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Duck Tales

Le

par

Moi qui étais juste fan de la bande à Picsou sous son format papier, j’avais été surpris de me voir offrir pour mon anniversaire deux jeux, dont l’un d’eux était Duck Tales. Après une brève lecture de la notice, comme à mon habitude, je plongeais comme un vrai canard dans ce jeu qui sans avoir jamais vraiment titillé mes sens allait me procurer bien du plaisir. Diriger Picsou plutôt que de le lire ? Pourquoi pas. Picsou, c’est pas un facile !

Histoire

Avais-je réellement besoin de savoir si Picsou avait encore envie de s’enrichir davantage pour me dire qu’il fallait l’aider dans sa mission ? Non, mais un jeu avec une histoire, c’est mieux. Et puis de toute façon, Picsou est avare et, même si je l’aidais, il ne me donnerait rien. Aussi, je me décidais à ne prendre que du plaisir à le voir gagner encore plus de diamants et d’argent grâce à moi. Le contrat entre lui et moi étant signé, je m’empressais quand même de lire de quoi allait être faite notre mission (note de moi : dans la vraie vie, ne jamais signer avant de lire !) : Uncle Scrooge is a world class millionaire… Oups ! Je ne suis pas dans la bonne partie de la notice. Foutue notice qui commence toujours par l’anglais ! Hum, reprenons au bon endroit : Oncle Picsou (pas le mien mais celui de Donald, Riri, Fifi et Loulou mais aussi Zaza) est l’homme (euh… homme à plume) le plus riche du monde mais n’en a jamais assez. Un beau matin, il décide d’aller chercher les cinq trésors perdus qui le rendront non seulement encore plus riche mais aussi encore plus respecté parmi les avares. Qui dit cinq trésors dit obligatoirement cinq mondes à explorer pour les retrouver.

Là-dessus, j’empoigne ma manette NES et me voilà parti dans la peau d’un canard mal léché.
Original comme début non?

Non


Picsou ou ou ouuuuuuuuh!!! Ca me rappelle un truc…

Graphismes

Autant annoncer la couleur, le jeu est sorti en… 1989. Alors contrairement à sa suite qui est sortie en 1993, on peut dire que les graphismes étaient beaux pour l’époque et ne souffraient pas de la comparaison cruelle avec les consoles 16 bits. L’écran titre était un peu sec mais pour le reste, on peut dire que chaque monde était assez travaillé, bien varié dans les couleurs et les éléments du décor. Non franchement, c’était très plaisant à voir.

Picsou, quand il s’achète un ordinateur, il ne fait pas dans le détail.
C’est ici que le jeu commence après la première pression sur START.

J’accorde facilement une mention spéciale au niveau de l’Amazonie, très coloré (comme j’aime) mais malheureusement un peu court. Le niveau en Transylvanie est quant à lui le moins réussi. Sans doute Capcom a-t-il voulu en faire un endroit glauque en utilisant des couleurs faiblardes dans les tons marron et gris. Le résultat est réussi, mais moins plaisant que les autres niveaux.

D’un point de vue technique, pas de défilement sur plusieurs plans, pas d’effet spectaculaire. C’est joli à regarder, les environnements sont bien pensés et on se déplace dans toutes les directions possibles. Par contre, ça clignote sévèrement et ça ralentit parfois beaucoup. C’était souvent le cas des jeux de l’époque, mais quand même, ça fait grincer des dents quand une seule abeille suffit à tout faire ramer. En parlant d’abeille, les ennemis sont eux aussi variés et on retrouve bien sur les ennemis habituels de Picsou : les Rapetous, Miss Tick et euh, voilà !


Ne pas faire de saut Pogo dans la neige sinon on s’enfonce.
L’Himalaya est le niveau le moins facile.
Certaines parties sont complètement glissantes.

Musiques et sons

On commence sur l’écran titre avec le thème de la Bande à Picsou. Ça se laisse écouter et vraiment, je dirais même qu’on se permet de siffloter ce thème le temps de lancer le jeu. Preuve qu’il vaut le coup d’oreille.
Pour la suite, c’est tout aussi réussi. Avec les années qui ont passées depuis, je connais encore par cœur les musiques du jeu et particulièrement celle du niveau de la Lune qui est vraiment bien composée. La musique dans les mines africaines est quant à elle, la moins bonne. Non pas par sa qualité mais par son côté « jazz » que j’aime moyennement.

En ce qui concerne les bruitages, je dirais qu’ils sont simples, pas chiant à entendre mais pas du tout inoubliables. Ils ont le mérite de ne pas venir troubler les musiques qui elles, je me répète, sont vraiment très sympathiques.

A gauche un Rapetou, au milieu, Zaza qui nous donne un conseil, et à droite…
Une catapulte qu’il faudra utiliser pour découvrir… je le dirais pas.

Les neveux de Picsou lui donnent des conseils.
Ici il faudra aller chercher une clé en Transylvanie pour passer.

Gameplay

NES oblige, c’est simple. Mais en combinant le saut et l’attaque, on peut réaliser un saut Pogo. Rien à voir avec un poste de radio des temps anciens, il s’agit là de la technique obligatoire à maitriser pour avancer dans le jeu. Sans ça, on jouera seulement cinq minutes avant d’être bloqué. Bref, en appuyant vers le bas, combiné à un saut puis en appuyant sur B, le saut Pogo se met en marche. On peut alors sauter très haut pour accéder à des trésors en hauteur, sauter sur les ennemis pour les envoyer à l’ouest (sans le saut Pogo, les ennemis ne peuvent pas être vaincus en sautant dessus) et détruire des blocs de pierre. En fait, le saut Pogo est une façon de se servir de la canne de Picsou comme d’un ressort.

