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Ghost Squad

Le

par

Cela fait déjà 4 longues années que Ghost Squad squatte les salles d’arcade et vide les poches des joueurs qui n’arrêtent pas d’alimenter les bornes en petites pièces. C’est sur Wii qu’il fait ses débuts dans le monde des consoles, et comme pour la version arcade, c’est Sega-AM2 qui est aux commandes pour un véritable retour en arrière puisque c’est vraiment de l’arcade pure et dure ! Terroristes du monde, attention à vos culs, on débarque avec nos Wiimote !

Histoire top secrète

A jeu d’arcade, histoire à post-it ! Ici, pas de princesse à sauver, pas d’objets magique à trouver, et pas de monde avec des petites fées partout. N’espérez pas vous balader pendant des heures dans un monde fantastique non plus, avec des personnages charismatique et une histoire qui vous scotche devant l’écran. Nan, rien de tout ça. Ghost Squad nous propose de butter du maychamp, sans se poser trop de questions, en vidant nos chargeurs à tout bout de champ, avec des objectifs que même une mouche trisomique réussirait à comprendre sans trop de difficultés. De l’action pure et dure, dans la plus pure tradition des jeux d’arcade ^_^

On prend les commandes de l’un des soldats d’élite de la Ghost Squad, ou plus précisément et surtout pour faire plus classe, la Global Humanitarian Operation & Special Tactics Squad, une sorte d’unité spéciale sous les ordres des Nations Unies, qui se tape toutes les missions que les simples forces armées ne veulent pas faire. Des missions à hauts risques, où faut des bons quoi ! Pas des missions d’Grecs où faut sauver un chat dans un arbre ou réanimer un poisson à la suite d’une noyade. Pour ce faire, on ne peut évidement pas prendre le contrôle de toute une unité, mais plutôt d’un des deux éclaireurs, de l’unité Alpha. Le second, bah c’est un keupin (genre le keupin qui tient une Wiimote dans la main). Le reste du groupe, c’est les keupins de l’unité Bravo et Charlie. C’est eux qui vont nous aider à finir le travail déjà bien commencé par notre éclairage, et à nous féliciter à la fin du niveau, d’où le nom « unité Bravo ». Et si on a fait des bons scores, on aura l’droit à un chocolat, d’où « l’unité Charlie ». Tout à un sens j’vous dis !

A l’instar de NintenDomaine, faut bien un gars pour commander tout ces gentils anti-terroristes sauveurs de monde en détresse. Sinon c’est la merde, chacun fait ce qu’il veut et ça n’avance pas. Donc cette tâche est confiée à un mec appelé « commandant », qui s’occupera de donner les ordres et les briefings de missions. On en sait pas plus sur lui… En même temps, c’est top secret, donc c’est logique.

Les ordres sont assez clairs…

La borne est bien classe quand même.

« Unité Frostis Advance, au rapport ! »
« Chef, oui chef ! »
« Voici vos missions pour la journée : »

On commencera donc notre parcours du combattant dans une villa ou il faudra sauver otages, président des ZétaZunis et collègues de celui-ci des griffes d’un gros maychamp. Ensuite, on foncera direct dans Air Force One, qui a été détourné par des terroristes. Ne me demandez pas comment la Ghost Squad a fait pour arriver dans cet avion en plein vol, c’est de l’arcade ^_^ Et enfin, on se baladera en pleine jungle pour sauver un gars, en défiant des mecs planqués derrière des troncs d’arbres.

Oui je sais, ça peut paraître compliqué à comprendre comme histoire, mais je suis tenu au secret défense, donc je ne peux pas en dire plus. J’aurais bien voulu pourtant, mais les ordres sont les ordres.

« Unité Frostis Advance, magnez vous la céréale et allez en mission ! »
« Chef, oui chef ! »

Comment tuer du maychamp en quelques leçons

Ghost Squad, comme je l’ai dit plus haut, c’est l’arcade à la maison, mais sans les pièces à insérer pour continuer à jouer. De l’arcade comme le faisait Sega avec ses consoles du temps où il était encore un grand constructeur dans ce domaine, mais surtout de l’arcade comme le fait Sega encore aujourd’hui dans les salles d’arcade. Et qui dit jeu d’arcade, dit aussi gameplay de bourrin et très instinctif. En même temps, si faut trois heures pour comprendre le système de jeu, c’est pas très pratique, surtout s’il faut mettre une pièce à chaque fois qu’on meurt.

