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Scurge Hive

Le

par

Comme vous l’avez certainement remarqué, que ce soient sur console ou sur portable, les bonnes vieilles valeurs des jeux d’antan ont à ce jour quasiment disparu : des niveaux de difficultés revus au rabais, un manque cruel d’originalité et d’innovation de la part des concepteurs… bref, rien de bien rassurant sur l’avenir du paysage vidéoludique (… Whouaaa, je parle comme un vieux maintenant !). Pourtant, une poignée de jeux résistent encore et toujours à la loi du marché et de la concurrence… des jeux tels que « Ghost’n Goblin » sur P$P (personne n’est parfait), « Odama » sur NGC, ou encore « Darwinia » sur PC (un jeu qu’il est trop chanmé de la mort !). Scurge Hive fait aussi parti de cette poignée d’irréductibles se foutant de la gueule des goûts… de chiotte du publique casual, préférant ceux des gamers, les vrais. Quand à savoir s’il est aussi bon que ses frères de sang… il suffit pour cela de lire le petit texte juste à la suite de cette introduction « à la Totowan » !

Il se curge, Ives… Scurge Hive… je sais, ça ressemble à rien.

Ah ben finalement Mother Brain a retrouvé du travail…

L’histoire débute dans un futur lointain, un futur avec plein de vaisseaux spatiaux qui pètent trop la classe, des ordinateurs fonctionnant sans le moindre Bug (… oui, Windows n’existe plus dans le futur…) des armes antitransgravitationnelles qui roxent du poney, ou encore des extraterrestres… euh… extras (-_-)… en deux mots, le futur parfait pour tout Geek qui se respecte… enfin à peu près. Jénosa Arma, jeune rouquine chasseuse de prime plutôt pas mal, reçoit un étrange contrat de la part d’un secrétaire militaire plutôt nerveux. Sa mission est la suivante : Récupérer plusieurs données dans un laboratoire scientifique dans lequel était étudiée une nouvelle forme de vie de type viral : le Scurge.


Ce micro-organisme est capable de prendre possession et de contrôler diverses entités biologiques, mécaniques, ou encore de forme énergétique. Un signal de détresse a été émis, puis plus rien. On pense qu’une fuite du virus a eu lieu… ce qui rend votre mission encore plus dangereuse. Pour palier à toute épidémie éventuelle, Jénosa reçoit en guise de petit supplément une combinaison à sa taille (autrement dit bien moulante… *_*) diminuant la virulence de l’infection causée par le virus, ainsi que deux outils bien utiles s’intégrant aux avant-bras : le Projectile Gaunlet, une arme spécialement faite pour résister à la contamination du Scurge et up-grapable à souhait (à la Metroid), ainsi qu’un beau Grappin vous permettant de vous accrocher à différents objets pour pouvoir mieux les traîner (à la Boktai). Ainsi à l’aide de cet équipement, sa mission sera un peu plus aisée à effectuer… mais ce ne sera jamais assez face à la démesure du Scurge, malheureusement…

Alors, comme vous avez pu vous en douter, l’histoire comporte beaucoup, mais alors beaucoup de références à la série des Metroids : lieux hostiles, formes de vies meurtrières, ambiance de science fiction, solitude du héros, tout ça tout ça… on pourrait même dire que l’héroïne est la copie parfaite de Samus… en plus rousse quoi (entre les noms « Arma » et « Aran », je ne vois guère la différence !). Ainsi le scénario ne brille certainement pas par son originalité, mais à au moins le mérite d’exister et d’être plutôt bien fourni en rebondissements. Vous aurez même le luxe de suivre via des fichiers disséminés tout au long du jeu les recherches des scientifiques sur le virus qui les a menés à leur perte… une petit plus donc, qui nous permettra d’avoir un peu de littérature entre deux séances de shoot.

Croix directionnelle, isométrie, et prise de tête

Passons maintenant à ce qui a certainement de plus important dans un vrai jeu pour joueurs (pléonasme ? Je ne crois pas…) : le Gameplay ! Pour commencer, sachez que les niveaux se dérouleront du début à la fin en vue isométrique, point de vue s’avérant souvent casse gueule dans le domaine de la plate-forme… Et bien on peut dire que Scurge Hives s’en sort ici plutôt bien ! Point de mauvaises appréciations des perspectives, ou encore de sauts à l’aveuglette… le jeu est complètement optimisé pour l’isométrie, et ça fait plaisir de voir des développeurs s’occuper de détails semblant infimes qui font finalement toute la différence. Cependant un certain temps d’adaptation est nécessaire, mais ne vous inquiétez pas c’est normal et on se fait vite à cette « vision du monde » (yaaaay brother !).

