Nous mettons nos archives à disposition mais la mise en page n’est pas encore corrigée

Tests : NESGBSNESN64GBANGCDSWii3DSWii U

Star Fox Assault

Le

par

Après un passage quelque peu controversé chez Rareware (jeu court et sans grand intérêt si ce n’est la qualité de sa réalisation), StarFox tombe dans les mains de Namco pour un retour aux sources qui aurait dû hisser l’ami Fox McCloud au rang de prestige dans lequel il avait été propulsé par l’excellent Lylat Wars sur Nintendo64. Namco, développeur japonais au talent incontestable, a-t-il pu redonner vie à cette saga emblématique ? Voyons voir !

Reparlons un peu de cette saga

Avant de commencer sérieusement, un petit historique de la saga s’impose. Avant toute chose, il faut savoir qu’avant que Nintendo ne se mette à créer du shooter façon Space Opera, deux autres jeux intitulés Star Fox avaient vu le jour en 1983 puis en 1987. Ces jeux-là n’avaient rien à voir l’un avec l’autre et même rien à voir avec l’univers développé par Nintendo… hormis le fait qu’il s’agissait de jeux de shoot spatiaux. C’est rigolo de le signaler je trouve.

Mais pour en revenir à nos renards, StarFox au Japon et en Amérique, devenu StarWing en Europe, est le premier épisode de la saga qui nous intéresse ici. Il est développé par Argonaut Games pour le compte de Nintendo. C’est un jeu de shoot assez plaisant bien que difficile à manier, qui utilise la puce SFX, puce qui permet à la Super Nintendo de gérer des jeux en 3D polygonale. C’est donc une petite révolution, et Argonaut Games avait même prévu d’en faire une suite beaucoup plus intéressante et beaucoup plus jolie. Manque de pot, le développeur et Nintendo se sont disputés et séparés. Le projet StarFox 2 est tombé à l’eau.

Par la suite, c’est EAD qui a récupéré la licence pour développer celui qui pourrait bien être considéré comme le meilleur épisode de la saga : Lylat Wars. Dirigé par Shigeru Miyamoto, ce ne pouvait qu’être un bon jeu, dans le fond (surtout si les musiques sont de Koji Kondo ^^). Mais c’est là son apogée, en quelques sortes, car Rareware, développeur anglais au talent mondialement reconnu et allié de Nintendo a récupéré la licence pour peaufiner un jeu qu’il développait, Dinosaure Planet. Le temps consacré à l’élaboration artistique du jeu a été tel que la date de sortie a dû être sans cesse repoussée. Puis comme Rareware a été racheté par Microsoft, il a fallu terminer le jeu vite fait, ce qui donne un jeu bâclé, linéaire et court, mais sacrément joli.



Aujourd’hui, Nintendo confie la licence à Namco en lui faisant promettre de revenir aux sources, avec un jeu de shoot. Supervisé par Shigeru Miyamoto, le jeu aurait vraiment peu casser toute la baraque. Manque de pot, il y a quelques petites choses qui ne vont pas, et ces quelques petites choses, je vais vous les présenter.


L’Assault peut commencer

Jusqu’à présent, Andross avait toujours été la cause de toutes les pagailles dans le système de Lylat. Il avait été expulsé de Corneria par le général Pepper et s’était rendu sur Venom, une planète désertique et hostile, d’où il avait commencé à lancer un assaut contre l’armée en place. James McCloud, Peppy Hare et Pigma Dengar s’étaient rendus sur Venom pour tenter d’arrêter le scientifique taré, mais manque de chance, Pigma s’était révélé être un traitre. James s’était fait emprisonner alors que Peppy avait réussi à s’enfuir. Quelques années plus tard, Andross lança une seconde offensive contre Corneria. Cette fois, le fils de James, Fox McCloud, débarqua avec une nouvelle équipe composée du vétéran Peppy Hare ainsi que de Slippy toad, un mécanicien de génie et Falco Lombardi, un as du pilotage. Tous les quatre parvinrent à mettre Andross hors d’état de nuire.

