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Tests : NESGBSNESN64GBANGCDSWii3DSWii U

Game & Wario

Le

par

Intelligent Systems a dû décider qu’après sept épisodes de WarioWare, il était temps de passer autre chose. Enfin, pas totalement non plus… Sur Wii U, le bougre revient dans Game & Wario, un « seize jeux en un », selon le dos de la boîte. Vendu à prix réduit, reste à savoir si malgré l’effort tarifaire consenti, le contenu et l’intérêt sont au rendez-vous.

Allez, on leur refait le coup de Nintendo Land !

Si l’on y regarde bien, Game & Wario n’est pas très différent de Nintendo Land puisqu’il propose des jeux totalement différents les uns des autres. Là où le jeu vendu dès la sortie de la console proposait trois catégories (Aventure, Solo et Multi) dans un univers fait de Mii et de tissu, Game & Wario sépare son contenu très simplement en deux modes : Solo et Multijoueur. Le premier accueille douze jeux (dont deux proposant une partie à deux joueurs en bonus) alors que le second n’en a que quatre, une disparité qui peut faire plutôt peur au lancement du jeu.

En ce qui concerne l’univers, on retrouve tout ce qui fait le sel de WarioWare puisque l’histoire se focalisera sur Wario voulant gagner plein d’argent en faisant un jeu vidéo sur une console dont la manette possède assez étrangement un écran… Chaque jeu est dédié à un personnage et possède une petite cinématique d’introduction présentant le contexte du jeu. Juste après cette cinématique, on atterrira sur un écran-titre assez génialissime (à une ou deux exceptions près). Jugez par vous-même avec celui ci-dessous !


Expédions le moins bon…

Bon, c’est pas qu’on les aime pas ces écrans-titres, ils sont super jolis mais on ne s’amuse pas vraiment dessus. Il est temps de s’intéresser au contenu de tous ces jeux désormais. Et là, il s’agit de séparer le bon grain de l’ivraie. Parce que oui, Game & Wario est un des jeux les plus inégaux du monde, frôlant parfois le génie et flirtant à d’autres moments avec la catastrophe. Avant de commencer, il est important de préciser que chaque jeu ne peut être débloqué qu’une fois que vous avez réussi le premier niveau du précédent. Du coup, on est obligé de se taper les jeux moyens avant d’atterrir sur les bons, pas de chance. Et vu qu’il n’y a pas trop de raisons de s’attarder sur ce qui est moyen voire mauvais, on va essayer d’expédier ça assez rapidement.

ARROW (Wario) est le Takamaru’s Ninja Castle de Game & Wario, sauf qu’à la place des shurikens, on tire sur les ennemis avec des flèches. En revanche, le principe est le même puisqu’on envoie ses flèches depuis le GamePad vers la télé. Quatre stages représentant les saisons sont au programme avec un boss à la fin. C’est imprécis en plus de ne pas être spécialement passionnant, suivant.

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SKI est encore un jeu repompé de Nintendo Land, cette fois c’est Captain Falcon’s Twister Race avec du ski, le tout avec Jimmy aux commandes. Vous devez pencher la tablette, qui propose une vue aérienne du niveau, pour diriger Jimmy. Contrairement au jeu de Nintendo Land, l’écran de la télé ne sert strictement à rien au joueur puisque les commandes sur GamePad sont inversées par rapport à celles de l’écran. Le tout est composé de cinq stages différents à terminer le plus rapidement possible, dans lesquels on s’ennuie ferme ainsi qu’un mode infini assez cool où l’on doit récupérer des groupies sur la piste pour qu’elles nous suivent et nous rapportent des points.

PATCHWORK de Kat et Ana peut vous plaire si vous aimez le picross, mais autant dire que ça n’a pas le même potentiel accrocheur. Sur un canevas, vous devez placer des pièces de tissu afin de reconstituer un motif. 90 puzzles répartis en trois difficultés assurent une durée de vie assez conséquente. À partir du deuxième niveau de difficulté, certaines pièces peuvent aller à plusieurs endroits, compliquant un peu les choses. Une fois tous les puzzles terminés, un mode défi en temps limité se débloque où vous pourrez résoudre un puzzle aléatoire parmi les 90 déjà réalisés.

