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Shining Force : Resurrection of the Dark Dragon

Le

par

– Diling diling
– Rheu… mais qu’est-ce donc ?
– Hum, mon cher Bob ça m’a tout l’air d’être une mission pour Super Scritch (enfin je pense, c’est ça mon script)
– Quoi ? Mais pourquoi on envoie pas tout simplement ce boulet de Scritch !
– Il est bien trop fiotte, il s’agit ici de faire découvrir à une bande de moules quasi-playeuses un des plus grands noms du jeu vidéo.
– Ah ouais quand même, comment va-t-on faire ?
– On va taper un test !

UN PEU D’HISTOIRE

J’espère que vous êtes contents, parce que vous n’en reverrez pas de sitôt des intros aussi poignantes, c’est dire que vous avez de la chance d’être sur cette page. A votre place je remercierais grandement votre mère d’être venu au monde pour pouvoir lire ce test, m’enfin bon vous faites ce que vous voulez, même pas remercier votre pauvre môman, tssss…

Tout d’abord avant de commencer à vous conter la merveilleuse légende de Shining Force (oui oui il y a du cul, ça va être bien :p), je pense qu’il est nécessaire de raconter l’histoire du jeu lui-même. Il faut savoir que Shining Force est une série qui a débuté sur Megadrive en 1993. Le principe du jeu rappela alors un autre jeu sur une console concurrente, un jeu que vous êtes censés connaître vu qu’il s’agit de la fameuse série des Fire Emblem de Nintendo. En effet, que ce soit Fire Emblem ou Shining Force, ces deux jeux appartiennent au même genre, celui des tactical-RPG, à ne surtout pas mélanger avec les RPG-Tactics comme FFTA (qui sont chiants ^^).

Devant le succès phénoménal que connut Fire Emblem au Japon, Sega se devait de riposter et développa donc ce Shining Force qui n’allait pas tarder à devenir un grand nom du jeu vidéo, tout comme Crash Bandicoot et Tomb Raider (le premier jeu où il y a une fille ;-p – si on compte pas Metroid). La série continua donc jusqu’à la Saturn, avant de mourir dans d’atroces souffrances pas belles à voir et de ressusciter sur GBA sous la forme d’A-RPG assez moyen.


Mais dans leur immense bonté, et vu qu’ils n’avaient pas trop envie de bosser non plus, les petits gars de chez Sega (c’est naze je sais, mais c’est pas fait exprès, croyez-le ^^’) ont décidé de remaker le tout premier opus de cette longue série, et ils ont choisi pour ça cette merveilleuse machine qu’est la GameBoy Advance.

SCÉNARIO

Voilou, maintenant passons au scénario du jeu, qui se veut assez simpliste. Comme d’habitude tout est encore la cause d’une des ces conneries que sont les prophéties, qui généralement ont pour sujet un vilain bonhomme qui a bousillé le monde, mais qui s’est quand même fait enfermé par une bande de boulets qui n’ont pas pensé que 1000 après le vilain monsieur ne serait pas content, et se libérerait. Bah ce gros cliché n’est rien de plus que le scénario du jeu, enfin son début, sauf que ce n’est pas un bonhomme qui a été enfermé mais un dragon maléfique à trois têtes, portant le doux nom de Dark Dragon.

Comme par hasard, le héros, enfin vous, se réveille 1000 après la défaite de Dark Dragon, et malheureusement il se trouve que vous avez été trouvé amnésique sur une plage. Depuis vous avez été pris en charge par le centre de désintoxication de Guardiana, et vous prenez des cours de combat avec votre maître Lord Varios.

Seulement, des soldats de Runefaust (un autre pays du monde de Rune) apparaissent un beau jour près de la porte des anciens, censée protéger le pouvoir des Dieux, et votre bon roi vous demande alors d’aller éclater cette bande de fiottes. Pour cela vous serez accompagnés de quelques guerriers qui formeront ainsi la Shining Force, ou force de la lumière pour les niais anglophobes.

Ainsi commence votre grande aventure, remplie de rebondissements et de rencontres, rencontres qui aboutiront souvent à ce qu’un nouveau membre joignent la Shining Force. Et il faut bien dire que ces membres sont plutôt variés, des Beastman, animaux ressemblant aux hommes mentalement, aux centaures chevaliers, en passant par les nains, un dragon, et bien sûr une flopée de magiciennes (les féministes sont content(e)s ^^).

