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Sword of Mana

Le

par

Ah ! Square, c’est pas seulement Final Fantasy ! Il y a aussi quelques petits jeux qui en sont un peu dérivés, mais qui ont leur différence ! Citons par exemple la série des Seiken Densetsu : Secret of Mana (c’est le 2ème) ou Mystic Quest (Final Fantasy Adventure en Amérique – c’est le premier)… c’est justement ce dernier qu’il est intéressant de regarder puisque Sword of Mana en est plus ou moins le remake. Mais alors quel remake ? Un succulent mélange de Zelda et de Final Fantasy pour une aventure immersive et passionnante, le jeu quasiment ultime pour les amateurs du genre ! Mais j’en dis pas trop, faut que j’en garde un peu pour la conclusion ^^

Histoire

Alors là, j’annonce immédiatement la couleur, c’est pour moi la plus belle histoire à laquelle j’ai été confronté dans un jeu vidéo ! Pourtant elle ne me fait pas autant rêver que celle de Zelda, mais elle a un petit quelque chose d’assez… peut-être pas philosophique, mais elle donne beaucoup à réfléchir sur des questions qu’on ne se pose pas forcément quand on joue à un jeu vidéo, genre, pourquoi le héros se donne-t-il le droit de partir à l’aventure ? Pourquoi est-il considéré comme un héros alors qu’il n’est rien d’autre qu’un assassin ? Et surtout comment peut-il prétendre faire la distinction entre le bien et le mal ? Honnêtement, avant Sword of Mana, je ne m’étais jamais posé ces questions là, pour moi c’était évident. Aujourd’hui, je relativise beaucoup plus. Ca fait du bien de passer par là ! De plus, voir les héros plein de remords après avoir vaincu un ennemi en réalisant les conséquences d’un tel acte, ça fait bizarre ! Ou pire encore : imaginez-vous tuer votre adversaire et voir son fils ou sa mère débarquer en hurlant de tristesse… ça rend pas joyeux.

Cela dit, le jeu a bien une histoire. Il en a même deux… enfin une et demi 🙂 En fait, vous pouvez incarner deux personnages aux destins croisés, un garçon et une fille, nommés respectivement « le Héros » et « l’Héroïne »… bon après c’est à vous de choisir leurs noms. Le choix du personnage fait changer beaucoup de choses ! L’histoire reste la même, mais son déroulement diffère, puisque les deux héros ne vivent pas exactement la même aventure (ils n’ont pas le même but). Et le garçon a plus le rôle du bourrin qui ne réfléchit pas trop (mode facile) alors que la fille est beaucoup plus réfléchie et utilise davantage la magie que l’épée (mode difficile)




Tout commence dans un univers médiéval fantastique on ne peut plus classique. Nos héros sont enfants. L’héroïne vit dans un village peuplé par le Clan de Mana. Le Clan de Mana est le gardien de l’arbre et du pouvoir de Mana. L’arbre de Mana serait en fait tout ce qu’il reste de la déesse du même nom, mais l’arbre permettrait d’acquérir des pouvoirs divins extrêmement puissants. Bien évidemment, entre de mauvaises mains, ce pouvoir est extrêmement dangereux. La dernière personne à l’avoir obtenu était l’empereur Vandole, qui a instauré un régime de terreur. Après sa mort, de nouveaux souverains se sont installés, et une certaine famille s’est mise en tête de faire disparaître ce prétendu pouvoir de Mana qui a causé tant de troubles. Les croyances en la déesse de Mana sont alors interdites et tous ceux qui la vénèrent sont considérés comme des hérétiques.