KUNG FU (Young Cricket) est une sorte de Doodle Jump horizontal. En gros, Young Cricket rebondit sur les plate-formes et il suffit d’atteindre l’arrivée au bout du parcours. Le temps est limité mais des petits pains sur le parcours ajoutent du temps. Là encore, le GamePad propose seulement une vue de dessus permettant de jouer, puisqu’il est impossible de voir où l’on atterrit en regardant la télé (on peut par contre voir où se trouvent les parchemins secrets à récupérer ou les plates-formes suivantes). Il y a cinq épreuves ainsi qu’un mode infini à débloquer mais c’est trop ennuyeux pour aller jusque là sans y être obligé (pour un test par exemple).

ASHLEY (le perso est assez facile à deviner je pense) est une espèce de shoot them up affreusement lent, ennuyeux et inutile. Vous devez détruire des cookies et récupérer des sphères violettes permettant de marquer des points. Le truc, c’est qu’Ashley tire toute seule dès qu’un cookie se trouve en face d’elle. On peut bien activer une super attaque à certains moments, mais ça n’a aucun intérêt sauf contre les boss (qui sont totalement nuls eux aussi). Ah, et on nous demande également de faire constamment des loopings avec les gâchettes pour récupérer des sphères violettes. La lourdeur. Il n’y a que trois niveaux et plus serait de la torture. Ashley gagne donc le prix du jeu le plus pourri de Game & Wario.


TAXI (Dribble et Spitz) vous met aux commandes d’un taxi qui doit récupérer des gens ou des animaux enlevés par des extraterrestres. La télé propose une vue globale du terrain alors que le GamePad affiche une vue cockpit du taxi. Le but est de détruire les extraterrestres, de récupérer les gens ou les animaux et de les ramener à la base principale. Dès qu’on appuie sur la gâchette gauche, on passe en mode visée puis il suffit de bouger le GamePad pour mettre un vaisseau en joue et d’appuyer sur la gâchette droite pour tirer. Les commandes sont un peu compliquées à appréhender mais le jeu reste au final dans la moyenne haute de ceux présentés dans cette partie du test. Là aussi, il n’y a que trois niveaux.


BOWLING met quant à lui en scène tous les personnages dans… un jeu de bowling (sans déconner). Bon, ce n’est pas folichon, on tire la boule d’une pichenette sur l’écran tactile et on peut ensuite influer sa trajectoire en penchant le GamePad. Il y a un mode défi où il faut faire tomber toutes les quilles en une fois alors que celles-ci sont placées de sorte à vous compliquer la tâche. Il y a aussi un mode multijoueur en dix manches mais il est totalement anecdotique puisque les gens préféreront sûrement se faire une partie de Wii Sports

Pour terminer, BIRD (Pyoro) est un jeu que vous devez connaître si vous avez déjà joué à WarioWare, c’est le fameux mini-jeu arcade où il s’agit de manger le plus de graines qui tombent du ciel. Je ne sais pas si des gens sont fans de ce truc, j’ai toujours trouvé ça terriblement chiant. Ah et le magnifique apport du double-écran, c’est une vue en pâte à modeler sur la télé et une vue Game & Watch sur le GamePad. La révolution.


Un nouveau concept, le solo en public

Bon, maintenant qu’on s’est séparé de ce qui est moins réussi, voire pas réussi du tout, il est peut-être temps de s’intéresser au reste. Si vous avez pris le temps de lire toute la partie précédente, vous avez dû compter la bagatelle de huit jeux. Alors oui, sur douze, il n’en reste plus beaucoup. Néanmoins, les quatre derniers jeux solo qu’il reste exploitent un concept relativement étrange puisque ils prennent tout leur sens avec plusieurs personnes bien qu’étant des jeux solo.

