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Pokémon Or – Argent – Cristal

Le

par

Après les phénoménaux Pokémon version Rouge et Bleu (Rouge et Vert au Japon) et quelques spin-offs dont la qualité est franchement douteuse, débarquent en 2001 les deux cartouches de la 2ème génération, Pokémon version Or et Argent. Le succès est lui aussi au rendez-vous, des dizaines de milliers de cartouches sont vendues à travers le monde, avec tout autant de gosses qui s’éclatent à capturer ces petites bestioles. On se dit aujourd’hui que les Pokémon sont un véritable phénomène marketing, et que Nintendo abuse de ses fans. Mais était-ce le cas pour ces petites cartouches ? Méritent-elles d’être traitées de jeu pour gamin ? Vous aurez ptêt’ la réponse dans ce test, qui sait ?

Scénario

Tout commence dans la charmante petite bourgade de Bourg Geon, sur le non moins charmant continent de Johto. Vous êtes un charmant petit garçon (charmante petite fille pour la version Cristal) et vous avez enfin 10 ans, l’âge légal pour passer votre permis de dresseur Pokémon. :p Un jour, votre charmant voisin, le Professeur Orme (une vraie tête d’œuf !) reçoit un message d’un de ses vieux amis, le charmant M. Pokémon : « Hé cher collègue, ramène ton croupion vite fait, j’ai fait une découverte giga sensationnelle qui va révolutionner the wooorld ! »

*petit suspense*

Malheureusement, tel un Akin en crise printanière, le prof Orme a bien trop de travail pour aller jusqu’à Ville Griotte, là où réside son keupin. Il va alors vous demandez à vous, oui vous, le charmant garçon, d’aller voir ce qui excite tant M. Pokémon. Comme le chemin est tout de même un peu dangereux, il vous offre votre tout premier Pokémon pour vous protéger! Vous avez ainsi le choix entre un hérisson tout feu tout flamme, un caïman hystérique (mon chouchou ^^) et une tapette à feuilles. Une fois votre choix cornélien effectué, vous pouvez partir à l’aventure !
Vous rencontrerez bien vite un autre gosse pas charmant du tout qui deviendra votre rival, et une suite d’évènements vous obligera bien à accepter votre destin : devenir le meilleur dresseur de tous les temps, autrement dit un Maître Pokémon !

Voili voilà, sur la forme, le scénario est quand même plus développé que dans les opus Bleu / Rouge, mais sur le fond, il se résume à la même chose (devenir Maître Pokémon pour le cancre qui suit pas…). Il y aura plusieurs petits rebondissements, mystères et intrigues à résoudre durant votre périple, notamment avec la Team Rocket, les Zarbi et les Pokémon Légendaires… vous vous ferez plein d’alliés précieux et tout et tout, bref, c’est plutôt classique mais loin d’être plat.



Gameplay

Tout le monde connaît le but d’un jeu Pokémon, quand même ? Vous avez sûrement tous un jour (surtout les 20-35 ans, c’est de notre époque ça) incarné un apprenti dresseur ! Il fallait alors utiliser son Pokémon lors de combats au tour par tour contre une autre bestiole, affaiblir ladite bestiole avec ses meilleures attaques en fonction du type de l’ennemi ! Ceci fait, vous pouvez soit le mettre KO et ainsi augmenter les points d’expérience des Pokémon qui ont combattu, soit si l’ennemi n’a pas de dresseur, lancer une Poké Ball pour tenter de le capturer ! Et tout le monde se souvient à quel point c’est stressant de voir la petite boule gigoter en priant le ciel pour réussir sa capture et martelant les boutons afin de réaliser un code bidon que votre copain vous a appris… rah, c’était le bon temps !