Quand l’histoire commence, le Chevalier Noir, dont on ignore l’identité, ainsi qu’un être étrange du nom de Julius, débarquent dans le village du Clan de Mana pour arrêter tous les hérétiques qui s’y trouvent. L’héroïne parvient à s’échapper avec l’aide de Sire Bogard qui l’amène au Royaume de Granz, dans la ville où vit le Héros, alors enfant. Conscients du danger, les parents du héros protègent la jeune héroïne. Mais c’est là qu’arrive le Chevalier Noir, toujours à la poursuite de l’héroïne et de Sire Bogard. Les deux héros s’échappent, mais le jeune garçon trébuche et se fait rattraper par les gardes. L’héroïne s’enfuit et parvient à s’échapper.

Quelques années passèrent. De son côté, le héros était devenu gladiateur à la cour du château de Granz et se battait chaque jour contre des monstres sous les yeux admiratifs du Chevalier Noir, fils du Seigneur Granz, qui avait décidé de restaurer un empire aussi grandiose que l’Empire Vandole, mais sans l’aide du pouvoir de Mana. Avec l’aide de son ami Willy, le héros parvient à s’échapper du château et part en quête de pouvoir pour tenter de tuer le Chevalier Noir et venger ainsi la mort de ses parents. Il apprend bien vite que l’épée de Mana est la clé de la réussite, mais encore faut-il la trouver tout en évitant d’être retrouvé par le Chevalier Noir. De son côté, l’héroïne s’était réfugiée dans une cabane avec Sire Bogard. Mais elle ne tarda pas à tomber sur le héros qui lui rappela le souvenir affreux de la mort de sa mère.

Poursuivis par leur passé et devancés par des événements funestes, les deux héros partent chacun de leur côté régler certains problèmes qui leur sont propres pour apprendre qu’en réalité, leur ennemi n’est pas du tout celui qu’ils croyaient. S’enchaînent alors d’innombrables retournements de situation jusqu’au dénouement final. A ne rater sous aucun prétexte évidemment 😉




Graphismes

Allez, il faut bien un léger défaut à ce jeu, alors autant l’achever immédiatement. Sur le plan visuel, Sword of Mana n’est pas vraiment une réussite ! Surtout pour une production Square-Enix !

Le plan de vue est la classique vue aérienne qu’on ne présente plus. Ce n’est pas moche, mais ce n’est pas beau non plus ! Ca se laisse regarder, disons, mais ça n’a absolument rien d’extraordinaire. Comparé à un Golden Sun, c’est ridicule. Pourtant Golden Sun est un peu plus vieux… on dira que l’essentiel du travail n’a pas été basé là dessus, mais c’est avec un jeu comme ça que la phrase « y’a pas que les graphismes dans la vie » prend tout son sens (les playeux ne peuvent pas comprendre ;-)). Ce qui est marrant à voir, c’est que le temps défile, donc on passe du jour à la nuit sans oublier le lever et le coucher du soleil. A chaque fois, ça joue sur les couleurs, en produisant des effets saisissants. C’est la mode, maintenant, ça.

Oh, j’ai failli oublier ! Y’a quand même un point que j’adore particulièrement dans les graphismes de ce jeu, c’est quand on arrive à un bout de la carte et que le décor est un arrière plan… Comment expliquer ça ? Disons que la carte s’arrête à peu près au milieu de l’écran. Tout ce qu’il y a sur l’autre moitié, c’est du décors, et parfois, ça donne un effet de profondeur carrément bluffant. La première fois ça surprend. Non pas parce que ça choque, mais parce que c’est vraiment très beau !




Niveau animation, y’a pas mal de choses à redire également. Globalement, tout défile très bien, il n’y a pas de ralenti ! Mais le premier truc qui déçoit carrément arrive dès le début du jeu, quand on s’entraîne à l’épée : si vous parvenez à bien synchroniser vos coups, votre personnage donnera trois coups d’intensité différente, et là, pour vous décrire grossièrement, le héros disparaît, réapparaît un peu plus loin, redisparaît et reréapparaît… c’est vraiment très mal fichu, et vu que c’est l’une des premières choses qu’on voit dans le jeu, ça laisse un goût un peu amer… Dommage, donc ! C’est pareil quand votre héros soulève un coffre et qu’il le fracasse par terre, c’est mal fait, pareil. Le reste, ça va parfaitement.

