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Tests : NESGBSNESN64GBANGCDSWii3DSWii U

R : Racing Evolution

Le

par

Quand on parle de jeux de course arcade sur console, je pense direct à la grosse série de Namco, les Ridge Racer. L’épisode que je préfère est bien sûre le Type 4 sur Playstation (bouh, Plastachionne ! Bouh !), qui allie vitesse et graphisme tout en gardant la maniabilité hyper arcade des débuts. Dans un élan de tendresse énorme, Namco décide de lancer un sixième épisode de leur poulain sur Nintendo GameCube et les autres supports. Mais est-il aussi bon ?

Quelques ninfos de la version française

Développeur : Namco
Éditeur : Electronic Arts France (et ouais…)
Nombre de joueurs : 2 en écran partagé
Connexion avec le Game Boy Advance : non (version normale), oui (pour Pac-Man VS.)
Nombre de blocks sur carte mémoire : de 2 à 33 (si vous voulez sauver les replay)
Date de sortie : début Avril 2004
Bonus : deux éditions, une normale et une avec Pac-Man VS.
Mensurations des pilotes Rena et Gina : 90 / 60 / 90
Message de Akin : je déteste qu’on fasse un listing dans un test, tu vas tâter de mon bâton, Frostis !

Histoire
Une carrière de championne

Bon, faut bien l’avouer, si j’aime les jeux de caisse c’est pas vraiment pour leur scénarios, qui souvent, n’existent pas. La plupart du temps, on lance le jeu, achète une caisse, on fait quelques courses pour gagner des tunes et on achète d’autres caisses pour faire d’autres courses et ainsi de suite… Je m’attendais à ça au début. En plus, en regardant la boite du jeu, j’ai vu une superbe jeune femme avec une tenue de pilote, mais vu que c’est la même équipe qui est à l’origine des autres Ridge Racer, je me suis tout simplement dit que cette créature de rêve aller jouer le rôle de Pin Up du jeu. Et bien non ! A ma grande surprise, j’ai été étonné de voir que le jeu a une histoire ! Certes, pas sensationnelle, mais une histoire quand même.

Je vais la faire en gros. Vous incarnez Rena Hayami (the bombe de la pochette) qui est ambulancière. Hein ? Ambulancière ? Ouais, ça n’a rien à voire avec le monde de la course, mais pendant l’une de ses journées, elle a transporté un pilote de course qui s’était sûrement pris un mur. Et ça fait très mal un mur. J’ai testé ça rien que pour vous. Et je vous assure, ça fait mal… Le coach de ce gars là, s’appelle Stephan Garnier, et demande alors à Rena d’appuyer sur le champignon pour arriver à temps à l’hôpital. Et là, Stephan, en grand recruteur de talents fut très étonné de la conduite Ridge Racerresque (ouha, nouveau mot, donc copyright Frostis Advance) de la petite Rena.

La suite est très bateau puisqu’il lui demande tout simplement de faire un essai de course pour remplacer le pilote à l’hôpital. Vous réussissez ce test avec succès, votre carrière commence et vous n’avez qu’une seule rivale, la magnifique, la splendide, la au moins 90C, Gina Cavalli, vedette de la Team Riccardi, avec deux glaçons s’il vous plait.

Graphismes

Grosse claque ! Après avoir lancé le jeu et maté les différents logos de Namco, une vidéo mêlant replay de courses et images de synthèses se lance. Très bien foutu, elle m’a mis direct dans l’ambiance du jeu qui, à ma grosse surprise, se veut être une simulation réaliste contrairement aux autres Ridge Racer. Viennent ensuite les menus qui ont un design high tech très sympas. Bon, je balance le mode carrière et encore une grosse claque. Namco est passé maître en images de synthèses. Les vidéos sont vraiment sublimes. Je ne vais pas toutes vous les décrire, mais c’est du grand art pour un simple jeu de course.

En ce qui concerne les bolides que l’ont pourra piloter, ils ont eux aussi bénéficié d’une modélisation très proche du réel et on n’a vraiment aucune difficulté pour les reconnaître. D’ailleurs je me surprends toujours à regarder les replay de mes courses. Les vues choisies sont excellentes et très dynamiques. En ce qui concerne les circuits, ils sont modélisés suivant les tracés officiels. Pour les habitués de jeux de F1, les circuits de Monaco et de Suzuka seront familiers. Les décors qui entourent la piste sont magnifiques et surtout en 3D, ce qui donne un effet de profondeur et non de simple décor en carton. Toutes les courses se déroulent de jour ou alors en fin d’après midi, c’est con, j’aurais bien aimé avoir le droit aux reflets de la pleine lune sur le capot. Et pas le droit non plus à de la flotte, il fait toujours beau dans R : Racing. Pas de pluie, pas de neige, pas de brouillard, que du soleil, comme en Bretagne.

