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Luigi’s Mansion 2

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par

L’année 2013 sera l’année de Luigi ! C’est comme ça que Satoru Iwata voit les choses pour promouvoir la sortie de Luigi’s Mansion 2 sur 3DS. Le PDG de Nintendo souhaite le remettre sur le devant de la scène, trouvant qu’il serait resté un peu trop longtemps dans l’ombre de son célèbre frère. Nintendo prévoit donc plusieurs jeux où Luigi sera à nouveau sous les feux des projecteurs avec l’annonce d’un DLC de New Super Mario Bros. U qui lui sera dédié entièrerment, ainsi que le prochain Mario & Luigi sur 3DS. Il y a déjà dix ans que Luigi n’avait pas pointé le bout de son nez dans un rôle principal. Le premier épisode sur GameCube en 2002 nous avait tous surpris. Ce n’était pas Mario qui était l’ambassadeur de la nouvelle console de Nintendo mais bien Luigi, son frérot. Luigi’s Mansion se présentait comme une sorte de parodie du genre survival horror. L’annonce d’un deuxième épsiode à l’E3 2011 a été une exellente nouvelle, nous permettant ainsi de nous replonger avec plaisir dans une nouvelle chasse aux fantôme à la sauce Ghostbusters. Attention, faites chauffer vos aspirateurs !

Synopsis

Dans Luigi’s Mansion premier du nom, c’est Mario qui jouait le rôle de l’empoté de service. Le célèbre plombier aurait disparu dans un manoir que Luigi aurait, par le plus grand des hasards, gagné. Le problème c’est que ce manoir est hanté ! Mais notre héros n’est pas seul : Luigi fait la connaissance du professeur K. Tastroff. Ce dernier va lui fournir tout le matos nécessaire, dont son fameux aspirateur à ectoplasmes, pour faire le ménage dans sa nouvelle demeure et s’y installer. Après moult péripéties, Luigi réussit à retrouver son frère et gagne son propre manoir, histoire de se mettre au niveau de Wario et de son gros château. Luigi’s Mansion reprend la même idée qui est de récolter le maximum de pièces et de trésors. C’est à la fin du jeu que Luigi constatera si l’argent accumulé lui permettra d’obtenir la maison de ses rêves ou juste un petit bout de terre avec un cabanon en bois.
Dix ans après le premier épisode, le professeur K. Tastroff s’est installé dans la vallée des Ombres pour continuer ses recherches sur les spectres avec l’aide de ses gentils assistants fantômes. Cette vallée à la particularité d’être sous l’emprise de la Lune Noire qui permet aux fantômes du coin d’être doux comme des agneaux. Donc qui dit absence de cette lune dit ectoplasmes qui deviennent vilains et méchants. Obligatoirement, quelqu’un de mal intentionné découvre son existence et la brise en six morceaux pour l’éparpiller dans toute la vallée. Le professeur, le premier à en payer les frais, se fait jeter de son laboratoire par ses assistants devenus complètement incontrôlables. Ni une ni deux, il se rappelle l’exploit de Luigi en tant que chasseur de fantômes. Il le « télépixelise » sur le champ sans lui demander son avis et l’envoie malgré lui dans cette vallée des Ombres avec en main un nouvel aspirateur, tandis que le plombier vert claque des dents.

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Gameplay

Luigi’s Mansion 2 se joue de la même manière que le premier épisode sur GameCube. L’absence d’un second stick empêche toutefois de tourner sur soi-même durant le mode aspiration et ça c’est un truc qui m’a un peu bloqué dès le début. De plus, il faut garder appuyé un bouton pour pouvoir se déplacer plus vite au lieu d’une simple gestion de pression sur le stick. Mais ça reste du détail, le jeu reste parfaitement jouable une fois les bases acquises.

Dans le premier épisode, Luigi devait éteindre sa lampe et la rallumer au bon moment pour éblouir les fantômes et ainsi pouvoir les aspirer. Sur 3DS, on reste sur le même principe sauf que Luigi possède maintenant une lampe avec un flash, nommée Spectroscope qui, une fois chargée au maximum, peut éblouir plusieurs fantômes sur une plus grande distance et une zone plus large.

