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Castlevania : Dawn of Sorrow

Le

par

Fini le temps où on devait simplement casser la gueule à Dracula, qui ressuscitera de toute façon six mois après toujours en pleine forme, et qui se la fera ruiner trois jours après. Maintenant Dracula c’est vous ! Alors pas de blague hein, on joue pas les héros, on ne mord pas les enfants, on ne sent pas le cul, on ne vole pas au dessus des village à une vitesse supérieure à celle du son, completely forbidden ! Non mais !

Scénario

So, what is the problem in this one? Cet opus DS est la suite directe du dernier Castlevania de la GBA, à savoir Aria of Sorrow (auquel je n’ai pas joué d’ailleurs mais bon). Dans ce dernier, nos très chers amis Soma Cruz et Mina Hakuba, tous deux étudiants, se retrouvent catapultés dans le château de Dracula, ayant été scellé en 1999 lors de l’éclipse solaire de 1935 lors de la mort « définitive » de Dracula par Julius Belmont. Bon, c’est très tiré par les chevaux mais on va faire avec…

Dans la foulée, Soma apprend qu’il est non seulement la réincarnation de Dracula, mais qu’en plus il est amené à lui succéder. Mais étant donné que devenir le prochain seigneur des ténèbres n’est pas franchement dans ses demandes d’orientation, il en a légèrement profité pour expliquer à ceux qui souhaitaient le retour de Dracula d’aller se faire cuire le… Résultat des courses, il a échappé à ce destin (puis heureusement en même temps, il manquerait plus qu’on se tape dix heures de jeu pour se retrouver Dracula à la fin…). Soma apprend aussi qu’il possède le Pouvoir de Dominance, soit qu’il est, en français dans le texte, capable d’avaler une âme de monstre pour pouvoir se servir de son pouvoir pas la suite.

En politique, on est hachement balèze !

Un an plus tard, tout allait bien dans le meilleur des mondes (^^). Sauf qu’une prêtresse d’un nouveau culte répondant au doux nom de Célia décide de l’attaquer avec sa petite amie (enfin pas encore mais ça ne sautait tarder) comme ça, en pleine ville (avec un squelette, un paladin et un golem). Évidemment tout va mal jusqu’à ce qu’on puisse contrôler le gugus et ainsi leur péter leur tête. Qu’est ce qu’ils feraient sans nous parfois, je vous jure… (tant qu’ils marchent pas dedans après moi, ça me va ^^).

Next notre ami Sofa Soma se rend dans le salon du château où semble avoir lieu la chouille du samedi soir au siège du culte en question. La prêtresse lui laisse deux options. Soit avaler deux trois démons, histoire de devenir le seigneur des ténèbres, soit aller six pieds sous terre pour céder sa place à un des deux zigotos, ayant hérité du pouvoir de Dracula, car étant nés au même moment que sa mort. Parmi les candidats, nous avons à ma droite l’ami Dario, maîtrisant le feu à bloc, et à ma gauche, l’ami Dimitri, véritable Ken Kutaragi incarné, doué pour le plagiat de technique d’attaque pour ensuite le renvoyer à la trogne de son expéditeur.

Comme vous vous doutez, nous allons choisir la troisième option : leur distribuer à chacun une sévère dérouillée. Après tout, nous sommes les bons dans l’histoire et comme c’est nous qui jouons et qu’on est les plus forts, ils n’ont pas une chance. Non mais…

Quelques images de la très belle cinématique d’intro, ça ne mange pas de pain !

Graphismes

Si vous avez fait un tant soit peu attention aux capture d’écran de ce magnifique test, vous remarquerez que le jeu est toujours en très belle 2D à l’instar des épisodes de la GBA, avec un rendu évidemment meilleur, et aussi éventuellement quelques fonds de décors modélisés en 3D ainsi que certains ennemis. Excellent rendu au niveau des animations également.

La grande force de ce Castlevania DS, c’est sans conteste sa grande richesse, d’une part au niveau des lieux à visiter (village, tour, mine, jardin, palace, souterrains, abysses, et j’en passe), tous très bien réalisés, et d’autre part, au niveau du nombre important d’ennemis différents (en plus des classiques zombis, chauves souris, plantes une et tritons, on a des grandes armures, des danseurs fantômes, des pierre tombales, des golems, des puces-man ^^ etc.). Sans oublier la cinématique d’introduction, que l’on a eu l’occasion d’apercevoir dans certains trailers, de type manga et vraiment très bien faite.

Ah ben ça c’est con !