Mais bien sûr, aucun jeu n’est vraiment parfait et R : Racing mélange le meilleur comme le pire, en tout cas au point de vue graphique. Les voitures sont vraiment belles mais un gros défaut m’a tout de suite choqué : on ne voit pas le pilote à l’intérieur…Ya rien. Que dalle de béton. C’est l’homme invisible qui pilote ou alors un mec avec une télé dans le coffre. Alors je me demande encore pourquoi Namco a été si pointilleux sur les feux, les roues, les autocollants, la transparence des vitres, pour donner une impression de réalisme à leur bébé mais en oublie de mettre un pauvre skin tout pourri à l’intérieur des voitures. Vraiment dommage parce que ça casse un peu le côté crédible. C’est à peine si quand on choisit sa bagnole, elle dit pas «Bonjour Mickael» avec des loupiottes rouges à l’avant.

M’enfin, si il n’y avait que ça, ça irait. Il y a encore deux petits défauts au jeu. D’abord les vues que l’on peut choisir. Elles sont au nombre de deux (ce qui est déjà limité) et je trouve qu’une seule est vraiment bien : la vue interne. On a le rétroviseur bien pratique mais les concurrents sont bien plus près que ce qu’on voit. Mais c’est surtout la seconde vue ultra loupée qui fait chier. On a l’impression que la voiture reste fixe et que c’est le décor qui bouge autour. Vraiment loupée. Enfin, les décors sont vraiment très beaux et variés mais ils ont tendance à avoir un petit effet de scintillement. Ce n’est pas gênant pour la visibilité mais quand je vois Gran Turismo 3 sur PS2, je me dis que Namco aurait pu faire un effort de ce côté-là. En clair, ce qui ressort du niveau graphique du jeu, c’est une impression de « beau » mais de « fait à la va vite », d’exploitation insuffisante vu le potentiel du studio de développement et des machines sur lesquelles il a était porté (GameCube, Xbox, Playstation 2). Dommage.

J’allais presque oublier la vitesse du jeu. Certain diront qu’elle est beaucoup trop lente et d’autres qu’elle est vraiment bien. Et bien je fais partie du second groupe. Un jeu de course simulation ne peut pas et surtout ne doit pas être trop rapide. C’est vrai qu’avec les voitures peu puissantes, on se traîne à mort, mais au volant de la Nissan Skyline, c’est autre chose. Et pi merde quoi, c’est pas F-Zero GX non plus !

Musiques et sons
De la house et des vroum vroum

La série de Ridge Racer est connue pour sa conduite très accès arcade mais aussi pour ses bandes sons rythmées. Cet épisode ne déroge pas à cette règle et je peux vous dire que si vous n’aimez que le pop rock (bien) ou le rap (pas bien), vous allez devoir couper le son ! Ici, c’est que de la house/dance assez nerveuse. Malgré de bons morceaux, comme la musique d’intro du jeu, je trouve qu’ils sont beaucoup trop courts et trop peu recherchés pour rester en tête. Y’a pas la patte de Konji Kondo, ça s’entend ! Mais rassurez vous, y’a quand même le choix entre 11 chansons différentes pendant les courses. Au pire, si elles vous soul de trop, on a toujours l’option, pas de musique ou aléatoire si vous avez la flemme de choisir une bonne zik…

Pour les menus, Namco a décidé d’intégrer des musiques assez discrètes mais qui passent très bien à l’oreille. Et franchement, je ne vois pas ce que je pourrais ajouter de plus.

Pour ce qui est des bruitages pendant les courses, j’ai parfois l’impression de conduire une grosse caisse bien puissante et parfois une sorte de tondeuse à gazon. L’équipe en charge de retranscrire la puissance du moteur des voitures s’est pas foulée je trouve… Les crissements de pneu sont assez basiques, la foule n’est pas tant que ça en délire, et les objets qui forment l’univers des circuits sont bien trop muets. Par contre, j’ai bien aimé les ruptures que font les caisses de rallye, très bien ça par contre.

