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Mario Kart DS

Le

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On l’aura attendu bien longtemps ce Mario Kart On-line qui nous aura fait fantasmer pendant bien des années ! Dès sa première présentation, Mario Kart DS a suscité un excellent engouement venant des joueurs, parfois un peu déçus par Mario Kart Double Dash ou qui trouvaient que Mario Kart 64 avait un peu trop vieilli. Maintenant qu’il est entre nos mains, il est temps de faire une petite analyse pour voir ce que ça vaut vraiment !

Retour aux sources

Avec Mario Kart Double Dash sur GameCube, Nintendo avait dans un premier temps épaté la galerie avec son idée de mettre deux personnages sur le kart pour, selon leur slogan, doubler le fun. Effectivement, le fun en multijoueur était au rendez-vous, dans cette compétition de coopération super conviviale. Mais passé cet aspect, beaucoup ont reproché à ce Mario Kart GameCube de ne pas être dans la lignée des anciens épisodes, avec des circuits qui ne font pas vraiment karting, et au final, une utilisation du principe 2 par kart totalement inutile en multijoueur. Bon je vous rassure, je ne fais pas parti de ces joueurs là, et pour moi, le seul reproche qu’on puisse faire à Mario Kart Double Dash, c’est son extrême facilité et ses circuits pourraves en mode battle.

Mais ceux qui n’ont pas aimé ce Double Dash se réfugiaient dans le passé, repensant à ce bon vieux Mario Kart 64 super méga top fun mais qui a malheureusement bien mal vieilli. Ou encore mieux, c’est indémodable Super Mario Kart, premier épisode de la saga qui a réellement fixé les bases du jeu de courses signé Miyamoto.

Avec Mario Kart DS, déjà, on oublie Shigeru Miyamoto puisque c’est Hideki Konno qui s’est chargé de superviser le développement du jeu. Même si Konno a toujours été proche de Mario Kart, c’est la première fois qu’il y intervient sans l’ombre d’un Miyamoto alors forcément, il risque d’y avoir un peu de changement malgré tout.

Déjà au programme, on retourne à un seul sur le kart, on créé des circuits un peu plus dans l’esprit des premiers épisodes et on rajoute même 16 circuits issus des quatre versions précédentes histoire de faire frémir les plus nostalgiques, le tout avec un mode on-line gratos. Que du bonheur, donc ?



Graphismes

Ici, on note toutes les belles capacités de notre chère DS. Déjà, presque tout est modélisé en 3D. Je dis "presque" parce qu’il y a les menus en 2D (^^) et quelques éléments du décors tels que les tuyaux, les taupes ou les arrière plan qui sont en 2D. Cependant, le mixage a été habilement utilisé cette fois et n’offense pas autant les yeux que dans Mario Kart 64 dans lequel les personnages étaient en 2D animée et les décors offensaient les yeux tellement ils étaient mal implantés. Cette fois, les personnages sont en trois dimensions, et c’est pas plus mal, car comme dans Mario Kart Double Dash, ça permet de leur créer des gestes et mêmes des karts différents qui les rendent toujours plus débiles.

Niveau qualité, on ne peut qu’être satisfait. Les décors sont absolument magnifiques et les univers assez vastes sans brouillard ni clipping (sauf dans un circuit mais c’est fait exprès). De nombreux éléments viennent perturber notre route, comme des Floras (les plantes carnivores), des Cheep-cheep (les piranhas), des flammes, des Whomps (les gros blocs de pierre qui vous tombent sur la tronche en rigolant), des Goombas et tout le tralala. Ca en fait, non ? Bien sûr, on n’oublie pas les boites surprise, qui vous permettent, quand vous les éclatez, d’obtenir une option ou un piège. Tout comme dans la version 64 et suivantes, ces blocs sont transparents et du plus bel effet. Une fois ceci fait, on ajoute à tout de tintsouin les pièges disséminés un peu partout sur le circuit, de la peau de banane à la grosse explosion. Bref, un affichage à l’écran vraiment exceptionnel qui traduit une très bonne maîtrise de la console.