Cette même canne peut aussi servir à donner des coups dans des blocs de pierre pour les envoyer sur les ennemis ou pour débloquer certains passages, dans ce cas, on fait une sorte de swing comme au golf (on connaît tous les talents de golfeur de Picsou !). On peut aussi frapper les murs, mais, dans ce cas, on est secoué comme un prunier ! Certains cercueils en Transylvanie peuvent aussi être frappés, pour obtenir un diamant ou alors faire sortir une momie ! Farceurs chez Capcom !

Avec un peu de pratique, on pourra même sortir de l’écran grâce au Pogo et aller là où les développeurs du jeu n’avaient pas penser qu’on irait ! Malheureusement, il n’y a rien à voir dans ce cas-là, juste le plaisir de l’avoir fait !

C’est la fin ! Il ne fallait pas lui sauter dessus sans prendre ses précautions !
Le plus drôle avec ces momies, c’est de se servir de la canne pour leur balancer le boulet dans la gueule !
La Lune : Un canard de l’espace nous cherche.
Là, il va me servir à atteindre les deux coffres en haut…

Durée de vie

Dès le départ, cinq mondes à visiter. Certains devront être visités avant d’autres pour obtenir l’objet qui en débloquera un autre. Les mondes ne sont pas très longs mais certains sont labyrinthiques, en tout cas juste un peu.
Flagada Jones nous permettra de revenir à l’écran de choix du niveau. Ceci semble un peu bête mais si on veut accéder à la vraie fin du jeu, il faudra faire chaque monde deux fois. Géo Trouvetou aussi est là, il permet alors d’accéder à un monde bonus ou on doit ramasser un maximum de diamants.

Deux petits plus très légers mais qui sont là quand même et pas pour rien.
Deux autres trésors perdus sont cachés dans deux mondes, ce qui a pour but de venir allonger un peu la durée de vie du jeu. Encore une fois, c’est très léger et le jeu se fini assez vite. Picsou répondant presque trop bien à ce qu’on veut lui faire faire. Heureusement, il n’y a aucune possibilité de sauvegarde ni continu. Les trois niveaux de difficultés présents sont un peu accessoires aussi : la seule difficulté supplémentaire étant le fait de trouver moins de gâteaux régénérants pendant le jeu…

Allez je vous livre un secret : Duck Tales est un peu long si on prend la peine de vouloir voir les trois fins du jeu. Oui ! Trois fins, rien que ça ! Et puis ce n’est pas comme si on s’attendait dès le départ à une quête dantesque. C’est Picsou, c’est mignon, c’est gai et ça divertit. On n’en demande pas vraiment plus.

Bonus !
Des diamants et encore des diamants !
Un trésor caché en plus des cinq autres !
Il en reste un autre, mais je ne vous livrerai pas son emplacement…

En bref…

On a un jeu fait par Capcom (déjà bon signe ça). Picsou avec tous ses amis et quelques invités qui font de brèves apparitions. Plusieurs possibilités de finir le jeu. Un personnage principal qui répond au doigt et à l’œil. Il reste une réalisation graphique et sonore de qualité. La fin qui réserve une petite surprise et des trésors cachés supplémentaires. Avec ça, on a de quoi s’amuser mais malheureusement, c’est un peu court et facile, pourtant les niveaux sont vraiment bien pensés. Peut-être trop ?
La possibilité de voir plusieurs fins m’aura quand même amené à refaire le jeu de nombreuses fois sans ennui. On a envie de savoir si Picsou sera plus riche que riche et mine de rien, on ne se lasse pas facilement du jeu. Par contre, une fois tout visité, on laisse tomber et on range.

Un petit coffre, Picsou est content, mais il y a beaucoup mieux à faire !
Allez on recommence le jeu avec plus de sérieux et on ouvre ses mirettes !

HISTOIRE : 15/20
C’est pas une histoire ! C’est une bande dessiné de quarante pages sous forme de jeu-vidéo !

GRAPHISMES : 16/20
Dépassé aujourd’hui, très coloré et fins à l’époque. Moi j’aime et je le dis ! En plus c’est super varié et dans un jeu de plateforme, ce qui est varié et fin est toujours bon !

MUSIQUES et SONS : 16/20
Comme pour les graphismes, c’est varié et mélodieux. Et dans l’esprit de la bande à Picsou. Le thème de la Lune ! J’en veux encore !

GAMEPLAY : 18/20
Il aurait été difficile de faire plus simple et plus « répondant ». C’est vrai qu’on aurait aimé avoir des petits bonus (ceux-ci viendront dans Duck Tales 2), mais on se prend souvent à faire des « cascades » avec le saut Pogo tellement celui-ci est facile à faire. Et comme il s’agit du mouvement principal du jeu.

DURÉE DE VIE : 14/20
Le point faible du jeu. Ce n’est pas vraiment court, mais c’est trop facile. Les monstres de fin de niveau sont simples (trois coups et hop !), les ennemis rencontrés encore plus. En fait, ils ont plutôt le rôle de rendre plus difficile le parcours des obstacles plutôt que de nous affronter. Heureusement qu’au fil du jeu, on devient avide comme Picsou et que la quête du plus gros trésor final possible finit par nous obséder !

Note Finale : 15/20
Un bon cadeau d’anniversaire que j’avais eu là ! De la plateforme avec de l’exploration pas prise de tête, des graphismes très sympa pour l’époque et Picsou en héros. On avait là un bon jeu sans avoir un hit. Ce jeu ne pouvait pas décevoir tellement son but (divertir avant tout !!!) était atteint. Mais pas de quoi le considérer comme le joyau d’une collection de jeux dans laquelle se trouve Mario.

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