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The Rub Rabbits

Le

par

Bienvenue dans un monde fou fou fou, où l’on fait du monocycle sur un immeuble en construction avant d’aller câliner la femme de ses rêves. The Rub Rabbits, c’est ça, du délire et de l’amour. Un an après avoir sorti le premier épisode (moins d’un an même !), la Sonic Team de Sega rempile pour un second épisode qui se veut encore plus innovant, long et palpitant que le premier. Avouons que c’est tout de même fort en chocolat d’entreprendre une telle affaire, et de la refourguer au client un an après. La choucroute est-elle bonne ? Réponse dans ce test ! Mwahaha !

HISTOIRE et MENUS

Une histoire ? Héhé, bien sûr que oui mon bon monsieur ! Un jour que votre personnage descendait tranquillement un Escalator, une jolie 95C en bikini passa sur l’autre Escalator, celui qui monte, et en tomba directement amoureux… Ainsi que douze autres personnages. Une dure bataille prendra alors place entre les treize 20centimètrorepos pour savoir qui gagnera le cœur de la belle demoiselle, pour la chérir et tout le tralala.

Bon, dit comme ça, ça ne paye pas d’mine. Mais le fait est que ça donne un très bon démarrage bien débile, et qu’il ne s’agit de toute façon que du démarrage. Ainsi, n’espérez pas faire une simple guéguerre durant tout le jeu ! Ooooh non non non !

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Nous retrouvons tous les modes de jeux du premier épisode, mais en améliorés, avec encore plus de trucs ! Le mode « Folie » se voit par exemple grandement étoffé de petits détails sympa, pendant que le mode « Histoire » et « Souvenirs » sont ponctués de petites animations délirantes. N’oublions pas bien évidemment les modes multijoueur, nombreux, à une cartouche, en multi-cartouche ou même à l’infini sur une seule DS (si si ! On se la passe à tour de rôle dans un mini-jeu inédit). Malheureusement, ces derniers s’annoncent au final assez limités… Enfin bon.

Akadoko, de sa version longue Akachan Wa Doko Kara Kuru No ? signifie littéralement « Mais d’où viennent donc les bébés ? », titre délirant tristement remplacé par un sobre « The Rub Rabbits » en Europe et Etazunistan. Ce titre nous annonce la couleur, et c’est sans étonnement que l’on découvre dans le jeu un mode « Faire des bébés » au milieu de cette pléiade de menus. Ce mode consiste en… Héhé, je ne peux pas vous le dire voyons, vous êtes trop jeune (mais sachez que ça se joue à deux sur une DS *coquin* ) !

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GRAPHISMES

Je pense que les graphismes, c’est le truc qui saute le plus aux yeux quand on allume la console (ou tout simplement quand on voit les images), c’est que Feel the Magic (aka Project Rub au pays des bouseux), c’était kitsch. Mais ça, tout le monde l’avait déjà remarqué dans le premier épisode : des personnages tout noir, des couleurs flashy et une ambiance très sixties. En gros, en tant que grand flemmard, je vous redirige poliment vers le test de Project Rub ^_^

Ce style décalé, on le retrouve bien évidemment dans ce second épisode, mais en encore plus zouli ! Plus de détails, plus de délires, et encore plus de kitsch ! Enfin, pas de trop quand même : il est assez difficile de faire évoluer graphiquement un jeu qui se revendiquait assez dépouillé. Ca n’empêche que les personnages principaux arborent désormais des habits un peu plus détaillés que leurs congénères du première épisode, tout comme les décors qui sont tout de même plus jolis.

Il n’y a qu’à voir le personnage principal qui est habillé de partout, alors que le premier n’avait qu’un short, un t-shirt et un cax. L’héroïne, quant à elle, a désormais une poitrine un peu plus ronde et réaliste :D. Décidément, ce jeu est far-pait !

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GAMEPLAY

Le premier épisode disposait déjà d’un gameplay particulièrement innovant, mais ceci était en parti dû à la console, innovante à la base. J’aurais mis ma main à couper qu’il était impossible de faire mieux : heureusement que je ne l’ai pas fait, sinon je ne sais pas comment je jouerais aujourd’hui !