Cinq années plus tard, alors que Peppy avait cessé de prendre les airs et que Falco était parti chercher fortune de son côté, Fox fut envoyé sur la planète Sauria où le dictateur, le général Scales, semait la panique et dont les forces spirituelles avaient été anéanties. La planète des dinosaures commençait à se briser. Fox intervint, au sol cette fois, pour résoudre le problème et découvrir que contre toute attente, le Général Scales n’était en rien mêlé au cataclysme, mais que Andross était encore une fois mêlé à l’affaire, lui que tout le monde croyait mort. Fox se fit donc une joie de l’éliminer pour de bon, avec l’aide de Falco, revenu parmi les siens.




Une année s’est écoulée depuis cette aventure. Falco a rejoint la StarFox, ainsi que Krystal qui avait aidé Fox dans son aventure sur la planète Sauria. Cette fois-ci, ce n’est pas Andross qui sème le trouble mais son neveu, Andrew Oikonny, qui souhaite remettre l’armée de son oncle en état. Face à une telle armada, le général Pepper fait de nouveau appel à StarFox qui se fait un devoir d’éliminer Oikonny une fois pour toutes. Tout aurait pu s’arrêter là, mais ça aurait été sans prendre en compte l’arrivée soudaine des Aparoïdes, des êtres mécaniques extrêmement puissants et nombreux, capables de contaminer toute entité, qu’elle soit animale ou mécanique. C’est donc à la StarFox que revient la mission d’éliminer un maximum d’Aparoïdes et de recueillir autant d’informations que possible, mais c’est bien sûr sans compter les interventions de la StarWolf, décidée à mettre Fox hors d’état de leur nuire, ou même de Pigma Dengar, tellement cupide que même la StarWolf n’a plus voulu de lui.

C’est donc au fil de nombreuses courses poursuites, affrontements et alliances que StarFox réussira à faire revenir l’ordre dans la galaxie.

Ce scénario est bien sympa, et ça fait plaisir de voir que tout peut se tenir sans qu’Andross ne soit derrière tout ça. Tant mieux. On pourra apprécier le déroulement de l’histoire (même si la mission sur Sauria était parfaitement inutile), mais on pourra également regretter le manque de retournements de situations ou pire encore, les quelques interventions héroïques de Peppy qui sont à mourir de honte. Et à certains passages, on est à la limite du roman à l’eau de rose.

Malgré ces détails, l’histoire du jeu est vraiment très sympathique. Et le fait de rendre les Aparoïdes presque aussi mystérieux que les Métroïdes dans le jeu éponyme pourrait peut-être donner naissance à une petite suite…



Des étoiles en temps réel

Je pense que ce point à été parmi les plus controversés, en ce qui concerne ce jeu. Les premières images montrées par Namco laissaient franchement à désirer, quelques mois après le sublime StarFox Adventures. Petit à petit, c’est allé en s’améliorant, mais bien des joueurs sont restés sceptiques comme des fosses devant les images et vidéos qui ont bien voulu se montrer à nous.

Maintenant que le jeu est sorti, il est possible de rendre le verdict.

Je commencerais par le point le plus noir, à mon sens. Il concerne le look des personnages. Quand je joue à StarFox Assault et que je me retrovue face à ces personnages weshisés à outrance pour avoir l’air cool et dans le mouve, je ne me sens plus concerné. Je déteste, mais à un point pas possible, la gueule des personnages. Eux qui étaient si classe tout en restant mignons dans les épisodes précédents sont devenus des victimes de la mode. Y’a qu’à voir Falco avec son truc tout moulant et sa position de vantard vachement cool, Fox avec son regard sournois, Krystal et ses positions qui la rendent limite salope… et à l’inverse, on a un Slippy qui devient de plus en plus neuneu et un Peppy de plus en plus gâteux… je crois que les designers sont un peu trop entrés dans l’excès et se sont peut-être trop éloignés des personnages qu’on aimait tant jusqu’alors.