Pour l’utilisation de l’aspirateur, c’est la même technique que sur GameCube, une fois le fantôme ébloui, celui-ci reste vulnérable pendant un court instant. C’est à ce moment que vous devez enclencher le mode aspiration et lui faire vider ses points d’endurance pour qu’il lâche prise et se laisse capturer. C’est un peu comme un jeu de pêche, vous devez orienter le pad analogique dans le sens contraire à la direction prise par le fantôme. Lors de la phase d’aspiration, une jauge se remplit au fur et à mesure, et une fois pleine vous pourrez activer un petit boost pour accélérer sa capture et lui faire perdre un peu plus de vie.

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La petite nouveauté de cet épisode est le Révéloscope qui, comme son nom l’indique, permet de révéler des objets invisibles et des fantômes camouflés avec un joli effet arc-en-ciel. De plus, il permet de donner vie aux dessins des tableaux que vous croisez dans le jeu. Par exemple, un tableau avec une pièce d’affichée vous permet de faire apparaître un déluge de pièces d’or. Elle est pas belle la vie ? Cependant il faut éviter de l’utiliser sur une longue durée, car la surchauffe est vite arrivée : le pauvre Luigi se fait brûler les doigts après une utilisation trop intensive.

Ces deux objets, l’Ectoblast 5000 et le Révéloscope, peuvent être améliorés sur trois niveaux en fonction de l’argent accumulé. Pour l’aspirateur, vous pourrez débloquer un troisième boost très puissant lorsque la jauge atteint la troisième phase. Pour le Révéloscope, il est juste possible d’augmenter sa durée d’utilisation.

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On peut signaler l’absence des médailles de l’épisode GameCube qui permettaient de contrôler différents éléments comme la glace ou le feu et d’ainsi battre des fantômes spécifiques. Ici, rien de tout cela, il va falloir se creuser un peu plus les méninges et être observateur pour découvrir le truc permettant de battre un fantôme, et tout particulièrement les boss, ou pouvoir progresser tout simplement dans les différentes pièces du manoir. En parlant des boss, le premier d’entre eux reste l’un des plus réussis. Les autres sont un peu moins mémorables. Chaque combat contre eux est découpé en phases, à la manière des boss des Zelda. Une fois le point faible découvert on recommence avec la même technique mais votre adversaire ne va pas se laisser faire pour autant. Vous aurez affaire principalement à des boss non fantomatiques qui sont eux même possédés par l’un de ces spectres. La plupart du temps, Il va falloir user du décor ou ce que vous avez à disposition pour éjecter le fantôme de son hôte et pourvoir enfin utiliser votre aspirateur.

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Le fait d’absorber plusieurs fantômes en même temps vous rapporte plus d’argent. Au lieu de quelques pièces par fantômes, c’est des gros lingots d’or qui tombent !!!

La Game Boy Horror, qui était l’outil de communication entre Luigi et le professeur K-Tastroff dans le premier épisode, se fait remplacer par une DS collector avec un skin du savant fou sur la coque. Malgré les progrès technologiques, cette DS ne vaut pas vraiment la vraie, l’unique Game Boy Horror qui avait une fonctionnalité de scan. On pouvait activer une vue subjective et explorer plus facilement une pièce. Ici, la DS ne sert qu’à contacter le professeur et à rien d’autre. Le jeu se stoppe à chaque fois qu’il essaye de vous joindre. Vous n’avez pas d’autres choix que de lui répondre. On est tenté de laisser sonner et de continuer à jouer mais non, dès que ça vibre dans ses poches, Luigi se doit de répondre. Question de politesse, voilà tout.

À un moment donné, Luigi doit faire équipe avec des Toad, ces derniers l’accompagnant et l’aidant à résoudre des énigmes qui ne peuvent être réalisées avec deux ou trois personnages. On retrouve bien la marque de fabrique des Zelda.

