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Mario Slam Basketball

Le

par

Mario Slam Basketball (Mario Hoops 3-on-3) est un jeu de Square Enix développé pour le compte de Nintendo, ne vous étonnez donc pas si je parle de l’usine à RPG durant ce test.

Vous qui vous apprêtez à lire le test d’un jeu portant sur un sport appelé Basket-ball, connaissez-vous au moins l’histoire de ce jeu ? D’après mes recherches, c’est un petit curé de paroisse répondant au nom de « père Lebas » qui fut à l’origine de ce jeu. Aux États-Unis d’Amérique, durant la seconde partie de l’ère Romaine, la petite bourgade dont s’occupait le père Lebas était en proie à une telle délinquance que les gens n’osaient plus sortir pour s’occuper des champs et ce même en pleine journée, par peur de se prendre quelques balles perdues durant les duels entre gangs mafieux. Le curé de la paroisse, qui ne souhaitait pas que sa ville devienne un deuxième Harlem (bon, à l’époque, le quartier s’appelait Davidson, certes), se mit à réfléchir sur un moyen de faire cesser ces guerres qui durait depuis l’ère totowanienne. Il mit au point un jeu se jouant avec une balle fabriquée avec du caoutchouc d’Amérique du Sud où les règles empêchaient toute forme de violence. Dans un premier temps, il donna comme nom à ce sport « le saint sport de Dieu contre la violence », ce fut un bide monumental. En effet, le prêtre n’avait pas pensé à l’idée qu’il fallait un endroit où les gens pourraient jouer à ce jeu. La commune ne voulant absolument pas financier le projet de ce vieux fou, le prêtre Lebas dû quêter durant des années et des années à tel point qu’il vendit sa maison sur eBay et mit toute son énergie pour récolter ne serait-ce qu’un petit Euro.


C’est trente ans plus tard que le stade fut enfin prêt à recevoir les joueurs ainsi que son public, Lebas eu l’idée de se faire affronter les deux principaux gangs de la ville, ce qui eut pour effet d’ameuter une foule inimaginable pour cette première rencontre. Au moment de faire l’entre-deux, l’arbitre se dit qu’il ne pouvait pas laisser un nom pareil à un sport qui suscitait autant l’attention, il pensa aux trente années de quête que dût subir le pauvre prêtre et décida de baptiser ce sport « Lebas quête » en lui rajoutant le suffixe de « ball » pour l’associer au sport inventé par BigFoot.

Les origines de ce sport ne sont plus trop connues de nos jours, heureusement que des gars comme moi sont là pour apporter la vérité 😉

Modes de jeu

Bon, je suppose que vous connaissez tous les règles du basket hein, au pire, celles de Mario Slam Basketball sont expliquées dans le jeu.

Dans ce test, je parlerai aussi du « dunk » pour ce qui ne savent pas ce que c’est, c’est une manière de marquer un panier qui se fait en sautant tout près de celui-ci, c’est généralement très efficace si personne ne vous gène…

Challenge :

C’est ici que vous prendrez votre premier cours de Basket DS. Les bases y sont expliquées mais il y a certains coups que vous devrez apprendre tous seul de par vos expériences sur le terrain. Il y a aussi un entraînement pour les coups spéciaux, ce qui peut être utile quand on veut connaître celui d’un personnage, je vous expliquerai tout lors de la partie gameplay concernant tout ça.

Mais alors où est la part de challenge là-dedans ? Dans le troisième, qui vous imposera comme but de récolter cent pièces en moins de temps possible, donc il faudra bien sûr faire attention aux pièges.

Tournoi :

Le mode un joueur, là où vous débloquerez les persos secrets (dont certains auxquels vous vous ne attendez même pas), les terrains et un truc supra geek : les ballons ! En effet vous pouvez changer votre ballon en œuf de Yoshi par exemple : )

Ce mode contient 4 tournois comprenant 3 matchs pour les trois premiers et quatre pour la dernière coupe. Une fois achevée, le mode difficile se débloque ce qui fait en tout 8 tournois.


Exhibition :

Vous pouvez y aller tranquillement, ce jeu n’est pas réservé aux plus de 18 ans.

Ceci est tout simplement un mode VS (ou libre comme vous voulez) contre la machine, comme dans n’importe quel Mario Sport.

Choisissez vos persos ainsi qu’un terrain et c’est parti ! Les options de match peuvent être changées, à savoir si vous voulez jouer à la régulière (sans les pièces) ou non, combien de temps durera le match, combien de période (les mi-temps en gros) il y aura et la difficulté de l’ordinateur.

