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Disney Epic Mickey

Le

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La Wii a beau avoir de très bons jeux, il n’en reste pas moins qu’ils sortent très souvent des studios de Nintendo. Et encore plus lorsqu’il s’agit de jeux d’aventure, de plate-forme, ou tout simplement de jeux longs avec des personnages attachants. Du coup, j’ai toujours en souvenir ma merveilleuse Nintendo 64, avec ses multiples références qui m’ont marqué. Mais est-ce que Disney Epic Mickey est de ce style ? A me marquer à coup de peinture et de diluant ?

Le début de l’attente

C’est le 8 octobre 2009 très exactement que Disney Epic Mickey a été mis dans la case « rumeur » du site GameInformer. Un site très informé, parce que blindé de fric, et apparemment très proche d’un studio encore méconnu : Junction Point Studios, dont le patron n’est autre que Warren Spector. Du coup, le projet a été mis sous le feu des projecteurs, et l’acquisition du studio par Disney Interactive Studios en 2007, plus une vidéo d’un dessinateur de Junction Point Studios dessinant un concept art avec des bouts de Disney dedans ne laissaient aucun doute. Quelques mois plus tard, à l’E3 2010, Disney Epic Mickey était présenté en grande pompe comme une exclusivité Wii.

La claque. La baffe. Et surtout, un jeu avec un personnage aussi voire plus connu que Mario.


Des concepts arts très beaux, mais loin de la réalité.

L’histoire d’une petite souris et d’un lapin pas si chanceux

Avant de débuter ce test en commençant par la traditionnelle partie du scénario, j’aimerai débuter par un peu d’histoire. Avec une entreprise comme Disney, carrément historique, ça semble un peu normal.

Dans Disney Epic Mickey, le héros est bien évidemment Mickey, la souris la plus connue du monde. Mais le second héros, lui, est un personnage beaucoup moins connu qui pourtant aurait très bien pu être à la place de Mickey : Oswald le lapin chanceux.

Si on remonte un peu le temps, Oswald n’a pas été si chanceux que ça, ou en tout cas, pas très longtemps. Ce petit lapin tout meugnon a pourtant été la vraie première star de Disney en 1927. Créé par Walt Disney lui-même, et un certain Ub Iwerks, dessinateur complètement fou et bourré d’imagination. A l’époque, un contrat se faisait avec un bon whisky et une poignée de main. Du coup, Walt a signé un contrat très rapide avec Universal Pictures. D’un côté, The Walt Disney Company s’occupait de la production, de l’autre, Universal de la distribution (et du coup, ils avaient aussi les droits sur Oswald).

En 1927, Oswald marchait du feu de dieu, et a vite fait oublier la vraie première production de Disney, à savoir les Alice Comedies. Après un an de succès, Walter Elias Disney décida d’aller faire un tour à New York, en février 1928, histoire de tailler le bout de gras avec Charles B. Mintz, le producteur qui s’occupe des droits de d’Oswald pour Universal (c’était un peu le bordel à l’époque), et de parler budget pour faire grossir un peu ses équipes de production.
Manque de bol, le Charles B. Mintz était un connard, et décida d’envoyer balader Walt Disney, en lui annonçant une réduction des coûts de production, mais surtout de s’occuper de la production en lui volant carrément une partie de ses dessinateurs.


Walt Disney est donc reparti chez lui, complètement dégouté, mais avec la ferme intention de rebondir. Et heureusement pour lui, il lui reste de vrais amis, la vraie âme de l’entreprise. En quelques coups de crayons, Walt et ses collaborateurs (impossible d’avoir une date précise), ont créé un nouveau personnage, une souris, Mortimer Mouse. Ouais, c’est pas classe, et la femme de Walt a dit : « mon Waltinounet, cette souris portera le nom de Mickey ! » Et on sait tous que dans un couple, c’est l’homme qui décide.