Maintenant, pour ce qui est des graphismes du jeu en lui-même, je ne trouve rien de bien méchant à dire. Les scènes de shoot dans l’espace sont tout bonnement magnifiques, avec des effets de lumière bien sympathiques. M’enfin c’était difficile de rater son coup vu qu’il n’y a pas de décors ! Ca donne en revanche la possibilité de mettre une multitude d’ennemis à l’écran et sans aucun ralentissement s’il vous plait. Après, il y a des scènes de shoot aérien sur des planètes que je trouve très jolies aussi, notamment Fortuna, le premier niveau, qui donne une réelle impression de jungle très sauvage ? J’adore.




Par contre, ce que je pourrais reprocher aux scènes de shoot, ce n’est pas le design des véhicules ou les décors, c’est plutôt la place trop importante que prend l’Arwing sur l’écran… Il suffit de faire un tonneau pour remplir votre télévision d’effets de lumière totalement inutiles et ne plus rien voir de ce qui se passe devant ! Alors si on prend en compte qu’il est impossible de changer l’emplacement de la caméra… on est dans la mouise !

Pour les scènes au sol, donc à pieds ou en Landmaster, là c’est différent. Déja, les décors font très sophistiqués, très propres et très répétitifs aussi. On se trouve dans des quartiers entièrement métallisés, c’est à la limite de nous rendre malade. Mais c’est également voulu ! La problème c’est qu’on a souvent tendance à se perdre, parce que les textures sont très répétitives dans un même niveau, et les architectures ne sont pas spécialement variées… un peu dommage. A pieds, quand on coince la caméra entre un mur et le personnage, il devient transparent, ça, c’est une très bonne idée, ça gêne beaucoup moins pour viser.

bref, les graphismes, pas grand chose à dire. Le pire pour moi, c’est probablement l’arwing qui prend trop de place sur l’écran et quelques niveaux (le dernier notamment) qui sont très fouillis, dans lesquels on ne distingue plus les méchants, les tirs et les décors…





L’orchestre est enfin symphonique

Mid-air Battle – Yoshie Arakawa & Yoshinori Kawamoto
StarFox Assault OST (2005)

Bien que Koji Kondo et Hajime Wakai nous avaient signé une Bande Originale absolument magnifique dans Lylat Wars, ils ont laissé leur place à des compositeurs de chez Namco : Yoshie Arakawa et Yoshinori Kawamoto. M’enfin compositeurs, ça reste à voir…

Premier point positif, enfin agréable à signaler, les musiques ont été carrément jouées par l’orchestre symphonique de Tokyo. Au moins, ils n’ont pas délaissé le côté musical. Et on ressent bien que tout a été fait en acoustique. Hormis peut-être les petit poum poum techno qui accompagnent les mélodies histoire de leur donner un peu de rythme, comme si c’était nécessaire.

Mais après… disons qu’il n’y a quasiment aucune musique originale ! Elles sont presque toutes tirées de Lylat Wars, même le générique de fin ! Dans un sens, ça fait plaisir d’entendre ces bonnes vieilles musiques (bien qu’ils auraient pu faire l’effort de mettre celle de Zoness – ma préférée ^^), mais bon… niveau créativité, ça laisse à désirer. Et j’ajouterais même qu’elles ne sont pas aussi présentes que dans Lylat Wars… Elles sont peut-être trop discrètes ou alors on n’entend pas très bien les mélodies… en tout cas, y’a un petit problème de ce côté là, et je pense que ceux qui n’ont pas eu le bonheur d’entendre ces magnifiques mélodies dans Lylat Wars auront du mal à les retenir et à les siffler comme des cons dans la rue.

Maintenant, au niveau des sons, ils sont plutôt bien fichus. Chaque arme a son propre bruit, les ennemis en font toujours des bien différents… Le seul bruit qui ne va pas trop, à mon sens, c’est quand l’arwing se fait toucher… Le bruit n’est pas assez fort, et il est tellement bizarre qu’on a plutôt l’impression d’entendre un asthmatique (genre Dark Vador) en train de respirer… L’ennui c’est que c’est le seul moyen de savoir que vous avez été touché, ce qui fait que vous vous retrouvez souvent avec une barre de vie toute vide sans vous en être rendu compte.




