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Duck Tales Remastered

Le

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Près de 25 ans séparent la sortie de l’original et celle de son remake, à tel point que bon nombre de joueurs n’ont peut-être jamais entendu parler de l’original. Et quel dommage de ne pas jouer à ce jeu-là au moins une fois dans sa vie ! Le pari n’était pas risqué, les fans de la génération 8-bits ne tardant pas à faire des éloges de ce jeu emblématique, on y fait un joli lifting et c’est parti, entrez dans la bande à Picsou !

Duck Tales

Bon, pour ceux qui l’ignorent encore, DuckTales est le titre américain de la série La Bande à Picsou, qui passait à la fin des années 80 sur FR3 puis sur TF1. Une série qui avait beaucoup pour plaire : Picsou, Riri, Fifi, Loulou, Géo Trouvetout, Miss Tick, Gripsou, les frères Rapetou et plein d’autres personnages emblématiques ainsi que des personnages originaux comme Flagada Jones, Mamie Baba et sa petite fille Zaza… Mais ce n’était pas tout, en plus d’avoir un générique méga génial, cette série disposait d’une animation de grande qualité à faire pâlir tous les trucs japonais de l’époque, d’humour en veux-tu en voilà, et les scénaristes se permettaient tellement de folies que chaque épisode réussissait à nous surprendre malgré la platitude de la trame (chaque épisode était indépendant des autres, ce n’était pas une suite d’histoires à connaître par cœur, et les intrigues étaient toujours à peu près les mêmes).

Bref, c’est ce succès qui a inspiré Capcom, qui s’est dit que ça serait bien d’adapter ça en jeu vidéo. C’est la NES qui a été fière ambassadrice du jeu, suivie par la GameBoy dans une version plus facile et un peu allégée. Et trois ans plus tard, rebelote avec la sortie de DuckTales 2 sur NES et sur Game Boy, toujours plus facile et plus allégé. Mais l’arrivée des consoles 16-bits a eu raison de cette saga, rapidement détrônée par d’autres hits Disney, sur Mega Drive cette fois-ci : Castle of Illusion starring Mickey Mouse ou QuackShot avec Donald.

La série animée s’étant arrêtée au bout du 100ème épisode, l’ère des 16-bits se sera donc construite sans la bande à Picsou, laissant les jeux DuckTales et la NES dans le fond de nos mémoires.

Puis, pour une raison inconnue, nous voici en 2013 avec l’annonce assez inattendue d’un remake du premier épisode, disponible en téléchargement sur Wii U et sur d’autres consoles que le sens commun m’interdit de nommer ici. Bien que n’ayant que très peu joué à la version NES (par contre j’ai torché la version Game Boy dans tous les sens un nombre incroyable de fois – c’était mon premier jeu hormis Tetris, que ma tata m’avait offert à Noël 1989 ^^), j’ai pu faire la comparaison en rebranchant ma vieille NES poussiéreuse. Voici mon verdict !


Quelle histoire palpitante !!

Histoire

Si pour l’épisode originel, l’histoire se résumait à « Picsou est riche mais il veut l’être encore plus donc il part chercher des trésors », ici, ils ont essayé de la fouiller un peu plus, au point de perdre un peu de cohérence.

A la base, les frères Rapetou parviennent à pénétrer dans le coffre de Picsou. Celui-ci doit donc les en faire déguerpir à l’aide du système de protection tout en libérant ses neveux, Rifi, Fifi et Loulou, qui avaient eu la malheureuse idée de venir jouer les super-héros. Une fois ceci fait, Picsou découvre les réelles motivations des Rapetou : récupérer un parchemin codé caché dans un tableau de la collection de Picsou. L’oncle avare n’attend pas une seconde et décrypte le vieux parchemin à l’aide de son super ordinateur : il s’agit d’une carte au trésor indiquant l’emplacement de cinq fabuleux trésors cachés dans cinq régions du monde totalement différentes. L’heure n’est plus à la sieste, la bande à Picsou se remet en marche !

Rien de bien transcendant, donc. C’est juste un poil plus développé. Mais ce n’est pas ça qui est important. Profitant des performances des consoles actuelles, les développeurs ont décidé de donner plus de vie à toute cette aventure. Sur NES on se surprenait à croiser Rifi dans un coin, Fifi à l’autre bout du monde, Loulou au fond d’une crevasse… Ils donnaient quelques conseils et c’était à peu près tout ce à quoi ils servaient. Ici, chaque niveau commence par une petite narration qui explique donc comment et pourquoi les PNJ se retrouvent à tel ou tel endroit, pourquoi il faut les sauver, si besoin est… Bref, c’est plus vivant et plus sympa à suivre.

