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The Legend of Zelda : Oracle of Ages / Oracle of Seasons

Le

par

Sauver une princesse, c’est démodé… Il va falloir sauver des déesses !

Il y a quelques temps, intriguée par ce si mystérieux arbre que nous promettait Nintendo, j’avais tenté d’avancer des idées sur les personnages et objets… Aujourd’hui, après y avoir joué (mais en anglais uniquement donc certaines choses m’auront sûrement échappées), je peux balayer certaines de mes hypothèses et en vérifier d’autres :o)

Nayru
Din

Tout d’abord, tout le monde se sera rendu compte d’une certaine ressemblance avec le « système Pokémon » : deux versions, l’une (Oracle of Ages) caractérisée par la présence de Nayru (bleue) avec un titre bleu opposé à Oracle of Seasons, où bien sûr la déesse est ici Din (logique, c’est la « rouge » !) et le titre bien sûr rouge.

Mais après tout, ce genre de complémentarité se retrouve parfois dans les jeux vidéos (Black and White par exemple et ça n’a rien a voir avec ça lol) mais c’est là que le Game Link et les mots de passe entrent en jeu !

Comptez sur eux trois pour vous aider côté anneaux…


Si vous vous souvenez de ce drôle de personnage que j’avais soupçonné être à l’origine d’un échange de bagues, soyez fixés : ce monsieur vous proposera gentiment de récolter 64 anneaux dans chaque version, chacun doté d’un pouvoir particulier et souvent bien utile… Évidemment, vous pourrez en échanger grâce au Game Link, mais ils ne réagissent pas la Pokéball… ;o)

Ce petit plus apporte un grand intérêt dont on parlera plus tard, en attendant c’est bien la première fois qu’un Zelda permet d’échanger des objets entre deux jeux ! Innovation, donc, et ce n’est que le début…

La Triforce fait son come back !

Maintenant, le but de ces deux cartouches ? L’histoire parait si simple !

Dans l’une, sauver Din, dans l’autre, sauver Nayru, toutes deux prisonnières d’une créature démoniaque, et il va donc vous falloir passer de nombreux donjons et parler à tout le monde pour y arriver…

Heu, et Zelda alors, ferait-elle la grève depuis Mask of Majora ? On se le demande… En attendant, on est pas mécontent de rencontrer les Déesses légendaires mais… Farore ? Où est-elle donc passée ? Ah ah… ;o))

Donc une histoire assez banale, mais ce n’est que la base et que ce soit Oracle of Ages ou Oracle of Seasons, vous ne serez pas déçus… De plus, chaque version est totalement différente mais elles jouent toutes les deux sur les voyages dans le temps : dans Oracle of Ages, il vous faudra affronter le passé, le présent.. et dans Oracle of Seasons, les… saisons (surprenant non ? ;o)

C’est t’y pas une jolie scène d’intro ça ? ;o)

Tout ça nous rend un univers très complexe, car comme dans Mask of Majora ou A Link to the Past, jouer sur plusieurs « époques » et en déceler tous les secrets n’est pas de tout repos…

Une fois l’une des versions terminées, vous aurez droit à un mot de passe… à entrer si vous voulez commencer l’autre et alors l’histoire, les personnages et les objets seront quelque peu chamboulés pour vous donner plus d’intérêt et, parait-il, plus de facilités…

Ça va être dur de récupérer tout ça ;-p

On passe alors à la complexité du jeu : vous l’aurez compris, bonne chance pour terminer entièrement les deux opus car à la richesse des mondes, à ces anneaux, à ces mots de passes, à tout les personnages que vous rencontrerez s’ajouteront en plus de nouvelles énigmes par rapport à Link’s Awakening, rendant ces jeux assez difficiles et d’une assez longue durée de vie.

De plus, les objets sont encore plus farfelus et inattendus : des graines de feu à la pipe à bulle, vous n’avez pas fini de vous creuser la tête pour résoudre des énigmes souvent délicates…

Ricky, l’un de vos « moyens de transport » qui vous sera très utile !

L’innovation passée, on retrouve avec nostalgie les bons vieux ingrédients de Link’s Awakening : même style graphique, anciens boss et ennemis (ceux-là, on est pas toujours content de les retrouver :p), et puis de l’humour comme par exemple ce premier boss à tête de citrouille qui, en réalité, n’est pas ce qu’on croît, ou cette fichue Mapple qui passe son temps à vous foncer dedans sur son balai volant afin de tenter de vous piquer vos affaires…

Et, bien sûr, tous ces comiques de situation ne seront pas la seule touche d’humour parce qu’on se doute bien que la traduction française nous apportera des dialogues intéressants et amusants (pour l’instant, j’ai assez de mal à en juger avec le texte en anglais :p)

Mapple l’apprentie sorcière, la chauffarde des airs.. :p

Côté mystère, on est bien servi également : une sombre tour qui se construit, des personnages intrigants comme cette triste reine ou encore cette forêt où l’on se perd par la facétie de ces petites fées…

A noter que les musiques sont pour la plupart des reprises et qu’elles sont toutes agréables à l’oreille (enfin autant que peuvent l’être des musiques de Game Boy :op)

Et oui, ils sont encore là !

Côté regrets ? La bizarrerie dans la difficulté qui fait que vous passerez d’un donjon à l’autre en deux minutes tandis qu’entre ce donjon et le suivant, vous risquez d’y passer trois heures…

Et puis, on pourrait regretter aussi que ces opus n’aient pas été conçus pour la GBA. Quoi qu’ainsi Game Boy Color et GBA pourront profiter de ces jeux, en espérant qu’il y ait de nouveaux Zelda sur le dernier bébé de Nintendo…

L’arbre Mojo… Amoureuse de Link lol ^_^

Bref, vous l’aurez compris, Mysterious Tree, un monde définitivement Zelda, où l’on retrouve sans que ça nous surprenne d’excellents ingrédients et de superbes nouveautés, deux jolis opus dignes de la lignée, agréables à souhait et juste ce qu’il fallait pour patienter… jusqu’à la NGC ;o)

De Link’s Awakening à Mysterious Tree… Peut être bientôt sur GBA ?