Pour ce qui est du déroulement du jeu, Scurge Hive puise encore une fois des idées de son keupin spirituel pour donner quelque chose de vraiment pas original pour un sous : différentes salles à explorer, des monstres à buter, des mécanismes à activer, des chambres de sauvegarde (où vous devrez vous soigner du virus qui vous infecte de façon progressive), des gros Boss à l ‘appel, et même des comptes à rebours… bref aucun doute là dessus : c’est véritablement du Metroid tout craché ! On pourrait crier au plagiat et oublier ce jeu à tout jamais pour cette originalité de mauvais goût, mais ce serait vraiment idiot de ne voir ce jeu que sous l’optique de son papa spirituel… même si j’aurais tendance au fil de mon test à souligner les nombreux aspects issus directement de cette saga mythique… mais bon je vous merde et je fais ce que je veux ! 😛

Pour ce qui est du maniement, voilà comment ça se passe :

D-Pad :
Hé bien… que dire…ça sert à… non ! Je ne m’abaisserais pas à dire une évidence d’une telle idiotie ! C’est au dessus de mes moyens… je ne peux pas.
« SCHLACK !!! »
Aaooouuch !!! Oui bon d’accord d’accord… la croix directionnelle sert… à se déplacer, voila ! Putain je l’ai dit…


Bouton A :
Vous permet de sauter, comme à peu près tout bon jeu d’action / plate forme qui se respecte. Il vous servira aussi bien à franchir différents obstacles qu’à esquiver les ennemis et leurs tirs. Vous pourrez même vous accrochez au bord de toute plate-forme qui se présente devant vous… si c’est pas merveilleux ça ! :’-)

Bouton B :
Vous permet de tirer… sortez couverts ! (… désolé ! -__-‘) Lorsque vous restez enfoncé, vous enverrez vos rayons (des boulettes à la Megaman…) par rafale, mais juste pendant un certain temps avant que votre arme ne surchauffe… On notera aussi que lorsque vous tirez, vous restez immobile, ce qui s’avère diablement efficace pour viser les ennemis qui surgissent de partout !

Bouton X :
Ne sert à rien…

Bouton Y :
… lui aussi on en a rien à foutre…

Gâchette L :
Vous permet d’utiliser votre grappin… un grappin ?!? Comme dans Super Metroid ou les Metroid Prime ?!? Et bien… pas tout à fait. Il ne vous servira non pas à traverser de vastes étendues hostiles qui feraient grave bobo à vos pieds, mais à déplacer la plupart des « objets » du jeu, aussi bien des ennemis que de purs décors… A quoi ça sert exactement ? Et bien à débloquer des mécanismes, où il faut amener un objet à un endroit précis, ou encore à traîner des ennemis non consentants sur quelques mètres… bon certes cette dernière option ne sert pratiquement à rien, mais ça fait plaisir le fait qu’on puisse le faire… Bref c’est une petite option vachement utile pour avancer dans le jeu… mais c’est tout, n’y voyez aucun moyen d’offensive en ce pauvre petit grappin.

Gâchette R :
Il vous permettra de choisir votre type d’arme… et oui, vous avez plusieurs types de « rayons » que vous acquérez progressivement au fil du jeu… comme dans Metroid (encore ?!?). Ainsi vous débuterez la partie avec le rayon de base, pas très puissant mais pas trop faible non plus, puis vous recevrez au fil de vos pérégrinations différents autres rayons spécialisés, tel que le « rayon électrique », le « bio-rayon », ou encore le « rayon de glace » (MEETROIIIIID !!! >O<), même si ce dernier n'est pas vraiment un rayon, mais bon... (ah merde...). Pourquoi tant de types d'armes ? Et bien parce que les ennemis que vous rencontrerez tout au long de votre aventure sont eux aussi de différents types, et que certains rayons les annihilent plus facilement que d'autres : ainsi un ennemi de type robotique ne résistera pas longtemps au rayon électrique par exemple... ça marche comme les Pokemons quoi ! :3


