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Final Fantasy III

Le

par

Après plus de 17 ans d’attente, Final Fantasy III dépasse les frontières du Japon et arrive enfin dans nos vertes contrées. Dernier épisode Famicom de cette série maintenant mondialement célèbre, cet épisode sort de son salon pour se retrouver sur notre portable à deux écrans, dans un remake complètement lifté. Retour aux sources ou remake raté ?

Enfin là

Je ne peux pas commencer ce test sans parler un peu du passé de ce jeu. Final Fantasy III a fait ses premiers par sur Nintendo Famicom, le 27 Avril 1990, uniquement au Japon. A cette époque, Square Enix n’existait pas, ou plutôt, n’était pas qu’une seule et même entreprise. C’était la guerre entre SquareSoft et ses Final Fantasy, et Enix avec ses Dragon Quest, qui menait la guerre.

Depuis quelques temps déjà, Square Enix a porté pas mal d’anciens Final Fantasy sur différents supports comme le GameBoy Advance, la Wonderswan de Bandai, la PlayStation et maintenant, notre Nintendo DS. D’abord attendu sur Wonderswan Color, puis sur GameBoy Advance, cet épisode trois a commencé à faire parler de lui sur Nintendo DS en Octobre 2004 au Gamer’s Summit, pour enfin arrivé 2 ans plus tard. Bon, maintenant, j’peux commencer le test ^_^

Histoire

Étant sorti il y a 17 ans, il faut avouer que le scénario n’a rien d’extraordinaire. Plutôt basique dans l’ensemble, il n’offre malheureusement pas la même profondeur par rapport aux épisodes sortis par la suite. Mais à l’époque, il faisait parti des meilleurs ! La trame principale n’a pas bougé d’un poil comme le voulait Hiromichi Tanaka, le producteur et réalisateur de ce remake, mais par contre, la psychologie des personnages est un peu plus poussée avec l’arrivé de scène en 3D.

Un chti résumé de l’histoire par Square Enix :
Protégée par les cristaux de lumière, la terre autrefois paisible a été défigurée pour toujours par le grand tremblement de terre. Subitement, le séisme a rejeté les cristaux dans les profondeurs de la terre, menaçant l’équilibre fragile du monde. Il semble que toute espérance soit vaine, mais comme le dit la prophétie Gulgan, quatre âmes seront bénies avec la lumière et restaureront l’équilibre du monde.
Près du petit village de Ur, le destin guide Luneth devant un cristal doué de parole qui va changer sa vie pour toujours. Alors que la lumière du cristal s’amenuise, Luneth se lance dans l’aventure pour trouver trois autres personnes avec qui partager son destin dans sa recherche des cristaux restants et pour sortir vainqueurs du combat entre la lumière et les ténèbres.

Donc tout commence avec la chute du personnage principal, Luneth, dans cette grotte souterraine. On découvre notre personnage en bien mauvaise posture, puisque des monstres sont planqués un peu partout (dont un plutôt balèze), et ne manqueront pas de lui sauter dessus pour lui faire la peau. Coup de bol ou manque de bol, en route vers la sortie de cette grotte, Luneth fait la rencontre avec un cristal magique, qui lui dit que son destin est de sauver le monde d’une terrible menace. Luneth pense alors qu’il a peut trop picoler la veille parce que pour parler à un cristal, faut avec quelques grames dans l’sang. Mais ce n’est pas grave, il y croit à mort. Mais ce fameux cristal lui dit qu’il ne pourra y arriver seul, et qu’il lui faut donc constituer une équipe de Tru3 G@mer pour l’aider dans sa tâche. Une fois cette fameuse équipe de guerriers opérationnelle, il faudra libérer les cristaux élémentaires pour qu’ils ne soient plus sous l’emprise du mal. Le reste ? Je vous laisse le découvrir ! J’en ai déjà beaucoup trop dit.