Au niveau des voix, là encore, ça va être un peu mitigé… Bon, première chose à dire, dans Lylat Wars et StarFox Adventures, c’était en partie Rare qui s’occupait des voix. Maintenant que Rare est parti, il a bien fallu remplacer les doubleurs. Du coup, Fox hérite d’une voix d’adulte, on lui donnerait presque 50 ans à l’entendre (mais où est donc passé sa voix d’adolescent qui lui allait si bien ?), et pour Slippy, c’est fini la petite voix fluette qui le rendait crétin, maintenant, il a une voix de neuneu assez grave… décidément, le pauvre, ils ne l’ont pas loupé. M’enfin à la longue, on s’y habitue, et même si les voix de Fox et Slippy me gênent un peu, il faut reconnaître que les autres sont vraiment géniales, à commencer par celle de Panther, la nouvelle recrue de la StarWolf, caverneuse à en faire trembler vos murs quand vous montez un peu le volume de votre téléviseur. Bien sympa de ce côté là. M’enfin je le dis : si les jeux de Rare ne me manquent pas plus que ça, faut bien avouer que Chris Seavor avait une façon admirable de doubler les personnages de Nintendo. De toute l’équipe de Rare, c’est lui que je regrette le plus…

Problème au niveau des voix, elles sont au même volume que les musiques (et contrairement à Lylat Wars, vous ne pouvez pas régler le volume !!), si bien qu’on n’entend quasiment pas les dialogues des personnages pendant les scènes d’action… Du coup, que vous parliez couramment anglais ou non, vous serez sans cesse obligé de baisser les yeux vers l’écran pour voir le texte écrit… seulement vous lâcherez alors l’action des yeux, et vous le paierez cher. Le gros problème vient surtout du fait qu’il y a des dialogues tout au long du jeu et que les infos essentielles se noient dans un dédale de parlottes inutiles… alors si vous voulez tous les suivre, il faudra recommencer au moins 18 fois…






Pas de pitié pour les noobs

Entrons maintenant dans une partie moins artistique, mais non moins importante. Comment qu’on joue. Bah je vais avouer que cette fois encore j’ai été un peu déçu… Hé ouais, décidément… Tout d’abord, il n’y a pas de mode d’entraînement pour apprendre à effectuer les mouvements principaux ! Et ça manque cruellement, ça je peux vous l’assurer. Dans les premières parties, si vous n’avez pas lu la notice (ou ce test non moins intéressant ^^), vous serez non pas perdu, mais vous ignorerez que tel mouvement existe. Pour tout vous dire, j’étais arrivé à la moitié du jeu quand j’ai appris qu’effectivement, on pouvait toujours faire des loopings et des demi-tours… hé ouais !

Avant de commencer, sachez qu’il y a trois configurations possibles. Mais que vous choisissiez l’une des deux autres, tout restera pareil pour le maniement de l’Arwing : il n’y a que le pilote à pied et le Landmaster qui peuvent être affectés par ce changement de configuration. Le type A est plutôt réservé aux vieux de la vieille qui ne veulent pas trop changer entre les phases aériennes et terrestres. Le type B est plutôt réservé aux fans de FPS au clavier et à la souris et le C plutôt pour les joueurs arcade. Je n’en reparlerai pas, vous n’aurez qu’à les découvrir par vous-mêmes (c’est surtout que j’ai pas assez joué avec pour pouvoir les juger :-p)

Le jeu est toujours découpé en missions, mais cette fois, vous n’aurez plus de choix. Pour rappel, dans StarWing, vous pouviez choisir votre parcours, qui déterminait au passage le niveau de difficulté ; et dans Lylat Wars, vous aviez une carte du système de Lylat et il était possible, en remplissant certaines conditions, d’accéder à d’autres niveaux de difficulté supérieure. C’était génial, ça permettait de changer un peu entre chaque partie. Bah ici, n’y comptez même plus, que vous soyez en facile (bronze), moyen (argent) ou difficile (or), ça sera la même chose à chaque fois. Les missions en elles-mêmes sont divisées en objectifs. Vous commencez avec un objectif final, par exemple "prendre contrôle de la base", mais au fur et à mesure de votre avancée, vous devrez remplir de nouveaux objectifs. Parfois, les missions sont divisées en zones, je pourrais illustrer ça par le tout premier niveau qui commence dans l’espace et qui se termine sur Fortuna. Pour vous guider dans votre mission, un petit radar vous indique l’emplacement de vos objectifs. Bien sympathique, notamment dans certains niveaux particulièrement complexes.