Ghost Squad comme beaucoup de shoot sur écran à la Sega (je pense direct aux Virtua Cop ou aux House Of The Dead) est un jeu dit « sur rail ». En gros, notre personnage se déplace tout seul et le tout est en vue à la première personne. Nous, on a juste besoin de déplacer le viseur de notre arme sur l’écran et de tirer à tout va pour éliminer le plus d’ennemis possible, en pleine tête évidement parce que ça rapporte plus de points ^_^ Ça peut paraître simple et con à première vue, mais c’est bien plus technique qu’il n’y parait vu le nombre d’ennemis à abattre. Les déplacements sont hyper dynamiques et les ennemis surgissent de partout. D’ailleurs, chose qui me faisait rire à l’époque et qui me fait toujours marrer encore aujourd’hui, c’est les cachettes des ennemis. Imaginez, vous arrivez dans une pièce qui semble vide. Y a une pauvre table en bois, genre 4 places maximum, en plein milieu de la pièce, donc pas vraiment de risque non ? Et bien non ! Y a deux gars qui surgissent de derrière cette table pour nous tirer dessus. Pouf paf, une balle chacun, pas de jaloux. Notre perso bouge un peu et hop, encore deux gars qui apparaissent derrière cette même table ! Plus deux autres qui sautent par terre, en arrivant de gauche et de droite ! Et hop, 6 mecs éclatés en 5 secondes. Et c’est comme ça tout l’temps. On a pas le temps de souffler et il y a toujours des trucs complètement con comme ça. Et ce n’est pas le seul exemple, puisque j’ai vu 5 gars planqués derrière un tronc d’arbre ^_^

4 mecs, plus les 5 autres derrière le tronc d’arbre \o/
Ah ouais, carrément les hélicos, maintenant.

Les commandes sont volontairement simples, pour qu’on puisse se concentrer uniquement sur notre visée. C’est donc le bouton A qui servira aux différentes actions et la gâchette B qui déclenchera nos tirs assassins. Le tout répond à la perfection et c’est bien normal vu qu’on a un peu une Wiimote dans les mains. Viser à l’écran, c’est son truc à elle ! Quant aux rechargements de nos armes, c’est tout aussi simple, puisqu’il faut simplement déplacer notre viseur hors de l’écran, comme à la bonne vieille époque. Va donc falloir gérer un peu ses munitions, pour ne pas se retrouver à recharger son arme au lieu de sauver un otage des mains d’un maychamp. Et si jamais les tirs au coup par coup ne vous plaisent plus, on a la possibilité d’avoir trois sortes de tirs, histoire de varier les plaisirs. Ah, et on peut débrancher notre Nunchuk vu qu’il sert strictement à rien.


A noter que Ghost Squad est compatible avec le Wii Zapper, histoire de se l’a péter encore un peu plus. Malheureusement, je ne possède pas cet accessoire, donc j’peux pas vous dire si ça vaut l’coup ou pas. Ghost Squad est pourtant livré avec le Wii Zapper… Comment j’ai fait mon compte, moi ?

Graphismes

Habituellement, la partie graphique est une des parties qui me botte le plus de Noël quand j’écris un test. Mais voilà, avec Ghost Squad, tout change. Je m’attendais à pire pour être franc. Quand j’ai vu que Sega avait pour projet de porter Ghost Squad sur Wii, j’ai eu des sueurs froides. Et les premières captures d’écran ne m’ont pas non plus trop enthousiasmées, limite ça aurait pu tourner sur Nintendo DS. J’étais loin, mais alors très loin d’avoir la même envie de mettre mon petit Ghost Squad sur mon joli écran, comme j’ai attendu de le faire avec Super Mario Galaxy. Mais voilà, même s’il date forcément, ce n’est pas immonde à en vomir. La compatibilité HD TV est présente, mais rien n’y fait rien, le titre de Sega accuse les années. J’ai souvent eu l’impression d’être sur Dreamcast, c’est dire… Mais ce n’est pas moche pour autant.

Ok, les couleurs ne sont pas vives comme Mario Galaxy, les textures sont assez superflues, et les effets d’explosions et autres ne sont pas à la pointe de la technologie. Mais le jeu tourne impeccablement, sans aucun ralentissement, et pourtant y a du maychamp à l’écran.

Ça casse pas trois pattes à un canard, c’est vrai.