Mona est photographe dans CAMERA, un jeu où vous devrez photographier cinq sujets préalablement définis par le rédacteur en chef de votre journal dans cinq niveaux différents. Le problème, c’est que les sujets à prendre en photo sont le plus souvent cachés dans le décor (voire carrément invisibles dans un niveau où on vous demandera de débusquer des fantômes) et que la vue sur votre GamePad est très rapprochée. Du coup, il faudra jeter un œil à la vue générale sur la télé pour repérer ses cibles et ensuite les trouver sur le GamePad. Plutôt bien pensé, pas spécialement évident, ce jeu sera encore meilleur avec des voix derrière vous disant où vous devez prendre les photos. Testé en famille, c’est bien déstabilisant.


Le Dr. Crygor vous propose quant à lui de dessiner un robot dans DESIGN à l’aide d’un principe vieux comme le monde. En effet, on vous demandera par exemple de tracer une droite de 5 cm, un cercle de 4 cm de diamètre ou un angle de 35°. Bien entendu, le GamePad ne présentera qu’une vulgaire feuille blanche et il faudra donc faire avec son feeling pour estimer la longueur de ce que l’on fait. On regrettera en revanche que les cinq instructions soient toujours les mêmes et que seules les dimensions changent. Deux modes différents sont présents, le premier permettant de prendre son temps et de recommencer indéfiniment et l’autre mettant la pression puisqu’on a le droit qu’à un seul trait et cinq secondes pour tracer la figure demandée. Inutile de dire que le deuxième est beaucoup plus marrant. Ce n’est pas très fun en solo, mais il y a un mode deux joueurs beaucoup plus gratifiant. Là aussi, c’est encore mieux avec des personnes qui vous regardent puisque le Dr. Crygor ne manquera pas de vous rabaisser en vous gratifiant de commentaires acerbes sur votre travail. Forcément, ça chambrera derrière, j’en tiens pour témoins les nombreux Minablobots réalisés à l’IRL du forum cet été.


Wario se transforme en Capitaine Wario pour vous mettre à l’épreuve sur PIRATES, un jeu de rythme où vous devrez bouger votre GamePad pour arrêter des flèches, le tout sur une musique particulièrement débile bien entendu. Assez ardu sur les derniers niveaux (il y en a cinq), l’intérêt principal en communauté n’est autre que la danse de fin qui vous demandera de prendre des postures plus stupides et ridicules les unes que les autres, le tout GamePad en main. Alors oui, ça n’a rien à voir avec le reste du jeu mais ça compte bien dans le score final. Ah et si vous avez détesté Monita dans Nintendo Land, sachez que la voix du tutoriel est exactement la même mais en version masculine. Heureusement, vous l’entendrez beaucoup moins, du coup, elle n’en est que plus marrante.


Et pour terminer cette vague de jeux solo, il ne pouvait y avoir d’autre concurrent que GAMER, le jeu de 9-Volt, LE jeu le plus réussi de cette compilation, le génie à l’état pur. Ce jeu est le seul à reprendre le principe original de WarioWare, à savoir des micro-jeux s’enchaînant à une vitesse folle. Problème, 5-Volt, la mère de 9-Volt, lui a demandé d’aller se coucher et elle a des doutes sur le fait qu’il dorme vraiment. Du coup, en plus de devoir réussir les micro-jeux sur l’écran du GamePad, il faudra faire attention à la mère qui nous surveille en jetant vous-même des regards furtifs sur l’écran de la télé. Il serait réellement dommage de vous révéler les stratagèmes vicieux de la maman pour surprendre son fils mais je peux vous dire qu’au dernier niveau, on ne sera pas loin de l’apocalypse dans la chambre. Déjà terriblement stressant seul, les « Attention » de gens derrière vous ne feront que rajouter à la tension procurée par le jeu.


Testés et approuvés à de nombreuses occasions, ces quatre jeux feront sortir les spectateurs de leur canapé pour tenter leur chance en pensant réussir mieux que vous. C’est tout le paradoxe de ce Game & Wario, être un jeu majoritairement pensé pour un joueur mais s’appréciant mieux en famille ou entre amis, même pour ces jeux solitaires.