Personnages

Final Fantasy III DS nous fait rencontrer beaucoup de personnages au court de l’aventure. Mais seulement quatre doivent sauver le monde. C’est sur ces quatre personnages là qu’Hiromichi Tanaka a voulu mettre un accent. Sur Famicom, les joueurs ne connaissaient pas vraiment les personnages, puisque leur psychologie n’était pas ou presque pas présente. En plus, on pouvait leur donner n’importe quel nom puisqu’ils n’en avaient pas. Mais en tant que créateur de Final Fantasy XI Online, et surtout faisant parti de l’équipe de développement de l’opus Famicom, Tanaka a voulu améliorer ce qui n’était pas possible de faire à l’époque. Dans cette version DS, on découvre les personnages un par un, contrairement à la version Famicom qui proposait direct les quatre personnages au début de l’aventure. Ils ont chacun un nom (qu’on peut quand même modifier) et possèdent leur histoire propre avec les caractères qui faut bien.


Le premier personnage et aussi personnage principal du jeu, s’appelle Luneth. Né d’un père opticien, il a une vue digne d’un aigle et pendant les combats, il tape toujours au bon endroit, puisqu’il a le compas dans l’œil. C’est bon, chuis content, j’ai placé mes blagues de merde \o/
Luneth est en fait un orphelin qui a été élevé par le très aimé prêtre Topapa, dans le village d’Ur. Ce petit gars a toujours la pèche, il est plutôt positif et a un courage assez monstrueux. C’est aussi un très bon chef d’équipe qui sait prendre les bonnes décisions, tout en parlant avant avec ses keupins. Dans son village, Lunteh n’est pas un no life, puisqu’il connaît tout le monde et a surtout un meilleur ami, qui s’appelle…

Mais deux mecs pour faire une équipe, ça fait un peu macho sur les bords. C’est alors que Refia entre en scène. C’est la seule fille du groupe et de toute façon, il en faut pas plus. Deux filles entre elles avec des mecs autour ? Pas bon. Refia est la fille du forgeron de Mytrhil, Takka. Là, j’imagine déjà les RPGistes en train de penser aux armures qu’on pourrait avoir avec ce Mythril *_* Elle a grandi dans le village voisin de Lunteh et Arc, Kazas. Normalement, elle a une carrière toute tracée dans la forge dans son père, mais ça ne lui plait pas du tout et c’est d’ailleurs pour ça qu’elle n’arrête pas de fuguer. C’est qu’elle a du caractère celle là ! Malheureusement pour elle, lorsque Lunteh et Arc l’a rencontre, son village est touché par une malédiction, qui vient de ce mal qui fait chier son peuple (comme quoi, le cristal avait bien raison). C’est alors qu’elle décide de les accompagner dans cette aventure. Et hop, il en manque plus qu’un.

Arc. Lui, il court comme une flèche ! Mon dieu… Fire Rafou, sors de mon corps !!! Comme je disais, Arc est le meilleur ami de Luneth. Orphelin lui aussi, il a été élevé en même temps que Luneth avec le prête Topapa. Mais contrairement à son ami, Arc est carrément timide. Parler à tout le monde, ce n’est pas trop son truc, donc il préfère lire des bouquins toute la journée, retiré dans des coins tranquilles, comme le petit bois du village. Pas le même genre de bois qu’à Paris, je vous rassure. Malheureusement, comme tous ceux qui en ont dans le crâne, il se fait emmerder par toutes les petites racailles du village. Et quand Luneth lui propose de partir avec lui sauver le monde, il accepte sans discuter. C’est comme ça les vrais keupins, et c’est tout.

Le dernier rejoindre les trois autres dans l’aventure se nome Ingus. C’est un valeureux soldat au service du roi de Sasune. Alors que tout le royaume se trouve être touché par la même malédiction que le village de Refia, Ingus, lui, a été épargné. Coup de bol de riz quand même. C’est là qu’il fait la rencontre des trois autres, et accepte donc de les aider, pour trouver comment enlever cette malédiction. En plus, la princesse Sara, la fille du roi de Sasune, est un peu perdue… Donc ça tombe plutôt bien. Enfin, pas vraiment perdue, puisque la dernière fois qu’Ingus l’a vu, elle était partie en direction d’une grotte, pour dégommer Jinn (le méchant de l’histoire) et ainsi sauver son peuple.

Gameplay

Comme dans n’importe quel RPG, le GamePlay se veut plein de menus, d’items, d’attaques, de levels… Et comme Final Fantasy III a posé de grosses bases à l’époque, on trouve évidement tout ça.