Petit truc sympas dans R : Racing, les voix digitalisées. Votre coach (Stephan Garnier) vous parle pas mal pendant les courses pour donner quelques conseil, comme : « Bon freinage, maintenant attaque le prochain virage », « Ne laisse pas passer le gars derrière toi ! », etc… Mais il peut être aussi un peu moins sympas : « Qu’est ce que tu fous ? Réveille-toi ! » Les concurrents pourront aussi vous faire part de leurs impressions, « Je vais te fumer ! ». Bon, tout ça pour dire que les voix sont très bien, avec la bonne intonation et surtout, en Français.

J’allais presque oublier ! Le son peut-être retranscrit en mono, stéréo ou surround. Moi je trouve ça important de le signaler.

Gameplay
Simulation ou arcade ?

Ah ! J’arrive enfin à la partie du test que je préfère. Le Gameplay. Je préviens tout de suite les amateurs ou les fans de Ridge Racer, cet épisode n’en fait pas vraiment parti. La série des Ridge Racer a marqué toute une génération de joueurs aimant les titres de course arcade. On aurait pu penser que celui-ci est le sixième de la série, mais l’équipe de développement a pris un tracé relativement différent de l’arcade pour s’axer vers le côté simulation. Vous le prendrez comme vous le voulez, innovation ou simple effet marketing, R : Racing n’est pas un Ridge Racer. Sinon, il aurait porté le nom de Ridge Racer 6, et d’ailleurs, celui là est sorti sur consoles nesquegénérachionne. Alors ne cherchez pas à faire des virages à 90° avec votre caisse à plus de 200 km/h, ici ça fera un joli tour dans le bac à sable.

Comme dans toute simulation qui se respecte, pour finir R : Racing, vous devrez freiner avant chaque virage ou courbe un peu trop sèche, accélérer en sortie de virage, surveiller votre rétroviseur et ce, tout au long du jeu. Les commandes répondent très bien et sont complètement configurable de A à Z, que ce soit pour une manette ou un volant. Je trouve que c’est une initiative plutôt sympas de la part des gars de chez Namco. Le vibreur est aussi de la partie et on le sent vraiment bien pendant la phase de terre dans les courses de rallye.

Pour accentuer le côté simulation du jeu, Namco a ouvert le porte feuille pour s’offrir quelques licences constructeurs. Fini les voitures multicolores, bien fluo avec des gros pot d’échappement. Ici, on a la chance de piloter des bolides de prestiges. Nissan Skyline, Toyota Supra, BMW M3, Dogde Viper, Honda S2000, Mazda RX7, Nissan 350Z, Audi TT, etc…pour les voitures de type GT. Mais aussi Peugeot 206 WRC, Subaru Impreza WRX, Ford Focus, Mitsubishi Lancer Evolution VIII, etc…pour le mode rallye. Plus des voitures de légendes, des prototypes ou autre dragster. On reconnaît sans mal les voitures et on se sent vraiment dans une simulation. De plus, chaque véhicule répond différemment en fonction de son type d’environnement. En clair, n’allez pas espérer une victoire facile au volant d’une Viper alors que vous êtes sur un circuit de rallye contre une 260 WRC.

Petite originalité du jeu, une jauge d’inquiétude apparaît au dessus d’un concurrent quand on s’en approche ou qu’on zigzag un peu trop derrière lui. De couleur verte au début, plus on exerce de pression plus elle vire au jaune puis au rouge, pour qu’enfin, le mec fasse une erreur de conduite (tête à queue, sortie dans le bac à sable, gros freinage bien foireux dans un virage…). Franchement sympa et amusant au début, ça en devient rapidement frustrant puisque les duels sont beaucoup trop simples. En gros, il suffit de rester derrière une voiture pour que celle ci fasse une erreur. C’est con, c’était pourtant une bonne idée. En plus, on ne peut pas la désactiver…donc c’est très très con !