Cela dit, et pour rester fidèle au jeu d’origine, ils ont été contraints de tourner en dérision certaines apparitions des PNJ… Par exemple, Mamie Baba se trouve toujours dans des endroits un peu saugrenus. Sur NES, elle distribuait de la vie, comme ça, l’air de rien, et puis, à la rigueur, on s’en fichait un peu de savoir ce qu’elle faisait là. Ici, chaque rencontre avec un PNJ se solde par un dialogue. Alors, quand on voit le mal que s’est donné Picsou pour aller sur la Lune, la dangerosité des environnements, l’hostilité des habitants… forcément, voir Mamie Baba au milieu du vaisseau spatial, ça cloche. Les scénaristes ont réussi à transformer ça en gag, et ça passe comme une lettre à la poste.

Du coup, je ne peux pas aborder l’histoire sans parler de la profusion des dialogues. Quasi absents de la version originelle, on se surprend ici à penser qu’il y en a trop. Mais, et c’est à ça qu’on reconnaît les bons jeux, on n’a pas l’impression pour autant d’avoir été trompé sur la marchandise. Certes, les dialogues sont un peu longs, un peu trop nombreux et ils brisent parfois l’élan que l’on a pris dans le jeu, mais il n’empêche qu’au final, on a bien un jeu complet et non pas un jeu dans lequel on n’a pas l’impression de jouer. Les dialogues ont été ajoutés pour donner de la vie à l’histoire, pas pour combler un quelconque manque. Et ça fait plaisir. Et, au pire, on peut les zapper.


C’est ici que tout commence

Graphismes

WayFoward, en charge de ce remake, nous a déjà habitués à ses jeux 2D de qualité. Je ne peux m’empêcher de penser à A Boy and his Blob qui a subi un traitement exceptionnel en passant de la NES à la Wii. Ici, le traitement est le même : les artistes se sont creusé les méninges pour doter le jeu de réels décors et de réelles ambiances. Le fond noir de la Transylvanie se transforme donc en palais de Dracula, avec son hall, ses caves et sa crypte.

Au fil de votre avancée, vous pourrez débloquer (acheter) des esquisses et des croquis qui montrent la progression du travail pour passer d’un jeu 8-bits à un beau jeu en 2D actuel. Ca fait toujours plaisir à admirer.

Mais le jeu n’est pas intégralement en 2D. Seuls les personnages et les décors de fond d’écran le sont. Et ils sont magnifiques. Les personnages sont dessinés et animés comme ils l’étaient dans la série, donc à la mode de Carl Barks, mais légèrement plus ronds. Les décors ont bénéficié du même soin et sont cohérents avec les personnages.

Par contre, à la manière d’un New Super Mario Bros., le jeu est aussi en 3D. Et c’est là que ça cloche, en fait. Les murs et les plates-formes sont en 3D ainsi que les coffres à trésors… alors que tous les autres objets sont en 2D. Ca créé un petit décalage qui aurait pu être masqué par le recours à une technique proche du cel-shading, mais non. On a donc, face à des dessins de qualité, des éléments dans une 3D très nette et très impeccable, sans texture mais avec les reflets de la lumière. Tel un célèbre comédien Youtubien, j’aurais envie de dire POUR-QUOI ? A la rigueur le jeu aurait été plus beau tout en 2D. Un choix vraiment surprenant qui fait quand même tâche, qu’on soit sur console HD ou non.

Tiens d’ailleurs en parlant de console HD, ce jeu apporte avec lui l’un des plus gros défauts de cette mode : les textes sont minuscules. Comme si tous les joueurs avaient des télés de cinq mètres de diagonale. Plus d’une fois, je me suis retrouvé à lire les dialogues sur le Gamepad… Et mon canapé n’est qu’à trois mètres de ma télé. Je ne comprends décidément pas ces choix.

Y’a pas à dire, c’est sacrément joli !

