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Resident Evil : Code Veronica X

Le

par

Mon premier est un poisson ou une partie du corps peu montrée,
Mon second sert à couper des arbres,
Mon troisième sert à mordre,
Mon quatrième est une conjonction de coordination,
On construit ma cinquième dans Sim City,
A la mode, mon cinquième est Da Vinci,
Mon sixième attaque à la bombe banane et au bazooka,
Mon septième n’est pas bas,
Une racaille te suggérerait de faire à ta mère mon huitième
Mon neuvième est la première lettre de l’alphabet
Mon tout c’est le titre du test. D’un autre coté je vois pas trop pourquoi je me casse à faire une charade alors que vous connaissez déjà la solution.

Introduction

Comme vous le savez tous car vous vous tenez à la pointe de l’information depuis des années grâce à NDM, Shinji Mikami (créateur de Resident Evil) et Nintendo ont signé un contrat pour que tout les Resident Evil apparaissent sur Nintendo GameCube (je sais ça sert à rien de mettre Nintendo devant GameCube, mais c’est une question de class). Nous avons donc eu droit au Resident Evil 0, 1, 2, 3 : Nemesis, Code Veronica X et enfin le fameux 4 (mais le 4 fait parti du Capcom Five une histoire douloureuse ><).

Mais bon chez Capcom on ne se foule pas trop et on a d’autres trucs à faire donc on fait une refonte parfaite du 1 et puis le reste… On réédite pareil. Quoi le 3 est niveau PSone ? On s’en fout on a dis qu’on publiait, pas qu’on modifiait. Pareil pour Code Veronica, allez ! Oui mais la différence c’est que Resident Evil : Code Veronica vient de la DreamCast donc on est un bon niveau au dessus ! Et même si les graphismes restent médiocres pour de la GameCube le reste relève amplement le tout !
Encore une fois on constate que la DreamCast était une très bonne console, ses jeux nous enchantent encore (je vais me faire des copains avec cette phrase moi ^^).

C’est Mario et perd son âge
(Histoire et gens)

Ici vous incarnez un personnage bien connu des adeptes de Resident Evil 2 : Claire Redfield ! Le nom de famille doit vous dire quelque chose si vous êtes un peu fan de la série. Ben oui cette petite dont je ne cesserai de vanter les charmes est la sœur de Chris membre de l’équipe Bravo des stars. Et cette petite fille super jo… euh… intelligente cherche son frère. Pendant ses recherches elle infiltre un laboratoire d’Umbrella et après une dure lutte au sein des locaux de la sempiternelle société (qui fera d’ailleurs l’objet d’une jolie cinématique en image de synthèse) Claire se fait capturer. La brêle.

Elle se réveille dans une cellule fort mal éclairée. Un homme étrange vient la libérer et nous apprend que l’île sur laquelle est enfermée Rebecca viens d’être prise d’assaut par des monstres, désastre, morts, monstres, pas cool, tous mourir, bouhouhou, ouin, ouin. Et après vous irez peut-être autre part avec peut-être quelqu’un d’autre, mais je vous laisse la surprise.

Au cours de votre exploration de l’île Sheena vous vous trouverez un keupin (deviendra-t-il petit ? Je vous laisse la surprise ^^) et retrouvez quelques personnages rencontrés dans les autres épisodes ! Bien sûr votre parcours sera parsemé d’embûches, d’énigmes et de zombis en tous genres ! Ça vous colle pas l’eau à la bouche à ça ? Bon si vous parlez avec Totowan il vous dira que les personnages ont un balai dans le popotin (je savais que j’aurai du être un balais:/) et un pétoire de fête foraine mais il est vieux, faut pas l’écouter.

Si vous ne connaissez pas la série Resident Evil le scénario vous prendra, vous aurez envie de continuer et d’en apprendre plus, vous accrocherez à l’histoire qui pourrait se nouer entre les deux personnages principaux et vous vous pencherez sur la difficile histoire de la famille Ashford, créatrice d’Umbrella. Si vous connaissez déjà, ce sera pareil que si vous connaissez pas sauf qu’en plus vous pourrez voir de multiples clins d’œil et références, c’est super marrant. A moins qu’il n’y ait que moi qui trouve ça marrant parce que j’ai que ça à penser… Je n’écarte pas la possibilité d’être un no-life geekesque qui a que ça à foutre de ses vacances parce qu’il est loin de toute civilisation ><.