Côté moteur 3D, rien d’exceptionnel non plus de ce côté-là. On a le droit à quelques explosions, des objets que l’on peut éclater, des fougères en carton dans le niveau de la forêt et de l’eau en papier. Les persos ont aussi le droit à une modélisation plutôt simpliste, sans trop de détails, mais on s’en branle vu comment ça flingue de partout.

En fait, faut s’dire que Ghost Squad passe bien à l’écran puisque l’action y est tellement dynamique, qu’il n’y a pas un moment où on s’ennuie à ne rien faire. Par contre, oui, dès qu’on prend une photo d’écran et qu’on regarde le résultat, ce n’est pas fabuleux…

Musiques et sons

Sans être majestueuses et inoubliables comme dans beaucoup de productions Nintendo, Ghost Squad se démarque ici avec des musiques très… enfin, ça colle bien à l’ambiance, on va dire. C’est rythmé, ça suit l’action, c’est assez électronique et avec mon cousin, on a même remarqué comme un semblant de remix d’une des musiques de Street Of Rage ! Manquait plus que les « Raaaaah ! » quand notre perso faisait des sauts.

Le reste est assez moyen, coups de feu, explosions et tout ce qui va avec, sauf évidement, le mythique « reload » quand on a plus de balle dans son chargeur. Rien que pour le « reload », ce jeu mérite son achat *_* Quoi, vous n’avez pas passé des heures dans les salles d’arcades ? Rah ! C’est pas possible ça. Y a toute une éducation à refaire là !

Oh, j’allais presque en oublier les dialogues dignes d’une conversation entre deux poissons rouges, mais tellement stéréotypé que ça passe bien et que ça en devient presque drôle. Sérieux, Sega c’est plus fort que toi.

Un boss perché sur un bateau.

Durée de vie

Ghost Squad c’est de l’action sur-vitaminée à base de gros calibre, des maychamps tout morts après notre passage de sauveur du monde, des missions aussi top secrète que ma vraie identité, des maychamps planqués derrière des vases et qui pensent qu’on les verra pas, des boss aussi charismatique que les poissons de ma keupine, le tout, tout au long de… trois missions.

Oui, vous avez bien lu, j’ai bien écris trois missions. Mais attendez un peu ! Ne jetez pas pour autant Ghost Squad à la poubelle, puisque comme dans tout shoot arcade, ces trois missions possèdent en elles plusieurs chemins différents pour en venir à bout. En gros, ce n’est pas moins de 16 parcours différents pour chaque mission que l’on pourra arpenter pour arriver à la vraie fin. Les vrais joueurs iront même jusqu’à faire des 100% pour chacun de ces parcours, ce qui est d’une logique évidente quand on parle de jeu d’arcade.

Pour pousser vers le haut la durée de vie, Sega a, comme dans la version originale, intégré la possibilité de personnaliser notre personnage avec quelques options et statistiques. Outre le nom de notre perso, il aura un niveau et un grade qui changera suivant nos points accumulés lors de nos parties. On pourra aussi voir combien de fois on a joué au mode arcade, ainsi que notre meilleur score. On peut aussi ajouter à cela la possibilité de débloquer 25 armes parmi quatre types différents, allant du simple pistolet, en passant par la mitrailleuse, mais aussi le fusil de précision et le fusil à pompe. Et si les fringues des persos sont pas assez classes à vos goûts, la possibilité de changer d’uniforme est présente avec une bonne quinzaine de fringues qui nous attendent. Bref, de quoi passer un peu de temps avant de tout débloquer et d’arriver au niveau 99.

Pour rallonger encore un peu la durée de vie, Sega a caché quelques bonus. Ainsi, au bout d’un certain moment, deux nouveaux modes de jeu se dévoilent : Ninja et Paradise. Le premier transformera tout les ennemis en ninjas. Rien d’extraordinaire, mais plutôt marrant à jouer, j’dois dire. Mais pour ma part, c’est clairement le second mode qui me donne le plus envie de jouer. En lieu et place des maychamps terroristes tout masculins qu’ils sont, avec barbes et muscles, Sega nous offre de la bimbo aux gros seins, avec des bikinis de combat très… dissuasifs. C’est complètement con, mais c’est tout à fait le genre de chose que j’aime (dans les jeux d’arcade).

