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Animal Crossing : Let’s Go to the City

Le

par

Mais quel est donc ce jeu qui par deux fois a changé de sous-titre? Ces animaux qui n’en peuvent plus de traverser s’arrêteront-ils un jour ? Peut-être qu’au détour d’une route de campagne, la voiture de Carla passera trop vite et SBAM ! Comme dit Blanche la louve, on aura alors une purée de Cousette qui n’aura alors même plus ses yeux pour pleurer devant ce triste constat : Tom Nook ne saura jamais qu’elle l’aimait en secret… A moins que Robusto le pigeon cafetier ne se décide enfin à raconter ce que tous les habitants lui racontent devant une tasse de sa célèbre mouture Pigeon.
Et de toute façon en ville, les ragots vont très vite…

Comme il est doux de savoir de qui je parle dans mon intro car depuis des années on est bercé par ces petits animaux innocents qui peuplent une des licences les plus vendeuses de Nintendo. Après une version DS qui m’a occupé plus d’un an tous les jours (quel jeu peut se vanter de cela ?), j’ai entre mes mains tremblotantes d’émotion ( :-p ) ce qui devrait être encore une fois l’une des plus grosses ventes de Nintendo… C’est en tout cas ce jeu qui représente l’achat de Noel par excellence… Ou le jeu à éviter par tous les moyens… Ceci dit, difficile d’entrer dans un magasin sans passer par l’entrée, là où est fièrement exposé le jeu. Difficile donc de l’éviter.

Petit poisson s’en va en ville, avec son complet bleu

Complet ? Oui je peux le dire, le jeu est vendu sous sa forme complète avec le DVD qui s’engouffre dans la bouche bleue de la Wii et pour changer, un nouvel accessoire fait son apparition : Le Micro. « Inclus » dans une grosse boite contenant le jeu et l’accessoire dispensable. J’oubliais : Ce micro porte le nom de « WiiSpeak ».
Rendant le jeu plus cher en pack, certain trouveront dans ce micro enfin de quoi s’exprimer sans passer par le clavier virtuel du jeu. Les autres, se fichant pas mal d’un micro propriétaire qui ne peut être remplacé par aucun autre ni être utilisé ailleurs que sur Wii, iront acheter la version sans le micro… Au moins on a le choix. Et c’est pas mal.

L’inventeur des essuie-glaces est un génie

Si j’avais mieux répondu aux questions de Charly, je ne serais pas roux!

Tout commence par l’écran titre. Le logo du jeu ne change pas et si on est habitué, on ne se sentira dépaysé ni par le titre, ni par le sous-titre qui de toute façon est toujours en anglais et encore moins par la musique d’entrée : C’est la même que sur DS. Même… Voilà un mot qui ne cessera de revenir en découvrant le jeu.


Charly le bien nommé nous accueille ensuite. Ce chat voyageur qui n’en finit pas de voyager, sans caméra sur l’épaule, nous propose soit de commencer une toute nouvelle vie soit d’emménager depuis notre version DS chérie.
On imagine alors déjà que tous les beaux objets durement acquis ainsi que les nombreuses clochettes laborieusement obtenues viendront nous aider à bien démarrer cette nouvelle aventure. Aussi, en bon roublard que je suis, je m’empresse de remplir mes poches et ma valise sur DS avant de déménager… (petite note : déménager de la DS vers la Wii ne détruira en rien votre ville sur DS) Quelques questions plus tard, Charly lance le transfert………….. Et on se retrouve dans un vieux bus scolaire américain conduit par ce bon vieux Amiral, toujours là pour prendre le volant. Il pleut, les essuie glaces vont et viennent. On est habitué à ce genre d’accueil, même dans le film Animal Crossing, il pleuvait au début… C’est une tradition, on n’y échappera pas cette fois encore.


A partir de là, une sérieuse impression de déjà vu s’installe lourdement… Tout s’enchaine : On arrive à la Mairie et on voit que le transfert depuis la DS a fonctionné à merveille : Ma formidable coupe de cheveux et mes petits yeux marrons sont bien là. Par contre, c’est quoi cet accoutrement ? Un Tien Dye Vert ?……. Il me semblait avoir jeté ce truc à la figure de Gaston quand il me l’avait offert pour mon anniversaire…
Bon, pas grave, ma valise soigneusement préparée regorge de mille trésors…
Et là c’est le drame ! Une triste réalité se projette dans ma figure déconfite : Ce fameux transfert si prometteur n’est en fait qu’un simple transfert d’apparence. Aucun objet ni aucune clochette ne peut être transporté depuis la version DS.
C’est con hein ? On y avait tous cru… Et bien faudra s’y faire. Nous revoilà secs comme des coups de trique.

