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Donkey Kong Jungle Beat

Le

par

Monsieur Nintendo qui se veut à la recherche de concept nouveau, nous a pondu il y a quelque temps, Donkey Konga, que vous connaissez probablement, sinon qu’il s’agit d’un jeu musical se jouant avec des bongos en plastoc brun. Le problème, c’est qu’il est resté pendant un moment le seul jeu à exploiter ces bongos… d’où l’origine de ce Jungle Beat. Alors, est-ce que le titre mérite la paire de récompenses qui lui ont été attribué à l’E3 2004 (contrairement à la plupart des autres jeux…) ? Pour le savoir, il va falloir TOUT lire, et pas seulement les conclusions. Nan je déconne passez à la conclu si ça vous chante bande de fainéants :-p.

Histoire

Ahem… Euh… Vous voulez vraiment un scénario ? Vraiment ? Roh, vous êtes exigeants, nom d’une pipe ! Bon alors le scénario n’est pas vraiment très clair, mais je vais vous faire un résumé en gros de ce que j’ai compris.

Un jour, notre gros singe préféré (oui, oui, je parle bien de Donkey Kong !) était en train de manger des bananes, comme d’habitude. Et, tout d’un coup, sur un coup de tête, il décida de devenir le roi de la jungle ! C’est qu’il est capricieux le DK… Bon, alors, il veut être le roi de la jungle, mais, au lieu d’organiser des votations, il se dit que buter la tronche de tous les boss serait plus simple, et plus dans ses aptitudes. Malheureusement, c’est pas aussi simple que ça en a l’air, et Donkey Kong devra avoir un sens du rythme hors du commun s’il veut vaincre les 4 gorilles maléfiques, et, finalement, arriver jusqu’à celui qu’on nomme… Le Despote.
Heureusement, ses amis les macaques, les zanicopins et vous, bien sûr, armé de vos bongos, serez là pour l’aider !

Alors bon, il va sans dire que le scénario n’est pas vraiment fouillé, voire pas du tout ! De toutes façons, on s’en fiche, c’est Donkey Kong, et du moment que le fun est bien là, on va pas faire un caprice… Ca change tout de même de l’habituel sauvetage héroïque.

Je trouve juste dommage que la DK Crew n’apparaisse pas, j’aurais bien aimé voir Diddy, Dixie ou Funky. Il n’y a même pas un seul ancien zanicopin, aucun kremling ! Autant dire que ce jeu coupe totalement avec l’esprit de DK Country. Dommage, mais pas non plus terrible, et au moins le jeu compense ce manque avec des personnages plus loufoques les uns que les autres.

Graphismes

Si on ne vous l’a pas dit, le jeu et un jeu de plate-forme en… 3D isométrique, bien !!!Partant de là, on est en droit d’attendre un excellent rendu graphique, et malheureusement… c’est la cas 😀 vous y avez cru hein !!! Non ? *merde j’ai oublié que j’ai mis des images*. Bref il n’y a absolument pas de quoi gueuler. Mention spéciale au rendu des poils, qui lui est vraiment… Bon c’est pas Resident Evil 4 non plus, mais on ne va quand même pas lui demander ça.

Maintenant parlons du Level/Chara/Ennemi-design, qui est je pense, le plus gros point fort de ce jeu. A l’exception de Donkey Kong lui-même, le titre est entièrement et totalement constitué de bestioles et de décors flambant neufs. On ne retrouve strictement rien ayant un rapport avec d’autres Donkey Kong. Comme l’a dit Pôpa, c’est vraiment dommage de ne pas retrouver DU TOUT les bestioles et personnages qui sont propres à l’univers Donkey Kong, mais on sent que les développeurs ont fait des grosses recherches au niveau du design.

Et les bestioles sont tout simplement excellentes sur ce niveau là ; on a des grosses bestioles poilues qui soufflent quand vous approchez et qui ont la langue qui pend quand elle sont assommés, des poissons rond avec une grande langue qui roulent le long de grottes, des cochons lanceurs de pastèques, des chauves-souris, des macaques ninja et lanceurs de shurikens, des grenouilles gonflables, des panda en tutu amateurs de danse classique, des dragons métalliques, aspirateurs, des grosses abeilles, des moustiques, des shadoks et plein d’autres bestioles qu’on sait pas c’est quoi, bref, du beau monde, et ça fait plaisir d’avoir enfin a faire à autre chose que du réchauffé. Le jeu est d’une grande richesse à ce niveau, même si Diddy Kong jouable aurait été une très bonne initiative.

Gameplay

Pôpa91 : Pôpa91 : La partie la plus intéressante du jeu, celle qui normalement justifiera son achat ! C’est pas compliqué : vous tapotez plusieurs fois le bongo de gauche pour que DK aille à gauche, et pour allez à droite, ben… même chose avec le bongo de droite ! Plus vous tapez vite, plus il courra vite. Tapez sur les deux bongos en même temps et Donkey fait un joli saut, et pour attraper des bananes ou autre interaction avec le décor on claque des mains ! Il y a aussi des variantes dans l’eau, contre les boss ou sur le dos d’un animal.