Maintenant, un autre truc que je n’aime pas vraiment, ce sont les artworks… Et vu qu’ils sont affichés parfois dans le jeu (dans les menus, dans les cases de dialogues…) bah ça le fait pas… enfin pas pour moi ! Nan sérieux, je les trouve assez moches, les personnages ont des sales têtes, mais bon, après, ça dépend des goûts de chacun ! En revanche, les sprites dans le jeu sont très bien fichus ! Ce sont juste les artworks qui pêchent, quoi…


Musiques et sons

Je suppose que les fans de Mystic Quest seront comblés d’entendre les vieilles musiques à moitié pourries du jeu GameBoy refaites aussi magistralement ! Kenji Ito n’a pas été de main morte sur ces remix et sur les nouvelles productions. Tout est absolument magnifique ! Y’a pas d’autre mot. On se demande parfois comment la petite console là parvient à diffuser des musiques aussi variées avec autant d’instruments et à garder un petite place pour sortir les sons ! Je pense sur ce point là qu’il est difficile de faire mieux !

Moi qui suis un grand amateur de musiques de jeux vidéo, je me surprends à rester le plus longtemps dans un endroit dont la musique me plait, ou à faire traîner les dialogues pour écouter encore plus longtemps ! (je vous raconte pas la joie le jour où j’ai réussi à me procurer la bande originale ^^). Grossièrement, chaque endroit a sa musique. La plaine, le désert, les grottes, les cavernes, les villes, les villages… il y a également des thèmes pour les situations, genre quand ça ne va plus, y’a une musique stressante, ou au contraire quand tout est calme, on a la musique qui va avec. Je ne sais pas combien il y a de musique dans le jeu (*regarde le livre de la BO*) y’en a 40. Bah ça le fait, non ?

Les bruitages, maintenant. J’aurais un peu de mal à les décrire, ils sont parfois assez décalés de la réalité. On nage littéralement dans un monde fantastique, et c’est difficile de dire si les sons sont bien ou pas, puisqu’ils participent à la création de l’univers dans lequel se déroule le jeu. Personnellement, j’aime beaucoup tout ce qui est un peu décalé ! Si je veux une dose de réalisme, j’allume ma GameCube 😉



Gameplay

Arf ! Là je sens que je vais m’amuser à rédiger cette partie… (j’aime pas écrire la partie gameplay, ouin !!!!!). Par où vais-je commencer ? Ah oui, par là ^^

Le jeu n’est pas un RPG classique… Tout comme Mystic Quest, c’est un jeu d’aventure à la Zelda (en temps réel) mais avec des éléments RPG (armes, niveau d’expérience et tout ça). En clair, les combats se déroulent en temps réel sur le même écran que celui où vous vous baladez. Les ennemis sont apparents et vous pouvez choisir de les affronter ou non (vaut mieux, ça aide à monter en expérience). Pour les battre, vous pouvez utiliser une arme au début, mais au fur et à mesure de votre progression et de vos combats, vous obtiendrez de nouvelles armes. Ainsi, la simple épée ne vous fera pas toute l’aventure, vous aurez aussi un arc, un gant de boxe (^^), une serpe etc etc… Vous récupérez ces armes non pas en les achetant, mais en battant des ennemis qui les utilisent. Bah voui, vos ennemis utilisent les mêmes armes que vous. D’ailleurs certains sont insensibles à certaines armes, et il est nécessaire de changer.