Votre but sera donc de combattre un maximum de dresseurs afin d’augmenter le niveau de l’équipe Pokémon que vous aurez formée vous-même, de capturer un maximum de bestioles et les faire évoluer afin d’avoir un Pokédex complet, et de vaincre les 8 champions d’arène pour pouvoir vous mesurer à la Ligue Pokémon ! Et encore, une fois ceci fait, l’aventure est loin d’être terminée…

Mais dans ces versions comme dans les précédentes, il n’y a pas que du combat ! Lors des phases d’exploration, vous pourrez parler à tous les passants, prendre des objets et résoudre quelques énigmes. De plus, vous devrez enseigner des techniques spéciales à vos Pokémon pour pouvoir explorer tous les recoins de la carte. Il n’y a aucune subtilité à apprendre dans le gameplay, tout est ultra simple et se fait souvent par le biais de menus. Ce n’est pas la même chose pour les combats ! Il va falloir apprendre à bien connaître les différents types de Pokémon, leurs attaques, et se créer une équipe variée afin d’être paré à toute situation. Un gameplay unique à Pokémon, une véritable marque de fabrique ! Bien sûr, on peut aussi utiliser la technique qui consiste à ne combattre qu’avec son Pokémon de départ qui montra en niveau très vite et qui sera imbattable, mais ça dénaturerait tout le jeu…


Graphismes

Comme les épisodes sortis avant, cette trilogie adopte une vue aérienne, le fameux scroll vertical pour les fucking BILINGUES. Étant donné que nous sommes sur Game Boy Color (contrairement aux plus anciens épisodes), les graphismes ne sont pas époustouflants. Cependant, pour ceux qui aiment les trucs tout moches (quoique là ce ne soit pas trop le cas) et tout vieux, ce jeu est à recommander. C’est coloré, vivant, bien que les PNJ (personnages non jouables) soient très lents et plutôt petits, tassés sur eux même, tout comme le personnage principal. Bon, en même temps, c’est de la GBC, ce qui veut dire que les graphismes ont faits leur temps.

Par contre, quand on est en combat, ça change radicalement. C’est beau, les contours sont fins, il y a des effets de lumière et d’ombre (il faut dire que c’est facile à faire puisque les personnages ne bougent pas), et nos petits monstres chéris ne sont plus des espèces de gros pixels mit bout à bout pour former une image. Non, là ce sont des créatures bien formées qui auraient l’air réellement vivantes si les couleurs étaient moins ternes.


En ce qui concerne les attaques, celles-ci sont variées, colorées et pas trop mal rendues. L’essentiel c’est que l’on puisse reconnaître une attaque telle que « Rugissement » Roarr ! (Je le fais bien, non ?) d’une attaque comme « Aéroblast » (celle de Lugia, celle qui tue tout). Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’à part la forme et la couleur, certaines se ressemblent beaucoup.

Quant à l’animation, elle ne laisse pas à désirer. Aucun ralentissement, aucun bug. Rien. Du temps de la GBC ce n’était pas difficile d’avoir un tel rendu, de toute façon, l’animation n’a jamais été le problème de la console.

Musiques et sons

« Oh, oh, oh (non ce n’est pas le père noël), quelle est donc cette douce musique qui vient à hauteur de mes oreilles ? » Tiens, elle me rappelle plein de choses, plein de bons moments passés à jouer à un jeu qui m’a marqué comme il a marqué beaucoup d’entre vous. Mais la question est : « Quelle est donc cette musique ? » Eh bien pour moi ce sera celle de la promenade à bicyclette.

« Pourquoi celle là ? » Eh bien je ne le sais pas du tout. C’est une des seules dont j’arrive à me souvenir de l’air. Les compositions sont entraînantes et ça vous donne une envie de continuer dans le jeu et d’en écouter d’autres. Mais bon, le mieux c’est quand même de l’écouter en dehors du jeu, pour une meilleure qualité.

En ce qui concerne les sons, bah tout ce que je pourrais dire serait : « C’est de la Game Boy Color » mais comme je suis très consciencieux dans mon travail, je vais vous en dire plus. Les cris de nos « pocket monsters », de leur nom pas raccourcit, sont pas très beaux, mais ne sont pas inaudibles pour autant, seulement, ils se ressemblent tous, la mélodie est la même, il n’y a que la vitesse et les notes qui changent. Bonjour la variété… Pour les bruitages des attaques et autres actions, en combat ou hors combat, c’est la même chose.