Le 18 novembre 1928, Mickey est apparu dans son premier dessin animé à lui, Steamboat Willie, un classique.

Et Oswald dans l’histoire ? Et bien, Oswald a complètement été oublié dès la première apparition de Mickey. Du coup, il est resté dans l’ombre de nombreuses années, flanqué au fond d’un tiroir dans les bureaux d’Universal.

Ce n’est que le récemment, le 9 février 2006 pour être précis, que le personnage d’Oswald le Lapin Chanceux retrouva les locaux de The Walt Disney Company. Pourquoi avoir attendu tout ce temps ? On ne le sera jamais. Certainement parce que Walt Disney n’était pas homme à se rabaisser. Par contre, on sait qu’Oswald n’a pas été racheté, mais échangé. Contre qui ? Un certain Al Michaels, animateur sur ABC et ESPN… deux sociétés appartenant à Disney. Du coup, Universal voulant cet animateur pour NBC Sports, a proposé à The Walt Disney Company un échange contre Oswald et les droits des films produits par Disney.

Une histoire un peu folle non ? Mais moi, j’adore ce genre de truc !

Il a vraiment une bonne tête ce Oswald !

Le monde fantastique de Wasteland

Ce que je trouve excellent avec l’histoire de Disney Epic Mickey, c’est qu’il donne une véritable vie, une âme aux personnages. D’habitude, c’est souvent « le gentil héros va sauver la princesse » et basta. C’est toujours un héros vachement cool, qui n’a jamais fait de conneries dans sa vie. Un héros sans problèmes et qui va, sans vraiment réfléchir, risquer sa vie pour sauver le monde.

Le début de l’histoire nous place à une période où Mickey n’est qu’une simple souris, dormant tranquillement chez lui au fond de son lit. Mais, réveillé par un petit bruit, Mickey sort de son lit, traverse son miroir ornant sa belle cheminée, et se retrouve dans une autre pièce. Une pièce étrange, sombre et intrigante.

Mickey s’avance tout doucement, avec ses fameux pas au ralenti, et découvre un magicien, de dos. Celui-ci n’est autre que le puissant sorcier Yen Sid, connu pour avoir joué un rôle dans « L’Apprenti Sorcier », mais aussi dans le magnifique « Fantasia ». Pour la petite histoire, Yen Sid ou Yensid, fut créé en cadeau à Walter Elias Disney par toute son équipe, comme pour dire « Walt Disney, le magicien, c’est vous ». Et ce n’est pas pour rien que Yensid est l’anagramme de Disney.

Yen Sid est peut-être un sorcier, mais pas dans le genre gros méchant. Non, lui, c’est un gentil, et il s’est mis en tête de faire plaisir aux personnages oubliés des productions de The Walt Disney Company, en leur créant un monde parallèle, rien que pour eux.
Un monde imaginaire portant le nom de Wasteland. Un monde peuplé de personnages des années 60, n’ayant pas connu la même gloire que notre petite souris. On y trouve donc Oswald, mais aussi Horace et Clarabelle (un couple de vaches ou un truc du genre), ou encore Pat. On y trouve même les Gremlins, restés au stade de projet chez Disney et abandonnés avant même un premier film. Sans parler du Savant Fou, qui a un gros rôle dans l’histoire.


Bref, Yen Sid créa un monde pour les choses qui avaient été oubliés, à l’aide de son pinceau magique. S’il avait su que Mickey était dans les parages, il aurait sûrement fait plus attention ! Parce que la petite souris est du genre à faire des conneries, et est très, mais alors très curieuse. Du coup, Mickey s’approche de ce nouveau monde, prend le pinceau magique, et ajoute sa petite touche finale à coups de peinture magique, pour faire comme Yen Sid.
Mais n’étant pas habilité à manier ce petit bout de magie, Mickey crée par inadvertance le Fantôme noir. Un personnage qui prendra le rôle de gros méchant tout au long de la carrière de Mickey.