Et pour le petit plus, sur l’écran inférieur, vous avez droit à un plan de votre circuit soit global soit rapproché. Le plan global fait apparaître tout le circuit sur l’écran, en 2D bien entendu, vous voyez le tracé et l’emplacement de chacun des coureurs. Le plan rapproché affiche une vue aérienne de la course centrée sur votre personnage. Ici, vous pourrez voir absolument tout, les obstacles, les adversaires qui vous collent au cul, les pièges laissés sur la route. A côté de votre plan, vous avez le classement des personnages. Pour la première fois dans l’histoire de la saga, les huit coureurs sont présentés (contrairement à quatre dans les versions précédentes). Et en plus de ça, encore une nouveauté, vous avez moyen de contrôler quelles options vos adversaires ont en leur possession, ce qui vous permet bien sûr d’anticiper leurs attaques ou bien d’agir en fonction. A chacun sa technique.

En gros, vous serez bien souvent contraints de baisser les yeux pour regarder ce qui se passe sur l’écran du bas, ce qui vous forcera à quitter l’écran de jeu des yeux. Fort heureusement, il est possible de conduire juste en regardant le plan. C’est même parfois plus facile, mais c’est moins rigolo. C’est cependant très utile quand un adversaire vous balance une pieuvre-encrier à la figure qui vous aveuglera quelques secondes.



Univers

Cette fois-ci, les programmeurs n’ont pas lésiné sur l’univers. Il est beaucoup plus riche que dans les épisodes précédents car il reprend des éléments de quasiment tous les épisodes de la saga Super Mario

Les épisodes précédents se contentaient généralement de ressembler au maximum au Super Mario qui les avaient précédés. ainsi, Super Mario Kart ressemblait beaucoup à Super Mario World, Mario Kart 64 ressemblait d’avantage à Super Mario 64 etc… Ici, vu que le seul épisode de Super Mario à être sorti précédemment sur DS est Super Mario 64, EAD a jugé bon de prendre également des éléments des épisodes GBA de Mario qui sont… les épisodes NES et Super NES ! Et histoire de bien compléter le tableau, Super Mario Sunshine vient faire un petit tour par là également. Ainsi, ce jeu est un véritable cross-over des Super Mario sortis jusqu’à ce jour. 20 années d’évolution. Que demander de plus ?

Ce que ça implique ? Bah l’apparition d’éléments du décors sortis tout droit de Super Mario Bros 3, par exemple (vous savez, le grands rectangles de Grass Land !), des ennemis qu’on n’avait jusqu’alors jamais vus dans un Mario Kart, comme Mister Mole, qui sort de sous sa plaque d’égouts pour regarder ce qui se passe, ou ce cher Bullet-Bill qui vous fonce dessus à toute vitesse. Ceci ajouté aux circuits Retro font de ce Mario Kart DS un excellent regroupement des idées farfelues qui pullulent l’univers de Mario. Très très riche, donc, et c’est tant mieux.

Cependant, malgré tous ces éléments qui viennent rendre le jeu vivant, rempli de clins d’œil et d’humour, il y a quelque chose qui ne va pas trop, concernant l’ambiance qui se dégage du jeu… je ne sais pas trop à quoi c’est dû, mais par moments, on a l’impression de ne plus vraiment être en face d’un Mario Kart… mais très sincèrement, je ne saurais pas comment l’expliquer… C’est peut-être la Miyamoto Touch qui est absente ou bien les musiques horribles dont je vais vous parler à présent…



Musiques et sons

Alors là je suis révolté ! C’est une horreur ! L’aspect qui vous gâche tout un jeu, et pour cause !