Il faut savoir que ce scénario est assez bizarre, car il ne peut plaire à tout le monde. Disons qu’il reprend énormément les standards de l’époque, c’est-à-dire quête épique contre le mal, avec un groupe de plus en plus forts qui va subir moult péripéties. C’est très classique, mais selon moi ça contribue énormément au plaisir apporté par le jeu. En effet, si tout comme moi ce genre d’histoire, un peu épique, vous émoustillent, vous ne pourrez que tomber sous le charme du scénario de ce Shining Force. Par contre si vous cherchez l’originalité et le coté futuriste de FFX, vous avez des goûts de merde ( ;-p) et le scénario du jeu vous semblera assez plat.

Donc tout dépend de vous à ce niveau-là, mais je dois dire que cette histoire m’a complètement passionné, donc bon. Concernant les personnages ils sont pour la plupart assez bavards et ont des personnalités sympathiques, même si ce n’est pas aussi poussé que dans un RPG comme Final Fantasy 6, mais on remarquera qu’ils sont plutôt bavards, surtout dans le QG, le lieu de regroupements de la Shining Force.


Pour résumer tout ça, l’histoire, même si elle n’atteint pas des sommets d’originalité, se révèle quand même assez prenante pour pousser à finir le jeu, c’est donc un premier bon point, il ne reste plus qu’à découvrir les autres ;-).

LE JEU

Comme je l’ai dit plus haut, Shining Force est un Tactical-RPG ou T-RPG si vous voulez être dans le mouve. Vu que vous êtes nazes, vous ne savez évidemment pas ce que c’est, donc pour vous aider sachez que Advance Wars est un tactical. A partir de là il est facile de déduire que Shining Force est un jeu qui utilise les principes de déplacement d’un Advance Wars (déplacement tactique, enfin ça dépend de votre humeur ^^’) tout en y mêlant des éléments d’un RPG. Mais quels sont ces éléments ? Ah ah, bonne question, il ne vous reste plus qu’à lire tout ce paragraphe long et chiant pour le découvrir, pas cool n’est-ce pas ;-p ?

Le premier élément RPG ce sont les dialogues, quoique nan il y en a aussi dans Advance Wars, grumble ! Ça commence bien >_< ! Bon bah, disons que la première chose qui marque le genre du T-RPG c’est le coté exploration si cher à des jeux comme Final Fantasy. En effet, entre chaque combat le jeu nous donne la possibilité de prendre les commandes du héros seul pour se balader dans les villages ou dans les lieux débarrassés de tout ennemis.

En se promenant, on rencontre bien sûr tout un tas de gens avec qui il faudra parler pour apprendre des choses plus ou moins intéressantes. Ces dialogues permettent de collecter des infos pour faire progresser le scénario, d’engager de nouveaux persos (avec de la chance) ou même de récolter l’une des précieuses cartes dont je vais vous parler un peu plus tard. Bien sûr, vu que les gens sont tous cons et ne disent que des trucs niais, on a aussi la possibilité de s’acheter quelques armes pour équiper les membres de l’équipe. D’ailleurs c’est particulièrement important dans ce jeu car les armes qu’on achète se retrouvent vite dépassés, il est donc primordial de renouveler son armement assez souvent.

Maintenant il est vrai que ceci est loin d’être la phase la plus importante du jeu, ce dernier étant assez vieux on se retrouve avec des dialogues de fiottes niaises, ce qui pouvait paraître normal à l’époque (les nostalgiques ils sont cons :p), mais est assez ridicule aujourd’hui, surtout que les traducteurs ont incorporé des expressions in-ze-winde dans le jeu…

Nan, en réalité on ressent surtout l’influence RPGiale© (je mets un copyright au cas où, peut-être que dans 30 ans j’aurais un prix Nobel de littérature grâce à elle 😀 ) dans les combats et le système de progression. Tout d’abord, il faut savoir que la prise en main du jeu est très simple, comme dans un Advance Wars on se sert de la croix pour déplacer les persos, du bouton A pour valider et du B pour annuler. La différence vient du fait que l’on ne choisit pas quel perso on va déplacer, il y a un ordre bien précis qui est déterminé par les stats de vitesse d’un perso : plus ses stats sont grandes, plus il joue vite (chez Sega ils sont pas cons). Ce qui m’amène à vous parler du système de progression des persos qui est le même que celui d’un RPG c’est-à-dire que lorsque vous butez un vilain, vous recevez quelques points d’expérience, qui, une fois accumulés (je crois que c’est 100, ‘fin vaut mieux pas dire de conneries ^^’), vous font progresser d’un niveau. A noter qu’une fois qu’un perso a passé le niveau 10, on peut choisir soit de changer sa classe, soit de continuer comme ça jusqu’au niveau 20 (à ce moment là on est obligé de changer la classe).