Comment manier l’arwing. Bah c’est pas difficile, il avance toujours tout seul. Vous le bougez de droite à gauche et de haut en bas avec le Stick Multidirectionnel. Notez au passage qu’il est possible d’inverser l’axe Y si vous préférez aller vers le haut quand vous bougez le stick vers le haut (personnellement, je préfère de loin la maniabilité manche à balai, question d’habitude…). Vous tirez avec A (vous pouvez charger votre tir et bénéficier ainsi d’un système de lock et de tête chercheuse très intéressant), vous lâchez une bombe avec B, vous accélérez avec Y et freinez avec R. Pour tourner plus rapidement, il faut appuyer légèrement sur L puis vous déplacer vers la gauche ou vers la droite, et pour faire un tonneau, il faut cliquer sur L (donc appuyer à fond sur le bouton). Ca c’est juste excellent. Les loopings se font avec le Stick C vers le haut, et les demi-tours (en mode combat ciblé) avec le Stick C vers le bas. En ce qui me concerne, j’aurais largement préféré utiliser L pour tourner à gauche et R pour tourner à droite, comme à l’ancienne, c’est beaucoup plus instinctif. Et je pense qu’ils auraient pu trouver plus facile d’accès que le Stick C pour faire les loopings et demi-tours. Car dans le fond, si ces deux actions sont plus faciles à réaliser que sur Nintendo 64 (où il fallait faire des combinaisons), l’accès au stick C quand on est en pleine bataille n’est pas assez confortable. C’est d’autant plus dommage que les boutons X et Z sont assignés à des actions peu courantes (respectivement se poser et sortir du véhicule).

D’un côté plus technique, vous avez une jauge d’accélération. Cette jauge diminue quand vous accélérez, quand vous freinez, quand vous faites un looping ou quand vous faites demi-tour. Il faut quelques secondes pour que la jauge se recharge, mais sachez qu’elle n’a pas besoin d’être à fond pour que vous puissiez effectuer une action, il suffit d’avoir l’énergie nécessaire. Pour ce qui est de l’énergie vitale, vous pouvez toujours la récupérer avec des anneaux d’argent. Notez au passage que les anneaux d’or sont toujours présents, mais qu’ils ne servent plus à augmenter votre jauge d’énergie mais à la remplir un peu plus que les anneaux d’argent… c’est fort déplorable. Au niveau des bombes, elles sont toujours là mais en moins grand nombre… pour tout vous dire, je n’en ai utilisé qu’une seule dans toute l’aventure, en repensant à cet instant au boss de Zoness dans Lylat Wars, qui ne se battait qu’avec des bombes, quasiment… bouhouhou !! Autrement, il y a toujours les rayons à récupérer pour tirer deux rayons au lieu d’un et augmenter ensuite leur puissance. Le problème c’est que vous perdez cette capacité d’un niveau à l’autre, donc ça ne sert quasiment à rien… Je crois que j’ai tout dit.





Pour manier le Landmaster, maintenant, c’est pas bien difficile non plus. Vous avancez avec le Stick multidirectionnel, et tirez avec A. Vous pouvez bouger rapidement vers la droite ou vers la gauche en appuyant légèrement sur L ou faire carrément un roulé boulé de côté en cliquant sur L et si vous avez assez d’énergie dans votre jauge, vous pourrez voler quelques secondes en appuyant sur Y une première fois pour décoller et une deuxième pour si vous souhaitez atterrir avant que votre jauge ne soit vidée. Perso, les missions en Landmaster me rendent nostalgique de Titania dans Lylat Wars tellement elles sont plates et même trop faciles (il suffit de rouler sur certains méchants pour les envoyer valser dans les airs… super !).