Première désillusion quand même. Mon doux chez moi rempli des rarissimes objets Nintendo… Non, je dois l’oublier ici.


Je ne le sais pas encore, mais on vient de me faire les poches…

Où en étais-je ? C’est qu’après tant d’émotion, je suis bouleversé…… Ah oui ! Revenons en à cet enchainement d‘évènements qui si on dispose d’un écran inférieur à 20 cm nous fera penser qu’on est encore sur DS.

L’arrivée à la mairie, la rencontre avec le Maire, les secrétaires (et oui, Elisabec est toujours là et son idiote de sœur aussi…), la rencontre avec Tom Nook… Parlons-en de celui-là. Il n’a pas changé d’un poil ! Mis à part le fait qu’on peut choisir parmi quatre maisons (c’était déjà le cas sur Game Cube), il nous demandera encore une fois de travailler pour lui. Et n’allez pas imaginer que les travaux changent ici : Ce sont strictement les mêmes que sur DS.
On enfile le tablier de vendeur, on fait quelques livraisons, on écrit sur le tableau d’affichage… Et à nous la liberté de rembourser le prêt d’une maison qui ne cessera de s’agrandir… Quatre fois.

Tout ça fait, on se retrouve enfin dans notre ville. Que faire ? Parler aux habitants qui sont tous de retour depuis la version DS. Ca fait plaisir quand on sait qu’ils étaient déjà une centaine et qu’en plus des petits nouveaux viennent les rejoindre.

Des petits nouveaux et du très vieux

De nouveaux objets font leur apparition.
Mais ici, on a affaire avec un abominable sale tricheur. Pourtant, il ne ressemble pas à Bidoman.

Au détour d’une allée, je croise le regard de Sonya, cette petite poulette mauve semble tout droit sortie de mes rêves les plus chauds… Savana n’a qu’à bien se tenir, elle a voulu rester dans ma DS et bien qu’elle y reste !
Les nouveaux persos semblent à première vue moins cons que ce qu’ils étaient dans les autres versions. Ils parlent toujours comme des robots mais ont quelque chose de plus vrai : Au lieu d’avoir des zombies errant et répétant sans arrêt les mêmes phrases, on a ici des habitants qui vont et viennent en nous proposant parfois des petits jeux, ce qui n’était pas le cas sur DS.
Dans le jeu de cache-cache, par exemple, il faudra trouver trois gugus qui se planquent dans le village. Sympa, même si un peu con. Une autre fois, Blanche aura perdu sa clé. Soit vous etes un salopard et vous la laissez se démerder toute seule, soit vous aller à la rivière récupérer sa clé, tombé au fond de l’eau.
Parfois, les habitants nous demandent aussi si on veut les voir partir. Ca permet de prévoir le départ d’un voisin qu’on aime particulièrement. Je me souviens de ce jour ou Anabelle m’a quitté sans me prévenir. Ce jour là je l’ai cherchée partout… Mais elle était partie à Schlaqis… Sa trompe et sa robe à fleur me manquent encore aujourd’hui mais je me console en me disant qu’elle m’a trahi en révélant à Schlaq que j’aimais le chocolat. Je ne lui pardonnerai jamais je crois.


Frostis Advance est passé par là…

Si vraiment un habitant nous déplait, et là je pense à toutes les sales bestioles que Micke a pu m’envoyer, on peut aller à la Mairie pour le dénoncer (pas Micke mais le personnage qu’on déteste). Au bout de quelques jours, il fera ses valises et l’avenir sera à lui, mais ailleurs.

Des petits plus bien sympathiques, mais loin d’être bouleversants.

Les personnages spéciaux sont tous aussi de retour : Resetti (dont il est enfin possible de visiter la tannière), Thibou dans son musée, Carla et son grand cou, Rounard et ses contrefaçons mais aussi Pascal la loutre, Rodolphe de retour de la Game Cube… J’en passe. Des nouveaux ici aussi font leur apparition : Le putois cireur de chaussures, le vendeur de ballon que je n’ai encore jamais vu……….. En fait il n’y a pas beaucoup de nouveaux personnages spéciaux. Tout reste quasiment comme sur DS. Mais avec plus d’interaction.

Et si on allait boire un ptit café ?

Le centre ville : Le vendeur de ballons est là !
Il a une sale tronche… Planquez-vous les enfants !