Une fois cette classe changée, les persos deviennent plus puissants, mais sur le coup ils perdent 10% de leurs stats pré-évolution, upgrader un perso faible au niveau 10 donnera donc une sous-bouse, mais qui aura un meilleur look avec des Nike et tout le tintouin, et ouais, jaloux hein :p ?
Sinan et bien comme dans Advance Wars on attaque un ennemi en se mettant à coté de lui, ou à quelques cases de lui pour les attaques indirectes (arcs, magie…), sauf qu’ici on a aussi le choix d’utiliser un objet, comme des trucs pour se soigner, etc.. A noter qu’on a bien sur le choix avec certains persos d’attaquer avec de la magie ou avec une épée, ceci étant particulièrement vrai avec le héros (aussi fort en combat d’épée qu’en magie, c’est pas une fiotte 😀 ).

Sinan bah on retrouve tout ce qu’il fait le standard d’un RPG c’est-à-dire les coups critiques, les contres-attaques, les esquives, etc… Tout ceci étant régi par vos stats ainsi que le destin, qui a été miniaturisé pour entrer dans la cartouche. Et à ça on mêle donc des éléments tactical, comme le placement des persos, la couverture des terrains, et le déplacement.

Maintenant qu’on a bien épluché le gameplay du jeu, il est temps de parler des nouveautés apportées par rapport à la version Megadrive. En fait ces nouveautés tournent surtout autour de 3 personnages : Narsha, Zuika et Mawlock. Narsha est la fille du roi de Runefaust, le pays des vilains, et elle veut stopper la folie de son père. Son principal atout est sa capacité à lancer des sorts de soutien pour ses alliés, qui augmentent leur force, les soignent, et tout et tout. Zuika est un guerrier insecte qui s’est réveillé pour aider Narsha (mais quelle chieuse, on peut plus dormir tranquilou >_<). Son principal atout c’est sa force, il est une sorte de Zylo 2, c’est-à-dire un personnage fort, agile, et qui possède un très bon déplacement.

Et enfin il y a Mawlock qui apporte une grande nouveauté dans le jeu : les cartes. Dis comme ça, ça paraît chiant, et euh … c’est moyennement vrai ^^. En gros, Mawlock dispose de cartes à l’effigie de plusieurs personnages du jeu (amis ou ennemis), qui lui permettent d’avoir plusieurs pouvoirs. Ainsi plusieurs commandes sont disponibles : Copier permet de modifier les stats et les capacités de Mawlock en fonction du perso représenté sur la carte, Effet permet de balancer une attaque spécifique du perso sur la carte, Déplacement permet, seulement pour les cartes représentant des membres de la Shining Force, d’autoriser le perso représenté sur la carte à se déplacer deux fois dans un même tour, et enfin Imiter créé une sorte de clone du perso représenté, clone qui a très peu de HP, bien entendu.

Donc voilà, à noter que l’on ne peut transporter que 4 cartes pendant un combat, mais qu’on peut toujours en changer hors-combat. De plus, ces 3 personnages disposent au début du jeu de quelques phases de jeu spéciale où on ne dirige que ces derniers, ces phases se terminent lorsque ce petit groupe parvient à rejoindre la Shining Force. C’est déjà pas mal comme nouveautés, maintenant on va passer au coté sombre de cette adaptation >:D.


GRAPHISMES

C’est pas beau, grumble !

Vous en voulez encore ? ^^

Raaah vous êtes lourds, pourriez pas aller voir la note direct au lieu de lire comme des cons, tsss ! Allez faire du sport non d’un concombre, c’est à cause de vous que la France se casse la gueule ! Bon bah que dire si ce n’est que c’est très loin d’être beau. ‘Fin bon, il faut aussi relativiser les choses, une des images du test permet d’ailleurs de comparer l’ancienne version et la nouvelle, et les améliorations sont très visibles. Cependant on ne peut pas dire qu’à coté des graphismes d’un Sword of Mana, d’un FFTA ou même d’un Golden Sun, ceux de Shining Force soit le top.