C’est super simple, et pourtant incroyablement fun ! Et comme tout repose sur un système de high-score réalisables grâce à des combos, le jeu demande une rapidité et une vivacité de tout instant, on se surprend à frapper comme un timbré sur les bongos en s’éclatant les phalanges à force de taper des mains ! Parce que c’est seulement quand on essaie de battre ses records et de gagner toutes les médailles que le fun du jeu prend toute son ampleur ! Il n’est pas rare qu’on se trouve dans des passages du genre : saute, attrape les bananes, explose l’ennemi, attrape les bananes, rebondis sur le mur, s’accroche à la liane, attrape les bananes, et finalement, tombe sur le sol et gagne tous les points accumulés ! Vraiment le point fort du jeu !

HcNess : HcNess : Le jeu ne se limite pas à des phases à pieds où on se déplace sur sol dur et ferme. Le jeu propose également ceci :
Des phases sous l’eau : Là pas de complication, tapez régulièrement à gauche ou a droite pour nager en ligne droite, tapez vite pour plonger vers le fond, et maintenez les deux bongos enfoncés pour remonter à la surface. Les claquements de mains sont toujours de la partie même sous l’eau, et on peut chevaucher Orky une variante de baleine, mais là on ne choisit pas la trajectoire.

Des phases en bulle : Ici vous tapez à gauche pour allez à gauche et inversement. Tapez des mains et la bulle éclate, et c’est retour à la case départ sans toucher 20.000 francs.
Des phases sur ornicoptères : Une variante d’oiseau avec une belle tête de vainqueur ; taper à droite vous fera monter et allez sur la droite. Pour descendre, il suffit de ne pas taper ou de se taper un mur ^^ Claquements de main autorisés…
Des phases sur une variante de planeurs, les parachs : Je vous laisse deviner le gameplay, taper gauche, allez gauche, taper droite, allez droite :-p. Il y a aussi des machines à vent qui ressemblent à certaines plantes carnivores de Yoshi Story pour vous faire remonter si vous tombez dessus.
Et enfin des phases à dos d’Aurock : Des bestioles qui vont vite, qui ressemblent à des taureaux, qui vont vite et qui vont vite : tapez a droite pour accélérer et à gauche pour ralentir. Le saut et les claquements de main ne sont pas désactivés, et à la fin du jeu vous aurez gagné un bon petit mini-jeu de saut en longueur ou de saut sur plusieurs plates-formes.
Un peu de diversité, ça ne peut pas faire de mal, d’autant plus que ça manque de nos jours…


Mais n’allez pas croire que le gameplay est strictement parfait, loin de là ça ne casse pas quatre pattes à un Mario Bros. Déjà les sauts manquent de précision, mais il est vrai que l’on ne s’en sert que très rarement. D’autre part, DK ne peut pas changer brutalement de direction, il faut bien attendre deux bonnes secondes et bourrinant du coté opposé à la trajectoire, pour qu’il s’arrête et reparte de là où il est venu. Contre un boss ça peut rapidement énerver. Sous l’eau, on ne peut pas modifier la vitesse en nageant régulièrement ; vu qu’il y a quelques courses sous l’eau dans le jeu… Les ornicoptères ont une salle tendance eux aussi à ne pas aimer les changement brutaux de trajectoires et ont une sale tendance à se péter tous les murs.

Donc c’est assez loin de la perfection, mais parfaitement pardonnable étant donné l’utilisation des bongos.

Musiques et sons

Contrairement au scénario, les musiques sont parfaitement dans l’esprit de DK Country. Entraînantes, « jungliques », un peu jazzy sur les bords, elle sont très rythmées, heureusement ! Certaines sont plutôt calmes, d’autres, celles des combats contres les gorilles, ressemblent à des vieilles musiques de films de Kung-Fu, mais la plupart sont super rythmées, correspondent bien à l’esprit de la jungle et donnent presque envie de se mettre à danser! (au risque d’avoir l’air encore plus crétin…) Bref, tout ce qu’il faut pour que vous ne soyez pas là à tapoter sur les bongos en vous endormant, la bave aux lèvres… mention spéciale au remix de DK Country, qui est tout simplement excellent, et à la musique du vol en cochon-parachute, qui est plutôt rigolote !

Quant aux sons, pas grand chose à dire, les sons prédominants sont surtout ceux des bongos, pareils que dans Donkey Konga, et le clappement frénétique de vos petites mains souffrantes !