Dans notre village, tous les lieux sont de retour : Musée, mairie, bureau de poste, boutique de Tom Nook, boutique des sœurs couturières et le perchoir aussi. Tout est strictement identique. On peut toujours faire ses propres motifs moyennant quelques clochettes (avec plus d’options que sur DS), les exposer et voir les habitants porter fièrement nos créations. Parfois, ils trouvent ceux-ci atroces, mais ils les portent quand même. Si ça ce n’est pas du savoir vivre !

Il faudra aller en ville, une des deux grandes nouveautés de cette version, pour découvrir du changement. En face des portes de notre village se trouve désormais un arrêt de bus. Amiral vient alors nous chercher pour nous emmener vers cette ville si merveilleuse qu’on nous promet. Après une petite séance de blablatage avec Amiral, on découvre enfin la ville.


Enfin… on découvre plutôt une grosse galerie marchande dans laquelle on retrouve des magasins plus ou moins déjà connus : La coiffeuse Ginette qui a quitté Tom Nook à cause d’une sombre histoire de mains baladeuses. A son propos, c’est à elle qu’il faudra jeter des pierres quand elle vous proposera de vous faire une tête de Mii. En effet, il est possible d’afficher « le masque Mii ». Mais chose importante et plaisante, on peut retirer ce masque quand on veut et ne plus jamais le mettre. Ouf ! Sauvés ! On retrouve aussi Astrid la voyante qui a désormais sa petite baraque tout comme Rounard ou Lionel qui n’est plus arnaqueur en assurance mais président des joyeux décorateurs, eux aussi, de retour mais toujours invisibles.
On y découvre aussi un Gyroide qui pour l’occasion se transforme en directeur des ventes aux enchères où on pourra y déposer des objets pour se faire de l’argent. Carla y a sa boutique avec des objets somptueux, certes, mais à des prix astronomiques. Même avec le télescope de Célèste on a peine à assimiler les zéros qui les composent…. Grrrr, si ce fichu transfert depuis la DS en était vraiment un… Pour la petite histoire, ce n’est pas directement Carla qui nous accueille mais une petite hérisson… Moi je dis que celle là, elle a un air de famille avec les deux sœurs aux doigts de fée… A suivre…
Le professeur Ciboulot, que je déteste particulièrement, se trouve lui dans un théâtre ou il présente des blagues aussi drôles que celle de Lost Spirit. En sortant de là, on gagne des expressions à effectuer quand on reçoit de la visite. Drôle, je vous dis. On trouve aussi dans ce centre ville une jolie fontaine mystérieuse et un distributeur d’argent où on pourra rembourser sa dette ou retirer/placer des clochettes.


Le jeu n’est pas compatible avec le Wii Zapper : quel dommage !

Quoi d’autres ? Rien de plus que le plaisir d’y rencontrer aussi des animaux qu’on pourra voir débarquer dans notre village plus tard. Même si le fait d’y avoir croisé Anabelle m’a encore brisé le cœur. Mis à part toutes ces « nouveautés », rien de bien folichon. On fait vite le tour et on reprend le bus pour retourner chez soi. La musique fait un peu penser à celles qu’on peut entendre dans certaines ruelles de Venise… Mais de loin quand même.

Petite déception ici aussi. On imaginait facilement une « city », on se retrouve en fait avec une extension de notre village.

Les amis, je vous invite !

A plusieurs, certains disent que c’est mieux. Moi je préfère à deux « seulement »
Ambiance disco. Kéké est encore une fois tout nu derrière sa guitare.

Passons à ce fameux mode en ligne qui permet à nos amis de venir piller nos belles plantations, arracher nos fleurs, voler nos fruits et voler nos petites amies (Schlaq, tu me le paieras un jour).

Le système reste le même : Un code ami à s’échanger, l’ouverture des portes de la ville et roulez jeunesse ! Parties de pêche chronométrées, parties de cache-cache, achats chez Tom Nook… Et c’est tout. Même chose que sur DS, soit on accroche soit on s’endort. La censure sur certains mots dans les dialogues a disparu. On peut désormais s’amuser à s’insulter sans retenue. Bizarre de la part de Nintendo… Il est d nouveau impossible de participer au « remplissage » du musée d’un autre village. C’est dommage et je ne comprends toujours pas pourquoi c’est impossible.

Le centre ville ? C’est là qu’on se prend une petite claque derrière la tête. Il est purement et simplement complètement inaccessible lorsqu’on reçoit des amis. Pourquoi ? Sans doute parce que celui-ci n’était pas présent sur DS… Ou je ne sais quoi dire. Grosse désillusion là aussi pour un jeu qui propose une grosse nouveauté et qui la rend inaccessible en ligne. Absurde ? Idiot ? Non, pas du tout : Bâclé.