Un mode multijoueur chiche mais réussi

Comme je vous l’ai dit plus haut, pour le multijoueur, le contenu n’est pas très fourni puisque seulement quatre jeux sont proposés. Et pour connaître le potentiel d’un jeu en multi, rien de mieux qu’un test grandeur nature, l’IRL de cet été a donc été l’occasion de voir quels jeux fonctionnaient ou pas. Bon, il est vrai que sur les quatre, le compte est rapidement fait… Il faut préciser que chaque jeu ne nécessite aucune manette supplémentaire, tout se joue avec un seul et unique GamePad.

ARTWORK est le jeu d’Orbulon, son principe est vieux comme le monde, il s’agit tout simplement d’un Pictionnary. Néanmoins, son exécution frôle la perfection. Jouable de deux à cinq joueurs, chaque dessin que vous aurez deviné ou réussi à faire deviner (si c’est votre tour de dessiner) vous rapportera un point. Le joueur avec le GamePad dessine pendant que les autres donnent leurs réponses à haute voix. Dès qu’une personne a trouvé la bonne réponse, le dessinateur attribue le point à la personne. À la fin, c’est celle avec le plus de points qui gagne. Deux minutes sont attribuées à chaque participant pour dessiner les thèmes demandés et vous pourrez en passer un trop difficile contre vingt secondes de votre temps, la difficulté des thèmes augmentant en fonction de votre habileté au dessin. Sérieusement, il doit s’agir du jeu qui a été le plus squatté pendant l’IRL en multi, ça peut vraiment bien remplir une soirée. De plus, la diversité des thèmes fait que je ne suis jamais tombé une seule fois sur le même malgré de nombreuses parties. Mention particulière aussi aux photos à prendre en début de partie que l’on peut personnaliser avec des filtres ou des accessoires débiles.

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Et dire que sur ce magnifique dessin d’Aragorn1, je n’ai pas eu le point parce que j’avais dit « Moai ». Cette arnaque sérieux…

Dans FRUIT (Penny), le joueur avec le GamePad devra se cacher parmi une foule de gens afin de voler des fruits sans se faire repérer par les agents (qui eux n’ont pas de manette) qui essayent de le débusquer sur l’écran de la télé. Les personnages ont vraiment tous des têtes horribles, ce qui participe au délire ambiant du jeu. En fonction des terrains (trois sont disponibles), des éléments viendront perturber les agents (fumée, voitures qui passe, extinction de la lumière, etc.) ou les aider (immobilisation des personnes, photo de l’endroit approximatif où se trouve le voleur). L’idée et le jeu en lui-même sont vraiment très bons malgré un voleur un peu trop avantagé par rapport aux détectives (seul le premier terrain est relativement équilibré). Le jeu va même jusqu’à enregistrer des déplacements humains pour les réutiliser dans des parties futures afin de perturber les agents. Une fois que le voleur a attrapé tous les fruits qu’il devait récolter, les agents doivent l’identifier parmi une liste de personnages en se passant le GamePad à tour de rôle.


ISLANDS (Fronk) quant à lui est l’un des jeux les plus aléatoires proposés dans le soft mais c’est ce qui fait son charme : préparez-vous à perdre des amis si la console vous avantage ! Dans cinq terrains différents il faudra lancer les Fronk de sa couleur sur des cibles afin de marquer le plus de points possible. Pour cela, rien de mieux que le GamePad pour viser. Là où ce n’est pas forcément pertinent dans ARROW à cause de la rapidité des niveaux, cette fois-ci, vous aurez tout votre temps pour regarder où vos protégés atterriront. Si au début les terrains sont simplistes, les derniers sont diaboliques comme celui de la balance où les plateaux s’équilibrent à chaque tour et changent le nombre de points qu’ils rapportent. Vous maudirez aussi sûrement le goéland qui viendra déclencher un événement terriblement injuste à chaque fin de tour. Là aussi, le jeu est simple mais réussi.