Qui dit simulation, dit forcément réglages et améliorations des véhicules. Les paramètres de réglages sont assez nombreux et disponible avant chaque course. Ainsi, on peut régler la compression et le rebond des amortisseurs, la flexibilité des ressorts, la stabilité dans les virages, contrôler la répartition du couple moteur entre les roues (DGL), la priorité entre la vitesse et l’accélération, l’ABS, l’antipatinage à l’accélération (TCS), la sensibilité de la direction, la répartition de freinage, la puissance maximale du couple et le poids. Ca en fait des choses ! Mais on est quand même loin de certaines autres références dans ce style de jeu…

Et pour être franc, j’ai fini le mode carrière sans avoir eu recours une seule fois à tous ces réglages… Alors, je pense plutôt qu’ils servent juste pour battre les records du tour ou alors un ami et qu’ils sont là pour faire joli. Petite chose un peu chiante sur les réglages : l’impossibilité de les sauvegarder. En gros, il vous faudra refaire les réglages à chaque course. Un peu lourd à la longue. Autre défaut, l’amélioration des voitures. Franchement, ils auraient pu nous donner un peu plus de choix que la puissance moteur et le poids du véhicule. On peut pas changer les jantes, ni même la couleur, encore moins rajouter un turbo ou encore les freins. Bref, là encore, on est très loin des références.

Mais malgré tout, R : Racing est de la famille de Ridge Racer. Ce n’est pas une suite directe, mais plutôt une suite cousine. Oui, il faut prendre chaque courbe nickel et freiner au bon moment, mais le côté arcade se fait ressentir par moment. Des fois, quand le bolide que l’on pilote part en sucette après une tentative complètement foirée de doublage de tuture et qu’on a l’impression que le bac à sable est de plus en plus proche, on se surprends à pouvoir redresser le véhicule d’un coup de volant et d’enchaîner le virage suivant à toute allure. Ça me rappelle plus que vaguement les enchaînements de virage des premier opus… surtout en rallye.


Durée de vie
Une courte carrière ?

Namco n’est pas le genre de studio à faire des jeux qui se terminent en une seule nuit. Et ce n’est pas plus mal ainsi. Avec R : Racing, on est servi. Ouha, je fais pleins de rime en i… Ok, je sors…

Pour bouffer des kilomètres de courses, 8 classes de voitures sont proposées : GT1, GT2, GT3, Prototype, Rallye 1, Rallye 2, Dragster et Corsaire. Ce qui fait pas moins de 53 véhicules différents (certains ont plusieurs couleurs). Ca parait peu par rapport à la bibliothèque automobile de Gran Turismo ou de Sega GT, mais je peux vous assurer que c’est largement assez. En ce qui concerne les kilomètres, 14 tracés sont proposés dans 4 sortes de lieux différents : 5 circuits fermés, 2 courses urbaine, 5 rallye et 2 lignes droites.

Aussi, à chaque fin de course, on engrange des points R, qui vous seront attribués selon différents critères. Plus vous ferez de dérapages, de dépassements, de bonnes grosses pointes de vitesse ou plus votre classement est bon, plus vous aurez de point R. Ils servent à acheter des défis, des améliorations pour vos caisses ou tout simplement des nouveaux véhicules tout droit sortis du concessionnaire.

Je tiens aussi à noter une difficulté générale du titre un peu trop simple. Certaines courses donnent quelques sueurs froides vu la pression des concurrents mais dans d’autres, je suis désolé de le dire comme ça : mais on se fait chier. En gros, il y a plusieurs tours, mais un seul suffirait…C’est vraiment dommage. Et encore, c’est comme ça quand on court avec la même classe de voiture que l’ordinateur. Je ne vous raconte même pas quand votre bagnole est plus puissante que les autres…

Modes de jeu

Les modes de jeux ne sont pas nouveaux dans le style, mais ils ont le mérite d’être nombreux.

Mode Carrière
C’est le mode histoire du jeu. Il est composé de 14 chapitres et est entrecoupé de scène en images de synthèse pour donner un peu de vie au scénario. Il faut enchaîner les courses contre 5 adversaires, sauf en rallye, ou on se retrouve seul en course. Perso, je l’ai trouvé bien trop court et pas assez captivant, puisque je l’ai bouclé en un après midi. Et encore, j’ai pris le temps de faire une pause 4h et de prendre des notes pour ce test.

Mode Défi
Bon, bah, c’est avec ce mode que R : Racing a une durée de vie honorable. Le nombre de courses est vraiment grand, même si certaines ne sont pas assez variées. Oui, on se retrouve souvent à refaire la même course mais pas avec la même classe de véhicule. A chaque défi vous sera attribué une médaille. Or, argent, bronze ou en chocolat. Non, je déconne pour la dernière. Elles ont pour seul but de vous rappeler si vous avez réussi ou pas un défi, et aussi d’obtenir un petit cadeau.