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Graphismes

Le jeu reste aussi détaillé que sur GameCube, on retrouve cette ambiance bon enfant avec le charme du premier épisode. De plus, les mimiques de Luigi sont beaucoup plus présentes que sur le cube violet. Dès le début du jeu, on voit Luigi insister de différentes manières pour montrer au professeur qu’il n’est pas du tout l’homme de la situation. Ses lunettes n’ont pas l’air d’être assez propres pour que ce vieux binoclard se doute de quelque chose, ou alors vaguement. Mais qu’importe, tout marche sur des roulettes avec K. Tastroff !

Le jeu se déroule non plus dans un seul et même manoir mais dans cinq baraques différentes avec leurs atmosphères propres. L’exploration de chaque zone est découpée sous forme de missions. Les uns diront que ça permet de coller à l’aspect nomade du support et les autres diront que ça casse le rythme du jeu. Le problème de ce découpage en missions, c’est que certaines sont très courtes et d’autres beaucoup plus longues. Un rajustement à ce niveau aurait été appréciable. Si la mission n’est pas terminée et que vous devez stopper rapidement votre partie, il est impossible de conserver ce que vous avez pu acquérir jusqu’à la. Sur le premier, il vous suffisait de trouver un petit Toad dans une des pièces du manoir pour pouvoir effectuer une sauvegarde de votre partie. D’un autre point de vue, les missions permettent d’apporter une certaine rejouabilité à n’importe quel moment du jeu, que se soit pour aller tâter une nouvelle fois un boss, explorer rapidement une certaine partie d’un manoir ou encore améliorer son score.

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Fiou ! Luigi se retrouve maintenant dans les labyrinthes de pyramides égyptiennes.

Le premier manoir du jeu est un hommage à celui de la GameCube. On retrouve le côté classique des vieux manoirs hantés avec tout ce qui s’y rapporte, les armures de chevaliers, les tableaux, les gros chandeliers et sa bibliothèque. Certes, le manoir n’est plus aussi grand que le précédent mais on ressent une certaine nostalgie. Ça me donne bien envie de rallumer ma GameCube, ça ! Le deuxième change radicalement en rajoutant de la verdure. Ce n’est plus un manoir à proprement parler mais une gigantesque jardinerie. Le troisième est un Beffroi englouti par les sables du désert. Dans le quatrième, on laisse place à la cabane de l’esquimau couplée avec une mine polaire. Pour finir, le dernier est à nouveau un manoir mais beaucoup plus imposant que le premier. Bref, les environnements sont très variés et permettent de nous tenir en haleine jusqu’au bout sans montrer un signe de lassitude. Les classiques mondes des Mario Bros. refont surface avec celui de la forêt, du désert, de la neige et le château de fin. Les décors restent particulièrement bien travaillés : lorsqu’on arrive dans une pièce, on a une envie folle de toucher à tout, d’aspirer plein de trucs, un vrai petit régal. De plus, la 3D est superbement bien foutue, elle permet de mieux distinguer l’effet de profondeur d’une pièce et de mieux se positionner face aux fantômes pour pouvoir les capturer plus facilement.

Un petit point négatif en ce qui concerne le bestiaire. La plupart des fantômes rencontrés se résument principalement en quatre formes : les verts de base (pouvant s’équiper parfois d’armes), les bleus qui se cachent dans les meubles, les rouges qui sont les plus violent et les violets provoquant des crises de peur à Luigi. Le premier épisode nous avait habitués à une certaine variété de fantômes. Enfin c’est surtout au niveau des boss que la différence est flagrante, dans le premier épisode on avait droit à une personnalité propre à chaque fantôme des résidents du manoir. Pour ce deuxième épisode, les boss ont exactement la même apparence que se soit le premier ou le dernier. C’est sans compter le fait qu’ils peuvent posséder des objets ou des corps et ainsi varier les combats.

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La fameuse vallée des ombres.

Il y a quand même des fantômes plus originaux, comme le gros fantôme jaune rappelant un des boss du premier épisode ou les trois dames du cimetière. Le plus original d’entre eux reste le chien fantôme. Ce dernier sera présent dès le premier manoir. Il prend un malin plaisir à apparaître de nulle part et à prendre les objets et les clés de Luigi, l’empêchant ainsi d’aller plus loin. Luigi devra donc le retrouver en suivant ses empreintes avec le Révéloscope pour lui mettre la main dessus et le capturer. Mais ce gentil toutou ne cherche pas toujours à vous mettre des bâtons dans les roues, si vous récupérez lors d’une mission un os en or, il vous sauvera la mise si par mégarde vous perdez l’ensemble de vos points de vie.