Bon, là je suis en panne sèche pour continuer cette rubrique. Désolé, public (tiens, ça rime). Argumenter sur des musiques… Tout ce que je pourrais vous dire c’est qu’avec certaines, on peut faire « Whoa ! » tellement elles sont sublimes (je parle toujours de Pokémon, même si ce que je dis peut aussi être une généralité). Pour d’autres, on peut se mettre à dire : « Berk ! » ou encore : « Elle est marrante celle-là ! »

Je dirais donc en conclusion de ce chapitre que les musiques que nous propose le jeu sont excellentes pour la plupart, médiocres pour d’autres (c’est rare mais ça arrive).



Durée de vie

Nous sommes dans le cas RPG, ce qui veut dire que la durée de vie se doit d’être plus qu’honorable, même si ça n’enlève pas le plaisir de jouer. Bonne nouvelle, on peut arriver à pas mal d’heures au compteur (100 d’après un certain cheval bien connu du forum et du site). En ce qui me concerne, j’ai fini le jeu en une trentaine d’heures, mais en faisant seulement la quête principale, à savoir, battre le conseil des quatre de la ligue Johto et de la ligue Kanto.

Mais lorsque l’on commence à s’intéresser à la capture des 250 Pokémon, cela atteint vite un nombre vertigineux. Sachant que certains sont très difficiles à trouver ; que les trois Pokémon légendaires du feu, de la glace et du tonnerre, se baladent dans la nature et s’échappent comme par magie chaque fois que vous êtes sur la même route qu’eux ; qu’il y a ceux qu’on ne peut avoir qu’en faisant s’accoupler deux Pokémon à la pension, ceux qui n’évoluent qu’avec une certaine dose de bonheur, ceux qui se baladent la nuit, etc.

De plus, battre la ligue peux devenir une habitude, que se soit pour donner de l’expérience à ses monstres, ce qui donne un sentiment de puissance lorsque vous écrasez vos adversaires en un tour ; ou pour empocher la prime et pouvoir s’acheter ce que l’on veut. Sans donner son argent à sa mère, sinon elle achète des peluches inutiles… Par contre, pour ce qui est de recommencer le jeu entièrement, ça ne m’est pas trop venu à la tête, sauf lorsque ma sauvegarde a été complètement effacée.

Ce moment rempli de tension et d’excitation que tous les joueurs de ces versions ont connu.

La génération métallique

Voici un petit descriptif de toutes les nouveautés présentes dans cet opus par rapport à Pokémon version Bleu et Rouge : 100 nouveaux Pokémon, ce qui fait en tout 251 ; un scénario légèrement plus élaboré ; un tout nouveau monde trois fois plus vaste du nom de Johto + l’ancien monde de Kanto ; deux nouveaux types (Ténèbres et Acier), ce qui en fait 17 au total ; des Pokémon bien mieux modélisés, et enfin de vraies couleurs ; des dizaines de nouvelles attaques, ce qui rend le jeu plus stratégique, car c’était pas vraiment la joie de ce côté là… et encore des tonnes de petits plus, comme l’accouplement entre Pokémon, ceux-ci pouvant vous pondre de jolis petits œufs ; le fait de pouvoir les rendre plus ou moins heureux, ce qui influence sur certaines attaques et évolutions ; la possibilité de faire porter un objet à son Pokémon, afin qu’il s’en serve automatiquement en combat. On pouvait même utiliser durant l’aventure le Pokématos, formidable outil avec lequel on pouvait téléphoner à ses contacts (virtuels bien sûr) et écouter la radio ! Bref, une pléthore de nouveautés…

Mais une des innovations les plus importantes (et qui, très bizarrement, ne sera pas reprise dans les épisodes suivants… sont cons chez Game Freak…), c’est bien sûr, le temps qui passe en temps réel dans le jeu ! En effet, à l’instar d’un Animal Crossing, vous choisirez l’heure et le jour de la semaine quand vous commencerez le jeu, et le temps s’écoulera comme dans la vraie vie ! Certains événements ne se passent que le jour, et d’autres la nuit, ou un certain jour de la semaine, ou bien il vous faudra 24 heures pour que les baies que vous avez planté deviennent de beaux arbres ^^.