Course unique : Au nombre de 67, il s’agit de simple course sur les 14 tracés différents avec toutes les classes de véhicules disponible.
Spéciale : 40 tests de conduites sont proposés. Ici, il va falloir battre le record d’un tour, parcourir une portion d’un circuit en un minimum de temps, foncer à toute allure tout en évitant des obstacles, ne pas couper le circuit à travers champs ou bien tout ça en même temps ! Seuls les vrais pilotes comme moi peuvent réussir Mais franchement, le truc du faut faire un tour en un minimum de temps avec plein de plot partout sur la piste, c’est quand même pas facile.
Modèle unique : 10 petites courses avec chacune un modèle unique de caisse. Genre, que des Honda S2000, que des Dodge Viper, etc…
GT : Répartis sur 10 défis, ce sont des petits tournois sur plusieurs circuits.
Duel : Bah c’est des duels quoi. En clair, il vous faudra battre 10 concurrents avec bien sûr leur caisse respective, et je peux vous assurer qu’ils sont pas si faciles.
Tournoi : 15 tournois de 3 à 5 circuits et de classe différentes sont ici proposés.
Bonus : Ici, il faudra s’arrêter dans une zone cible avant le temps imparti. Et va falloir le faire 14 fois. Et ce n’est pas si simple, puisque la voiture ne s’arrête pas net, mais c’est un timing à prendre.

Mode Arcade
Permet de faire des courses contre l’IA ou Intelligence Artificielle, en gros c’est contre l’ordi. Tout est paramétrable : le nombre de tour, le circuit, la classe des véhicules adverses…

Mode Contre-la-montre
Battre les records de temps avec un fantôme. Pas un fantôme qui fait peur. Non. Le fantôme de votre tour le plus rapide.

Mode Multijoueur
Affrontez un pote dans une course sans merci. C’est ici que se trouve le plus gros challenge, surtout si vos keupins ou keupines (on ne sais jamais) se débrouillent bien. Le dernier arrivé paye son coup !

Garage
Le garage permet de déprimer…De se rendre compte qu’en fait on a vraiment une caisse de merde dans la vraie vie… Mais il permet aussi d’en savoir un peu plus sur les différentes acquisitions faites pendant le jeu, avec un bref historique de la voiture et aussi la possibilité de tourner et de zoomer sur celle-ci. Petite astuce : quand on appuis sur X, on allume les feux. Ca sert à rien, mais les g33ks apprécieront ce rien du tout.

Concessionnaire : Permet tout simplement d’acheter des caisses que l’on ne peut pas avoir dans le mode carrière ni dans la vraie vie. Moyennent finance bien sûr. Ah bah attend, tu croyais quoi ? Que c’était gratos ? Faut arrêter de rêver !
Ralentis : Ça c’est pour ceux qui s’aime. Comme moi Genre, je m’adore alors je sauvegarde toutes les courses que je fais et je montre ça à mes keupins pour bien leur montrer que je suis le meilleur… Attention, les replays sont gourmands en carte mémoire. Mais je m’en fous parce que même ma carte mémoire m’adore. Alors comme ça…
Cinémathèque : Pour les accros de la vidéo, cette option permet de visionner 10 démos de courses, les 16 cinématiques qui composent le mode carrière, et 2 vidéos pour les crédits. Ça sert pas à grand-chose me direz-vous, mais c’est sympa d’y avoir pensé, parce que je trouve que ça manque dans certains jeux. C’est vrai quoi, parfois on tombe sur des vidéos vraiment sensationnelles mais faut se retaper 40 longues heures de jeu avant de la revoir. Et puis comme ça, quand on a un coup de déprime, on peut se mettre une vidéo avec Gina et Rena.

Bonus made in Namco only for GameCube

Namco le roi du bonus ? Je ne sais pas mais en tout cas, Namco et maître Miyamoto ont pensé aux nombreux joueurs GameCube qui possèdent aussi un Game Boy Advance et un câble de liaison. Notre maître a tout simplement réinventé le concept crée par Namco, avec Pac-Man VS.