Seul point noir du jeu au niveau des graphismes, il s’agit des chutes de frame rate qui sont présentes sur la grosse majorité du jeu mais sans pour autant nuire au plaisir de jeu.

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Durée de vie

Avec cinq manoirs au lieu d’un seul, il y a de quoi faire. Il faut une bonne dizaine d’heures pour le terminer d’une traite lors une première partie. De plus, le découpage en missions de chaque zone permet de revenir facilement dessus. Une fois une mission terminée, le jeu évalue les performances de Luigi sur les pièces qu’il a pu récolter, le nombres de fois qu’il a été touché et le nombres de fantômes capturés. Le joueur obtient un grade allant de une à trois étoiles.

Comme sur l’épisode GameCube, la chasse aux Boo est une nouvelle fois d’actualité. Chaque mission du jeu vous propose de retrouver un Boo unique avec des noms complètement fous. Ils sont cependant beaucoup plus simples à capturer que ceux de la version GameCube. Un coup de Révéloscope dans la tronche et un petit coup d’aspi, et hop c’est dans le sac. L’humour est encore une fois bien présent. Lorsque le Boo se fait capturer par Luigi, ce dernier lui saute dessus pour le faire rentrer dans son aspirateur, le tout accompagné de bruitages qui sont à mourir de rire.

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Un gentil toutou qui peut aussi bien vous sauver la mise que vous mettre des bâtons dans les roues.

Luigi’s Mansion 2 alterne le côté exploration / réflexion avec de la chasse aux fantômes. Un brillant mélange qui permet de varier les plaisirs de jeu. Les énigmes sont bien fichues, il suffit de bien regarder au bon endroit et de bien tout fouiller pour espérer se débloquer d’une situation.

La difficulté est bien dosée, le seul hic, mais ça permet de donner un peu plus de piment au jeu, c’est l’impossibilité de sauvegarder quand on veut. Si vous mourrez vous devez recommencer la mission à partir du début. C’est assez chiant après une mission longue. Mais bon, il est bon de rappeler qu’avant c’était pire.

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Musique et sons

Les musiques sont les mêmes durant tout le jeu, le même rythme revient à chaque fois. Il est amusant de signaler que Luigi chantonne le thème du jeu comme celui du premier épisode. Sinon les mimiques et les cris de peur de Luigi sont tout simplement énormes. Le pauvre Luigi se fait malmener du début à la fin. On sent l’effort des développeurs sur le travail effectué sur le personnage pour le rendre unique et attachant.

Les rencontres entre les Toad et Luigi permettent de voir l’autre facette du plombier. Luigi prend son rôle plus au sérieux une fois accompagné des Toad. À chaque porte franchie, il les laisse passer devant. Au fur à mesure du jeu, ses mimiques de peur s’évanouissent peu à peu lorsqu’il prend conscience de la tache à accomplir.

Cependant j’ai pu constater quelques bugs sonores, à un moment donné, les bruitages disparaissent lors de phases de jeu et non dans les cinématiques. La musiques de fond est quant à elle toujours présente. À priori, il s’agit d’un problème récurrent sur la plupart des cartouches et non un problème lié à une seule ou encore à la console elle-même.

Pour finir, avec la croix directionnelle, Luigi peut toujours sortir quelques phrases, avant on avait droit à un « Marioooo ? », maintenant c’est un Hello avec 4 tons différents. Enfin c’est le cas au début du jeu, une petite surprise est à découvrir une fois que le scénario a suffisamment avancé.

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Le Spectroscope est plus efficace que la petite lampe du premier épisode.