Se rendant compte de sa bêtise, Mickey tente tant bien que mal d’effacer le Fantôme noir à grands coups de dissolvant, avant de s’enfuir par là où il est arrivé, le miroir. Et pendant ce temps, le Fantôme noir, pas tout à fait mort, s’engouffre dans Wasteland… un monde ravagé, un monde de désolation.


Les années passent, et Mickey connait la gloire, la fortune, c’est devenu un people, tournant film sur film comme le ferait une star du porno. Jusqu’au jour où, pendant son sommeil, le Fantôme noir entre dans la chambre de Mickey par le miroir, s’empare de la petite souris, pour l’amener dans Wasteland.

Mickey aura donc pour but de redonner ses couleurs à Wasteland, en foutant au passage une branlée aux méchants qui règnent dans le coin. Mais aussi en faisant la connaissance d’Oswald, devenu le gardien de ce monde imaginaire. Et puis, même si Oswald est resté dans ce monde pendant bien des années, il est parfaitement au courant du succès de Mickey, et est quelque peu jaloux. Du coup, Oswald s’est créé son petit monde à lui, en mettant de côté (ou à la poubelle, c’est tout comme) tous les objets de Mickey.

Une bien belle histoire donc, qui donne de la vie aux personnages. D’un côté, Mickey que l’on connait tous, mais que l’on va découvrir sous un autre angle. En effet, Mickey n’est pas vraiment au courant que tant de personnages ont été oubliés. D’ailleurs, il se souvient à peine des films qu’il a tournés avec eux. Parfois, c’est vexant.
Et puis, la rencontre avec Oswald est très touchante. On découvre un petit lapin tout meugnon qu’on a envie de serrer dans nos bras, mais qui est en même temps rempli d’amertume envers Mickey. Nous faisons aussi la connaissance des Gremlins, des petits personnages très drôles et très sympa.

Bref, un scénario bien ficelé, parce que cohérent avec l’histoire de The Walt Disney Company. Et aussi touchant de par les sentiments donnés aux différents personnages. Chapeau bas Mr Spector.

L’introduction de Disney Epic Mickey, juste pour le plaisir.

Une aventure comme dans un parc

Disney Epic Mickey est donc un pur jus d’aventure / plates-formes, comme à la bonne époque de la Nintendo 64. Et moi, quand je compare un jeu avec les jeux de cette époque, c’est vraiment un gros compliment !

L’aventure nous transporte dans une sorte de DisneyLand, ou plutôt, une copie de DisneyLand vu par Oswald. Et il fait avec les moyens du bord le pauvre. On se retrouve donc dans un faux Main Street qui se nomme Mean Street, et fait office de place centrale, nous offrant la possibilité de visiter les autres secteurs du monde de la Désolation, en passant par des écrans de projection. Et comme à DisneyLand, les environnements sont très variés, on passera donc quelques heures à arpenter Osville, la petite ville d’Oswald qui borde la décharge de jouets; VentureLand, le repère des pirates en pleine jungle non loin de l’île du Crâne; le marais et ses fantômes proches d’une maison hantée, mais aussi DiscoveryLand qui nous transportera dans le futur avec ses navettes spatiales.

Oui, pour ceux qui sont déjà allés à DisneyLand, ces lieux ne sont pas inconnus, puisque l’équipe de développement s’est énormément inspirée des différents mondes du parc à thème. Par contre, Monde de la Désolation oblige, ces lieux sont assez différents, beaucoup plus glauques, et donc beaucoup moins fée clochette. On y trouve des manèges, des boutiques, des maisons, mais tout semble un peu à l’abandon, ou en tout cas non fini. Une impression de tristesse est toujours présente.