Seul point sur lequel on pourrait gueuler, c’est au niveau des menus, qui ne sont pas les plus clairs qui soient, ainsi que les représentations graphiques des objets qui sont très pixelisées. Enfin bref, vraiment rien qui vous empêche de mettre la main à la poche.

Gameplay

On est bien loin de l’inertie totale du personnage du premier Castlevania (que j’adore quand même), où se heurter à une tête de méduse en vol pendant une phase de plate-forme était quasiment synonyme de mort inévitable. La jouabilité est quasiment irréprochable, et le jeu se prend instantanément en main. Le matos à fracasser le crâne des zombis n’est pas en reste.

Cet épisode reprend le principe de son prédécesseur : les attaques spéciales et les magies doivent être obtenues, non pas en trouvant une hache ou un couteau dans une salle pour ensuite en faire profiter ses ennemis, mais sous forme d’âme que l’on obtient aléatoirement en tuant certains ennemis, sauf pour les boss qui les donnent à coup sûr. Chacun d’entre eux possède une âme différente, il s’en suit qu’il y a autant d’attaques différentes que de monstres. D’après mon inventaire, on a 116 ennemis, donc si on retire le boss final et les deux candidats au poste de seigneur des ténèbres qui ne lèguent pas d’âme, ça nous donne 113 pouvoir, plus les attaques normales ainsi que les attaques spéciales associées à chacune de ces armes.


Deux endroits clés : l’hôtel restaurant, et la station de métro.

Comme le reste de la série, on a une barre de vie, et une barre de magie pour déclencher les attaques spéciales. Comme le reste des Action-RPG, on a un écran de statut avec les caractéristiques telles que force, défense, attaque, intelligence etc., un inventaire pour les objets et les âmes, un écran d’équipement, ainsi que quelques donnée annexes sur le scénario et les personnages.

Par défaut on a : Y pour une attaque normale, A pour l’attaque spéciale associée à l’arme équipée, B pour le saut (et éventuellement le double saut), X pour passer de l’équipement A à l’équipement B une fois la compétence acquise (ce qui permet de passer d’un équipement paramétrable dans le menu sans avoir à repasser dans celui-ci). R déclenche l’âme de type gardien équipée, haut + Y déclenche l’âme de type balle (ou boulet, tout commentaire désobligeant sera sévèrement sanctionné), et L pour effectuer quelques mouvement spéciaux. L’écran du haut affiche au choix avec le bouton SELECT, une carte ou un écran d’état.


Les deux marchands du jeu : Fabriquent du Pastisse et du Paprika.

Le jeu possède quatre types d’âme :

Les âmes de type balle (ou boulet) servent notamment pour envoyer des projectiles (dont la fameuse hache envoyée à 80° des précédents épisodes, le couteau envoyé tout droit ou encore pour stopper le temps) ; elles consomment une quantité finie de PM.

Les âmes de type gardien servent à activer certains sorts magiques et invoquer des serviteurs pour faire une partie du sale boulot à votre place. Consomme des PM tant qu’elles sont activées.

Les âmes de type enchanteur ne consomment pas de PM et n’agissent que si elles sont équipées. Il s’agit souvent d’amélioration des caractéristiques.

Les âmes de type capacité ajoutent des compétences supplémentaires dès qu’elles sont possédées, sans cramer de PM pour la dinde de Noël.

L’écran tactile est quant à lui peu exploité : il est utilisé pour naviguer dans les menus, casser les blocs de glace, contrôler les serviteur, et surtout achever les boss. En effet, au cours du jeu, vous rencontrerez des sceaux magiques : ceux-ci représentent un tracé à effectuer sur un cercle pour achever un boss. Si vous le ratez, le boss regagne un peu de vie et rebelote… Dans la cas contraire, le monsieur a gagné un aller simple jusqu’aux portes de l’enfer.

Les attaques normales sont elles aussi relativement diversifiées, puisque vous aurez le choix entre massacrer vos ennemis à coup d’épée, d’épée à deux mains, de massue, de hache, d’estoc, de rapière, de katana, de lance ou de coup de poing américain. Chacune de ses armes étant améliorable. A cela s’ajoutent quelques armes uniques et non améliorables, comme le couteau de base du début du jeu, ou encore les deux types de 9mm.