C’est bien simple, Akadoko reprends le gameplay de Feel the Magic, et le sublime, et ce de la plus belle manière. On vous demandera de tourner la console, d’être plus ou moins doux dans vos actions (mmh !), ou bien d’être d’une précision extrême (héhé !) !

Les scènes amoureuses, qui étaient mes scènes préférées dans le premier épisode, sont ici beaucoup plus nombreuses et accrocheuses. On vous demandera d’être moins brutal avec l’amie du bouche-trou (comprendre, le héros ^_^) ; je pense notamment à ce jeu où on vous demande de guérir la blessure de la gonz’, où il faut souffler souvent pour apaiser son bobo…. Ou encore cet autre, nommé « Espoir », qui dispose d’une musique magnifique qui m’a mis la larme à le n’œil, où – bien qu’ici l’action reste classique (toucher) – il vous faudra être d’une précision et d’une rapidité que même pour tricher en math z’avez pas eu besoin de mieux.

En ce qui concerne le tournage de console dans tous les sens, on pourrait penser cela gadget à première vu ; alors là, je m’insurge profondément là où j’aimerais bien aller chez la madamogronénédujeu ! Cette fabuleuse idée permet d’augmenter considérablement le type de jeux et d’idées, et vous en serez étonné.

Bref, Akadoko, c’est Feel The Magic mais en encore plus envoûtant et enivrant…

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ZIKMU

« Akachan wa doko kara kuru no ? Akachan wa doko kara kuru no ? Nininininnn ! Nininininnnn !” . Vous aussi, vous chanterez bientôt le thème du jeu en boucle. Ce qui fait particulièrement plaisir dans Akadoko, c’est le nombre de chansons/musiques différentes, toutes originales et accrocheuses. Ca change du premier épisode où on avait un thème principal et tout un tas de remix de cette même musique.

Ici, que nenni pour ami ! Vous trouverez pêle-mêle le fabuleux thème, le French Cancan en mode toufou©, le thème du premier épisode ou encore la merveilleuse, la magnifique, l’extraordinaire musique du jeu « Espoir » dont je ne me lasserai jamais de vanter les mérites !

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Les musiques du jeu participent grandement à l’ambiance qui est tantôt délire, tantôt amoureuse, glamour. C’est ainsi que les passages débiles, comme l’escalade d’escalier, se voit affubler de thèmes aux rythmes surexcités et à la consonance plutôt aiguë et délirante. D’un autre coté, les passages où les z’amoureux ils font des cochonneries disposent de musiques toutes douces qui nous font pénétrer dans l’ambiance câline…

Mais que serait un jeu sans bruitages ? Il est intéressant de voir que les passages débiles privilégient les voix masculines (bien que particulièrement aiguës, à croire qu’ils sont tous castrés), et les passages amoureux la voix de votre dulcinée : les mecs seraient-ils débiles, et les nanas l’objet d’amour ? Si c’est le cas, j’suis bien d’accord avec la première idée Mr.Sega ^_^ (la deuxième, ça fait un peu misogyne… En même temps, c’est un jeu tourné vers la femme, alors bon).

Parlons tout d’abord des voix débiles, qui ponctuent tout de même une énorme partie du jeu. Comme je l’ai dit précédemment, ces fameuses voix ponctuent la majeure partie du jeu. J’imagine qu’elles ne signifient rien, mais parfois le doute plane. Le personnage crie « Iiiiiiieeee » quand il perd, ce qui signifierait « non » en japonais. Ou encore, les personnages lambda ont une fâcheuse tendance à crier « Kuropon » dans des moments particulièrement débiles, qui réfèrent à chaque fois à une sorte de kamikazisme (comme dans le jeu où on doit les balancer contre un cabre géant qui se protège avec des boucliers : quand on rate notre coup, et que le gars tombe sur un bouclier, il crie « KUROPOOOOON ! », ce qui me fait toujours exploser de rire). Après recherche, j’ai rien trouvé ! Tout ce que j’ai trouvé est que Kuropon est le nom d’un personnage de manga… Mwai.

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Tout ça pour dire que les voix sont encore plus délirantes et génialissimes, et surtout beaucoup mieux choisies : les bruits les plus débiles arrivent toujours au moment auquel on les attends le moins.