Le micro : Il est beau. C’est tout.

J’en viens à la deuxième grande nouveauté de cette version : Le micro. Dans les pubs japonaises, l’utilisation de celui-ci m’avait fait hurler de rire. Heureusement que je ne buvais pas de café ce jour là. Bref, c’était assez niais et ne donnais pas vraiment envie d’investir dans cet accessoire.
En testant, on s’aperçoit qu’il est vraiment dispensable : On ricane, on parle deux ou trois fois et on en a un peu marre. Qui parmi vous utilise la fonction audio sur MSN ? Personne ou presque. Ici c’est pareil. Rigolo une demi heure puis ensuite, on débranche.

Deux nouveautés et puis s’en va

Il faut malheureusement avouer que le fan que je suis, moi qui ais parcouru chaque parcelle de terrain de ce jeu sur DS, connaissant chaque musique pour chaque heure de la journée, connaissant pratiquement tous les traits de caractère des personnages, ayant même parfois été jusqu’à découvrir leurs petits secrets, moi, le grand fan, je suis déçu.
Le jeu est certes plus beau que sur DS, il était évident que ce serait le cas, mais il n’est pas pour autant concrètement plus complet. Le centre ville n’en est pas vraiment un, juste une extension du village. Les évènements sont les mêmes que sur DS mais plus nombreux, les personnages reprennent les même expressions, même si un peu plus travaillées, les insectes, poissons, fruits, objets et tout le reste à collecter ne changent guère.

Et je me retrouve à sec !

On cherche du neuf, mais on n’en trouve pas vraiment.
Allez, on notera quand même des évènements qui manquaient cruellement sur DS et laissaient parfois les mois un peu vides d’animation comme un pseudo Noel personnifié par Rodolphe le renne, le jour de la Marmotte… Cette fois (encore ?) ce sera Tortimer qui nous remettra un cadeau en ce jour de la marmotte si connu de tous. Mais ne vous inquiétez surtout pas ! Ce jour ne sera pas sans fin et aucune tempête de neige ne viendra vous empêcher de quitter votre maison… Ni même une chanson de Sonny et Cher.
Carnaval fait son apparition avec un nouveau personnage spécial : Un paon à qui il faudra remettre des bonbons en échange de… d’objets rares ! Le 1er Avril et ses farces fait aussi son apparition et là, j’avoue que j’ai hâte de me tordre de rire avec les farces des habitants… Si c’est de la même trempe que les jeux de mots quand on attrape un poisson… Pacques ou plutôt le jour du lapin, le jour de la Terre pour le coté écolo du jeu, la fête des mères et des pères, la logique fête du travail au mois de Septembre, la fête de la Lune , le jour des explorateurs, Halloween, la fête des récoltes qui n’est autre qu’une partie de cache-cache, et nous revoilà à Thanksgiving avec une pauvre dinde qui ne cessera de se cacher pour éviter d’être cruellement dévorer par Tortimer qui aura dressée une superbe table pour l’occasion… Comme je le disais plus haut, pas beaucoup de neuf ni d’ajout au niveau des évènements spéciaux tout au long de l’année. Hein ! C’est vrai, il n’y a en a presque pas… :-p
On va dire que c’est un des gros plus du jeu. Ca fait plaisir et ça permet de pimenter certains mois qui étaient complètement vides dans Wild World.


Venons-en à la Wiimote qui ne remplace pas avantageusement le stylet, mais de toute façon, on déplace son perso avec le stick, beaucoup plus pratique. Pour pêcher, on préfèrera sans aucune peine appuyer « bêtement » sur A, tellement la gestion de la Wiimote est approximative. Un comble quand on se dit que sur cette version déjà toute pompée sur Wild World, c’est bien la Wiimote (en oubliant le online) qui aurait pu faire la différence. Il n’en est strictement rien. On se retrouve avec un stylet en plein air, le bras en l’air, et c’est assez chiant.

Graphiquement c’est don presque identique, on retrouve les mêmes bugs d’affichage, les mêmes animations, le même défilement. Les musiques que j’affectionne particulièrement reviennent ici sans aucun changement ni réarrangement. Il m’était arrivé de brancher ma DS sur un ensemble audio (Ricanez ! Allez-y !). Croyez-moi, le résultat était le même en terme de qualité qu’ici. Tout ce qui fait ce jeu existait déjà sur DS. Pour les fans c’est le bonheur. Sauf pour moi. Cette sensation de copie pure et simple est beaucoup trop lourde pour pardonner à Nintendo son manque de travail. Fan oui, mais chèvres non ! N’en déplaise à Biquette.