On remarque ainsi que ce jeu est plutôt bien fourni question Gameplay, et qu’il est tout à fait abordable de le prendre en main, si bien sûr on est pas un #*§% de casual (je les haaaaaiiiis !!!). Et même s’il a beau avoir copié à outrance son ancêtre spirituel pour tout ce qui est déroulement et mécaniques de jeu, Il arrive néanmoins à proposer de nouvelles idées bienvenues… Ce qui s’avère finalement tout à fait enjoyable de la part des concepteurs ! (non je suis désolé Akin, c’est bien un adjectif tout à fait français… )

Pixel Time ! (Micke, si tu nous regardes… 😉 )

Promenons nous dans les bois, etc etc…

Concernant l’ensemble graphique du jeu, je n’irai pas par quatre, ni cinq, ni six, ni sept, ni huit, ni neuf, ni dix, ni…

« LA FEEEEEEEERME, C’EST MÊME PAS DRÔLE ! ATHANOR IL EST PLUS RIGOLO QUE TOI ! N00B !!! »

Oui bon, je n’irai par qu’un chemin en fait… c’est tout simplement ‘achement bien fait… pour de la Game Boy Advance ! Car il ne faut pas oublier que ce jeu est sorti à la fois sur DS et sur GBA. On a donc là un portage de très bonne facture… mais ne vous attendez pas à des exclusivités importantes par rapport à la version « 1 écran »… car oui, le fait que l’on soit sur une « 2 écrans, dont un tactile waaahooooo ! » fait que l’on a droit à des exclusivités pas inutiles, mais pas nécessaires non plus.


Ainsi l’écran du bas servira en guise de carte, que l’on pourra même déplacer à l’aide de nos petits doigts boudinés… ou à l’aide de votre stylet si vous êtes un warrior ! Sinon niveau graphisme c’est comme je l’ai dit plus haut du niveau d’une Game Boy Advance… c’est donc pas du tout moche, très bien animé, mais c’est bien en dessous de ce que l’on pourrait attendre d’une DS… mais bon on est des Geeks, donc on s’en fout de si c’est beau « overmegakillofdeath » ou pas, c’est pas le plus important.


L’héroïne est bien modélisée (mmmm *_*… « schlack ! » pardon pardon…), les ennemis sont beaux et variés, aucun ralentissement est à noter, et de la belle animation est au rendez-vous, l’exemple le plus frappant étant la queue de cheval de Jénosa qui ondule d’une façon assez mystérieuse… Par contre niveau décor, on ne s’attendra pas à une explosion de couleurs vives, mais à des couleurs ternes et métalliques, et à quelques touches de matières organiques par ci par là (… Metroid ?). Le dépaysement n’est pas au rendez vous, mais bon on est dans un complexe de laboratoire, donc on s’en contentera… Et aussi lorsque vous tuez des ennemis organiques, ils éclabousseront de leur sang (ou d’autre chose, on ne sait pas trop) votre écran de jeu… détail qui aurait pû être bien sympathique si ces tâches n’étaient pas aussi grossièrement pixelisées ! Certes il y a un effet de zoom, mais ils auraient pu au moins optimiser cet effet correctement… M’enfin c’est une petite broutille par rapport au reste du jeu qui est tout à fait exemplaire. C’est juste que ces graphismes sont bien en dessous de ce que peut proposer les capacités de notre divinité chérie, et c’est un poil frustrant.

Les trucs qui font vibrer l’air (les sons quoi…)

« Woooooosh », dit le gros truc électro-organique…

Niveau musique, on ne peut pas vraiment dire que ce soit quelque chose d’insipide, mais ça ne marque pas non plus l’esprit : nous avons droit à des mélodies, certes entraînantes, aux allures électro-technologiques et qui mettent bien en avant l’ambiance futuriste du jeu, mais elles deviennent rapidement répétitive, et certaines finissent indubitablement par nous agresser les oreilles, et on finit par couper le son. Ce n’est donc pas la musique du siècle, mais ça reste tout de même tout à fait correct. La seule musique que je trouve plutôt belle et celle des salles de sauvegardes, étant plutôt assez zen et reposante après une bonne séance de shootage intégral !