Historiquement, les compositeurs qui se sont essayés à Mario Kart avaient tous un excellent répertoire ! Dans Super Mario Kart, rien que le nom de Koji Kondo doit vous parler ! Et sachant qu’il était aidé de ses potes Soyo Oka (Sim City) et Taro Bando (qu’on a retrouvé à la table des sons dans tous les autres épisodes de Mario Kart), ça ne pouvait qu’être bon. Dans Mario Kart 64, il ne restait plus que Taro Bando qui s’occupait des sons, et c’est Kenta Nagata qui a fait son entrée en trombe dans l’univers de Nintendo en nous fournissant sa plus jolie bande originale dès son premier jeu. Même si je n’aime pas tellement les compositions de Kenta Nagata, je dois bien reconnaître que les musiques de Mario Kart 64 m’ont vraiment fait rêver, basses à outrances mises à part. Dans Mario Kart Super Circuit, c’est l’excellentissime Kenji Yamamoto (Punch Out!, Super Metroid, Metroid Prime, Metroid Zero Mission…) qui s’en est chargé. Le résultat est d’autant meilleur ^^ Mais dans Mario Kart Double Dash, on a vu une certaine Shinobu Tanaka (qui avait déjà partiellement volé la vedette à Koji Kondo dans Super Mario Sunshine) venir se greffer aux côtés de Kenta Nagata et… c’est pas difficile de reconnaître ses compositions, ce sont les plus moches. Et comble de déshonneur, c’est elle et elle seule qui s’occupe de la BO de Mario Kart DS ! Et pour continuer dans l’horreur, ils ont même été jusqu’à remplacer Taro Bando qui du coup ne s’occupe plus des sons.



Résultat : Dès l’écran titre, on entend une sale musique bien pourrave. Dès que je l’ai entendue, je me suis dit "oh, c’est pas Kenta Nagata ça !" et les crédits de fin du jeu n’ont fait que confirmer mes dires. Les nouvelles mélodies du jeu ressemblent un peu à celles que Tanaka nous a déjà fournies dans Super Mario Sunshine ou Mario Kart Double Dash avec quelques compositions originales qui ne resteront certainement pas greffées dans votre mémoire. La qualité sonore est vraiment mauvaise, on se croirait revenu sur Super NES, et encore, je ne sais même pas car, vous allez rire, les remix de la coupe Retro sont moins beaux que les musiques originelles. Fallait le faire quand même ! Franchement, j’en ai versé une larme en entendant la musique de ma chère et tendre Moo-moo Farm (la Ferme Meuh-meuh) qui est devenue horripilante (sans compter sur le meuglement des vaches devenu affreux).

Et pour prouver la médiocrité de la bande son, même le petit jingle du dernier tour (3 notes) a été loupé. Une horreur intégrale.

Concernant les sons, l’absence de Taro Bando a visiblement poussé la nouvelle épique à créer de nouveaux sons qui ne ressemblent plus du tout à ceux qu’on trouvait dans tous les autres jeux de la saga Mario (parce que chez Nintendo, les droits d’auteur, on les respecte).

La seule et unique chose qui sauve la mise, ce sont les voix des personnages. Charles Martinet est toujours au micro avec ses acolytes pour nous rendre nos personnages favoris encore plus débiles, et ça marche impeccable. Je regrette simplement que la plupart des voix soient issues des autres jeux de la saga ou encore que certains ne soient pas spécialement appropriés. De plus on les entend parfois assez mal.

Bref, côté sonore, on est vraiment très loin de ce qui a pu se faire précédemment. Mais bon voilà, quand on remplace les compositeurs originaux par des nazes, le résultat est forcément décevant. C’est peut-être d’ailleurs la faute à l’ambiance sonore si, comme je disais plus haut, on a parfois l’impression de ne pas jouer à un Mario. Vraiment dommage.



Gameplay

On est sur Nintendo DS, on a deux écrans dont un tactile, un micro et tout le tralala, pourtant, la jouabilité de ce nouveau Mario Kart reste dans la lignée des épisodes précédents.