Les autres sons sont pour la plupart complètement loufoques, et les voix sont plutôt marrantes, entre les petits cris aigus des macaques (je sais pas comment les appeler autrement) et les grands rires maléfiques des boss. Par contre, la voix de DK fait un peu trop humain et pas assez animal. J’aurais voulu un peu plus de cris de singes et moins de « héhé » ou de « Wahou ! ». Peut-être que certains apprécieront, moi pas trop. Je sais, je cherche vraiment la petite bête, mais c’est comme ça dans un test ^^.

Durée de vie

Le gros avantage du jeu pour les novices est que la barre de score sert aussi de barre de vie, et comme le score peut être très haut, la barre de vie l’est également. Résultat vous avez à votre disposition une énorme barre de vie, et résultat vous vous faites toucher, vous perdez des points. Mais pour progresser dans le jeu, il ne suffit pas de torcher un niveau pour passer au suivant, et heureusement : le jeu se compose en tout de seize royaumes, composés chacun de deux niveaux, plus un niveau d’introduction et deux niveaux de boss final. Pour débloquer un niveau, il faut collecter un certain nombre d’emblèmes.

Pour obtenir un emblème de bronze, il suffit de terminer le niveau, pour un de bronze PLUS un d’argent, il faut terminer avec 400 bananes au moins, pour le bronze, l’argent et l’or, il faut terminer avec plus de 800 bananes, et pour le bronze, l’argent, l’or et le platine, il faut dépasser 1200 bananes (ça se remarque quand la réserve de banane déborde). Même si dans un premier temps, débloquer le bronze vous permettra de passer au niveau suivant, pour débloquer le dernier boss final il faut avoir au moins l’or à chaque niveau.

Mais malgré cette petite subtilité le jeu reste dans son ensemble extrêmement simple, du fait qu’il faut vraiment le faire exprès pour que la barre de vie tombe à zéro (ou commencer par le dernier niveau), les boss finaux se liquident tous les deux en deux minutes chrono au micro-ondes à 750W, les ennemis sont souvent très faciles à battre et les boss sont loin d’être insurmontables si on excepte quelques imprécision dans la gameplay.

Au total, ça laissera au jeu pas beaucoup de temps à vivre. Fallait le faire un peu plus dur certes, mais si vous avez deux trois rondelles qui traînent près de la tirelire à pépettes, ça risque quand même de valoir le coup. Et on prend plaisir à ce refaire un petit niveau, de temps en temps.

En bref…

Histoire : 04/20
Sans commentaire…

Graphismes : 18/20
Cette note n’est pas attribuée pour les graphismes, qui sont juste bien pour un jeu en 3D isométrique, mais au design vraiment très original et très recherché de la part des développeurs. Par contre, vu qu’on n’a pas de Diddy, de Kremlings et autres, bing, deux point..

Musiques et sons : 13/20
Tantôt on a presque envie de la mettre à fond pour en faire profiter les moutons du voisins, tantôt on a envie de mettre sur Off tellement c’est lourd à la longue. Mais en général de bien belles musiques qui fondent dans l’oreille.

Gameplay : 15/20
Très original et bien pensée, mais un grand manque de souplesse notamment au niveau des sauts empêche le titre de se hissé au niveau des grands.

Durée de vie : 08/20
Le jeu aurait gagné à être un peu plus difficile dans son ensemble, histoire que le boss final tienne un peu plus de deux minutes face à vous et le jeu un peu plus longtemps.

Note finale : 15,5/20

Pôpa91 : 16/20
Vraiment fun, un de mes coups de cœur 2004 ! Un jeu qui se joue avec deux boutons et un micro, on ne voit pas ça tous les jours, et pourtant Nintendo l’a fait, et contre toute attente, c’est vraiment efficace. Malgré quelques petits imperfections dans la maniabilité, un scénario pas super fouillé (je veux Diddy Kong !) et surtout une durée de vie très moyenne, le jeu vaut tout de même la peine de susciter l’attention des joueurs, et surtout ceux qui, comme moi, sont à la recherche d’originalité, d’humour et, je le répète encore, de fun ! Ce n’est peut-être pas un hit en matière de plate-forme 2D, mais au moins il amène un vent de fraîcheur et de folie. A essayer au moins une fois dans sa vie !

HcNess : 15/20
Du grand art, très original, très bien pensé mais pas un must-have pour autant, à cause notamment d’une certaine imprécision au niveau du gameplay. Mais bon, 60 € qui traînent et vous êtes partis pour deux jours de délire sur un jeu tout frais tout nouveau tout beau comme on n’en a plus beaucoup même venant de Nintendo, ou même pour éviter que vos bongos ne prennent la poussière. Mais si vous voulez de la plate-forme 2D, de la vrai, ressortez votre Nes ou votre Snes pour jouer ou rejouer aux anciens Mario.

Pôpa91 (Intro, Graphismes, Gameplay, Durée de Vie)
HcNess (Histoire, Gameplay, Musique et sons)

Voir aussi :

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