Plus vous vous battez, plus votre arme gagne en puissance. Il est donc nécessaire de varier assez souvent de façon à toutes les renforcer. Comme ça, quand vous arriverez face à un boss assez balaise (ils sont tous super faciles, mais bon), l’arme nécessaire pour le battre sera au top. De plus, pour vous forcer à varier, certains ennemis sont vulnérables à plusieurs armes, mais il y en a une qui fait plus de dégâts. Par exemple, un ennemi X sera vulnérable à l’épée, à l’arc et aux poings. Mettons que chaque coup d’épée lui retire 10 point de vie, chaque cous de poing lui en retire 20 et chaque flèche lui en retire 40… faut bien choisir ^^




Également, plus vous utilisez votre arme, plus votre jauge de "coup critique" augmente. Quand elle est pleine, votre personnage clignote. Il suffit alors de maintenir A (le bouton d’attaque) pendant une seconde minimum et de le relâcher pour effectuer un coup critique qui fait deux fois plus de dégâts qu’un coup normal. C’est plutôt bon à savoir, non ?

Quand vous aurez battu un certain nombre d’ennemis et acquis un certain nombre de points d’expérience, vous pourrez changer de niveau. L’icône "NIV +" sera alors affichée sur votre personnage, et il faudra appuyer sur START et choisir l’option « NIV + » dans la roue qui s’affichera alors pour changer de niveau. Vous pourrez choisir plusieurs grades différents à augmenter. Ca n’aura aucune incidence sur le déroulement du jeu, mais il faut savoir choisir en fonction de votre façon de jouer. Genre si vous êtes un gros bourrin qui aime foncer dans le tas, il faudra privilégier la résistance. Si vous êtes plus technique et plus réfléchi, il faudra augmenter l’attaque. Si vous préférez les attaques à distance, mieux vaut augmenter la magie… c’est à vous de voir. Chacun a son style de jeu, donc on ne peut pas vraiment donner de conseils là dessus. Sword of Mana est d’ailleurs intéressant sur ce point là puisqu’il n’impose pas son style aux joueurs, et c’est vraiment appréciable. Petit conseil en passant : quand vous augmentez votre niveau, vos points de vie et vos points de magie reviennent au maximum. Donc changez plutôt de niveau une fois tous les ennemis à l’écran battus, ça vous permettra de repartir en forme, et si possible, utilisez la magie pour redonner toute sa vie à votre PNJ.




Les PNJ justement, parlons-en (quelle transition !). La plupart du jeu ne se déroule pas seul mais en équipe. Un personnage géré par l’ordinateur (ou par vous) vous suivra partout. Par contre, il n’a qu’une seule arme, et quand c’est l’ordinateur qui le gère, il est vraiment très con, genre il s’acharne à tirer des flèches sur un ennemi qui ne les craint pas et en fin de compte, il crève après vous avoir empêché d’assigner un coup critique ou deux à cet ennemi, grumble ! Des fois, l’IA, on s’en passerait bien ! M’enfin s’il vous gêne tant que ça, appuyez sur SELECT, et prenez son contrôle pour l’éloigner un peu. Méfiez-vous cependant, parce que pendant que vous gérez le PNJ, c’est l’ordinateur qui prend le contrôle de votre personnage et qui fait des conneries intolérables à votre place. M’enfin bon.

Autre truc à signaler, les esprits. Il en existe en tout huit bien différents et qui sont plus virulents selon les jours de la semaine (il y a huit jour par semaine, comme chacun le sait et chaque jour correspond à un esprit). Certains esprits sont destinés à l’attaque, d’autres au soutien. Mais généralement, une petite pression sur R effectue un sort de soutien et une longue pression, un sort d’attaque. Chaque sort vous bouffe de la magie, et la magie, vous pouvez la récupérer en appuyant sur L + A (mais il faut apprendre ça d’abord ^^). Vous devez sélectionner votre esprit dans le menu. Je ne vais pas vous décrire le menu, il est assez compliqué à regarder, mais facile à prendre en main. Quand vous appuyez sur START, vous avez une roue qui représente des catégories, il faut choisir la catégorie que l’on souhaite pour gérer réellement les options, c’est facile à utiliser, pas de panique ^^



Pour le reste, vous pouvez sauter avec L, courir avec B. Dans les villes, vous pouvez bien sûr parler (il y a d’ailleurs tout plein de quêtes annexes qui durent parfois très longtemps, mais qui ne vous perturbent pas trop dans votre progression). En tout cas, tout ça est bien rigolo.