Multijoueur

Une fois l’aventure solo terminée, le jeu propose une chasse aux fantômes à plusieurs, ceci en ligne ou en local. Même pour les personnes ne possédant pas le jeu et désireuses de se joindre à une partie, il est tout à fait possible de le faire sans posséder la cartouche. De plus, la console garde en mémoire le jeu qui permet aux joueurs sans cartouches de créer leurs propres sessions. C’est cool pour les RDV 3DS en local comme 3DS in Nantes ou DS in Paris.

Le jeu propose d’explorer une tour sur un maximum de 25 étages, sur plusieurs niveaux de difficulté avec le choix des objectifs à atteindre. On retrouve le principe de The Legend of Zelda : Four Swords, il s’agit d’un jeu de coopération mais aussi de compétition entre les joueurs. Les coups bas sont donc de mise pour espérer empocher la victoire. C’est celui qui aura collecté le maximum de trésors ou capturé le plus de fantômes qui sera déclaré vainqueur à la fin de la partie, de la même manière que Zelda avec le nombre de rubis.

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Des parties de folies en perspective.

En bref…

Histoire : 13/20
On reste sur les même bases que dans le premier sur GameCube. Luigi doit de nouveau jouer le rôle de la bonne et nettoyer non pas un seul manoir mais cinq demeures hantés. La licence des Luigi’s Mansion a tout de même le mérite de proposer un scénario plus travaillé que les autres jeux de la série des Mario Bros. Les péripéties de Luigi vont rapidement le mener à découvrir quelques surprises qui au final ne le différencieront pas forcément du premier épisode.

Gameplay : 18/20.
Rien à reprocher, l’ensemble reste efficace et facile à prendre en main une fois les mécanismes assimilés. L’ajout d’un second stick aurait été tout de même appréciable pour orienter le vortex et bouger la caméra sous certains angles.

Graphismes : 17/20
Les environnements sont assez variés, allant du classique manoir du premier épisode à des lieux plus originaux comme la serre d’un jardinier richissime, un beffroi englouti dans les sables, une caverne polaire et un gros manoir reprenant plutôt les caractéristiques d’un vieux château avec ses oubliettes hantées. Le tout est bien détaillé permettant ainsi d’interagir facilement avec le décor en aspirant des trucs et en découvrant avec joie des secrets. Un gros plus sur l’énorme potentiel comique de Luigi qui lui donne un charme fou. Quelques points en moins sur des problèmes d’aliasing et la variété du bestiaire.

Musiques et sons : 14/20
Un seul thème revient régulièrement. Les petites chansonnettes de Luigi sont marrantes rappelant ses sifflements du premier épisodes. Quelques bugs sont à signaler avec la disparition totale des bruitages qui reviennent une fois une mission relancée.

Durée de vie: 15/20
Une dizaine d’heures pour finir le jeu d’une traite. Après, il vous reste à capturer l’ensemble des Boos pour débloquer une mission exclusive à chaque manoir, refaire les missions pour augmenter votre score ou encore compléter la galerie de fantômes capturés. Et si tout ça est fait il reste le multijoueur en local ou sur le net.

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Multijoueur et online : 15/20

Partant du même principe que The Legend of Zelda : Four Swords, le multijoueurs s’oriente vers un jeu mélangeant la coopération et la compétition, le but étant de récolter le plus de points avant les autres tout en gardant la possibilité de progresser avec les autres joueurs dans les niveaux. Possibilité de jouer en local ou sur le net. Il est bon de repréciser qu’avec une seule cartouche, il est facile de se créer tout un réseau en local.

Note Finale : 17/20
Reprenant les bases dictées par son aîné, Luigi’s Mansion 2 reste aussi prenant qu’un bon Zelda. Les énigmes sont autant présentes que l’aspect action avec la capture des fantômes. Le level design est mieux pensé que celui du précédent avec une maîtrise du trompe-l’œil quasi parfaite. Le jeu reste bourré d’humour malgré un logo PEGI « Peur » sur le boîtier au dos. Bref, Next Level Games nous surprend complètement par la qualité de son dernier bébé. Luigi’s Mansion 2 restera l’un des titres à posséder absolument sur la dernière portable de Nintendo, au risque de payer 100 euros le jeu sous blister dans 20 ans.

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Voir aussi :

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