Ce gars me plaît
(Gameplay)

Capcom a ici décidé de jouer la carte de l’originalité ! Non je déconne. Vous y avez cru ? Bon en fait c’est la même maniabilité que dans tout Resident Evil sur GameCube. C’est pas compliqué : A c’est pour toute les actions, avec R vous braquez votre arme puis appuyez sur A pour tirer ; B vous permet de courir, X d’accéder au menu et le Stick Gris sert à vous déplacer (original hein ?).

Voilà, les habitués de la série sur Cube ne seront pas dépaysés. Pour les autres faudra un bon temps d’adaptation (10 minutes – 15 minutes ou plus si vous jouez avec vos pieds). Après on accroche où on accroche pas. Pour être vraiment objectif, je dois avouer que c’est très raide et que au début vous vous prendrez souvent des décors dans le meilleur des cas. Dans le pire des zombis mais c’est pas grave, vous avez un stock d’herbes disponibles ! Oui dans Resident Evil on se soigne à l’herbe. Normal quoi.

Cette maniabilité un peu difficile à prendre en main vous compliquera la donne au début, renforçant l’oppression créée par les masses de zombis (mais pas trop quand même juste ce qu’il faut pour vous faire la main et assouvir vos envies sanglantes) qui vous assailliront au début. Donc je trouve que la maniabilité n’est qu’un complément de l’ambiance du jeu. Beaucoup ne seront pas d’accord mais je m’en fout, je suis un rebelle.

Autant vous dire qu’une fois qu’on l’a acquise plus aucun problème ne se pose, c’est très fluide, il faut juste tenir compte des changements de positions des caméras qui sont semi-fixes (elles restent toutes à la même placent mais effectuent parfois des rotations ou des zooms sur votre personnage pour y voir plus clair dans ce monde sombre et terrifiant).

Histoire d’un obèse
(Gras-fic)

Le point le plus controversé du soft. La précédente version sur DreamCast était magnifique pour l’époque mais Capcom n’as pas fait beaucoup de retouches entre temps… Pardon. Capcom n’as pas fait DU TOUT de retouches entre temps. Heureusement l’époque où Veronica n’était pas moche du tout n’est pas tout à fait révolue. Le jeu hein. Remarquez Veronica est… euh… je m’égare.

Les décors sont assez variés, on passe du château joliment décoré au centre d’entraînement ultramoderne avec un char d’assaut qui traîne dans un coin de la cour (rêvez pas vous le conduisez pas). C’est varié et pas trop moche. Je pense que la meilleure comparaison que l’on puisse faire c’est avec Eternal Darkness sorti aux débuts de la GameCube. C’est sympa ça vous déglobine pas les yeux.

Les personnages sont assez bien travaillés. Bon on ne comptera pas les cheveux, ça fait pub Vivel Dop fixation béton. Ça bouge pas et c’est super raide (à part la queue de cheval de Claire qui pendouille un peu (commencez pas les jeux de mots sur la queue de cheval). Sinon les visages sont assez expressif, suffisamment avancés graphiquement pour pouvoir distinguer correctement les émotions et les lèvres qui bougent ce qui, l’air de rien, est quand même indispensable dans un Resident Evil (on m’ôtera pas de l’idée qu’un playmobil en train de parler nuit à la crédibilité d’un jeu). J’ai noté tout particulièrement que le nez était très bien modélisé ! Oui vous vous en foutez du nez mais je le trouve joliment rond comme il faut et j’en suis content.

Donc graphiquement c’est certes un bon gros cran en dessous de ce que l’on sait Capcom capable de faire avec notre Cube mais ça reste regardable et tout à fait acceptable tellement l’histoire est prenante. En tous cas pour ma part je m’attendais à pire.

