gameplay où la simplification du jeu, dû au public qu’il touchera, emmène à prendre par la suite les habitudes des vieux gamers des jeux de bastons. Si vous êtes un fan de Bleach comme moi, je vous conseille fortement la version DS qui est pour moi en tout point supérieure à la version Wii. Passé le côté fan-service, les autres joueurs étrangers à Bleach auront juste le droit à un excellent jeu de baston, voire le meilleur de la DS.

Aller plus loin :

Voir aussi :

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