Donc voilà, si vous trouvez que ce jeu ressemble trop au précédent, vous êtes vraiment de mauvaise foi ! A l’époque, Nintendo ne se foutait pas de la gueule des joueurs de Pokémon (j’ai bien dit « à l’époque… ») ! M’enfin, comme le succès a été au rendez-vous, Nintendo nous a balancé quelques mois après une version condensée de Or et Argent :


Version Cristal

Comme il en est coutume maintenant, bien qu’à l’époque ce n’était pas vraiment habituel, les développeurs nous pondent une troisième version du jeu qui amène des nouveautés.
Première nouveauté : on peut maintenant choisir si l’on est un mec ou une fille (pratique pour les travestis =p). Bon, en tant que joueur, je dois dire que ça ne me fait rien, mais pour les joueuses c’est une innovation plutôt innovante.
La seconde, c’est que les graphismes sont légèrement mieux faits. Personnellement je n’ai vu aucune différence mais faut dire que je n’ai pas une très bonne vue. C’est en tout cas ce qui se dit.
Troisième nouveauté : plusieurs Pokémon qui étaient dans une version et pas dans l’autre (et vice versa) se retrouvent dedans.
Quatrième nouveauté : ce n’est pas Lugia ni Hou-hou (en version japonaise) la mascotte de cet épisode mais Suicune, le chien légendaire de la glace. C’est le seul que l’on pourra attraper sans lui courir après pendant plus de cinq heures.
Dernière nouveauté : La tour de combat ! C’est une sorte d’arène de plusieurs étages où l’on combat des dresseurs assez puissants. Si on arrive à la fin de l’épreuve, on gagne un cadeau.


En bref…

Histoire : 12/20
Le but du jeu est toujours le même, devenir un Maître Pokémon, mais on peut noter quelques petits rebondissements sympas dans le scénario. Notez que le scénar de la version Cristal était légèrement modifié, et mettait en avant Suicune, le chien de l’eau.

Gameplay : 16/20
Super intuitif et loin d’être difficile, Pokémon OAC se révèle bien plus tactique que les précédents opus qui étaient trop bourrins. C’était pas encore parfait, mais ça s’y rapprochait.

Graphismes : 15/20
Là aussi, une nette amélioration par rapport à Pokémon RBJ, surtout lors des combats. Pokémon Cristal offrait même des combats avec des Pokémon animés. Et surtout, les 3 jeux sont en couleurs !

Musiques et sons : 19/20
Le Centre Pokémon, la bicyclette, je loooove ! Le reste est entraînant, sans plus, mais c’est Lost Spirit qui voulait mettre 19/20 :-p

Durée de vie : 20/20
Certainement le plus long jeu qui aie existé sur Game Boy, et je rigole pas ! Finir la quête de Kanto et Johto prend déjà entre 30 et 50 heures, mais capturer les 250 Pokémon relève de la centaine d’heures ! Et si en plus, on a un ami avec une des 3 cartouches et le câble link… Sans conteste le point fort du jeu !

Note finale : 15.5/20

Lost Spirit : 16/20
Pokémon, un nom vieux de 8 ans, qui renaît de ses cendres 2 ans après, tel le phénix (ou tel Ho-Oh t’as vu). Pour moi, ces versions sont les meilleures de la série et, bien qu’elles contiennent quelques défauts, ça a été pour moi LE(S) jeu(x) de la GBC ! Tiens, j’ai envie d’y rejouer…

Pôpa91 : 15/20
Je possède Pokémon Or, les différences avec la version Argent et Cristal étant minimes voire quasi inexistantes (marketing kwa…) et je n’ai pas peur de dire que c’est à mon goût le meilleur jeu de la Game Boy ! C’est même un des jeux sur lesquels j’ai passé le plus de temps dans ma jeunesse, le meilleur et le plus long jeu de la série Pokémon. Bien sûr, c’est loin d’être un génial jeu de stratégie et il faut aimer les petites bêtes, mais voilà kwa, rien que la pensée des balades à bicyclette me rend nostalgique ^^

Pôpa91 (Intro, Scénario, Gameplay, Génération métal, En bref)
Lost Spirit (Graphismes, Musiques et sons, Durée de vie, Version cristal)