Tout d’abord la carte : ultra-simplifié, avec des persos qui font 6 fois la taille des villes (ils ont mangé de la soupe, braves chtits gars ^^’), et très très loin d’être originale. Néanmoins, elle reste très visible et pas particulièrement désagréable à regarder, loin de là. Les décors restent donc assez clairs, même si c’est loin d’être très beau.
Ensuite, les combats. Là c’est déjà mieux, surtout comparé à l’affreuse bouillie de pixels et de couleurs criardes qu’il y avait sur Megadrive. Ici on a droit à un truc tout simple, le perso au premier plan, l’ennemi au second, et quelques animations de combat, donc certaines très belles. Par contre pour les autres c’est seulement du coup d’épée ou de hache dans l’ennemi avec une petite traînée bleue pour marquer la vitesse du coup (au cas où on aurait pu croire qu’ils faisaient semblant de frapper ^^).

M’enfin bon, rien de bien fabuleux, c’est sympa à voir, surtout que les personnages une fois upgradé ont une certaine classe, surtout le héros qui a le charisme d’une moule avant son changement de classe (en plus il s’appelle Scritch, c’est dire tout son malheur ^^), mais ça reste « seulement » bon, alors qu’on est en droit à s’attendre à des graphismes merveilleux pour un portage.

Bref c’est loin d’être l’extase complète, mais on se réjouira en pensant que Fire Emblem, autre tactical de la GBA n’est pas super beau lui non plus, quoiqu’il est mieux selon moi, ‘fin on s’en fout. Le truc c’est que l’animation dans les combats fait un brin trop image en deux temps : le perso prend la pose de combat, puis hop l’épée est enfoncé dans l’ennemi, sans qu’il y ait eu une véritable phase transitoire. C’est assez dommage, enfin c’est plutôt déstabilisant pour un jeu GBA alors que c’était pardonnable sur Megadrive. Ça me donnerait presque envie de lâcher un grumble, et un méchant en plus !


MUSIQUES et SONS

C’est pas du Koji Kondo, c’est mieux :p (le dictateur il va râler quand il mettra ce test en ligne ^^). Sérieusement, pendant toute la durée où j’étais scotché à ce jeu, je n’ai jamais pu m’enlever certaines de ses musiques de la tête, et pourtant je suis pas une fiotte musicale en temps normal. Mais là je sais pas, le compositeur qui s’est occupé des musiques de Shining Force est au moins aussi fort que ce sale bouseux (tatata, on censure pas !) de Kondo, enfin peut-être un tout petit peu moins, mais quand même !

Autant certaines musiques sont vraiment pourries et rappelleraient presque les plus brillantes musiques d’un Pokémon, autant d’autres retranscrivent parfaitement l’atmosphère épique dans laquelle baigne le jeu. Au hasard je peux citer la musique de la carte du Monde, tout simplement inoubliable. Après il y a aussi la musique de combat des persos upgradés qu’est vachement sympa, enfin bref c’est génial ! A noter qu’il existe une version orchestrale de ces musiques, et que si vous l’avez bah je suis votre amoureux, cool nan ? ^^’.

Par contre là où c’est beaucoup moins bien c’est au niveau du son. Enfin dans ma vision des choses, un coup d’épée n’a jamais eu le même bruit qu’un tir de pistolet laser dans Star Wars, maintenant peut-être que Sega voit la chose différemment. A vrai dire ce sont surtout les bruitages durant les combats qui sont nuls, durant les phases d’exploration les sons se rattrapent assez bien. Ceci venant surtout du fait que le seul bruitage que l’on entend dans ces phases est celui de l’ouverture de porte, un gros « CLAC » en somme. Mais il est vachement bien, donc bravo à l’ingénieur du son qui a capturé ce son au péril de sa vie ! J’exagère un peu, on en a rien à foutre des sons, donc on peut dire que la partie sonore du jeu est une réussite :).

DURÉE de VIE

Ceci va être un paragraphe hautement subjectif… En effet, comme vous l’avez pu remarquer tout au long de ce test, j’ai passé des moments mémorables avec Shining Force, ce jeu m’a littéralement passionné. Et comme nous le savons tous, toutes les bonnes choses ont une fin. Pour ma part je n’ai pas vu arriver celle de ce jeu, j’étais sûrement bien trop captivé, par conséquent une fois le jeu fini j’avais un goût amer dans la bouche, j’aurais voulu que ça dure bien plus longtemps, mais voilà, c’était fini…