Commençons par le plus simple : les déplacements. Le monde est matérialisé par une carte papier visible sur l’écran supérieur, et un zoom de cette carte sur l’écran inférieur, sur lequel on déplace nos personnages en marchant, dans les différents lieux à visiter. Enfin, ils ne marchent qu’au début. Par la suite, des véhicules viendront pour aller plus vite ou traverser certains obstacles. J’en dirais pas plus, à part qu’on les voit tous dans l’intro du début (d’ailleurs, ce ne sont pas que des véhicules). Évidement, les rencontres avec des maychamps ne sont pas rares, mais j’y reviendrais un peu plus tard.

Une fois rentré dans un village, une grotte ou n’importe quel autre lieu, la vue est beaucoup plus détaillée. Toute l’action se déroule sur l’écran inférieur, l’écran du haut reste noir la plupart du temps, sauf dans les dialogues, ce qui est bien dommage pour une console qui possède deux écrans. La possibilité de zoomer à n’importe quel moment est présente et c’est d’ailleurs une bonne fonction pour nous aider à trouver tout ce qui pourrait être bon à prendre. En faisant un zoom, on peut trouver des objets cachés, matérialisés par des petites étoiles, ou même un mécanisme permettant d’ouvrir un passage secret.


Les menus quand à eux sont dans la plus pure tradition de la série. On retrouve avec joie nos objets, magies, équipements, statuts des personnages, formations de l’équipe, les jobs, la configuration des options de jeu, une sauvegarde temps réel, et la sauvegarde. Je ne pense pas qu’il faut que je me tape des explications pour chacun des menus non ? A part peut être la différence entre la sauvegarde temps réel et la sauvegarde. La première s’effectue à n’importe quel moment, dans un lieu, comme un village, une grotte ou un château. Elle sert plutôt bien, surtout lorsqu’on arrive au boulot et qu’on est en plein milieu de l’exploration d’une grotte avec pleins d’ennemis pas très sympa, et très forts. Le seul problème, c’est qu’on ne peut pas en faire des masses. Enfin si, mais ça pose problème. Le fait est que lorsqu’on effectue cette sauvegarde, le jeu nous demande d’éteindre la console, et on n’a pas le choix. Donc l’option de sauvegarder après chaque combat devient très vite pénible à la longue. A la différence avec la sauvegarde simple, qui elle, permet de continuer de jouer sans éteindre la console après avoir sauvegarder. Sauf que celle-ci ne peut se faire que sur les déplacements sur la carte du monde. Il faut donc choisir.

Et les menus, il est mieux de savoir s’en servir facilement, parce qu’on en a besoin lors des combats. Pour parler d’eux, ils se comptent par centaines tout au long de l’aventure. La rencontre avec les ennemis sont font à 99% aléatoirement, vu qu’on ne voit pas les monstres. Bah ouais. Et c’est là qu’est la difficulté. Contrairement à de nombreux RPG qui laissent les ennemis visibles, Final Fantasy III masque tout les ennemis, que ce soit sur la carte du monde ou dans les lieux. La difficulté en est donc plus grande vu qu’on ne peut pas contourner les combats.


Mais tous ces combats ne sont pas là pour rien. En effet, sans eux, c’est impossible d’avancer dans l’aventure. Rien que la première grotte… Il faut donc enchaîner les combats pour monter les niveaux de nos personnages et augmenter leurs capacités. Vu que la difficulté est plutôt énorme, mieux vaut avoir de l’expérience, sinon, c’est la mort assurée à chaque attaque. Les niveaux des personnages ont la particularité de se décomposer en deux parties. Le niveau du perso en lui-même, et le niveau de job, que j’éclaircirais après. Pour se battre, rien de plus simple. Nos persos sont toujours situés sur la droite de l’écran, et nos ennemis sur la gauche. Ensuite, il n’y a plus qu’à sélectionner les différentes actions que l’on veut effectuer, comme attaquer, magie, objets, attaques spéciales, etc. Une fois fait, il n’y a plus qu’à attendre que cela ce fasse.

