Nous mettons nos archives à disposition mais la mise en page n’est pas encore corrigée

Tests : NESGBSNESN64GBANGCDSWii3DSWii U

Apollo Justice : Ace Attorney

Le

par

OBJECTION !! Rahlala, ça faisait un moment qu’on avait pas bêtement crier dans le micro tout plein de poussière de notre charmante DS. L’effet est d’autant plus réussi lorsque l’on crie dans une salle d’attente bondée ou dans un bus. Mais peut importe les rires des touristes anglaise dans votre dos ou les interrogations de votre voisine de banquette, Gertrude, car au moment ou vous vous esclaffer, vous sentez ce pouvoir en vous ! Celui de la Justice !

Eh oui ! La série des Ace Attorney est de retour pour un quatrième épisode et … comment ? Vous avez raté le troisième ? Je vous rassure, vous n’êtes pas les seuls, c’est aussi le cas de tout nos keupins européens. Car la sainte logique n’ayant pas daigné toucher du doigt Capcom ou Nintendo (j’ai pas encore les noms des responsables, mais croyez bien que ça va chier quand on les auras chopper !), et bien on nous sert le quatrième épisode avant le troisième.

Heureusement, cela n’a quasiment pas d’importance puisque ce quatrième épisode n’est pas une suite directe à la première trilogie. Car oui, pour ceux qui ne le savaient pas encore, la série des Ace Attorney étaient une trilogie initialement parue sur GBA et cette trilogie étant finie depuis maintenant 4 ans, les développeurs ont décidé de faire repartir le jeu sur de nouvelles bases ! Enfin nouvelles bases… C’est vite dit ! On ne prend pas les mêmes mais on recommence !

Histoire

Tout d’abord, le jeu se déroule au moins 7 ans après les évènements du 3ème épisodes. Fini le sempiternelle hérisson tout en bleu (qui à dit Sonic ?) et sa douce-dingue acolyte acolyte (non non, il n’y a pas d’erreur de frape), place aux djeunz ! Notre bon vieux Phoenix raccroche en effet le tablier et cède sa place à Apollo Justice ! Avec un nom pareil, il est clair qu’il n’aurait rien put faire d’autre qu’avocat, à part peut être intégré un groupe d’éléctro made in France, mais passons.


Apollo Justice
Bien tenté, mais va falloir le crier plus fort la prochaine fois.

Apollo est donc un avocat de la défense débutant, comme l’était Phoenix au lancement du premier épisode. Voila, j’ai établi à peu près la liste complète de leurs points communs. Car Apollo n’a pas grand chose à voir avec Phoenix : il s’habille en rouge, il est naïf, il est impulsif et il croit plus que tout au monde à la bonté et à la justice. Bref, il possède toutes les bonnes bases d’un héros qui ne peut qu’évoluer par la suite ! Il voue aussi une profonde admiration pour un certains avocat de légende, Phoenix Wright !


Trucy Wright (Vérité Wright en VF…)
Quand on est avocat, il faut parfois savoir se salir les mains !

A l’instar de ce dernier, Apollo ne sera pas seul dans ses enquêtes ! Il sera épaulé par une jeune magicienne, Trucy Wright, qui n’est autre que la fille de ce bon vieux Phoenix et croyez moi qu’elle a plus d’un tour dans sa culotte ! Elle est également bien différente de Maya, plus jeune et paradoxalement plus intelligente et mature… A bien y repenser, c’était Maya le paradoxe, m’enfin passons. >_<


Kristoph Gavin
Toujours près à dispenser ses conseils… pour peu qu’on les comprenne.

Dans le rôle du mentor, on trouve monsieur Kristoph Gavin, un avocat de la défense dont la réputation a sut dépasser celle de Phoenix. Il est grand, il est beau, il est gentil, il est musclé, il est célèbre. Bref, un personnage un peu trop parfait et propre sur lui. Ce genre de personnage qu’on ne rencontre que dans les jeux et dessins animés japonnais quoi.


Klavier Gavin (Konrad en VF)
Arch, Ja ! Meine client ist kapüt !