En ce qui concerne votre équipement, vous pouvez bien évidemment l’améliorer. Pour ça, il faut avoir accès à la serre (vous comprendrez en jouant) et avoir retrouvé XXXX (^^) qui acceptera d’aller utiliser la forge de cette serre. XXXX pourra améliorer votre équipement à l’aide de fruits que vous aurez récupérés ici ou là ou que vous aurez fait pousser dans la serre. Mais sinon, c’est assez compliqué, ça, donc je préfère ne pas trop m’éterniser dessus (en réalité, j’ai pas vraiment compris comment ça marchait, la flemme de chercher à comprendre ! Avec moi, des fois ça marche, d’autres fois non, alors voilà ^^).


Connexion

Hé oui, y’a aussi un un topo à faire sur la connexion, huhuhu !! Mais ici, il n’est pas question de se connecter à une GameCube pour télécharger des mini jeux ! Nan, il est question d’avoir un pote qui possède également une GBA et une cartouche de Sword of Mana. Vous pourrez alors connecter les deux consoles avec les deux jeux et vous échanger des données. Ces données seront stockées dans le menu « Amigos » de votre partie. Quand les données sont téléchargées, débranchez la connexion.

Vous verrez alors une « Flûte Amigos » (ce nom ^^) apparaître dans le menu des objets étranges. Cette flûte est utilisable une fois par jour (les jours du jeu, hein ?). Elle permet d’appeler vos Amigos à la rescousse. Bien sûr, plus vos Amigos sont puissants et nombreux, plus efficace sera cette technique ! Ca tape sur tout ce qui bouge à côté en tout cas.

Mais ce n’est pas tout ! Avec les Amigos, vous pourrez également avoir accès à quelques petits trésors cachés ! Ces trésors cachés, une fois récupérés, permettront d’appeler des sages, qui sont au nombre de sept, et qui viendront vous aider dans votre combat. Bien sûr, c’est du bourrinage, mais bon. Fallait quand même le signaler ^^

C’est juste un petit plus, ça ne change rien au déroulement du jeu. Ca le rend un peu plus facile, c’est tout ^^ Et ça peut même être distrayant parfois, en retirant un peu de répétitivité. Mais bon, si vous n’avez pas d’amis, bah c’est pas grave, vous pourrez finir le jeu quand même, hein !



Durée de vie

Fiouh! Comparé à un Star Fox Adventures (qui comme chacun le sait est un jeu excellentissime – je dis ça pour éviter de me faire critiquer par la suite, car c’est bien connu : quiconque critique Star Fox Adventures n’est pas un vrai fan de Nintendo ^^), c’est du titanesque ! Ca fait plaisir ! Disons que si vous aimez bien prendre votre temps pour être sûr de tout voir, et que vous remplissez un maximum de quêtes annexes, vous pouvez compter facilement 15 heures de jeu pour remplir la quête d’un héros. Mais attention, quand je dis 15 heures, je ne prends pas en compte les temps de dialogues, de recherche dans le menu de pause, ou de parties perdues qui vous forcent à recommencer devant la dernière Statue de Mana que vous avez prié (c’est comme ça qu’on sauvegarde, dans ce pays). En gros, vous pouvez très largement monter jusqu’à 20 ou 25 heures si vous prenez vraiment le temps de tout explorer. Ajoutez ensuite la deuxième quête avec l’autre personnage, vous obtenez un jeu qui vous tiendra entre 40 et 50 heures. C’est quand même pas mal pour un jeu de ce genre sur GBA, mais… ça aurait peut-être pu être plus !