Malheureusement, pour les fans qui ont connu la série Final Fantasy après cet épisode trois, ils vont vite se retrouver perturber (pour une fois, les nouveaux joueurs auront presque l’avantage). Le système ATB (Active Time Battle) n’existait pas dans la version d’origine, et dans un souci de perfection du remake, Hiromichi Tanaka a pensé que ce ne serait pas une bonne idée de l’intégrer. Moi je dis oui et non. Oui, parce que cela respect bien l’opus Famicom, ce qui est pas plus mal. Et non, parce que nos actions sont un peu hasardeuse. Aucunes stratégie de temps est envisageable, ce qui est un peu problématique. Des plus, l’élément de magie est aussi un peu spécial à utiliser. Contrairement aux autres épisodes de la série, les points de magie (MP) sont absents. La magie s’utilise selon le niveau du job de son personnage. Si il peut utiliser de la magie, il ne pourra pas balancer la sauces à l’infinie lors des combats, puisque ceux-ci dépendent du niveau de job. En fait, les attaques (ou défenses) magiques sont réparties en groupe de puissance, et chaque personnage n’a le droit qu’à trois sorts magiques par niveau. Par exemple, un mage blanc de niveau 20 pourra utiliser 15 fois le sort de niveau un, 10 fois celui de niveau et seulement 3 fois celui de niveau 3. Évidement, plus le niveau du job augmente, plus la possibilité d’utiliser ses sorts augmente. Parlons un peu des jobs (ou beaucoup)


Les jobs

Les jobs sont quelque chose de très important pour bien combattre dans l’univers de Final Fantasy III DS. Sans eux, les personnages ne sont rien. Enfin, pas tout à fait quand même. Un perso niveau 99 mettra de bons gros coups, mais un perso bien équilibrer avec un niveau 99 et un niveau 99 dans job donnera des coups largement plus dévastateurs. Mais pour avoir ce genre de niveaux, faut passer environ 2 ans de sa vie sans boire ni manger, à faire du leveling ^_^
Et Square Enix a mis le paquet avec pas moins de 23 jobs différents ! Les voici par ordre alphabétique avec Luneth en top modèle qui prend la pause avec les différents costumes (quel playboy celui là !).