Autre chose à traiter ici : l’animation. L’un des gros problèmes de la version NES, c’était les ralentissements dès lors que l’action devenait un peu chargée. Fort heureusement, ce problème a été ici résolu. Tant mieux. Cependant, ça n’exclut pas d’interminables et intolérables temps de chargement. Pour être complet dans ma description, j’ai subi plus de temps de chargement dans ce DuckTales (pourtant installé sur la mémoire interne de ma Wii U) que dans Batman : Arkham City (pourtant pas adapté du tout au support et en lecture depuis le disque). Un comble. Pire, il y a un temps de chargement pour accéder à l’écran titre. Nan mais quoi le baiser ? (traduction Google)

Un point un peu particulier : vu tout le soin qu’ont pris les graphistes pour rendre ce jeu joli et agréable à regarder, presque autant que la série animée… pourquoi n’ont-ils pas fait l’effort de faire bouger le bec de nos canards favoris lorsqu’ils parlent ? Parce que le jeu n’est pas seulement sous-titré, il est aussi verbalisé. C’est quand même dommage d’être passé à côté de ce genre de détail. Même si ce n’est pas super important pour le reste du jeu, c’est quand même un truc un peu décevant pour un jeu de cette génération.

Mais il faut bien reconnaître que les éléments en 3D font tâche…

Musiques et sons

Le jeu originel avait une bande son de qualité… pour la NES. Les musiques étaient chouettes et entraînantes, la plupart étaient parfaitement mémorables. Quant aux bruitages, ils n’avaient rien de réaliste (NES oblige) mais savaient faire leur office.

Eh bien là, on retrouve la même chose. Le jeu s’ouvre sur le thème de DuckTales… dans un mix 8-bits avec des sonorités synthétiques actuelles qui ravira à coup sûr les fans de l’époque mais qui risque de sembler quelque peu laid pour ceux qui n’y connaissaient rien. Perso ça ne m’aurait pas dérangé d’avoir quelque chose de totalement refait, mais je ne peux pas nier qu’entendre les sonorités 8-bits m’a fait un petit quelque chose.

Mais aucune crainte, toutes les autres musiques ont été intégralement refaites et à part la fanfare de fin de niveau, les horribles sons 8-bits ne viendront pas vous embêter à nouveau.

Pour ce qui est des musiques remixées, elles sont à la fois géniales et décevantes. Le thème de la mine, qui était la musique la plus moche sur NES, est devenu carrément génial. A l’inverse, je suis déçu par celui de la lune, qui était la plus belle musique à l’origine, et qui m’a semblé ici un peu fade. Dans un tout autre ordre d’idée, je trouve qu’ils en ont trop fait sur la musique de la Transylvanie et celle de l’Himalaya, qui sont devenues moches par moments (au départ j’ai cru à un bug). Le reste est relativement cohérent, à la fois bien délire et bien entraînant. Comme à l’ancienne, les musiques occupent une place importante, ce qui pourrait surprendre vu que ce n’est absolument plus un standard actuel.

D’ailleurs les développeurs ont pensé à réduire automatiquement le volume de la musique lorsqu’il y a un dialogue. Parce que les dialogues sont intégralement parlés, et avec les voix originelles de la série animée s’il vous plaît… en VO uniquement, par contre. Le sous-titrage et ses fautes d’orthographe (on est chez Capcom, rappelons-le) viendra aider ceux qui sont incapables de suivre tout un dialogue en anglais… Ce qui n’est pas un luxe vu le nombre de jeux de mots présents.

Picsou y va de ses petites expressions en solitaire de temps à autres lorsqu’il effectue des actions précises ou découvre certains trésors cachés. A la longue ça gonfle un peu, mais c’est tout de même amusant.

Pour ce qui est des sons, ils se sont fait plaisir. Pour que le tout soit bien cohérent, ils ont refait les sons intégralement avec du digitalisé. Mais pour garder tout de même la fibre nostalgique, on peut entendre parfois le son originel qui a été discrètement mixé. C’est le cas du saut pogo (l’attaque principale et emblématique de la saga). Il aurait été trop facile de mettre un son de ressort super chiant. A lieu de ça, ils se sont contentés d’un son modeste de bois qui claque contre le sol… mixé au « boing » de la NES. J’aime beaucoup.