Émouvant, n’est-ce pas ^^ ? Donc, en gros ce Shining Force est si bon, qu’on appréhende sa fin, mais en soi-même le jeu est assez long, et vous tiendra en haleine plus d’une vingtaine d’heures (sauf si vous vous amusez, comme moi, à recommencer les combats grâce à la magie Repli du héros :D). Le seul gros problème est la facilité du jeu. N’importe quel joueur devrait être capable de finir le jeu sans trop de problèmes, surtout si on s’amuse à augmenter le niveau des persos rien que par fierté. En fait, le jeu aurait pu être d’une difficulté extrême si Sega avait fait le même choix que Nintendo avec son Fire Emblem : c’est-à-dire qu’on ne puisse pas ressusciter les personnages morts. Dans Shining Force on peut donc s’amuser à sacrifier sans remords les persos, sachant que l’on pourra toujours les ressusciter auprès d’un prêtre (et il y a des prêtres partout, encore un coup de Jean-Paul ça ^^).

Le seul élément qui peut empêcher de tels sacrifices et le fait que si vous les faites tout le temps mourir, vos compagnons seront fâchés et n’accepteront plus de dialoguer avec vous dans le QG, et ces dialogues permettent d’obtenir des cartes, donc bon, va falloir limiter la casse comme on dit.
Pour finir, je dirai que tout aurait été parfait si Sega avait eu la sagesse d’esprit d’intégrer un mode hard déblocable en ayant fini le jeu une fois, m’enfin bon c’est un peu trop tard…

EN BREF…

Ah ah, bande de moules, vous croyiez vraiment que j’allais vous filer les notes comme ça alors que vous n’avez même pas pris la peine de lire mon zouli test ! Et bah nan, je vais mettre des notes super subjectives, comme ça je vais recevoir pleins de mails de menaces de morts, et je pourrais enfin m’exiler au Népal pour devenir Bouddha. Et tout ça c’est de votre faute, bravo :p.

HISTOIRE : 14/20
L’histoire est très loin d’être originale, cela étant justifié par l’ancienneté du jeu. Néanmoins on peut y trouver un certain charme nostalgique, à l’époque où le simple fait de voir un dragon enclenchait le rût de millions de personnes. Donc voilà, simple mais efficace ! Le gros problème c’est que les dialogues entre persos sont extrêmement niais, et ça enlève beaucoup au charme épique.

GRAPHISMES : 14/20
A l’heure des graphismes 2D magnifiques sur GBA, Shining Force se donne le droit d’être moyen graphiquement. Et même si ce n’est pas horrible, on en attend plus d’un remake de jeu Megadrive, grumble !.

MUSIQUES et SONS : 18/20
Oui là c’est subjectif ^^’. En fait certains thèmes musicaux du jeu sont tout simplement merveilleux, et vu que le jeu ne dispose pas d’énormément de mélodies différentes, on retrouve souvent ces thèmes, youpi ! Par contre les bruitages stridents en cours de combat auraient pu être évités, mais bon, ils sont minoritaires…

GAMEPLAY : 19/20
Ce jeu est l’occasion de découvrir sur GBA le genre subtil du T-RPG, mélangeant avec succès le coté tactique d’un Advance Wars, avec certains standards du RPG (magie, expérience, dialogues, etc….). Puis l’interface est assez agréable, donc c’est parfait :).

DURÉE DE VIE : 16/20
Concrètement, le jeu devrait vous tenir en haleine pendant plus d’une vingtaine d’heures, mais le fait qu’il soit si bon donne l’impression qu’il est passé trop vite. Peut-être est-ce la marque des grands jeux ? Ou peut-être qu’il est vraiment court…

NOTE FINALE : 16/20
Seulement ? Eh oui, en fait le jeu aurait facilement pu décrocher le 17/20, mais il a un énorme défaut : sa facilité. En effet, comparé à Fire Emblem, le jeu est d’une facilité monstrueuse, ce qui permet aussi aux novices de s’initier à ce nouveau genre. M’enfin bon, ce n’est pas ça qui vous empêchera de prendre votre pied avec l’un des meilleurs T-RPG de tous les temps, devenu une sorte de légende dans ce genre. De plus, il est important de soutenir ce jeu car, et c’est une première, il est le premier RPG à sortir d’abord en Europe, avant de s’envoler pour les USA et le Japon. Ceci tout simplement dans le but de tester les goûts des européens, afin de décider si on aura le droit dorénavant aux RPG exclusifs à nos amis japonais. Donc voilà, acheter ce jeu c’est faire un bon geste, pourquoi se priver ? ^^.
(A noter que ça fait un sacré bout de temps qu’il est sorti, mais vu que je suis une fiotte, j’ai mis 4 mois à faire le test -__-).