Le barde a une technique bien particulière pour se battre, puisqu’il utilise sa harpe pour créer différents effets. Soit il attaque ses ennemis, soit il aide ses keupins.
Armes : harpes et épées
Le chasseur est un pro de l’arc. Il peut user et abuser de ses flèches, et même si il reste en retrait, il fait autant de dégâts que s’il était devant.
Armes : arcs et projectiles
Le chevalier dragon, en plus d’avoir une des plus belles armures, est un pro de la lance. Avec sa grande allonge et sa puissance, c’est un redoutable combattant. Il a la possibilité de s’envoler dans les airs pendant un tour (ce qui lui évite les coups), pour retomber sur l’adversaire et pour lui en mettre plein la gueule.
Armes : lances
Le conjurateur est un mage qui invoque des créatures pour se battre, parce que taper avec un bâton, c’est pas le top. Seul problème, ces créatures sont aléatoires et apparaissent en fonction du lieu de combat.
Armes : bâtons
L’érudit est un perso très spécial. C’est un intello de base qui bouquine comme un dingue. Et il se sert de livres pour combattre. Nan, il ne les jette pas sur les ennemis… mais il peut analyser leurs faiblesses et statuts et ainsi en informer ses keupins. Il peut aussi utiliser les magies noires et blanches de niveau 3 maximum.
Armes : livres
Le géomancien est un ami de la nature. Il l’a connaît et sait l’utiliser pour se défendre. D’ailleurs, il s’en sert pour se battre et utilise tout ce qu’il peut trouver sur le terrain de combat.
Armes : cloches
L’invoqueur fait parti des persos avec un nom qui n’existe pas dans la langue Française ^_^ C’est aussi un puissant magicien qui invoque des créatures magiques pour combattre l’ennemi.
Armes : bâtons
Le mage noir est un spécialiste de la magie offensive. Il peut attaquer plusieurs ennemis en même temps avec certains de ses sorts, ce qui peut être pratique surtout si son niveau est élevé.
Armes : bâtons et arcs
Le moine ne fait pas que prier. Un peu comme le ceinture noire, il se bat toujours à mains nues, et il peut contre attaquer son ennemi juste après s’être pris un coup. Faut pas le chercher le moine !
Armes : gants
Le sage, n’est pas si sage que ça. Faut pas le faire chier le sage ! Sinon, il s’énerve ! Car oui, le sage est un nerveux, un sanguin, c’est d’ailleurs le plus puissant des magiciens, et il peut utiliser n’importe quel sort magique, Qu’il soit de magie noire, ou de magie blanche.
Armes : bâtons
Le viking est un gros bourrin comme le veut la tradition. Il utilise donc des armes de gros bourrins. De plus, il est assez résistant, normal, c’est un bourrin. Et pour défendre ses keupins, il n’hésite pas à provoquer les ennemis pour qu’il l’attaque. Plutôt sympa le viking !
Armes : marteaux et haches
Le ceinture noire est comme son nom l’indique, une ceinture noire. Mais de quoi, ça, on en sait rien. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’il frappe fort ! D’ailleurs, il peut concentrer son énergie pour que sa prochaine attaque soit plus dévastatrice.
Armes : gants
Le chevalier est un as de l’épée. Par contre, le reste des armes, c’est pas son truc. Pour lui, le travail d’équipe est important. C’est pour ça qu’il peut se protéger lui et son équipe au lieu d’attaquer pendant un tour. Et il sait utiliser les sorts de magie blanche.
Armes : épées
Le chevalier noir fait parti des persos qui tape dur. Il inflige de très gros dégât, quitte à perdre un peu de point de HP pour que son coup enlève la vie à son adversaire.
Armes : épées et épées noires
Le dévot est un mage blanc extrêmement puissant, avec une grande réserve de sorts magiques, et surtout, qui est capable d’utiliser la magie dans son ensemble. C’est lui le plus puissant des mages blancs.
Armes : bâtons
Le freelancer est le job de base qu’on a au début du jeu. C’est un peu le perso qui touche à tout, mais qui sait rien. Moyen partout, il peut très bien taper comme un bœuf avec une épée ou balancer un petit sort magique.
Armes : un peu de tout
Le guerrier est un combattant. Il tape, il frappe, il cogne, mais il a quand même un minimum de cerveau pour pourvoir utiliser un petit peu la magie. Il peut aussi décupler sa force pour taper encore plus fort, mais cela réduit sa défense.
Armes : dagues, épées, arcs et haches
Le mage blanc est le médecin par excellence. Extrêmement pratique lors des combats, il peut soigner ses keupins ou les protéger avec de la magie blanche.
Armes : bâtons
Le mage rouge est un magicien assez puissant. Il peut utiliser de la magie noire et blanche de niveau 5 maximum, ce qui peut provoquer pas mal de dégât. Et si il n’a plus de MP, il peut toujours utiliser d’autres armes. En clair, il est assez polyvalent.
Armes : dagues, épées, lances et arcs
Le ninja est l’un des persos les plus fort. Il peut provoquer de très gros dégâts à l’adversaire. C’est le genre de perso qui est choisi par beaucoup de joueur. Et pour chambrer, il peut lancer son arme sur l’ennemi pour lui faire perdre beaucoup de HP. Par contre, une fois jeter, il ne peut pas l’a récupérer, donc faut faire gaffe à pas jeter n’importe quelle arme.
Armes : épées, épées noires et projectiles
Le shaman est un mage noir ultra puissant qui possède énormément de sorts magiques. Et surtout, il est capable d’utiliser tout ce qui se fait en magie noire.
Armes : bâton
Le voleur, c’est le plus drôle. Comme son nom l’indique, c’est un voleur, et donc, il ne sait pas se battre ou en tout cas, il est très peu puissant. Son truc à lui, c’est de voler un objet à l’ennemi et ensuite… de fuir comme un voleur !
Armes : dagues et projectiles

Voilà ! Ouch ! C’était un peu long, mais fallait bien ça pour une présentation. Les jobs ne sont surtout pas à négliger. Avec une équipe mal équilibrée, les combats seront difficiles contre les gros boss qui vont faire péter des câbles à pas mal de joueurs et de joueuses. Le mieux est d’avoir deux perso spécialisés dans le bourrinage aux corps à corps, style Ninja et Chevalier Noir, aidés par un mage noir qui balance la sauce avec des sorts puissants, et un mage blanc pour remettre de la vie à toute l’équipe.