Rien d’autre à signaler, la bande son est de bonne facture. Une localisation aurait probablement été trop audacieuse : les sagas Disney ont été traduites en de trop nombreuses langues, ils ne pouvaient pas se permettre d’en favoriser quelques unes aux dépens des autres. Et même en faisant ça, rechercher tous les doubleurs originels aurait été un sacré défi. La série a plus de 20 ans, rappelons-le. C’est dommage, mais on n’en mourra pas.



Gameplay

Ah voici le cœur du jeu. Ce remake porte principalement sur les aspects examinés plus haut. Ici, quelques menus changements sont à prévoir, mais pour ne pas froisser les puristes, il s’agit bel et bien du même jeu.

Pour rappel, DuckTales est donc un jeu de plates-formes et d’exploration. A titre de comparaison, le second épisode, qui est un peu plus complet que celui-ci, fait un peu penser à un Metroid découpé en niveaux. On peut donc aller de gauche à droite, de bas en haut et vice versa. Chaque niveau se résume à trouver ce qui permettra de continuer à avancer dans le niveau. Les allers-retours sont donc légion, surtout quand on découvre le niveau pour la première fois.

Pour avancer, Picsou utilise donc sa canne soit pour faire des swings lui permettant d’éjecter les objets à côté de lui, soit pour faire les fameux sauts pogo. Ceux-ci consistent à se servir de sa canne comme d’un ressort lui permettant de sauter plus haut mais aussi et surtout d’éliminer la plupart de ses ennemis.

Les niveaux regorgent de coffres à trésors qu’il n’est pas obligatoire de chercher, mais c’est toujours mieux d’avoir plein de sous quand on s’appelle Picsou. De très nombreux trésors sont cachés, à découvrir au hasard d’un saut ou en tentant de sortir de l’écran quand c’est possible, accédant ainsi à des salles secrètes, un peu à l’image du Warp Zone de Super Mario Bros, dans le niveau 1-2.

Au niveau des changements, ils sont peu nombreux. Le premier, c’est la possibilité de choisir sa manière d’effectuer un saut pogo. On peut donc le faire comme sur NES, en appuyant sur bas et Y ou A pendant un saut, ou bien le faire sans avoir à appuyer sur bas. Ce faisant, on semble se rapprocher des versions Game Boy et de DuckTales 2… mais quand bien même, le travail n’a pas été fait entièrement. Je parle en connaissance de cause : de nombreux sauts pogo qui auraient pu être effectués dans DuckTales 2 en se laissant tomber et en appuyant sur Y ou A m’ont conduit ici à une mort certaine. Frustrant. Certains disent que c’est pour les novices. Je sais pas trop comment le prendre. Pour le coup, moi, je trouve ça plus dur : on n’est jamais sûr de faire un bon saut pogo. Ca a été raté.


Le swing et le saut pogo… indispensables et inoubliables !

Autre changement notable qui risque de hérisser les pwals des puristes : 16/9ème oblige, l’écran a été légèrement rétréci en hauteur. Picsou prend donc davantage de place et certains trésors qui n’étaient jadis accessibles qu’en effectuant certaines actions sont ici trop faciles à atteindre.

Mais le changement principal, c’est la sauvegarde. Dans le jeu originel, il fallait jouer plusieurs fois jusqu’à connaître par cœur chaque niveau de manière à tous les torcher sans perdre de vie et arriver ainsi à la fin avec un maximum de six vies (je crois – ou alors c’est que les autres sont trop difficiles à trouver ^^). L’ajout de la sauvegarde retire un peu de l’intérêt de connaître les niveaux par cœur, mais je dois admettre que je n’aurais probablement pas été au bout si je n’avais pas été en mesure de sauvegarder. Marrant comme on change en 25 ans.

Comme à l’origine, on peut faire les niveaux dans l’ordre que l’on veut (sachant qu’il y a des réserves d’énergie à récupérer dans certains, il vaut mieux commencer par là) et, une fois le niveau torché, on ne peut pas le refaire. Il faut donc bien prendre son temps et s’assurer d’avoir tout découvert avant d’aller affronter le boss. De toute manière, le chronomètre n’est plus là, le temps n’est donc plus limité pour faire un niveau, car il n’y a qu’une seule sauvegarde, donc si on veut recommencer un niveau, il faut recommencer tout le jeu. Rien de bien insurmontable, ceci dit.