Déjà le jeu est extrêmement facile. Aucun boss ne vous posera réellement de problème. Vous risquez très certainement de perdre une fois ou deux face à la plupart d’entre eux, mais rarement (voire jamais) plus. Certaines énigmes demandent pas mal de jugeote, mais dans le fond, tout est relativement facile, et vous ne serez jamais bloqué ni confronté à un boss beaucoup trop difficile pour vous. C’est d’ailleurs étonnant de voir la vitesse à laquelle on tue certains boss qu’on pensait affronter pendant au moins 20 minutes… Bref, un peu facile.




Ensuite, j’ai un assez gros reproche à formuler… Certains ne seront peut-être pas d’accord avec moi, mais je trouve le jeu un peu trop… linéaire… Je m’explique : jusqu’à une bonne huitaine d’heures de jeu (par quête), il n’est absolument pas question de revenir en arrière ! Vous entrez dans une ville par le Nord, vous sortez par le Sud, c’est tout le temps comme ça. En fin de compte, on ne se perd pas souvent dans ce jeu. Et comme je sous-entendais plus haut, même les quêtes annexes ne vous détourneront pas de votre quête principale ! Que ce soit distribuer des journaux dans une ville ou retrouver une personne qui curieusement s’est rendue exactement aux mêmes endroits que vous, exactement dans le même ordre, mais toujours à cinq ou dix minutes de décalage, rien, et vraiment absolument rien ne vous dira à un moment du jeu de retourner 50 kilomètres en arrière pour aller chercher un bouquet de fleur !

Dans un certain sens, ça monte toute la splendeur de ce soft qui n’a pas besoin de ce genre de rallonge pour tenir 40 ou 50 heures. M’enfin c’est un peu regrettable et parfois même un peu ennuyeux, en fin de compte…


En bref…

Je suis étonné que vous soyez encore en train de lire ce test… Pourtant tout ce que j’ai dit devrait suffire pour vous donner envie de l’acheter, non ? Non ? Ah il vous faut absolument un avis plus détaillé ? Groumph, bon bah c’est parti alors, les voilà vos « j’aime / j’aime pas », si ça vous fait plaisir !

J’aime :

  • L’histoire riche et passionnante qui fait réfléchir
  • Les musiques recherchées et variées
  • La facilité à prendre le jeu en main
  • La possibilité de faire évoluer son héros selon sa façon de jouer
  • Une durée de vie honorable

J’aime pas :

  • Les graphismes auraient pu être plus soignés
  • Les artworks qui accompagnent le jeu sont assez vilains
  • L’aventure est trop linéaire et trop facile
  • Les quêtes annexes ne sont pas si annexes que ça

Verdict

Quelques petits défauts, minimes, qui m’empêchent de crier au génie. Mais sinon, tout est vraiment bon à prendre. En gros, si vous recherchez un RPG plus axé aventure en temps réel, Sword of Mana pourrait être considéré, sur certains points, mieux qu’un Zelda ! Mais bon, c’est pas comparable, ces deux jeux ont beaucoup de charmes et de qualités. Seulement, Sword of Mana mérite réellement une place de prestige dans votre petite GameBoy Advance. Si vous ne l’avez pas acheté, courez vite chez votre revendeur pour vous le procurer.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Brownie Brown nous a pondu ici un excellent remake ! C’est même plus qu’un remake, puisque tout a été changé par rapport à l’original Mystic Quest, que ce soit le scénario, le gameplay ou bien sûr l’aspect esthétique. C’est une réussite totale, y’a pas à dire !

En ce qui me concerne, je l’avais acheté parce que je voulais un nouveau jeu et j’hésitais entre celui là et Final Fantasy Tactics Advance. J’ai pris Sword of Mana et je ne l’ai pas regretté un instant. J’ai été plongé dans l’aventure du début à la fin, impatient de connaître la suite de cette histoire magnifiquement troublante. Et j’ai dû être bloqué une fois ou deux seulement.

Bref, à posséder ABSOLUMENT !!!