Et dans le rôle du vilain procureur, exit Hunter, exit Von Karma, exit Godot… ah vous l’avez pas connus lui… alors vous n’avez pas eu à l’attendre (Ahah ! Blague de gens cultivé ! Tu peux pas comprendre !). Toujours est il qu’on a encore une fois à faire avec une nouvelle tête : Klavier Gavin ! Il s’agit du jeune frère de Kristoph Gavin.
Klavier est un personnage assez déroutant. Peut être parce que d’une part, procureur n’est qu’un boulot à mi-temps pour lui et qu’il est fiché à l’ANPE en tant que chanteur vedette d’un célèbre groupe de rock. Et aussi parce qu’il est étonnamment sympa ! C’est une sorte de Hunter post-AceAttorney2, qui ne fait pas procureur pour mettre des gens en cabane mais pour débattre de la culpabilité d’un accusé avec Apollo…


Ema Skyes
Ema, toujours vachement concerné par son boulot.

Je continue dans la distribution des personnages avec, en remplacement de l’inspecteur Tecktiv, une tête qui vous rappellera surement des souvenirs et des crêpages de chignons avec un certains lutin bleu dans le premier épisode : Ema Skyes ! Si Tecktiv était fier de son job, force est de constaté qu’Ema est tout sauf emballée par les enquêtes qui lui sont confiées. Elle qui rêvait d’intégrer la police scientifique n’a pas réussi à décrocher le poste qu’elle convoitait tant et fait donc preuve d’une nonchalance incroyable pour ce qui est de faire son travail. L’avantage est qu’elle accepte d’aider Apollo, contrairement à Tecktiv qui ne voulait pas aider Phoenix. Le désavantage est que (attention tenez vous bien !!) elle est encore plus mauvaise que Tecktiv dans on boulot ce qui rend son aide pas toujours franchement utile…


Le juge
Le juge, toujours aussi vif d’esprit et réceptif.

Pour finir avec cette longue distribution des personnages récurrents, on trouve dans le rôle du juge… LE JUGE ! C’est exactement le même, au pixel prêt. Assez surprenant de voir la durée de vie de cet homme là et c’est aussi un brillant exemple des reformes des retraites envisagés par notre gouvernement, mais passons !


Mais alors, qu’est devenu notre bon vieux Pheenie ? Maya ? Pearl ? Hunter ? Franziska ? Kévin, le figurant de la troisième affaire du premier épisode ? Eh bien mis à part Phoenix, ils ont tous tout bonnement disparu ! Peut être que cette disparition a été orchestrée dans un souci de faire une nouvelle série afin que ceux n’ayant pas joué aux premiers épisodes puissent suivre. Ou peut être qu’on nous les garde pour la suite avec un immense scénario en béton armé ! Ou peut-être même qu’ils ont été enlevés par des extra-terrestres ! Personnellement, je préfere la deuxième hypothèse.

Phoenix Wright
Même avec un bonnet aussi craignos, il sait rester classe.

Toujours est il que Phoenix est le seul rescapé des précédents volets. Il n’est plus avocat mais pianiste dans un restaurant russe assez minable de la ville. Et histoire de couronner le tout, il est accusé du meurtre d’un client et deviens alors le premier client d’Apollo. Les raisons d’une telle déchéance sont au centre de l’intrigue principale de ce quatrième opus, je me garderais donc de trop en dire, non pas pour vous gardez le plaisir de la découverte mais parce que je suis méchant.


D’ailleurs, le scénario étant ce qui fait l’intérêt des Ace Attorney, je ne donnerais aucun autre détail que cette galerie des principaux protagonistes avec lesquels vous serez amenés à enquêter sur diverses milieux tels que ceux de la Mafia, des rock stars, ainsi que sur le système judiciaire lui même !

Le jeu est encore une fois découpé en 4 affaires (dîtes Volte-Face) possédant chacune une intrigue claire et indépendante, ainsi qu’une intrigue principale commune en toile de fond. On pourrait regretter le fait de se sentir moins impliqué dans cet épisode que dans les précédents du fait qu’il y ai globalement beaucoup moins de tensions sur chaque affaire mais après un troisième épisode qui était juste énormissime et qui bouclait la série en fanfarre, on peut comprendre que la suite parraisse plus posée. Après tout, c’est peut être que le lancement d’une nouvelle trilogie, voir plus ! Mais le nombre d’adjuvant est vraiment conséquent par rapport aux opposants… quasi inexistants.