VS :

Square Enix aurait tout de même pu ajouter un mode online…

Bref, c’est bien dommage mais on devra s’en passer, à la place, on retrouve l’éternel multi en local jusqu’à 4 que les autres aient ou non des cartouches.

Bien sûr, il n’y a pas que du match mais aussi des mini-jeux comme la course contre la montre du mode challenge.

Options :

Le menu option assez classique où vous pourrez dire à la console si vous êtes droitier ou gaucher, si vous préférez un gameplay aux boutons où au stylet, si la console doit chercher un rival (comme dans Yoshi Touch&Go) et un menu Geek avec pseudo, message perso (celui de la DS), vos stats et votre niveau. C’est aussi là que vous pouvez changer l’icône qui vous représente en VS (un choix parmi les personnages du jeu) et aussi le choix de votre ballon.

Classement :

Le menu où vous pourrez voir le classement des joueurs que vous avez affronté. Classement que vous pouvez modifier selon vos envies.

Gameplay

Passons directement à l’essentiel, la partie gameplay que Square Enix a admirablement bien réussie !

C’est rare mais ce jeu est autant jouable aux boutons qu’avec le stylet. Mais attention, le gameplay au stylet ne l’est pas entièrement, car votre main gauche (ou droite, si vous êtes gaucher) sera utilisée pour contrôler le joueur avec la croix directionnelle, ce qui n’est pas franchement top pour un jeu 3D… Sinon, tout le reste se fait au stylet. Commençons dans l’ordre, c’est-à-dire en expliquant les règles un peu spéciales de Mario Basket.

Mario Basket ne vous proposera de jouer qu’avec une équipe de trois, ce qui n’est pas plus mal d’un point de vue gestion. Au Basket normal, un panier vous rapporte deux points, ici, cela est multiplié par dix. Vingt points c’est le minimum que l’on peut marquer avec un panier, c’est là que la particularité de ce jeu entre en scène.

Vous avez sans doute vu sur des screenshots la présence de blocs « ? », ces blocs contiennent des pièces qu’il faudra récolter en driblant tout simplement dessus, chaque pièce vous rapportera son équivalent en point une fois le panier marqué (ajoutés aux vingt points de base).

Le dunk bourrin à la DK !

De l’autre côté, si vous n’avez pas la balle, vous pouvez tenter de la prendre loyalement mais vous pouvez aussi balancer un objet à la gueule du porteur et pour ça, Square Enix a laissé au jeu un p’tit côté Mario Kart. Ainsi, vous trouverez sur le terrain des carapaces vertes, rouges et bleues, des bombes, des blocs pièges, des étoiles et des éclairs. Mais ce n’est pas tout, l’environnement peut aussi influencer la partie. Dans un niveau par exemple, un Kraken vous file des coups de tentacules si vous tentez de passer sur les côtés, dans un autre niveau, le panier se voit remplacer par Flora Piranha à qui il faudra faire bouffer le ballon ! Par contre, elle ne vous laissera pas lui dunker la gueule non plus.

Maintenant que vous avez eu connaissance des règles, il ne reste plus qu’à vous dire comment jouer.

Mario Basket ne se jouant qu’au stylet (sauf les déplacements), il vous faudra tapoter sur l’écran tactile pour dribbler, si vous restez en place, vous pouvez orienter là où tape votre ballon en dirigeant vos tapotements ailleurs, ce qui est pratique pour éviter l’adversaire qui vient vous enquiquiner. Pour faire une passe, tracez tout simplement une droite vers le destinataire.

Passons ensuite aux lancers, vous pouvez tirer normalement mais aussi dunker. Pour un tir simple, tracez une droite vers le panier, sauf si vous avez de la chance, ce tir ne marchera pas, il est donc préférable si possible de rester appuyé sur l’écran tactile un court laps de temps avant de tirer, c’est comme si, dans la réalité, le personnage visait.

Pour le dunk, courrez en direction du panier jusqu’à être tout proche de celui-ci et là sautez en traçant une droite vers le haut et faites rapidement le même geste en sens inverse. Vous pouvez aussi glaner quelques pièces durant un dunk : pour ce faire, refaites le même mouvement que si vous sautiez après l’avoir fait une première fois puis rabaissez le trait. Cette technique est risquée car il se peut qu’un joueur de l’équipe adverse vous donne un coup pendant ce temps-là.


