Nous mettons nos archives à disposition mais la mise en page n’est pas encore corrigée

Tests : NESGBSNESN64GBANGCDSWii3DSWii U

Carnet de voyage Hylien #2

Le

par

Bienvenue au Japon

Pas nécessaire d’avoir marché des dizaines d’heures dans cet épisode pour que je remarque un détail qui m’a semblé assez sympa au départ et qui a fini par me hanter jusque dans mes nuits. Je parle bien sûr du Japon !

C’est assez curieux en fait, parce que le Japon a longtemps été le grand absent de la saga Zelda. Ça remonte à loin, mais en 2004, MCy avait essayé de chercher les différentes influences de la saga et avait trouvé beaucoup de choses en Europe et au Moyen-Orient, mais très peu au Japon. Ou en tout cas pas plus qu’ailleurs. C’est ce qui l’avait poussé à conclure que si Zelda plaisait autant partout, c’était certainement parce qu’il s’inspirait des mythes, des légendes et des folklores du monde entier sans se contenter de préférer un morceau du monde à un autre.

Depuis, le Japon a fait une entrée assez fracassante dans la saga à travers Skyward Sword dont les cinématiques valaient tous les mauvais dramas japo-niais du monde. Mais ce coup-ci, en me procurant le prospectus de l’office de tourisme d’Hyrule, je m’attendais à retrouver des références aux quatre coins du globe partout dans ce nouveau jeu. Bref, une fois mes lacets bouclés, ma tunique verte enfilée (ouais j’aime pas la bleue) et mes quatorze rations de chutney de fruits préparées, je suis parti visiter le vaste monde.

On me promettait des ruines rappelant les châteaux forts d’Europe de l’Ouest, des vieux clochers pourris évoquant l’orthodoxe d’Europe de l’Est qui ne sommeille pas en moi, des temples aux allures hindoues, des cultivateurs drapés dans des toges romaines et coiffés des plus célèbres chapeaux chinois stéréotypés… J’aurais hurlé de rire en retrouvant la ridicule tenue traditionnelle de Toal. Et quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver quelque part au milieu du Japon. À Kyoto même, à en croire les développeurs.





Je ne voudrais pas être exhaustif, car vous prendrez certainement beaucoup de plaisir, vous aussi, à aller visiter ce pays. Mais entre les représentations de fantômes qui rappellent le théâtre japonais, les mimiques de certains personnages qui font très manga, les quelques rares musiques, le côté très spirituel qui émane de l’aventure et encore quelques autres choses dont je ne peux vous parler sans risquer de me prendre le revers du couperet de la brigade anti spoil dont je fais partie, je peux vous garantir qu’on a affaire ici au voyage touristique le plus japonais qui soit dans la saga. Bon on n’est pas au niveau d’un Okami ou d’un Muramasa, n’exagérons rien. Mais je tenais à partager cet à priori avec vous.