Tous ces mondes sont accessibles via les fameux écrans de projection disposés à Mean Street, mais aussi un peu partout dans les différentes zones principales. C’est là où entrent en jeu les niveaux en 2D que nous avons tous vus. En fait, même si au départ j’ai trouvé la construction de ce monde un peu déroutante (je m’attendais à me retrouver dans un DisneyLand avec des portes menant à d’autres mondes comme dans Super Mario 64), je me suis rendu compte d’une chose : le jeu est construit comme le parc d’attraction, avec des lieux très grands (en 3D), qui sont liés entres eux par des petites sections (en 2D) très courtes. Du coup, même si le fait qu’elles soient très courtes laisse un petit arrière goût de déception, elles sont tout à fait justifiées, puisque réfléchies.

Bienvenue à Mean Street.

Un pinceau pour les dessiner tous

Pour réparer son erreur et tenter de rétablir la paix et la joie dans ce qui est devenu le Monde de la Désolation (Wasteland), Mickey ne dispose que du pinceau magique de Yen Sid, qui peut produire de la peinture ou du dissolvant. Un pinceau comme seul arme, et seulement celui-ci. On ne pourra donc pas taper du méchant à coup de poêle à frire, mais on peut toujours faire une sorte d’attaque tournoyante donnant un coup de Wiimote pour étourdir nos ennemis ou casser des objets. Pour le reste, le vrai pouvoir du pinceau, c’est tout aussi simple.

La peinture s’active via la gâchette B de la Wiimote et le dissolvant via le bouton Z du Nunchuk. Ensuite, il suffit de viser et c’est parti ! Et comme on n’est pas dans Resident Evil, on peut viser, tirer et se déplacer en même temps.
Peindre permet de créer des plates-formes, comme des ponts, des toits de maisons, des lustres, des murs, des tables, bref, toutes sortes d’objets et de plates-formes. Quant au dissolvant, c’est tout l’inverse : un mur qui fait chier ? Hop, un coup de dissolvant dessus et ce mur disparait ! Par contre, ce qu’il faut savoir, c’est que tous les décors ne sont pas interactifs. Ce qu’il faut prendre en compte, c’est qu’on ne peut pas peindre tout et n’importe quoi. Si on jette de la peinture dans le vide, à l’arrache, ça ne va rien faire (ou alors gros coup de bol). Ça peut paraitre frustrant mais au final, on s’y fait vite, et puis, les niveaux sont plutôt bien pensés donc ça passe bien.


L’autre interactivité que l’on peut faire avec ce pinceau tourne autour des personnages, qu’ils soient amis ou ennemis. Si on balance du dissolvant sur un habitant, celui-ci fondra comme dans Roger Rabbit (je fonds, je fonds, je foooooooooooooonds). Un impact négatif donc, mais un coup de peinture lui rendra vie. A nous de faire le bon choix.
Quant aux ennemis, nous avons toujours deux possibilités : tuer ou en faire des amis, à coup de dissolvant ou de peinture. Perso, j’ai toujours opté pour la seconde solution (sauf quand c’était trop la merde). Du coup, j’avais des ennemis/amis qui m’ont bien aidé durant les combats.

Enfin, la dernière attaque ultime qui tue trop sa maman : les gardiens. Alors là, on va dire que c’est l’ajout pour le fun, parce que j’ai jamais trop vu ça dans un Disney. Il s’agit là de petits êtres mystiques, sous la forme de petites lueurs/loupiotes, qui volent autour de Mickey. Tantôt de couleur bleue parce qu’on s’est amusé à n’utiliser que de la peinture, tantôt de couleur verte pour signifier qu’on est accro au dissolvant. Les gardiens bleus (les Nuanciers) ont le même pouvoir que de projeter de la peinture, à la différence près qu’il suffit d’un coup de Nunchuk (tout en visant) pour que cela prenne effet. Pas besoin d’y mettre la dose donc. Quant aux verts, les Suiveurs, c’est pareil mais avec du dissolvant.
On ne peut avoir que trois gardiens maximum en même temps, et de la même couleur. Ceux-ci apparaissent une fois que l’on a rempli une jauge, au nombre de trois, qui se remplissent au fur et à mesure que l’on balance de la peinture ou du dissolvant. Ils ne sont pas vraiment plus importants que ça, mais quand plusieurs ennemis, dont un gros costaud, débarquent, c’est toujours pratique. Et puis, ils peuvent aussi nous indiquer le chemin à prendre quand on laisse la Wiimote la tête vers le plafond.