A pieds, maintenant, c’est super chiant. Bon, vous vous déplacez toujours avec votre pote le Stick multidirectionnel et tirez toujours avec l’éternel bouton A ! Mais là où ça se gatte, c’est dans la guerre entre B et Y ! Alors qu’il aurait été judicieux de sauter avec B comme dans la plupart des jeux GameCube, Namco a préféré faire sauter Fox avec Y… B, lui, sert à activer un bouclier si jamais vous en avez ramassé un. Mais vu que vous êtes fondamentalement habitués à sauter avec le bouton B, vous activerez le bouclier (qui sera perdu à jamais par la même occasion) au lieu de sauter par dessus cette fichue caisse en carton… génial ! Et ce n’est pas tout ! Pour changer les armes, j’ai rarement vu aussi galère ! Déjà, à savoir, vous avez plusieurs armes différentes, mais vous ne mettrez pas longtemps à vous rendre compte que le Blaster est de loin la plus intéressante. Mais ça ne vous empêchera pas d’utiliser le fusil Sniper de temps à autres pour tirer dans des cibles qui s’enfuient à votre approche, ou vous n’hésiterez pas à sortir votre mitraillette quand les ennemis se feront de plus en plus nombreux… mais là problème : pour changer d’arme, il faut appuyer sur le Stick C vers le haut ou vers le bas. Alors sachant que quand vous touchez ce stick là, vous oubliez complètement les autres boutons de la manette, vous comprenez que vous vous ferez canarder plusieurs fois avant d’avoir changé d’arme ! Et c’est à ce moment là que vous vous rendrez compte que vous avez pris les grenades au lieu de reprendre votre Blaster, alors on recommence… Parties de grumblage assurées.



StarWolf Theme – Koji Kondo, Hajime Wakai, Yoshie Arakawa & Yoshinori Kawamoto
StarFox Assault OST (2005)






Du multijoueur bien préparé

Hourra !! enfin une partie où je ne vais pouvoir dire que du bien de ce jeu ! Ouf !

Bon, grosso modo, ce mode multijoueur est vraiment très bien ! Une fois les principes de base du jeu acquis, vous pourrez paramétrer la partie pour faire des batailles à point, en temps limité ou je ne sais quoi. vous pourrez choisir de nombreux niveaux que vous aurez décloué en progressant dans le mode solo et vous pourrez choisir l’un des quatre personnages de la StarFox (Fox, Falco, Slippy ou Krystal).

Maintenant, quand la partie sera lancée, vous pourrez jouer à pieds pour vous cacher et shooter dans tout ce qui bouge, ou bien choisir de grimper dans un Landmaster et bousiller tous les Arwings et piétons des environs, ou encore grimper dans un Arwing pour larguer vos bombes dans le coin. D’intenses séances de carnages sont promises.

Enfin ne vous emballez pas trop vite, certains niveaux ne se jouent qu’à pieds, d’autres uniquement en Arwing etc… de toute façon c’est indiqué au moment de choisir la carte, et vous pouvez vous-mêmes choisir, sur certaines cartes, quel véhicule vous souhaitez utiliser ou non. Après, il y a un autre réglage à effectuer, qui concerne les armes. Au choix, soit vous utilisez tout, mais avec des munitions limitées, soit vous choisissez un type particulier d’armement, mais avec des munitions illimitées.

C’est probablement la seule chose dans ce jeu qui soit meilleure que dans Lylat Wars. En même temps, c’était pas difficile, me direz-vous, tant le mode multijoueur de Lylat Wars était pourrave. M’enfin même en sachant ça, je trouve que Namco a particulièrement réussi son coup de ce côté là, car ce mode multijoueur est assez riche, varié et surtout très fun à deux comme à quatre.






Rapport qualité prix…

Après un court instant de points positifs, revenons dans le négatif, avec cette durée de vie minable de chez minable. Comptez deux soirées pour terminer le jeu en mode facile (bronze). Hé ouais, ça doit pas faire plus de 10 heures, donc si on retire les nombreuses cinématiques, ça fait à peine 6 ou 7 heures de jeu pur… trop bien !! bravo bravo ! UNE HONTE OUI ?