Mais bon sang ! Pourquoi le jeu à plusieurs, pardon, le mode co-op est-il aussi semblable à celui de la DS ? Nintendo avait pourtant de quoi utiliser pleinement les possibilités de la NWC ! Pourquoi ne pas avoir poussé les possibilités plus loin ? Une interactivité avec la chaine météo par exemple. Une boite aux lettres non plus réservée aux lettres dans le jeu mais étendue à une vraie boite mails… Je n’ai pas de réponse sérieuse à toutes ces questions.
En tant que fan d’Animal Crossing, je pourrais dire que je m’en fous, que réécouter ces musiques qui m’ont bercé jour et nuit sur DS font mon bonheur ici. Que refaire une nouvelle ville sur un écran plus grand me mets en joie au même titre que les petits pois. Que ce fameux centre ville qui n’apporte rien de plus que des magasins déjà presque tous présents dans les versions précédentes, ça ne fait rien, c’est là et c’est déjà bien.
Que les bugs et les restrictions présents sur DS soient de retour, ça ne fait rien. Qu’après tout, Animal Crossing ce n’est pas un jeu, c’est presque une seconde vie…

Maigre consolation.

En bref…

Depuis que j’ai perdu mes pieds, je cire les chaussures des autres…

Histoire : -/20
Faut arrêter de déconner là, c’est Animal Crossing.

Gameplay : 18/20
La Wiimote nous montre ici piteusement qu’elle est capable de remplacer le stylet. Mais tout comme sur DS, il est beaucoup plus pratique de déplacer son perso avec le stick directionnel. Le pointeur étant très peu précis et parfait pour flinguer ses belles fleurs semées et soignées avec amour. La navigation dans les menus est parfaite. Rien à dire là-dessus.

Graphismes : -/20
Faut aimer le style simple qui faisait merveille sur DS, qui revient ici amélioré, plus net, plus fin mais parfaitement identique. L’animation est aussi parfaitement identique. Moi j’aime, mais je ne peux donner une note à tout ça. C’est entre 7 dans les mauvais jours et 18 dans les jours où je redeviens un amoureux de ce jeu. C’est quand même atroce de voir que tout n’est qu’un peu plus détaillé. Voilà pourquoi je ne mets pas de note, tout de suite je mettrai tout juste 8…

Musiques et sons : 15/20
La musique de deux heures du matin fait grimper la note de cinq points. La nostalgie et les bons souvenirs la font monter de huit. Le petit oiseau qui vient parfois se poser sur le panneau d’affichage en gazouillant, deux points. Les talons des persos dans le centre ville deviennent rapidement insupportables !

Durée de vie : Jusqu’à ce que mort s’ensuive/20
Animal Crossing n’est pas un jeu avec une durée de vie. C’est presque un jeu auquel on joue entre deux autres jeux. Si bien sûr on en a d’autre sur Wii. Là où sur DS il était facile d’y jouer partout, il est difficile d’en faire de même ici. Je me vois mal brancher ma Wii sur un moniteur d’une station de métro. Ce problème fait très mal à la durée de vie. Animal Crossing s’avère être un jeu parfait pour une console portable, mais très imparfait sur console de salon. Une bonne partie du charme s’évanouit alors.

Note Finale : -/20
Je sais que vous attendez tous que je donne enfin la note finale ! Alors je le sabre ce jeu ou je le détruis ? Quoi ? Ca revient au même ? Alors je ne vais faire ni l’un ni l’autre.

Il serait injuste de ma part de démonter ce jeu, envers ceux qui découvrent Animal Crossing avec cette version pour la première fois. Je ne peux me résoudre à les influencer négativement. J’aurais tort de le faire. Ceux là, si le style leur plait, trouveront vraiment largement de quoi faire. Je leur souhaite autant de bonheur que j’en ai eu avec la version DS (et j’en ai encore).
Pour les autres, les défauts que j’ai cités au cours de ce test leur sauteront à la figure. Et s’ils cherchent un peu, ils se diront que la DS tendait les bras à ce nouveau chapitre d’Animal Crossing. En plus elle avait déjà un micro, sans frais supplémentaire. Pourtant, ces joueurs là trouveront quand même de quoi s’amuser longtemps, peut-être que je serai de ceux là… Un peu.
Mais pour rassasier les plus avides d’entre vous, je vais malgré tout donner une note qui a tout de personnelle et rien d’absolue : 14. Ohhhh ça va hein ! C’est une très bonne note ! Qui n’a pas rêvé de se taper une moyenne de 14 au bac ! C’est mention bien quand même ! Bande de chacals !