On accélère avec A, on freine ou part en marche arrière avec B (perso j’aurais pas fait comme ça mais bon…), on peut faire une manœuvre en maintenant A et B, on lance les options avec X ou L et on saute (parce que les sauts font leur come-back fracassant) avec R. Bien sûr, Javel la croix directionnelle sert à diriger votre kart vers la gauche ou vers la droite. Avec Haut et Bas, vous pouvez déposer ou lancer certaines de vos options plutôt que d’utiliser leur fonction première. En gros, ça n’a absolument pas changé.

Juste un défaut qui vient plus de la console que du jeu, au bout de quelques circuits, ça commence vraiment à faire mal aux pouces, c’est assez chiant.

Les dérapages sont toujours de la partie ! Un bond avec R et hop, selon la direction dans laquelle vous souhaitez tourner, alternez Droite et Gauche jusqu’à ce que les étincelles qui sortent de vos roues deviennent rouge-orange et relâchez pour obtenir une petite accélération, bien utile car votre kart perd beaucoup de vitesse dans les virages, quand vous vous contentez de tourner bêtement. A maîtriser d’urgence, donc !



Un autre truc qui fait perdre de la vitesse, c’est le hors piste. Là c’est dramatique, vous êtes tellement ralenti qu’on en arrive à un point où sortir de la piste est une erreur impardonnable. Or c’est vraiment très difficile sur certains terrains, de ne pas sortir de la piste. Les dérapages sont indispensables dans certaines situations.

Quoi d’autre ? Bah les options, bien sûr ! Vous les obtenez toujours en défonçant une boite surprise. Les plus anciennes options sont toujours là, de la peau de banane à la carapace rouge en passant par la carapace verte, l’étoile d’invincibilité, le fantôme voleur d’options, le champignon accélérateur et tout ça. Mais il y en a de nouvelles, comme la Bloups, la pieuvre-encrier qui aveugle l’adversaire le plus proche de vous durant un moment, l’obligeant à regarder l’écran tactile pour se diriger, ou le Bill Balle qui vous transforme en Boulet-Bill pour foncer à toute allure en envoyant valser ceux qui se trouvent sur votre chemin…

De bien beaux délires en perspective.

Mais des délires qui peuvent être perturbés par le plus gros défaut du jeu. Est-ce une commande laissée là intentionnellement par les développeurs ou bien une utilisation un poil « trichée » d’une maniabilité trop souple : en enchaînant rapidement les dérapages, vous allez pouvoir utiliser la technique du « snaking » qui vous permettra d’atteindre une vitesse de pointe complètement aberrante. Et scandaleuse puisque ceux qui ne maîtrisent pas cette technique n’ont absolument aucune chance de l’emporter.



Modes de jeu

Les modes les plus classiques sont encore une fois présents à l’appel, mais non sans petites nouveautés qui en rajoutent de l’intérêt comme s’il en était besoin !

Grand Prix :

Jouable uniquement en solo (et c’est bien dommage), c’est le B à bas de Mario Kart. Vous avez deux Grand Prix comprenant chacun quatre coupes de quatre circuits. Le Grand Prix Nitro comprend 16 nouveaux circuits spécialement conçus pour ce jeu alors que le grand Prix Retro compte 16 circuits issus des 4 épisodes précédents. Quatre circuits de chaque jeu. Comme toujours, vous pouvez choisir votre cylindrée (50, 100 ou 150 centimètres cube), votre pilote (8 au départ et de nouveaux sont à débloquer) et le kart qui va avec (36 au total mais certains sont à débloquer).

A la fin d’une coupe, vous serez noté de 3 étoiles à E. 3 étoiles, c’est la meilleure note et E la moins bonne (n’avez qu’à demander à votre maîtresse d’école pour de plus amples informations). A vous de faire en sorte d’avoir 3 étoiles à chaque coupe de chaque grand prix dans chaque catégorie de cylindrée.