Gameplay

Passons enfin aux game play ! C’est grosso-merdo le même que celui des épisodes précédents mais je vais rappeler brièvement le principe du jeu. Les Ace Attorney sont plus des livres intéractifs que de réel jeu puisque l’on passe l’étentiel de son temps à tappoter l’écran tacilte pour faire défiler les dialogues du jeu. Pour ceux qui n’avaient pas compris ou qui ont zapper la partie précédente, on incarne un avocat de la défense qui doit mettre son talent au profit de ses clients. Chaque affaire se déroule en deux parties bien distinctes : l’enquête et le procès.

Dans cette séquence, on peu bouger les meubles avec le stylet pour recréer les conditions exactes du crime. Eh oui, Apollo est aussi déménageur !

Commençons par les phases d’enquêtes : un petit peu à la manière d’un Click’n Play saupoudré de Myst, vous vous déplacez de lieu en lieu en dénichant des indices et des preuves, ça et là, utile à votre enquête et en allant à la pêche aux infos chez diverses témoins et autres allumés qui constituent notre belle société. Alors que l’écran supérieur affiche une image de la zone dans laquelle vous vous trouvez, l’écran tactile vous présentes la liste des choses que vous pouvez y faire. Cette liste étant très longue et très compliquée, je vais faire un effort surhumain pour vous retranscrire les actions qui vous sont permises :

  • « Examiner » sert à examiner une partie de la scène.
  • « Se Déplacer » sert à changer de lieu.
  • « Parler » à parler avec des gens.
  • Et « Présenter », à montrer vos indices à vos interlocuteurs.

Piouf ! En voila une belle performance ! Si avec ça je prouve pas ce que je vaux pour un premier test NDM ! Bref ! C’est du basique et du sommaire, et c’est pour ça que ça marche si bien. Le jeu permet de jouer avec le stylet comme avec les boutons de la console.

Il est également possible de consulter à tout moment le dossier de l’affaire en cours qui liste toutes les preuves que vous avez en votre possessions et des fiches détaillés de tous les protagonistes de l’affaire en cours. Gros plus du jeu, les développeurs ont réinstauré le système d’examination des preuves que l’on trouvait à la fin d’Ace Attorney 1. A savoir que chaque objet qui compose notre dossier est représenté en 3D et que l’on peu, à sa guise, tourner et retourner nos objets dans tout les sens afin de retrouver une éventuelle trace de sang cachée ou un autre indice important (ou pas).

Voyons voir… Château Lafuite, 1987 ! Pas mal, pas mal…

A noter par contre, deux pas en arrière par rapport aux épisodes précédents avec l’impossibilité de présenter les profils des personnages aux gens avec qui l’on discute et surtout la « disparition » des PsycheLocks instaurés dans le deuxième épisode qui permettait de voir si notre interlocuteur nous cachait quelque chose. Cela rend malheureusement les phases d’enquête un peu plus monotone puisque l’on y reste rarement bloqué et que l’on se contente d’ingérer une dose massive d’info sans trop de réflexion. Dommage, mais si Apollo ne possède pas cette aptitude, il en possède une nouvelle que j’évoquerais tout à l’heure.

Pas aussi intéressant, mais louable tout de même, les développeurs ont tenté d’incorporer des nouvelles manières de récolter des preuves grâce aux méthodes scientifique d’Ema. Il sera donc par exemple possible de relever des empruntes de pied avec du plâtre, ou de ressortir votre vieux flacon de Luminole afin de constater toute présence de fluide corporelle essuyé sur le lieu du crime ! (Oui, j’aurais pus dire « sang », au lieu de « fluide corporelle », mais je sais qu’il y en a qui aime se croire malin en faisant des sous entendu cochon. ^_^ ) Le soucis avec ces petites phases tactile c’est qu’elles reste purement anecdotique et qu’on ne les utilises chacune qu’une seule fois de tout le jeu. Et comme Ema nous rabâche 20 fois comment procédé et qu’une fois qu’on prend enfin les commandes, elle continue à nous mâcher le boulot quand même, ça ne les rends pas très intéressante.