Disney Epic Qualité

Oh oui. D’habitude, il n’y a bien que les jeux sortant de chez Nintendo qui arrivent à nous mettre une baffe. Les jeux tiers se contentant de peu ou de presque rien. Là, c’est tout l’inverse. Même si nous sommes sur Wii, et donc loin d’espérer de la HD qui tue, Disney Epic Mickey s’en sort plus que très bien, proposant un graphisme fin et travaillé, avec un aliasing très (mais alors très) peu présent, des couleurs qui pètent à la gueule, des textures vraiment belles, une animation des personnages à tomber par terre, et surtout, sans ralentissement et avec des chargements vraiment minimes.

C’est bien simple, Mickey bouge comme dans un dessin animé. On sait tous que les anciens jeux Disney (sur Super Nintendo ou Sega MegaDrive par exemple), disposaient tous d’une qualité irréprochable sur ce point. Eh bien là, c’est pareil.
Mickey dispose d’énormément de mouvements, qu’il soit en train de courir en roulant du cul, ou en train de marcher sur des œufs pour ne pas réveiller un ennemi. Quant au saut, très joliment animé et faisant un petit clin d’œil à Super Mario (le poing en l’air), n’en reste pas moins très agréable en termes de gameplay. Et si le saut simple ne suffit pas, le double saut est là pour faire le reste, et amener à une nouvelle animation de notre souris préférée.


Le seul défaut réside dans la caméra et un défaut de collision qui revient assez souvent. Parfois, la caméra a un peu de mal à se placer derrière Mickey, mais une fois le personnage maîtrisé, ça ne pose pas de problème. C’est parfois un peu chiant, mais il suffit de bouger les flèches multidirectionnelles pour changer l’angle.
Non par contre, le défaut de collision qui est chiant, c’est quand Mickey est trop proche d’un objet. S’il est trop proche, cela devient compliqué de projeter du dissolvant ou de la peinture. Alors il faut se déplacer un peu. Vu comme ça, c’est chipoter, mais je peux vous assurer qu’en plein combat, c’est assez lourdingue.

Pour en terminer avec les graphismes, les cinématiques sont elles aussi très belles. Si la première (et celle de fin… putain, comme je spoile !) sont en images de synthèse, le reste des cinématiques sont des petits dessins animés avec un style assez particulier. Une sorte de graphisme au crayon vachement bien foutu et super bien animé. Un vrai vent de fraicheur dans ce monde bourré d’images de synthèse.

Quant à la partie sonore, elle n’a pas non plus été bâclée, loin de là. On a le droit à de l’orchestrale du début à la fin, dans la plus pure trandition des Disney. Rah… ça m’donne le frisson rien que d’y repenser ! Sans compter les remix de nombreux classiques. Un sans faute pour ce point, et de plus, la voix off est en français.

Une durée de vie presque féérique

Comme à l’époque de la Nintendo 64 et de ses jeux, Disney Epic Mickey propose un paquet de challenges et une durée de vie assez conséquente. C’est plutôt appréciable, surtout de nos jours sur Wii où il suffit parfois de seulement bouger la Wiimote comme un connard pour terminer le jeu en 5 minutes chrono.


J’ai volontairement pris mon temps pour écrire cet article, parce que je voulais absolument terminer le jeu avant d’affirmer que l’aventure tient très largement la route avec un peu plus de 15 heures de jeu pour le terminer une première fois. Parce que sachez tout de même que le jeu comporte plusieurs fins, suivant notre utilisation de peinture ou de dissolvant, mais aussi suivant notre remplissage de quête et bonus.