Contre la Montre :

Ce bon vieux Time Trials est encore et toujours là ! Comme d’habitude, vous choisissez votre personnage et courez dans l’un des 32 circuits proposés pour battre votre propre score. Vous avez la possibilité d’enregistrer des fantômes ou même d’en recevoir de vos amis via la connexion Wi-Fi.



Versus :

Encore un classique, jouable seul contre l’ordinateur ou en multijoueur de 2 à 4, vous choisissez votre cylindrée, votre personnage puis une course et devez arriver le premier. Tous les coups sont permis, parce qu’est du Mario Kart, crénomdidiou ! Vous pouvez également jouer en équipe, le but étant cette fois d’obtenir le plus de points en fonction de temps et aptitudes de votre ou vos coéquipiers.

Bataille :

Également jouable seul contre l’ordi ou en multijoueur, la bataille propose de se retrouver dans différentes arènes pour deux modes différents.

La bataille de ballon vous fait commencer avec un ballon gonflé et une réserve de quatre autres ballons. Le but est de gonfler vos ballons (vous ne pouvez en gonfler que trois à la fois) et de péter ceux des adversaires. Vous perdez quand vous n’avez plus de ballons gonflés, ce qui peut aussi bien être quand vous avez perdu vos 5 ballons que quand vous n’en avez pas regonflé de nouveaux. Pour gonfler, il faut s’arrêter et souffler dans le micro. Bah ouais c’est comme ça, Nintendo aime que vous vous tapiez la honte dans le métro.

La bataille Pilotes Soleil vous fait attraper un maximum de soleils. Les soleils se cachent un peu partout sur le plateau de jeu. Quand un soleil est attrapé, un nouveau apparaît, il faut donc surveiller l’écran tactile pour le repérer. A la fin, c’est celui qui a le plus de soleils qui gagne. Mais le tout n’est pas de les attraper, il faut aussi savoir les garder : quand vous vous faites toucher par un piège, vous perdez un soleil qui revient dans le jeu et que n’importe qui peut attraper. Prudence, donc !



Missions :

C’est un nouveau mode jouable en solo uniquement. Vous avez plusieurs groupements comptant chacun huit missions différentes et farfelues allant du "attraper les 10 pièces" au "cassez les 20 caisses" en passant par le "faites 5 dérapages en un tour" et bien d’autres choses encore. Bien sympathique et pas très long, idéal pour s’entraîner et tuer les minutes courtes durant lesquelles vous ne savez pas si vous avez le temps de commencer un grand prix ou non. Encore une fois, vous êtes noté à la fin selon votre performance (de 3 étoiles à E) et devrez donc battre votre record. Quand vous avez fini les 8 missions d’une poule, vous aurez un boss à battre.



Connexion Wi-Fi Nintendo

Ouais, ça fait moins classe que le Nints’endow Waille Faille Conneksheune mais bon, fallait bien traduire, non ? C’est donc la CWN (sigle officiel français ^^). Mario Kart DS est le premier jeu en Europe (et en Amérique aussi) à utiliser ce CWN. Alors c’est bien ou c’est pô bien ? Hahaha ! Moi seul connais la réponse (ou du moins celle que je donnerai dans ce test ^^).

Pour commencer, étudions la chose. Mario Kart DS On-line vous permet d’affronter d’autres joueurs venus du moooonde entier dans des parties multijoueur. Malheureusement, un seul mode est disponible et jouable à quatre maximum. Vous courez sur 4 circuits et gagnez des points en fonction de votre ordre d’arrivée. A la fin, le joueur qui a le plus de points gagne la coupe, yeah, trop dur pour lui !