Il y a aussi une autre manière qui marchera à coup sûr pour marquer, même de l’autre bout du terrain : le coup spécial ! Pour le réaliser, vous devez dribbler d’une certaine manière qui diffère selon le personnage. Avec Mario par exemple, pointez les cinq points d’un M imaginaire sur la surface totale de l’écran tactile deux fois d’affilés pour réaliser votre coup. Il existe d’autres figures pour les coups spéciaux comme le B, le W, le N ou le triangle renversé.

Ceci est valable pour la partie attaque mais si par malheur (ou par nullité), vous vous faites dérober le ballon… Tout d’abord, si le joueur se la joue Bruno (Bruno Solo ahahah…) et qu’il court vers le panier vous pouvez changer de joueur en traçant un trait en sa direction en maintenant le bouton L (ou R si vous êtes gaucher). Ensuite, donnez des petits coups secs vers le bas pour lui donner des coups et récupérer la balle. Si cette technique ne marche pas, vous pouvez encore tenter la charge au sol réalisable de la même manière qu’un dunk (trait vers le haut, puis dans le sens inverse).

Ça y est, l’adversaire est près du panier ! Mettez vous près de lui et laissez l’écran tactile pointé sur l’écran, ce qui bloquera tout tir en hauteur en votre direction. Il tente un dunk ? Sautez près de lui et tentez de l’intercepter en donnant plusieurs coups de stylet vers le haut. Une technique classe consiste à sauter quand il fait son tir de loin, vous pourrez de ce fait attraper la balle en plein saut : )

Bien évidemment, il est impossible de contrer de loin un tir spécial.

Voili, voilou ! Est-ce que tout mon baratin marche bien en pratique ? Bien sur que oui ! J’aurai juste une petite remarque à faire à propos des défenseurs : ne comptez surtout pas sur eux, leur intelligence artificielle chute gravement lorsqu’ils marquent un adversaire (lorsqu’ils l’empêchent d’intervenir, en gros). Aucun défenseur ne m’a jamais empêché de faire une passe à un équipier, celui-ci se déplace un peu sur le côté et c’est bon, il a la balle !

D’un autre côté, les défenseurs et les joueurs marqués ne bougeront jamais, d’un point de vue positif on pourrait dire qu’au moins il font bien leur boulot mais d’un autre ça fait un peu duel entre deux joueurs…

Mario fait le plein, sans se douter de ce qu’il l’attend.

Graphismes

Alors là Squix (Square Enix) a fait du très bon boulot ! Je pourrais facilement dire que Super Mario 64 DS est ici dépassé du point de vue personnages ! Superbement modélisés sans une once visible d’effet carré (le plus bel exemple est Flora Piranha que l’on croirait sortie du Gamecube), Mario et ses potes sont parfaitement fluides et jouissent d’une excellente animation bien qu’ils ne soient pas très très rapides. Moi quand je joue au basket, je cours comme un dératé quand je dois aller protéger mon camp !

C’est au niveau des décors que Mario Slam Basketball marque toute la distance avec Mario 64 DS. Remake de la N64 oblige, Mario 64 DS reprenait ses décors d’origine, à savoir des grands trucs vides et fluo en guise d’herbe, des textures pas très jolie et des reliefs coupés au cutter. Là, Mario Basket nous montre des décors jolis et plein de couleurs. Le monde vit autour du match et les détails sont florissants, bien que les pieuvres en 2D qui traversent un terrain dans le jeu font grincer des dents quand on les voit de près.

Autre chose importante, les effets de lumières : excellents, vous pourrez les remarquez lors des explosions ou quand vous marquez mais principalement pendant les coups spéciaux.

Très inspirés de Mario Power Tennis (le jet-pack de Diddy par exemple), les coups spéciaux sont d’une beauté qui fait franchement du bien sur une DS habituée à de la 2D. Une fois l’enchaînement réalisé, le ciel s’assombrit et laisse place à des jets de couleurs particulièrement jolis et à des effets graphiques qui le sont tout autant. Le joueur fonce ensuite vers le panier (ou fait la passe à un pote s’il est loin) et balance la sauce dans son dunk avec des effets enfin digne d’une DS.

Yoshi ne gênera même pas la passe.

Musiques et sons

Une bande son réussie dans le pur esprit Mario.

Encore une fois, Squix a fait du très bon travail, et ce dès l’écran menu, avec un musique rythmée et non casse–bonbons comme dans les autres Mario Sports (l’écran menu de Motoi Sakuraba dans Mario Power Tennis… si l’on pouvait vomir des oreilles je crois que j’aurai vite attrapé la gastro).