Ah, un dernier changement d’envergure : les boss ont été sacrément complexifiés. Alors qu’il suffisait à l’époque de leur sauter trois fois sur la tête pour les mettre à mort, cette fois-ci, le décor vient se mêler à la fête, les rayons magiques (achetés au rabais dans une brocante) et autres PNJ inédits vont venir vous donner du fil à retordre.

Pour terminer sur une comparaison avec la version d’origine, la chasse au trésor est plus simple, mais le jeu est globalement plus difficile que sur NES. Mais avec la sauvegarde, tout ira bien.

Un point tout de même sur la manette. Le jeu étant multiplateformes, qu’en est-il de notre mablette ? Hé ben rien. Elle sert juste de clone à l’écran principal. Vous ne tarderez donc pas à en couper le son pour éviter la double stéréo. Si la mablette vous semble trop grande et trop encombrante pour un jeu de plates-formes, peut-être voudrez-vous brancher votre Wiimote ou votre Wii Classic Controller… Hé ben n’y comptez pas. La seule autre manette reconnue par le jeu, c’est le Classic Controller Pro de la Wii U. Rien d’autre. Je me demande sincèrement ce que ça aurait coûté aux développeurs de mettre les pads classique de la Wii en plus. Moi ça m’aurait permis de jouer avec autre chose que la mablette qui n’est vraiment pas pratique pour ce genre de jeu, il faut le dire… sauf si on joue directement sur son écran, comme un jeu console virtuelle. Alors ça demeure assez agréable.



Durée de vie

Si vous êtes un expert de DuckTales en version NES, ce jeu vous prendra une demi-heure, comme d’habitude. Rajoutez quand même quelques extras, histoire de ne pas être venu pour rien… Par contre, si vous n’en avez qu’un lointain souvenir, les nombreux changements de décor risquent de perturber tous vos sens. Et si vous ne connaissiez pas DuckTales, ça risque d’être un sacré défi pour vous.

A noter la présence de trois modes de difficulté. Le seul changement entre eux, c’est le nombre de gâteaux pour reprendre de la vie. En mode facile, vous perdez votre vie deux fois moins vite. Pas de Super Guide en vue ni de Fay pour vous dire ce que vous avez à faire, où vous devez le faire et comment vous devez vous y rendre. Les dialogues avec les PNJ ne sont là que pour illustrer et aucunement pour faciliter l’aventure. Un très bon point selon moi.

Et cerise sur le coffre-fort, l’écran de sélection des niveaux a été transformé en petite pièce à vivre. Vous pouvez donc accéder au super ordinateur qui vous conduit aux niveaux, mais également à la salle du coffre de Picsou (les fameux 300 mètres cube d’argent liquide) dans laquelle vous pouvez vous baigner à loisirs. Vous trouverez aussi une sympathique galerie de dessins, musiques et croquis qui vous montreront tout l’amour apporté au travail artistique pour ce jeu.

Bref, que vous ayez la fibre nostalgique vieille de vingt-cinq ans ou que vous soyez un simple curieux qui aime les histoires de Picsou, ou plus simplement les bons jeux de plates-formes, vous risquez d’en avoir pour votre argent. Comptez entre 10 et 15 heures de jeu en moyenne. Plus si vous accrochez et refaites tous les niveaux un à un pour en découvrir tous les secrets. Moins si vous êtes un fanatique de l’opus originel et que vous connaissez déjà tout.



En bref…

J’aime :

  • Les canards
  • Les années 90 !
  • Les situations pittoresques
  • La qualité des dessins
  • Les musiques qui rendent nostalgiques
  • La jouabilité qui n’a pas pris une ride

J’aime pas :

  • Les canards méchants
  • L’absence des voix de la version française
  • Les rajouts parfois un peu longuets
  • Les éléments 3D qui offensent la rétine
  • Les couacs musicaux qui ne rendent pas nostalgiques

On ne nous a pas trompés sur la marchandise, la magie a bien opéré, c’est le même jeu mais en bigrement plus beau et donc plus accessibles au vu des tendances actuelles. Une cure de jouvence qui fait vraiment du bien. C’est dommage que quelques défauts soient venus entacher un tableau aussi joli. Pour moi ce fut un vrai plaisir de me replonger dans ce jeu fabuleux, mais, à dire vrai, j’attends maintenant le remake de DuckTales 2 que j’ai toujours trouvé vachement plus sympa, plus complet, plus varié, plus mieux, plus tout.

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Voir aussi :

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