Premiers pas dans Hyrule
Amis aventuriers qui me lisez, voici une première entrée dans ce journal. Je veux vous raconter une aventure qui m’est arrivée il y a peu. Avant ça, laissez-moi me présenter. Je suis un aventurier, un voyageur, un baroudeur, qui, en l’espace de vies précédentes en a eu des choses à raconter. Je pourrais vous parler de cette vie où j’ai pu m’aventurer dans un monde sans océan et où les continents flottent dans le ciel. Je pourrais également vous parler de cette vie où il me fallait user de tous mes réflexes pour vaincre une espèce de dragon et sauver une princesse dans un royaume champignon. Je pense aussi à une autre vie où j’ai dû parcourir les corps de deux titans figés. Aujourd’hui et les jours qui vont suivre, je vais plutôt vous raconter ce que j’ai vécu dans cette contrée incroyable que l’on nomme Hyrule.
Comme souvent, mon arrivée dans ce monde se fait au réveil. A l’intérieur d’une étrange salle. J’entends une voix, elle me guide jusqu’à sortir de ce petit sanctuaire. Dehors, le chant des oiseaux, la brise agréable du vent et quelques parfums de nature et d’aventure. Au loin, la silhouette d’une église, celles des arbres de la forêt. Encore plus loin un château, des pitons rocheux, un volcan constamment au bord de l’éruption. Ce monde m’intrigue. Où suis-je ? Le seul contact avec la civilisation se fait à travers un étrange personnage, un vieillard mystérieux qui doit certainement en cacher des choses. Celui-ci me laisse entendre que la contrée d’Hyrule a été dévastée par une calamité appelée Ganon. Je ne saurais que bien plus tard que ce monde apocalyptique était heureusement encore peuplé de quelques âmes.
Je fais ainsi mes premiers pas à travers Hyrule. Le Grand Plateau du pays me sert d’introduction. De là-haut, on peut déjà apercevoir l’immensité du continent, deviner quelques secrets et entrevoir les dangers que son exploration pourrait me réserver. J’explore alors la petite forêt luxuriante à proximité de l’église, apparemment baptisée Temple du temps, où je croise tout de même une faune variée : sanglier, écureuils, biches et cerf. Il y a de la vie malgré tout. Et pas seulement amicale.
Le plateau regorge également de petites tribus de monstres agressifs. Ils sont hideux et féroces, et les repousser tient parfois du miracle tant ils aiment se mettre à plusieurs pour terrasser quiconque serait dans leur collimateur. En venir à bout se montre difficile : il n’y a pas forcément de quoi se défendre à part quelques branches d’arbre, une hache qui traînait par-là mais qui se craquelait à mesure que je portais mes coups.
Finalement, après moult épreuves, j’ai finalement acquis la possibilité de descendre du plateau pour explorer ce monde dont l’origine m’a finalement été révélée. Il y avait de quoi en tomber par terre mais ces révélations m’ont permis d’être d’autant plus déterminé à parcourir Hyrule et à comprendre et vaincre le mal qui ronge le pays depuis près d’un siècle.
Pour vous qui lirez ces lignes, ce n’est qu’un petit aperçu de ce qu’Hyrule me réserve. Laissez-moi être votre guide dans cette contrée emplie de mystères.