Mais si vous avez bien compté, il n’y a que 22 jobs sur 23. En effet, le dernier, est un job caché. Le job chevalier oignon était celui de base dans la version Famicom de Final Fantasy III, et comme un clin d’œil, l’équipe de l’opus DS a voulu en faire un job caché. Mais évidement, on peut le débloquer ! Je vous dirai peut être comment faire dans la suite du test.

Graphismes

Comme j’avais déjà pu le constater lors de mon interview d’Hiromichi Tanaka en Janvier 2007 pour NintenDomaine (visible ici), Final Fantasy III DS fait tout simplement parti des jeux les plus beaux sur Nintendo DS. En tout cas, dans le groupe des jeux en 3D. L’équipe à l’origine de ce cristal vidéoludique est plus que compétente :

  • Akihiko Yoshida est à l’origine du design des personnages, autant dans les artworks que dans le jeu en lui-même. Il a aussi créé tout les costumes possibles, en fonction des jobs et des persos, ce qui en fait tout de même 92. Il a aussi bossé en tant que designer pour Final Fantasy XII sur PS2.
  • Ryôsuke Aiba s’est occupé de la direction artistique. Ce gars là n’est pas un amateur, puisqu’il est à l’origine en partie du monde de Final Fantasy XI Online sur PC, PS2 et Xbox 360.
  • Quand à Hiromichi Tanaka, le papa de Final Fantasy XI Online et de bien d’autres série comme Seiken Densetsu, il a supervisé le tout.
Hiromichi Tanaka qui tape une pose avec son bébé.

Bref, avec cette équipe de gens hyper compétents, mais pas forcément starisés comme certains, il est évident qu’on a devant nous un jeu soigné. Et ça se voit dès les premières secondes.

Dès qu’on allume la console, on commence par en prendre pleins les mirettes avec une scène cinématique en guise d’introduction, à couper le souffle. Les couleurs sont magnifiques, les personnages et les décors hyper travaillés. Bref, c’est encore une fois du grand Square Enix. De plus, l’encodage est d’une rare qualité, il est parfait, et c’est complètement digne d’une console de salon. En tout cas, ça a le mérite de poser l’ambiance, puisqu’on se retrouve totalement transporter dans un autre monde.

S’en suit l’écran de présentation, qui fait très Final Fantasy, et ça tombe bien en fait. Il est très sobre, y a pas de chichi. Et comme le veut la tradition, seul le logo du jeu et les options de chargement sont visibles, le tout sur fond noir. C’est sobre, mais classe. Quant aux menus, eux aussi ont le droit de rester dans le style de la série. Les habitués ne seront strictement pas perdus. Pour les nouveaux, bah, ils découvriront les joies des menus RPG ^_^


Comme je l’ai dit dans la partie Gameplay, les déplacements sur la carte sont en totale 2D. C’est certes plus beau que la version d’origine (on peut difficilement faire plus moche en fait), mais ça pourrait très bien tourner sur Game Boy Advance, voire Game Boy Color ! Il y a évidement plus de couleurs et de petits détails que dans la version Famicom, mais là où ce remake éclate les yeux, ce n’est évidement pas en mode carte, mais en mode exploration. Dès lors que l’on rentre dans un lieu, que ce soit villages, châteaux, grottes, sex shop ou n’importe quoi d’autres, on voit direct que les développeurs ont fait du super boulot. C’est très détaillé même si certaines mauvaises langues diront que c’est aliasé. En tout cas moi, je le trouve magnifique.

Le personnage que l’on contrôle (au choix parmi ceux de notre équipe) est très détaillé, et surtout, il porte les fringues de son job. Quand aux décors en eux même, c’est très zoli, avec une ambiance très poussée. Bon, c’est pas de la full 3D à la Super Mario 64, puisque la caméra est fixe, mais on voit nettement que Square Enix a dit au revoir à la 2D en développant ce remake. Quand je dis que ce n’est pas de la full 3D, je veux dire par là qu’il est impossible de tourner autour du personnage avec la caméra. Toutes les vues sont fixes, mais l’angle est toujours bien choisi, pour donner le meilleur angle de vision possible, tout en cachant les petits passages secrets, histoire qu’on cherche un minimum, d’où la fonction zoom.