Concernant les terrains, des musiques calmes qui se mélangent parfaitement à l’environnement et à l’ambiance, jamais vous ne pesterez parce que la musique pourrie vous empêche de jouer convenablement (oui j’en connais des comme ça ^^).

Une musique que j’aime bien, c’est celle qui commence quand on entre dans les menu, si vous attendez un moment, la voix dit pleins de « Maaaaawiiiio ! » et le plombier répond avec ses p’tits cris du style « Thank for me ! » ou encore « Wouhouhouhou wahou ! ». Je l’aime bien, elle est marrante ^^

Niveau son (ah j’aime pas dire « son » ça fait Skyrock… on va dire bruitages), c’est encore du très bon. Je n’y connais rien dans le domaine, contrairement à notre Kikine, donc je ne saurai vous dire si c’est du digitalisé ou autre. Les bruitages sont bien faits, que ce soit les pièces, les rebonds de la balle ou encore le bruit que fait ce foutu panneau quand la balle rebondit dessus (au basket, je vise comme un aveugle dans la vraie vie). Je pourrais aussi ajouter qu’ils sont en très grand nombre dans le jeu.

Les voix, elles, c’est de l’habituel. Le cri quand les personnages sautent ou donnent un coup, par contre lors de défaite ou de victoire, l’exclamation sera toujours la même.

Ça, ça va faire mal ! Notez la belle branlée que se prend l’équipe de Mario ^^

Durée de vie

Là par contre, c’est le drame :/

Mis à part les tournois, il n’y a rien du tout autour et ceux-ci sont vraiment pas nombreux. Le mode tournoi propose quatre coupes avec trois terrains plus un caché chacun dans deux modes de difficulté, point. Ça fait juste, très juste même. En une semaine de vacances, tout est bâclé. Après, les coupes ont des niveaux (or, argent bronze) et il faut viser le maximum pour débloquer ballons et personnages. Si les développeurs pensaient nous attirer avec des ballons, je rigole…

C’est là qu’un mode online aurait pu sauver la mise, ben non, rien du tout. Alors si vous avez des potes qui ont une DS, vous pouvez faire des LAN, sinon vous n’êtes pas prêt de le ressortir et c’est bien dommage.

Le mode exhibition ne sert pas à grand-chose, pour vous dire la première fois que j’y suis allé, c’était pour vérifier des trucs pour ce test… Alors que Mario Power Tennis propose un mode tournoi long et personnalisé (en gros, il faut tout finir avec chaque joueur), des mini-jeux et pleins de persos/terrains à débloquer, Mario Basket ne vous offrira qu’un court mode tournoi. Blâmons Squix pour cette partie, partie qui est quand même déterminante à l’achat, ça fait toujours mal au cul de dépenser 40€ pour une semaine !

En bref…

GAMEPLAY : 18/20
Du très bon comme dans tout les Mario Sports. Square Enix nous propose un jeu résolument arcade et nous fait grâce des techniques barbantes (jauge de tir par exemple). J’aime.

GRAPHISMES : 19/20
Le NDS poussé dans ses derniers retranchements ! De superbes graphismes et une animation fluide, grands coups de chapeau à Square Enix !

MUSIQUES ET SONS : 16/20
Une bonne bande son alliée à de bons bruitages pas lourds, ça mérite une bonne note.

DURÉE DE VIE : 10/20
A la limite de l’inacceptable. Un mode un joueur très court, des bonus à débloquer, Geek certes, mais sans intérêt et pas de mode online par-dessus le marché. Trouvez-le d’occaz’ ou ailleurs mais il ne vaut certainement pas son prix neuf de ce point de vue là.

NOTE FINALE : 15/20
Un bon Mario Sport comme ça fait plaisir d’en voir ! Square Enix a parfaitement su remplacer Camelot sur bien des points : des graphismes sublimes pour une DS, une bande son excellente et un gameplay arcade immersif. Dommage qu’il soit gâché par une trop faible durée de vie et une absence de mode online.

[Pendant ce temps là, La Taupe qui lisait le test…]
– Hey Scrotch ! Tu savais que c’est un certain père Lebas qui a inventé le Basket ?!
– Nan, mais par contre tu peux faire quelque chose pour Trizo, il est triste parce que son article ait été retiré de Wikipédia.
– …


Aller plus loin :

Voir aussi :

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