On a également deux échoppes : l’une (celle de droite) est gardée par tonton Hammer, qui s’occupe de vendre les potions, les indices pour trouver les bestioles spéciales, ainsi que la plupart des armes de base. Et l’autre (celle de gauche), est gardée par tata Yoko Belnades (huhu ^^), qui s’occupe d’améliorer les armes, gratuitement, et sans engagement. Bon pour améliorer une arme, il vous faut la faire fusionner avec une âme de monstre bien spécifique qui disparaîtra par la suite, et certaines âmes sont vraiment dures à obtenir. De plus, certaines armes ne peuvent être obtenues qu’avec des âmes de boss. Et vu qu’elles sont uniques… un choix s’impose.

Au niveau des modes de jeu, vous pouvez débloquer le Julius mode, ce qui vous permet de jouer Julius Belmont avec un système de jeu proche de la version Snes, les niveaux en plus. Il existe aussi les modes boss rush et stratégie, le premier permettant (comme son nom l’indique) de refaire tous les boss le plus vite possible, et le second de choisir quelles bestioles vous souhaitez combattre dans une succession de pièces. Il existe comme dans le dernier opus un mode permettant l’échange d’âme (en sans fil). Puis pour finir, un mode combat en multijoueur et en multi cartouche, qui permet de se fritter sauvagement dans les arènes du mode stratégie.

Musiques et sons

Vous avez déjà essayé de jouer à ce genre de jeu en coupant la musique ? C’est une bonne partie du jeu qui s’en va faire un pique-nique au bord de la rivière. Donc du coup, on la laisse ^^

Sur cet épisode, c’est Michiru Yamane qui s’y colle, déjà responsable entre autre des musiques de Symphony of The Night. Je ne vous cache évidemment pas que les musiques sont tout simplement excellentes dans leur ensemble (heureusement ^^), bien que certaines soient meilleures que d’autres. On retrouve quelques remix des anciens épisodes de la série, dont notamment un remix de Vampire Killer, ma préférée :-p. Du coup ça donne envie de débloquer vite fait bien fait le Sound Test.

Côté son, rien à dire de négatif, les classiques « Haaaa », « Hop », « clac » etc. et j’en passe qui rendent plutôt bien.

Huhu ^^ Vous savez quoi ? C’est l’un des ennemis de bases :-p

Durée de vie

Le jeu s’en tire honorablement de ce côté-là (faisant partie de genre des A-RPG), avec une bonne dizaine d’heure pour terminer le mode principal directement en allant droit au but, sans s’occuper de ramener des âmes ou d’améliorer ses armes à fond. Par contre, dans le cas contraire, ça risque de vous prendre beaucoup plus de temps. De plus, si vous vous attaquez au Julius mode et au mode difficile, le compteur pourrait monter jusqu’à une cinquantaine d’heure (simple spéculation …).

La difficulté du jeu est dans son ensemble tout à fait correcte. Bien sûr, les boss portent souvent des coups quasiment inévitables, mais avec un bon inventaire bien rempli en potions, on peut largement s’en tirer sans problème (mis à part quelques cas d’enchaînement très rares).

Gratter un sceau est nécessaire pour gratter un boss.

En bref…

HISTOIRE : 14/20
Assez recherchée dans son ensemble (plus que d’infiltrer le château de Dracula pour le buter ^^), mais certaines couleuvres sont quand même dures à avaler.

GRAPHISMES : 18/20
Du sehr gut sur tous les points, des textures à l’animation en passant par la très belle cinématique d’intro, mais exception notable (mais négligeable) dans les menus.

GAMEPLAY : 19/20
Un gameplay riche et précis, de nombreuses attaques, armes et magies, que demander de plus ? (Plus de trois fichiers de sauvegarde !)

MUSIQUES ET SONS : 19/20
Des musiques excellentes qui fondent dans l’oreille comme une glace au melon au soleil au zénith et des sons impeccables.

DURÉE DE VIE : 16/20
Une difficulté bien dosée et un grand château pour une bonne dizaine d’heure de jeu pour la quête principale et sensiblement plus si vous vous lancez dans la quête des âmes et le Julius mode.


NOTE FINALE : 16/20
Les développeurs ont fait du très bon travail sur ce volet. A la fois beau, riche, jouable, long et doté d’une OST qui déchire bien, c’est du travail de pro. Après, si je voulais ronchonner, ce serait au niveau des menus, du scénario plutôt tiré par les cheveux, et Dracula qui n’est même pas capable de crever normalement et de nous foutre la paix.
Donc si ce n’est pas encore compris, 40€ là dedans, ce ne sera pas 40€ de perdu, surtout si vous aimez le genre, et surtout si vous avez l’intention de ne pas aller vous coucher avant d’avoir récupéré toutes les âmes disponibles de ce très bon Castlevania.