Bon après, relativisons, c’est un jeu vraiment très plaisant, donc il n’y a pas de soucis à se faire, on y rejoue sans le moindre problème, et il faut même dire que le jeu en lui-même y incite fortement. Je m’explique, mais d’abord, je faire un retour à la ligne.

D’un côté, vous pouvez refaire les missions tant que vous voulez, il suffit de choisir ça dans le menu de départ. Vous refaites telle mission et vous êtes super content. Vous pouvez même la refaire ensuite avec le niveau de difficulté supérieur. A savoir, le nombre de missions est à peu près le même que dans Lylat Wars (y’en a 10). Ce qui change principalement, c’est le fait de pouvoir sauvegarder sa progression… Mine de rien, on arrive à la fin du jeu en étant resté un petit novice parce qu’on vient d’acheter le disque. Donc il fallait bien que l’ensemble du jeu soit assez facile. Trop facile, donc, loin des derniers niveaux de Lylat Wars, mouaaaaah !!! Aera 6 !! Dans les vieux jeux, vu qu’on se refaisait tout le début chaque fois qu’on lançait une partie, on ne faisait plus que progresser, et on arrivait à la fin avec un niveau excellent. Ici non.

Ensuite, quand vous aurez terminé le jeu une première fois, un nouveau mode s’ouvrira à vous : un mode à l’ancienne, qui consiste à terminer le jeu sans disposer de la moindre sauvegarde !! Et là, c’est déjà moins honteux ! Vous verrez quand vous arriverez à 0 vies, que vous serez obligé de quitter et de recommencer à zéro… bah dam c’était comme ça dans le temps (et c’était bien mieux).

Et pour les plus acharnés d’entre vous, sachez que si vous parvenez à obtenir toutes les médailles d’argent (donc en remplissant parfaitement les missions en difficulté moyenne), vous pourrez débloquer Xevious en émulation NES. Bon, peut-être que certains d’entre vous l’ont déjà acheté en NES Classic, mais bon. Voilà, quoi ! De toute façon, continuez à terminer le jeu dans tous les sens, il y a d’autres surprises ^^

Et pour finir, le mode multijoueur remplit ici parfaitement sa mission, qui est de prolonger un peu l’intérêt du jeu tout en s’éclatant à plusieurs. Un mode multijoueur comme on les aime, en quelques sortes.





En bref…

Contrairement à ce qui peut transparaître dans ce test, j’ai vraiment bien aimé StarFox Assault, même s’il est vraiment un voire deux crans en dessous de Lylat Wars… Plutôt dommage, parce que Namco avait le potentiel pour faire un excellent jeu. Le problème c’est qu’ils ont visiblement pris leur rôle à la légère et se sont contentés de nous sortir un jeu juste bon… c’est pas un hit, alors que c’est un peu ce qu’on attendait.

J’aime :

  • Graphiquement, c’est juste bien.
  • L’orchestre symphonique de Tokyo
  • Les scènes en Arwing
  • L’ensemble du jeu est globalement plaisant
  • Le mode multijoueur a de la gueule

J’aime pas :

  • Les personnages techno wesh dans le wind, yeah !
  • Peu de nouvelles musiques et le volume sonore mal ajusté
  • Trop de scènes en Landmaster sans intérêt
  • Les scènes à pieds sont mal fichues
  • Trop court et trop facile

Verdict

Comparé à Lylat Wars sur Nintendo64, StarFox Assault est nettement moins bon ! Moins intéressant, moins maniable, moins mignon, moins Miyamoto… Ca reste cependant un bon jeu, mais c’est vrai qu’après le choc de StarFox Adventures, on aurait bien aimé avoir un jeu un peu plus long et moins linéaire…

En revanche, ce jeu qui ne s’annonçait pas spécialement bien réalisé parvient quand même à surprendre au niveau des graphismes, ce qui est un bon point. L’histoire vous entraînera jusqu’au bout (on sait jamais, y’a peut-être un retournement de dernière minute !) sans trop vous décevoir. Mais le problème majeur reste selon moi la jouabilité ou du moins le mauvais choix dans la disposition des boutons… Dommage, le jeu aurait pu être excellent avec une bonne jouabilité et quelques niveaux en plus.

Aller plus loin :

Voir aussi :

, ,