Rien que pour ça, j’aime ce jeu \o/

Et si on est un commando de salon, qu’on a terminé le jeu à 100% de partout (en mode facile, normale et difficile), Ghost Squad possède un mode multijoueur jouable jusqu’à 4 en même temps. Chacun avec une Wiimote, un viseur de couleur différente et c’est parti pour du buttage de maychamps en équipe ! Toujours intéressant pour savoir qui est le plus rapide de la gâchette ^_^

Online

Moi qui m’attendais à faire mes missions en coopération avec des keupins via le Nintendo Wifi Connection, bah chuis un peu dégouté. Comme pour Mario & Sonic aux Jeux Olympiques, Sega a fait le choix de ne pas utiliser le système Online à fond les ballons. On se contentera donc de simples classements régionaux et mondiaux pour voir qui a fait les plus gros scores. C’est sympatoche pour voir si on est pas trop à la ramasse par rapport aux autres joueurs de la planète, mais c’est quand même bien peu quand on voit ce que fait Sega en matière de Online sur les autres supports. A côté de ça, Sega c’est quand même du gros MMORPG comme Phantasy Star Online et des bons modes multijoueur dans la plupart de leurs nouvelles productions.

Ah ah ! Crysis n’a qu’à bien se tenir !

En bref…

HISTOIRE : – /20
J’peux pas vraiment mettre de note, vu que l’histoire est top secrète ^_^ Et puis, c’est un jeu de shoot arcade hein… Soyons réaliste, est-ce qu’on est vraiment là pour un scénario ? On se fait les trois missions sans vraiment se poser de questions, la seule chose qui nous importe, c’est le score à la fin de la partie et le fait d’avoir fait que des tirs en pleine tête.

GAMEPLAY : 18/20
C’est simple et ultra jouable. En gros, c’est tout ce qu’on demande à ce genre de jeu : viser, tirer, recharger, viser, tirer, recharger, viser, hop attention à l’otage, tirer, viser, tirer, recharger… Ouais, merci M. le Président, après tout, c’est mon job de vous sauver. Hop, viser, tirer. Y avait un maychamp derrière.

GRAPHISMES : 12/20
Je m’attendais à du moche, mais alors bien moche. Bah je me retrouve devant un jeu qui me rappelle l’arcade ou les jeux Dreamcast. Oui, évidement qu’on est bien loin d’un Mario Galaxy ou d’un jeu HD de la mort qui tue, mais ça passe plutôt bien, surtout que l’action est soutenue et ce, sans aucun ralentissement.

MUSIQUES ET SONS: 13/20
Reload ! Rien que ça, ça vaut la moitié de la note. Ce reload est mythique. Quant au reste, ça passe bien, même si certains vont cirer au scandale pour les musiques et les doublages des personnages.

DURÉE DE VIE: 11/20
Bah c’est pas si nul que ça, mais je ne peux pas mettre plus. Le jeu se boucle en 20 minutes pour la première fois et le reste assez rapidement si on a un peu l’habitude des jeux de shoot. Oui, ça prend un peu de temps quand même, mais il est clair qu’on ne passera pas 20h à débloquer des bonus, à moins de vouloir être niveau 99 pour son personnage. Le charme opère malgré tout, donc on y revient assez régulièrement, surtout si on a des keupins pour se faire un multijoueur.

MULTIJOUEUR : 15/20
Simple mais efficace, le multi-joueurs ne déçoit pas. Seul ombre au tableau : il faudra repasser pour de la coopération via le Online.

ONLINE : 10/20
Comme beaucoup, Sega se contente du strict minimum ! Pas de multijoueur pour casser du terroristes accompagné d’un Japonais… Seulement des records pour voir qui a la plus grosse.

Des dialogues intenses…
… Des zooms de folie…
… Et des assauts renversants : il y a tout ça dans Ghost Squad !

NOTE FINALE : 14/20
Ghost Squad s’en tire plutôt bien vu que c’est un portage copier/coller pour la Wii. Du moyen un peu partout, mais une jouabilité aux petits oignons. Très rythmé, bien à l’ancienne avec son scénario post-it typé série B (voire Z), et doté d’une maniabilité parfaite pour la Wii, c’est pile poil ce qu’il faut aux vieux en manque d’arcade. Pour l’instant, c’est clairement le meilleur shoot sur écran de la Wii, devant Resident Evil : The Umbrella Chronicles et Link’s Crossbow Training. En attendant mieux… de la part de Sega ?

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