Pour terminer, DISCO de Mike sera le vilain petit canard du mode multijoueur. C’est un jeu de rythme, et contrairement aux trois autres ci-dessus jouables jusqu’à cinq, seules deux personnes pourront s’y atteler. Chacun prend un côté du GamePad et doit créer une séquence de notes (sur trois lignes, à la manière d’un Guitar Hero) que l’autre devra reproduire. C’est une bonne idée et cela pourrait être réussi sauf qu’il faut faire ces notes en rythme sur la musique et ce n’est pas spécialement évident surtout si vous faites ça comme je vous l’ai recommandé avec pleins de personnes derrière vous. Autre problème, l’écran du GamePad n’est pas multitouch, du coup, si l’autre personne en face touche l’écran, la console part totalement en vrille. À essayer avec une personne qui a déjà essayé le jeu dans un endroit calme mais pas dans une soirée.

Fais la poule !

Voilà, on a fait le tour de tout ce que le jeu nous propose ou presque. Il reste en effet deux petits bonus qui seront accessibles avant la sélection du fichier en Solo.

Le premier est MIIVERSE ARTWORK, une déclinaison d’ARTWORK présenté ci-dessus mais sur le réseau social de Nintendo. Sur des communautés dédiées, il s’agira de dessiner sur un thème à choisir parmi quatre en moins de soixante secondes. Aucune récompense à gagner si ce n’est les « Ouais » sur Miiverse si votre dessin est réussi. Vous pouvez également proposer vos propres thèmes depuis le jeu (ce qui permet de se retrouver avec des thèmes NABILLA ou XBOX dans un jeu Nintendo, si ce n’est pas génial). Attention cependant à ne pas en abuser puisque cela spammera le fil d’activité de vos amis.


Enfin, le CHICK-N-WIN est une poule qui pondra des capsules de gashapon et vous permettra de débloquer 240 objets bonus à collectionner. Pour cela, il faudra obtenir des jetons permettant d’utiliser la machine en réalisant des pseudo-succès dans chaque jeu comme finir un niveau parfaitement. Un jeton vous est également attribué chaque jour où vous démarrez le jeu. L’intérêt est, comme toujours pour les bonus des WarioWare, assez limité, mais certains ne manqueront pas de vous arracher un sourire comme les fausses recettes de cuisine ou la « machine à faire des vagues » (une simple boîte avec des haricots dedans) qu’il faudra pencher sur son GamePad pour accompagner le discours romantique d’un jeune homme à sa belle (sinon ils s’énervent, ce qui est assez drôle). Et ce n’est qu’un aperçu de tous les bonus présents, allant de conseils pour chaque jeu à des messages sans aucun sens prononcés par des voix robotisées. Au passage, les crédits se débloquent à cet endroit une fois chaque jeu terminé et ils sont très rigolos.

En bref…

J’aime :

  • Le jeu parfait pour animer une soirée.
  • GAMER, un jeu au dessus des étoiles.
  • Pleins de bonus débiles à débloquer.
  • Un peu moins cher que le reste des jeux Wii U…

J’aime pas :

  • … mais toujours un peu trop.
  • Trop de jeux moyens ou mauvais.
  • On aurait aimé plus de jeux en mode Multijoueur.

Game & Wario est un jeu extrêmement difficile à noter. Sur l’ensemble des activités proposées, une petite moitié vaut réellement le coût (oui, c’est un jeu de mots foireux, pas une faute d’orthographe). De ce fait, il serait assez déplacé de recommander l’achat du jeu au prix de 40 €.

Néanmoins, quelques mini-jeux proposent des idées toutes simples mais très bonnes voire géniales, à l’instar de GAMER, DESIGN, ARTWORK ou encore FRUIT. Le mieux pour profiter de ce jeu est donc d’y jouer chez un pote qui l’a acheté à votre place : vous n’aurez pas à jouer aux mauvais jeux pour débloquer les bons et vous n’aurez pas l’impression de vous être fait arnaquer sur le rapport qualité/prix.

Tiens, mais voilà deux têtes connues dans le générique de fin…

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