Le principe du jeu ? Un joueur dirige le petit Pac-Man tout jaune sur l’écran de son GBA qui est branché au GameCube. Les autres joueurs (de 1 à 3) dirigent, chacun avec une manette, les fantômes sur l’écran de TV. Pour corser un peu les choses, ces derniers ne voient qu’une partie du labyrinthe, alors que le joueur sur GBA le voit en entier. Au départ, le choix du joueur possédant le GBA se fait au pif par le jeu. Ensuite, c’est le joueur qui chope la boule jaune qui a le droit de contrôler le GBA. Bien sûr, il n’y a pas qu’un labyrinthe de disponible, 5 autres en plus de l’original ont été créés tout spécialement. Une renaissance pour cette légende des jeux vidéo.

Petite info à signaler, le câble de liaison NGC/GBA n’est pas fourni et ce bonus n’est pas disponible dans toutes les versions. Il en existe deux différentes. Une avec R :Racing plus un mini DVD qui contient Pac-Man VS. Et une autre avec R :Racing, tout simplement. Alors faites attention, seul un petit logo sur la boite différencie ces deux versions.

En bref…

J’aime Nintendo, leurs jeux et leurs consoles. J’aime aussi beaucoup les jeux de courses, qu’ils soient arcade, simulation, rallye ou autre. Vous êtes peut être comme moi (mais en moins bien) et malheureusement pour nous, le Nintendo GameCube ne possède pas de gros titres dans ce domaine. Sur PS2 y’a Gran Turismo 3 et 4 (THE référence), sur XBox ya Project Gotham 1 et 2 (suite de MSR) mais sur GameCube y’a que dalle dans le style simulation. R : Racing est donc le bienvenu, même si il n’est pas exclusif et même si il n’est pas parfait.

Histoire: 10/20
Banale et pas très recherchée. Voilà ce que je pourrais mettre. Mais au moins, y’a une histoire à peu près sympa et les personnages ont vraiment une nature humaine. Gina et Rena sont toutes belles, alors bon…et surtout, on a pas l’impression de faire des courses contres des voitures téléguidés, mais bien contre des concurrents.

Graphismes : 17/20
Comme je vous l’ai dit, R : Racing allie le très bon et le mauvais. Les voitures sont superbes malgré le défaut de « Y-a-t-il un pilote dans la voiture ? », les circuits sont magnifiques même si un effet de scintillement se fait ressentir et surtout, une grosse mention très bien pour les cinématiques et les véhicules.

Musiques et sons : 14/20
Un Ridge Racer sans musiques rythmées n’est pas un Ridge Racer. Ici, les zik sont sympas mais je leur reproche quand même de ne pas rester assez en tête. En clair, dès qu’on éteint la console on est pas là en train de siffler les airs du jeu. Pas comme “The Lost Wood” de The Legend Of Zelda. Dommage.

Gameplay : 12/20
Franchement, j’ai eu du mal à me dire que R :Racing est une vraie simulation. Le côté arcade de la série se fait ressentir. On peut très bien essayer de piloter en prenant toutes les courbes, mais perso, j’ai fini le jeu en conduisant comme un taré gogole version rallye. J’en déduit que R : Racing est un mélange entre la simulation et l’arcade. D’où la note pas super haute.

Durée de vie : 15/20
Ce qui est bien dans R :Racing, c’est que l’on peut savoir à tout moment ou est ce qu’on en est dans le jeu avec un calcul en pourcentage. Mais à ma grande déception, le mode carrière ne fait qu’entre 20 et 30% du jeu en fonction des médailles gagnées. Il m’a fallu une journée pour terminer à fond ce mode. Il reste 70% pour les défis qui forment un gros challenge pour tout avoir en médaille d’or… donc, on peut dire merci aux bonus.

Note finale : 14/20
Il faut prendre R : Racing en tant que « non épisode » de la série des Ridge Racer. Il est très différent et plutôt axé simulation. Mais étant donné que R : Racing est sorti sur tous les supports salon, il n’est pas la référence de la simulation. Sur GameCube, oui, il prend direct la première place, vu qu’il n’a pas de concurrent, mais sur les autres supports, non. Au niveau arcade, on trouve beaucoup mieux comme les Burnout ou les Need For Speed. Pour le fun, mieux vaut opter pour Mario Kart et pour la vitesse, rien de vaut F-Zero GX. Je n’ai pas été déçu parce que je savais à quoi m’attendre : moins de fun dans la conduite et plus de réalisme. En tout cas, j’espère que ce test vous guidera vers un achat ou alors l’attente d’une suite.

Voir aussi :

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