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Ultratron

Le

par

Ah les jeux de shoot ! Un genre très présent durant la génération des consoles 8 – 16 bits avec Parodius, R Type, Axelay, Fantasy Zone, Metal Slug, Probotector et le petit Scramble Spirits sur Master System ceci pour citer les principaux qui m’avaient marqués à l’époque. C’est donc avec plaisir que je me tâte de plonger dans l’univers de Ultratron en me rappelant ces bonnes vielles années 90 !

Ultraton? Késako?

Ultraton a été réalisé par les gars de chez PuppyGames. Ils sont connus sur Steam pour avoir réalisés 3 autres jeux (Revenche of the Titans, Droid Assault et Titan Attacks) avec une patte graphique qui leur est propre. On les reconnaît de suite après avoir joué à l’un de leurs titres.

Pour revenir au jeu lui même, Ultratron est un twin stick arena shooter. Derrière ce nom à rallonge se cache un shoot them up à l’ancienne se jouant sur un seul et même écran (la partie arena) et utilisant seulement les deux sticks de votre GamePad (la partie twin stick). En gros, celui de gauche sert à vous déplacer et celui de droite à orienter vos tirs et de tirer.

Pour les amoureux des jeux bien retro des années 80, ce gameplay doit vous rappeler Robotron 2084 qui est un jeu sorti à l’origine dans les salles d’arcade en 1982. Suite à son succès commercial (plus de 20 000 bornes de produites), le jeu a été ensuite adapté sur les consoles de salon Atari et sur la Lynx et pour finir en remake 3D sur Nintendo 64 et PS1 avec Robotron X/64.

Ultratron ne se gène absolument pas à reprendre tous les éléments de son aîné à savoir le gameplay à deux sticks, son rythme effréné et sa bande son techno et même son scénario qui se résume à venger la race humaine de robots tueurs. En effet, PuppyGames le cite même sur son site officiel comme sa principale source d’inspiration pour la réalisation d’Ultratron.


Techno old-school hardcore shooting

Comme dans Super Smash Bros., Ultratron devient vite un bordel à l’écran. La visibilité se réduit petit à petit lorsque l’arène commence à être un peu trop peuplée plus si on rajoute les tirs ennemis qui volent un peu partout. Votre personnage se déplace dans une arène à fond noir entouré de murs avec des néons de couleurs. Et c’est là le gros problème car vos ennemis ont pratiquement la même apparence et se camouflent aisément dans ce décor sombre et flashy. L’erreur de toucher un ennemi sans l’avoir vu devient monnaie courante dans les modes extrême.

Chaque ennemi abattu lâche des pièces qui vous serviront à upgrader votre personnage en lui rajoutant toute sorte de power-up comme la possibilité de se déplacer instantanément, obtenir des compagnons pour vous aider à casser du robot à la pelle, augmenter votre barre de vie, acheter des bombes, augmenter votre puissance de frappe ect. L’intérêt est de bien savoir gérer votre argent en choisissant les éléments prioritaires selon votre situation. Par exemple vous ne pouvez pas récupérer de la vie dans les niveaux. C’est seulement une fois un stage de terminé que vous pourrez choisir d’augmenter un peu votre santé au détriment de votre puissance ou de l’obtention d’un power-up. Le prix d’une barre de vie (boucliers) supplémentaire double à chaque fois, donc vouloir avoir ses boucliers au max, il va falloir raquer sévère. Je trouve l’idée intéressante et force à prendre des risques pour pouvoir être plus à l’aise sur les niveaux suivants. Ça apporte aussi un petit côté stratégique en choisissant de s’orienter plus vers une meilleure puissance au détriment des assistances en tout genre. Vers les derniers niveaux, votre argent servira avant tout à vous refaire un regain de santé ne vous laissant pas trop le choix d’acheter autre chose, d’où l’intérêt de bien réfléchir à votre stratégie au tout début du jeu.

La trame principale s’étale sur 40 niveaux. On peut sauvegarder tous les 10 stages après avoir fait mordre la poussière à un boss. Donc c’est la rage après s’être fait défoncer sur le 9ème ou 10ème niveau et de tout se retaper. Mais c’est aussi sur ce point que le jeu fait sa force. On est sur du pur jeu de scorring à l’ancienne et encore la sauvegarde tous les 10 niveaux c’est cadeau. A l’époque, il fallait remettre une petite pièce.

Après quelques heures de jeu et une fois les 40 premiers niveaux de bouclés, Ultratron commence à devenir un peu trop répétitif. On se retrouve à enchaîner tous les dix niveaux les mêmes objectifs qui reviennent sans cesse. Des niveaux bonus viennent changer un peu le rythme entre shooter ou esquiver tout ce qui va arriver à l’écran. Ça sera la même chose du début à la fin. Seulement les couleurs et les lumières changent entre les différents actes et c’est tout.

En bref…

J’aime :

  • La musique techno qui donne la pêche
  • Un Gameplay simple et intuitif

J’aime pas :

  • Trop répétitif une fois les 40 premiers stages terminés
  • C’est rapidement le bordel à l’écran

Vous l’aurez compris, Ultratron n’a rien de révolutionnaire. Il s’agit tout simplement du dépoussiérage de Robotron 2084, un classique de l’arcade des années 80, avec un petit relifting visuel. Un titre qui s’adresse avant tout aux nostalgiques des vieux shooters hardcores.

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