Durant toute mon aventure, j’ai effectué un peu plus de cent missions ! Cela va du « va chercher ce bidule et ramène le moi », à « va apporter ça à trucmuche », à plus compliqué, comme trouver les 4 morceaux de nos amis proches. Et il faut savoir que ces missions sont quasi obligatoires, puisqu’elles donnent souvent une « sphère d’énergie » en récompense, ce qui aura pour résultat d’allumer l’écran de projection d’une nouvelle section de monde.

Sans compter les très nombreux emblèmes Mickey en bronze, argent et or (des trésors en quelque sorte), qui débloquent des bonus, ou encore des broches suivant les lieux et actions que l’on aura visités et effectuées. En plus de cela, il restera des bobines de films à trouver un peu partout dans les mondes en 2D (débloquant toutes les cinématiques du jeu et deux films d’époque), mais aussi des artworks du plus bel effet.

Bref, Disney Epic Mickey propose son lot de bonus et trésors à trouver, ce qui nous obligera à ne pas se taper l’aventure en speed run, mais bien en regardant un peu tous les décors.

Les bonus

Attention, je vais spoiler ! En effet, dans Disney Epic Mickey, à part débloquer des concepts arts et les cinématiques du jeu, on peut aussi débloquer deux films. Et attention, je ne vous parle pas de films récents, mais de deux classiques, à savoir « The Mad Doctor » avec Mickey de 1933, et « Oh, What Knight » avec Oswald de 1928.

Fin de l’histoire…

HISTOIRE / UNIVERS : 18/20
J’ai adoré, du début à la fin. Alors oui, l’histoire n’est peut-être pas la meilleure que j’ai vue, mais certainement une des plus émouvantes et touchantes. Ce rapprochement entre Mickey et Oswald, très symbolique et rempli d’émotion… moi j’ai aimé. Après, j’aime Disney, donc ça semble un peu logique. Par contre, il est vraiment dommage que certains personnages ne soient quasi pas mis en avant, je pense de suite aux amis proches de Mickey.

GAMEPLAY : 16/20
Ce n’est pas parfait et ça aurait mérité un peu plus de variété, comme l’ajout de nouvelles armes par exemple, mais ça aurait aussi enlevé le charme du pinceau de Yen Sid. Le seul défaut que j’ai trouvé se trouve au niveau des missions un peu trop « Animal Crossing », qui cassent le rythme de l’aventure.

GRAPHISMES : 18/20
Un des plus beaux jeux de la Wii. Même si certains décors ne sont pas exceptionnels, d’autres sont vraiment très jolis. Et surtout, l’univers est cohérent à 100% avec ce parc d’attraction d’un autre monde. Seul défaut technique : une caméra parfois capricieuse, mais ça ne m’a pas posé de problème.

MUSIQUES ET SONS : 18/20
De l’orchestral très bien maitrisé, du début à la fin, nous faisant passer par différents sentiments. Quoi demander de plus ?

DURÉE DE VIE : 15/20
On sent que sans les missions « Animal Crossing », l’aventure aurait été raccourcie de deux ou trois heures. Pour autant, on passe un très agréable moment, et il est parfois un peu dur de laisser la Wiimote et le Nunchuk sur la table basse pour éteindre la console.

Note Finale : 17/20
Je suis peut-être un peu trop fan de Disney, et plus particulièrement de Fantasia, mais je place très facilement ce Disney Epic Mickey dans le groupe de mes meilleurs jeux sur Nintendo Wii. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu de vraie aventure, autre qu’un Super Mario ou The Legend of Zelda, et sans tomber dans le RPG japonais. Non là, j’ai eu tout simplement ce que j’attends depuis pratiquement 4 ans : un jeu assez long, très plaisant, avec un univers bien pensé, des personnages attachants, le tout avec un graphisme travaillé et des musiques sublimes. Must be have comme disent les américains.


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