Concernant les combats, puisqu’une bonne partie du jeu est comblée par eux, il faut savoir que chaque combat s’intègre parfaitement dans le décors dans lequel on est. Si on se ballade sur la carte sur une grande étendue d’herbe, on se retrouvera dans un combat situé dans une prairie. Si c’est le désert qu’on traverse, on se retrouvera à combattre entouré de dune. Et pareil pour tous les endroits qu’on visite. C’est hyper bien foutu. Le seul bémol vient avec les invocations qui sont sur fond noir… dommage, surtout quand le reste frôle la perfection.

Musiques et sons

Nobuo Uematsu.

Je pourrais très bien laisser seulement ce nom tellement il démontre que les musiques du jeu sont sublimes. Ce mec est un dieu de la musique classique, adulé par de nombreux fans de jeux vidéo (dont moi évidement), et il a le pouvoir (que peu de personnes ont), de faire d’une simple musique un chant qui nous transporte dans un autre monde. Tout est parfait. L’intro, le thème de la carte, celui des combats ou même pendant les scènes de dialogues. Bref, c’est du tout bon, un vrai délice auditif.

Et pour ceux qui ne connaissent pas Nobuo Uematsu, cet homme est à l’origine de tout ça et même plus :

  • All Sounds of Final Fantasy I & II – Composition (1988)
  • Final Fantasy III Original Sound Version – Composition (1991)
  • Final Fantasy IV Original Sound Version – Composition (1991)
  • All Sounds of SaGa – Composition (1991)
  • Final Fantasy V Original Sound Version – Composition (1992)
  • Final Fantasy VI Original Sound Version – Composition (1994)
  • Front Mission Series: Gun Hazard Original Sound Version – Composition (1996)
  • Final Fantasy VII Original Soundtrack – Composition (1997)
  • Final Fantasy VIII Original Soundtrack – Composition (1999)
  • Final Fantasy IX Original Soundtrack – Composition (2000)
  • Final Fantasy IX Original Sound Track PLUS – Composition (2000)
  • Final Fantasy X Original Soundtrack – Composition (2001)
  • Final Fantasy : Unlimited Music Adventure Verse.1 – Composition (2001)
  • Final Fantasy : Unlimited Music Adventure Verse.2 – Composition (2002)
  • Final Fantasy XI Original Soundtrack – Composition (2002)
  • Final Fantasy & Final Fantasy II Original Soundtrack (2002)
  • Hanjuku Hero VS 3D Original Soundtrack – Composition (2003)
  • Hanjuku Hero 4 -The 7 Heroes- ~Sound Collection~ (2005)
  • Final Fantasy VII Advent Children Original Soundtrack – Composition (2005)
  • Blue Dragon Original Soundtrack – Composition & arrangement (2006)
  • Super Smash Bros. Brawl – Main theme – Composition (2006)
  • Final Fantasy III DS Original Sound Version – Composition (2007)
  • Super Smash Bros Brawl – Composition (2008)
Mr le génie *_*

J’en ai forcément oublié… Bref, c’est une bête de musique et le jeu est parfait sur ce point ^_^
Quant aux sons et bruitages, là aussi, un excellent travail a été fait.

Wifi Connection

Un peu de Online ? Ça fait toujours plaisir non? Mais malheureusement pour nous, le mode Online est plus que minime. Quand le jeu avait été annoncé en Octobre 2004, et que Square Enix avait dit qu’un mode Online serait présent, tout le monde, dont moi, avait espéré (ou rêver, c’est pareil) avoir des quêtes annexes à effectuer en multi-joueurs, ou même des combats ou des échanges d’items, via le Wifi Connection de Nintendo.