La sélection des circuits se fait de la façon suivante : chaque joueur choisit un circuit dans la liste (réduite) des circuits proposés et l’ordinateur en tire un au sort, sachant que si deux joueurs (ou plus) ont choisi le même circuit, il y a de fortes chances que ce soit celui là qui soit retenu. M’enfin au moins tout le monde ouvre sa gueule une fois et ça fait plaisir, sacrebleu. M’enfin notons l’injustice malgré tout : il m’est arrivé une fois de voir mes 4 circuits sélectionnés et pas ceux des autres… Un peu injuste mais je ne m’en plaindrai pas tant que ça se passe dans ce sens là :-p

Bien sûr, avant de concourir, vous choisissez également votre personnage et votre kart, sachant que tous les persos sont disponibles, même les personnages cachés. Sur l’écran, les joueurs adverses sont repérés avec une flèche, leur pseudonyme et leur avatar.

Le pseudonyme est, par défaut, celui que vous avez entré dans votre console, mais il est possible de le changer pour ce jeu uniquement, dans le menu. L’avatar, c’est tout simplement un petit dessin que vous faites vous-mêmes via un petit logiciel tout mimi. Il sera également affiché sur le nez de votre kart histoire d’avoir l’air super top mega fasionable in the FuNkY gRoOvE of la mort qui tue.



Concernant la connexion, bah on ne peut pas dire qu’elle soit excellente. Bien sûr, comme les personnages, les circuits et les options sont déjà entrés dans la console, il n’y a que la position des joueurs adverses à gérer, ce qui rend le jeu très fluide… à condition d’avoir pu lancer sa partie. On peut tout de même remarquer quelques saccades dans les déplacements des joueurs adverses, mais tellement minimes qu’on peut très bien ne pas s’en rendre compte, et l’essentiel est que ça ne perturbe pas le jeu : vos options pièges arriveront bel et bien à destination. Quand on sait que certains adversaires viennent de l’autre bout de la planète, on se doit de reconnaître que la connexion est, malgré tout, excellente !

Là où le bât blesse, c’est dans le temps d’attente nécessaire pour jouer. A moins d’avoir donné rendez-vous à vos amis à une heure précise, il vous faudra attendre parfois plusieurs minutes pour que le serveur réunisse trois coureurs autour de vous. Plus d’une fois, d’ailleurs ,vous vous retrovuerez à ne jouer qu’avec une ou deux personnes en plus de vous, vu que le serveur finit toujours par lancer la partie après un certain temps.

Et là il peut encore vous arriver des misères. Tout dépend de qui vous affrontez. Mais si le mec est un poil débile ou nerveux, s’il perd, il se déconnectera de manière à ne pas recevoir de points de pénalités (et baisser son score global ce qui l’empêchera de pécho la fille de ses rêves). L’ennui c’est que vous non plus n’empocherez pas vos points et donc ne progresserez pas dans le classement. Donc si vous jouez contre un seul mec, mieux vaut se méfier. A trois, il est possible que l’un se déconnecte, vexé, et que l’autre soit victime d’une coupure de réseau l’éjectant alors de la partie. Pour mettre toutes les chances de votre côté, il faut donc être à quatre, ce qui n’arrive jamais.

Vous avez d’autres questions ?



Maintenant, concernant l’aspect convivial de la chose… y’a pas à dire, ça ne vaut pas un bon vieux mode multijoueur bien de chez nous où on se crie dessus à s’en cogner à coups de masse d’arme (sisi je vous jure !). Mais si le "fun convivial" est absent, le fait de jouer contre des joueurs humains, aussi éloignés soient-ils, ne vous empêchera pas de leur hurler dessus, de les insulter ou de commenter entre vos dents leurs actions. Manque de pot, personne d’autre que votre voisin du dessous ne vous entendra.