Pour ce qui est du son, là c’est plutôt pas mal, voire même très bon : chaque ennemi possède ses propres petits bruits caractéristiques (sons de mandibules, petits cris, sifflement électronique… tout y passe !), le bruit des projectiles que l’on envoie change sensiblement d’un type d’arme à une autre, et la voix de Jenosa est assez présente, que ce soit lorsqu’elle saute ou lorsqu’elle se fait blesser… ou encore mieux, lorsqu’elle meurt ! 🙂 Et ne vous inquiétez pas quant à la répétition de ses petits cris à la suite : chacun d’eux possède sa propre « fréquence » (ou octave, je ne sais pas trop comment définir ça), passant d’un demi-ton ou d’un demi-ton plus bas, voire encore plus bas… Ce n’est pas très compréhensible comme ça, mais disons que chaque cri qu’elle fait est « unique ».

Et on remarquera aussi des petits détails comme les bruits de battements de votre cœur lorsque vous êtes gravement infectés, ou encore le bruissement de l’eau lorsque vous avancez en des milieux humides… bref on remarque aisément que les programmeurs ont très bien bossé sur ce point du jeu, et ça fait plaisir dedans notre corps (enfin le mien surtout, le votre j’en ai rien à foutre ! ^^).

Plus dure la vie (durée de vie…)

En ce qui concerne la durée de vie de ce jeu, attendez vous à souffrir un petit peu pour en voir le bout ! Certes la plupart des ennemis ne sont pas très coriaces, mais leur puissance vient souvent de leur nombre, et soyez prêt à combattre des armées de petits et gros montres gluants, d’êtres énergétiques ou encore mécaniques. Et que dire des Boss du jeu ? Qu’ils sont pour la plupart assez conséquents, plutôt forts et demandent une certaine technique de mise à mort unique pour chacun, bref du tout bon niveau difficulté… Puis, même si les lieux ne sont pas aussi labyrinthiques que ceux d’un Metroid (encore lui !!! naaaaaaaaaaaan !!! OoO’), vous aurez quelques fois le sentiment d’être un peu perdu, ne sachant plus quoi trop faire de votre vie (hein ?) et ainsi vagabonder tout au long des corridors et des salles hostiles du complexe, à la recherche du moindre « context sensitive » possible (trouverez-vous la référence de ce terme plutôt obscur ?).


« Nan, pas de la gelée anglaise, nan, naaAAAAAAAN !!!! »

Cependant le jeu est séparé en différents chapitres, et leur nombre réduit entraîne inévitablement une durée de vie plutôt faible même si la difficulté est au rendez-vous. A vrai dire, je pense qu’une dizaine d’heures n’est pas de trop pour le finir convenablement… Mais ne vous attendez pas à rechercher des bonus cachés pour le finir à 100% : ils sont quasiment inexistants, du fait que Jenosa possède un système d’expérience qui la rende de plus en plus puissante au fil de ses tueries. Donc question rejouabilité, ce n’est pas trop ça, à moins que vous n’y rejouez que pour le fun du buter des Boss et autres joyeusetés diverses.

En bref…

HISTOIRE : 14/20
Une bonne petite histoire de science fiction, avec quelques rebondissements, et on s’étonne à vouloir en savoir toujours un petit peu plus sur cette histoire de virus. Mais on a vu mieux…

GRAPHISMES : 17/20
De beaux graphismes… mais sur de la DS on s’attend à mieux. Mais comme ce jeu est un portage de la version GBA, je ne prendrais pas vraiment compte de cela.

MUSIQUES ET SONS :13/20
Des musiques technofuturistes rythmées mais sans plus, mais des sons biens travaillés et qui font plaisir à entendre… donc pas de quoi arracher les haut-parleurs de votre console (même si c’est matériellement très dur…).

JOUABILITÉ : 17/20
Que dire… ça répond au doigt et l’œil, les commandes sont biens agencés… bref rien à dire de ce côté là.

DURÉE DE VIE : 13/20
Une difficulté tout à fait acceptable (pour un geek), mais une durée de vie qui fait pas long feu… dommage !

POUR FINIR :
Scurge Hive est un bon petit jeu d’action / plate-forme tout à fait sympathique, mais malgré ses bonnes idées et son ambiance clin d’œil à celle des Metroid, il ne supporte pas la comparaison avec son illustre ancêtre. Mais essayez le quand même, il mérite le coup d’œil ! 😉

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