Mais il n’en est rien. Le système Online du jeu s’avère être très petit et quasi inutile en fait. Le seul but de ce mode est l’envoi de message textuel à un keupin (ou keupine) qui a le jeu. Et encore, il faut être dans un village, et demander ça à un Mog, petite créature emblématique de Square Enix, dont Hiromichi Tanaka est fan (d’ailleurs, on en retrouve beaucoup dans Final Fantasy XI Online). Bref, une fois qu’on parle à ce petit Mog, il nous propose d’écrire un Mog Net, une sorte d’email en gros. On choisi notre destinataire, on écrit, et ça envois. C’est tout con, et ça ne sert pas à grand-chose, il faut l’avouer. On peut aussi envoyer des messages à des personnages du jeu, mais on n’a même pas besoin d’écrire. On sélectionne seulement le nom, et hop, c’est envoyer.

Évidement, il y a quelques trucs à gagner au bout… de beaucoup de Mog Net envoyer. A la fin d’un certain nombre de Mog Net, un boss caché est disponible, ainsi que des aptitudes supplémentaires et surtout, le job chevalier oignon ! Donc ça peut valoir le coût d’envoyer un message à chaque partie. De plus, ça coûte que dalle ^_^

Durée de l’aventure

L’histoire en elle-même n’est pas des plus longue, mais 10 heures ne suffiront pas, j’peux vous l’assurer. Le leveling est quasi obligatoire sous peine de rester bloqué comme un con devant un boss et de se prendre des roustes par n’importe quel ennemi. Donc leveling de personnages, et surtout, leveling de job. L’un va pas sans l’autre. Avoir un perso level 99 avec un level 10 en job, sera moins puissant qu’un perso avec un level 30 pour lui-même et 30 pour son job. Bref, de longues heures de combats sont en vue quand on commence Final Fantasy III DS. Après, il y a les sous quêtes, qui peuvent prendre pas mal de temps, et la collecte des armes les plus puissantes par exemple. En clair, c’est du 50 heures grand minimum pour finir le jeu avec un niveau qui rendra fous vos amis qui se l’a pétouille avec des persos level 20 ^_^

En bref…

HISTOIRE : 12/20
Ça reste une histoire hyper simple par rapport aux scénarios d’aujourd’hui. L’histoire d’un gros maychamp qui veut conquérir le monde et le groupe de keupins qui s’unissent pour le détruire, c’est pas ce qu’on fait de plus orignal, mais ça passe bien.

GAMEPLAY : 18/20
Entre les combats avec 4 persos contre des ennemis qui sont hyper difficiles (surtout pour les boss), le système de job hyper bien foutu, les nombreuses armes, armures et autres extensions d’armements, on a de quoi faire.

GRAPHISMES : 17/20
Ce n’est clairement pas le plus beau jeu sur Nintendo DS sur la globalité du catalogue, mais d’un point de vue jeux en 3D, Square Enix maitrise à mort la console à deux écrans et nous offre un sacré bon boulot.

MUSIQUES ET SONS : 19/20
Qui dit Nobuo Uematsu, dit forcément thèmes musicaux proches du parfait. Et bien avec ce remake DS de Final Fantasy III, notre bon Nobuo nous démontre encore tout son talent.

ONLINE : 5/20
J’attendais un mode online avec du combat ou même des missions en coopération avec un keupin, mais non, seulement un système de messagerie…

DURÉE DE VIE : 19/20
J’peux pas mettre la note maximal car le jeu a quand même une fin, mais pour terminer le jeu avec tout le bestiaire et des niveaux 99 pour chacun de nos perso, va vraiment falloir s’accrocher.

Note Finale : 17/20
Final Fantasy III DS avait fait un carton à l’époque de sa sortie sur Famicom, avec plus de 1,2 millions d’unités vendues, se devait d’avoir un remake quelques années plus tard. D’abord attendu sur plusieurs autres supports, c’est notre Nintendo DS adoré qui a eu l’honneur d’accueillir ce remake. Et bien on peut dire que le résultat est presque parfait. Seul son scénario très basique, sa difficulté de dingo (même si je trouve ça cool) et son mode online anecdotique, assombrissent un peu le tout. Mais pour tout le reste, c’est du très bon RPG et les fans ne seront certainement pas déçus de retrouver Lunteh et ses amis dans ce remake en 3D.


Aller plus loin :

Voir aussi :

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