Concernant les joueurs adverses, ils sont répartis en quatre catégories. Il y a d’abord les joueurs de la catégorie "Mondial". En fait, le serveur pioche sur tous les continents (deux pour l’instant : Amérique du Nord et Europe, mais bientôt Japon, Asie du Sud-Est, Amérique Latine et Australie viendront se mêler à la fête) et tente de trouver quatre joueurs disponibles et en attente et de les regrouper. A ce que j’ai pu remarquer, c’est dans ce mode là qu’on a le plus de chances d’avoir 4 adversaires. La catégorie "Continental" va piocher les adversaires sur votre propre continent (Europe pour moi, Amérique du Nord pour vous si vous habitez encore plus loin qu’un Brestois). Malheureusement, vos chances d’arriver à quatre adversaires sont assez limitées pour l’instant… ça ira sûrement mieux après Noël 🙂 Dans la catégorie "Rivaux", le serveur se sert de votre "carte" qui a sauvegardé vos résultats pour vous trouver des adversaires à votre hauteur. Idéal pour les quiches ou pour les Hardcore Gamers. A savoir, la "carte" est automatiquement créée sur le serveur et assignée à votre console et seulement à celle là. Donc si vous prêtez votre jeu ou changez de console, vos statistiques diffèreront. Et enfin, la catégorie "Amis" vous permet de retrouver des personnes bien précises avec qui vous avez déjà joué en multijoueur local ou avec qui vous avez échangé votre "code ami", un code à 12 chiffres qui vous est assigné lors de votre première connexion.

Bref, avec autant de possibilités et une gratuité complète, vous risquez de passer de nombreuses heures sur la Connexion Wi-Fi Nintendo. A condition bien sûr de disposer d’un routeur compatible (certains sont détectés automatiquement, d’autres sont à configurer manuellement) ou d’un Hot Spot pas trop éloigné…



En bref…

Hé oui, c’est la fin, il est temps de rendre le verdict, hohoho ! Purée, j’ai jamais passé autant de temps à écrire un test, moi… pourtant il est pô bien long celui là… rah làlà, je me ramollis, y’a plus de jeunesse ! Alors ? Mario Kart DS figurera-t-il dans votre Wish List pour Noël ? Allez-vous l’acheter dès demain à l’aube ? Peut-être l’avez-vous déjà chez vous ou peut-être attendez-vous qu’il arrive par Colissimo… dans tous les cas, j’espère que mon test aura pu vous donner un avis positif dessus (même si moi j’ai tendance à mettre les défauts en avant parce que je suis un râleur de première qui mériterait la potence dans bien des circonstances – notez la rime).

J’aime :

  • L’univers diablement enrichi
  • La modélisation au poil
  • La variété des modes de jeu

J’aime pas :

  • Les musiques atroces
  • L’inconfort de la DS
  • Le mode en ligne pas très performant

Verdict

Ceux qui disent que c’est le meilleur épisode de la saga ne doivent pas connaître autre chose que Mario Kart Double Dash. Du coup c’est facile de comparer et de dire lequel est le meilleur. Pour ma part, Super Mario Kart reste indétrônable, et j’ai comme l’impression que Mario Kart 64, malgré ses nombreux défauts, m’avait procuré plus de sensations lors de mes premiers kilomètres. Double Dash quant à lui m’a carrément fait hurler de rire tellement je me suis éclaté dessus. Inévitablement, la série commence à s’enliser et quand on change quelque chose, les joueurs crient au scandale, donc forcément… Donc moi je suis légèrement déçu, non pas que le jeu soit mauvais, mais qu’il ne soit pas aussi magique ou émerveillant que les précédents.

Malgré tout, ce Mario Kart DS propose bien des choses qui font de lui un très grand jeu, un hit en puissance, un incontournable et même une nouvelle référence. Si le mode On-line devrait apporter beaucoup, n’oublions pas les différents autres modes de jeu qui ont déjà fait leurs preuves depuis plus de 10 ans et qu’on ne saurait remettre en question. Et n’oublions pas non plus les nouvelles possibilités du mode solo qui risquent de renouveler votre plaisir de jeu en solitaire.

Un grand jeu, en somme, mais que j’estime surnoté par la presse car il a un petit quelque chose en moins par rapport aux autres épisodes. Peut-être la fameuse Miyamoto Touch que personne ne parvient à expliquer…

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