En ce qui concerne la voix féminine, celle de l’héroïne, qui est majoritairement présente dans les jeux n’amoureux (forcément), elle est plutôt… suggestive. La parfaite femme qu’on a envie de prendre dans nos bras et de connaître en profondeur. A la base, nous avons le droit à de simples petites exclamations, mais au fur et à mesure que l’on rentre dans sa vie et dans son intimité, nous avons le droit à des passages plus… câlins dirais-je, avec les bruits qui vont avec. Après tout, il aurait été dommage qu’elle ne pipe mot cette jolie mademoiselle 🙂

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DURÉE d’la LIFE

Elle est énoooorme ! Le premier disposait déjà d’une durée de vie plus qu’acceptable – (au minimum 10 à 15h pour le terminer à 100%) quoiqu’en disent tous ces gens pas gentils qui ne s’arrêtent qu’à la simple action de terminer une fois le jeu (soit 3/4h) – mais alors ce deuxième épisode dépasse tout !

Le jeu en lui-même est déjà plus long : plus de 35scènes contre 16 dans le premier. Le calcul est rapide à faire. Plus encore les bonus des lapinous à trouver, le jeu à recommencer, les modes multijoueur, le mode Folie où l’on peut créer soi même sa garde robe pour la madame, et j’en passe ! (pour pas trop spoiler ^_^).

Le nombre de bonus à débloquer est vraiment important, et vous en aurez pour votre argent ! A titre d’exemple, je suis actuellement sur le titre depuis plus de 6h, et je n’ai eu le temps que de finir une fois le jeu (j’en suis en plein milieu du mode « difficile » désormais), et deux ou trois machins du mode Souvenirs. Bref, j’en suis même pas à la moitié. Et pourtant, j’avance assez vite, étant habitué au premier. Si ça, ça ne vous change pas vos idées sur la soi-disant courte durabilité du jeu, je ne sais pas ce que je peux faire pour vous.

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EN BREF…

GAMEPLAY : 19/20
Parce que Sega a réussi à sublimer le gameplay que je croyais parfait et ultime du premier épisode, je lui donne une note quasi-parfaite. La DS est utilisée à 100%, et chaque scène est absolument parfaite et bien pensée. Chapeau bas (héhé !).

GRAPHISMES : 17/20
Plus propre que dans le premier, plus rempli, les graphismes n’en reste pas moins parfois un peu buggés, mais toujours aussi décalé et originaux. On aime ou on n’aime pas.

HISTOIRE : 16,5/20
Bon, c’est mieux que dans le premier, mais ce n’est pas extraordinaire non plus. Disons qu’elle a le mérite de tenir plus la route que la précédente. Et puis, l’histoire du triangle amoureux est ma foi relativement rigolo. Par contre, les évènements qui en découlent sont eux géniaux et excellemment bien pensés.

MUSIQUES et SONS : KYAAAAH/20
Absolument démentiel ! La bande sonore est un coup de génie de la part la Sonic Team. Des musiques tantôt délirantes et mélodieuses, tantôt envoûtantes et pénétrantes, le tout servi par des bruitages adéquats. Décidément, on est gâté.

DURÉE de VIE : Paprèdlefinir/20
Comme dire… Des tonnes de modes jeux solos et multijoueur (à deux ou plus sur une seule consoles, ou en single-card et multi-card), des tas de bonus à débloquer, une garde-robe personnalisable… Que dire de plus ? Surtout que l’on revient aisément refaire une p’tite partie.

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NOTE FINALE : 18/20
Pari gagné pour la Sonic Team, la suite de leur bébé est encore plus novateur et délirant que le premier ! Plus long, plus dur, il vous en fera baver (mmh…) ce dernier né des studios Sega. Les scènes amoureuses nous donnent encore plus envie de côtoyer la madame pour de vrai de vrai en nous rendant encore plus intime avec elle. Malgré tout, ces jeux et ces bruits ne sont que suggestifs sans jamais pénétrer la sombre cour de la pornographie. La Sonic Team ne fait que nous suggérer de A à Z des situations, et se refuse à toute scène totalement réaliste, ce qui laisse ainsi libre cours à notre imagination. Et ça, c’est tout bonnement génial.

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