Le musée caisson a ouvert !
(Bruits divers)

J’ai assez envie de dire que la plus grande musique de Resident Evil c’est le silence. D’ailleurs dans un élan salvateur je le dis : la plus grandes musique de Resident Evil c’est le silence. Et encore une fois Capcom la manie avec une maestria sans antécédent, et comme disait un ancien collègue que je n’ai pas eu l’occasion de connaître : ça fond dans l’oreille ! Les thèmes musicaux ont juste ce qu’il faut de stressant et d’absent. Ils n’apparaissent que rarement, soit dans les salles des malles pour vous rassurer et vous bercer soit à l’arrivée des mézants pour faire monter votre adrénaline. Bref au niveau de la musique c’est du grand Resident Evil, notamment le thème de l’introduction du jeu qui est d’un majestueux super majestueux quand même.

On ne peut malheureusement pas en dire autant des bruitages… Les bruits de flingues et de portes sont bons mais les bruits de pas font mal aux oreilles. C’est vraiment le point noir je trouve. Le reste n’est pas choquant, mais pas ultra crédible non plus. Mention spécial au bruitage des battements de cœur quand vous ouvrez une porte, car ils se répercutent dans votre manette faisant accélérer le vôtre.

Pour résumer : musique très bonne et bruitage très moyens. Et voilà je trouve qu’il y a pas grand-chose d’autre à dire : on aime où on aime pas une musique de jeux vidéo. Je peux juste vous dire qu’à mon goût elle colle très bien avec cet opus.

Ce qui est amusant c’est de noter les quelques clin d’œil aux autres opus tels que le thème de la malle où la fameuse Sonate au clair de lune jouée au piano. Un vrai cube à six faces poli. Un dé lisse si vous me passez l’expression.

Les raies humées
(En bref…)

Histoire :
Le gros point fort, indispensable dans tout Resident Evil (sauf le 4 mais là c’est un cas bourrinesque à part) il est super ici ! Il reprends plein de personnages des anciens épisodes que l’ont retrouve dans ceux d’après, les nouveaux sont attachants, y’a une jolie histoire d’amour… Enfin bref du très bon scénario, qui vous accroche et vous pend les tripes.

Graphismes :
Bon c’est pas du niveau du 1 et la GameCube en a un peu plus dans le ventre quand même mais quand images de synthèse il y a c’est très beau. Les décors sont sympas, les personnages ne sont pas trop moches… Non franchement ce n’est pas splendide mais si on est fan du genre ça passe tout à fait. Une réalisation certes à revoir mais c’est rattrapé par le reste !

Gameplay :
Resident Evil : on aime ou on aime pas. Moi j’aime. Ah si juste un truc… Le bouton A pour monter les escaliers c’est pas super glop surtout quand on voit pas les escaliers dans une pièce. Oui j’ai tourné dix minutes en rond avant de m’apercevoir que y’avait ce foutu escalier, oui je me suis bouffer la gueule parce j’avais oublié d’appuyer sur A, oui je suis un atrophié !

Musiques et sons :
Comme on sait savamment et suavement le faire (à repasser) dans Resident Evil, musique discrète et allant crescendo avec les monstres combinée à des silences nous font frémir… Si il n’y avait pas les bruits de pas ressemblants à Tarzan en train de faire mumuse sur tata yoyo l’éléphant de bois (image ô combien éloquente qui veut dire que pour une fille de 50kilos elle a le pas très lourd). Les autres bruitages sont banaux, ils ne choquent pas.

Notes finale :
Note fan Resident Evil : 17/20
Note pas fan Resident Evil : 15/20

Ce Resident Evil se divise en deux parties pour moi. La première c’est l’histoire, le gameplay, la tradition, le charme tout est parfait. La seconde c’est l’aspect technique dont la vieillesse se fait tout de même ressentir. Pour conclure je dirais que c’est un impératif pour tout fan de Resident Evil et un très bon moment à passer si vous aimez le style et que vous savez pas quoi faire de votre argent. Oui je sais que vous aimeriez ne pas savoir quoi faire de votre argent ^^.