Passons aux procès ! Là, le style du jeu change radicalement et nous sommes confrontés aux témoins que le procureur a dégoté pour prouver la culpabilité de vos clients.

Les procès se déroulent tous de la même manière. Le procureur appel son témoin et lui demande de témoigner. S’ensuit alors les phases de contre-interrogatoire ou vous êtes chargé de dénicher les contradictions dans affirmations du témoins avec les faits réels. Durant ceux ci, vous avez une jauge de crédibilité constamment affiché qui représente un peu les vies d’Apollo. Perdez toute votre crédibilité et vous êtes un avocat fini.

Noter la différence de posture entre le classieux Klavier et la marmaille que l’on joue…

On peut donc de naviguer dans les propos du témoin à sa guise et demander des précisions sur certaines chose en criant très sobrement « UN INSTAAAAAAAAAAAAAAANT » dans le micro de la DS. Bon, on peu aussi appuyez sur le bouton L mais ça fait tout de suite moins Julien Courbet. Une fois que vous pensez avoir découvert sur quoi le témoin ment, il faut aller trifouiller dans le dossier de l’affaire et trouver la pièce en conviction qui évoque le mieux la contradiction puis crier d’une voix douce et fluette : « OBJECTIOOOOOOOOOOOOOOOOON !! ». Encore une fois, il est également possible d’appuyer sur les boutons pour simuler l’objection mais l’Ally MacBeal qui sommeil en chacun de nous serait alors très frustrée.

Si on a vus juste, en général on a droit à la tête du témoin qui se décompose dans une sorte d’explosion intérieur très mangatesque. Mais attention tout de même, chaque objection injustifié gratifiera Apollo d’un joli blâme faisant baisser sa jauge de crédibilité.

Grâce à moi vous savez dire « OMFG » en Jap’ !
Vous n’aurez donc pas lut ce test pour rien. ^_^

Seulement, il arrive qu’il n’y ai aucune contradiction dans le témoignage d’un témoin. Mais grande nouveauté de ce nouvel épisode, Apollo possède un don. A la manière du seul Dieu vivant sur terre, j’ai nommé Jean Claude Van Damme, Apollo est capable d’utiliser le Focus. C’est un stade de concentration extrême qui lui permet d’analyser le langage corporel du témoin. Lors de ces phases, on dirige à l’écran tactile le regard d’Apollo qui zoom à fond sur le témoin tandis que le témoignage défile au ralenti. Là ou le témoin ment ou là ou il est peu sûr de lui, il développe toujours un tic de comportement qu’il faut savoir saisir au vol du témoignage. Une fois qu’il est détecté, on insiste à fond sur les propos qui font réagir la personne et elle finie par se trahir toute seule. \o/

C’est vraiment l’innovation majeur de cet opus et c’est assez intéressant de chercher le tout petit détail qui trahit un témoin. Par contre ! Après nous avoir servir les décolletés modèle Niagara de Mia dans les trois premiers épisodes, j’ai été très frustré de pas pouvoir zoomer sur ce genre de créature grâce au Focus ! … Juste pour la science bien entendu.

Le focus, idéal pour repérer les faux-cul.
(Comment ça elle était facile ?)

Dommage tout de même d’avoir amélioré les séquences de jeu au tribunal avec ce système, mais avoir retiré les PsycheLocks en phase d’enquête car se sont elles qui manquent de piment maintenant.

Une autre IMMENSE innovation du jeu est révélé dans la dernière enquête, mais pour ne pas spoiler, je ne dirais rien de plus si ce n’est qu’elle vaux réellement le coup. La preuve, elle a son petit paragraphe de trois lignes juste pour elle !

En tout les cas, il faut plus que jamais avoir le soucis du détail et peser chaque mot prononcé pour pouvoir faire tourner le procès à son avantage. Les affaires sont toujours aussi abracadabrantesque (mention spéciale à la deuxième affaire du jeu que j’ai trouvé énorme !) et il faut tout envisager, même le plus saugrenue.

Graphismes

Maintenant, parlons de l’aspect esthétique du jeu si je le veux bien. Si les trois premiers épisodes étaient du niveau de la GBA, cette fois on ne peut être que charmé par la finesse des environnements 2D qui nous sont offert. C’est réellement le jour et la nuit entre ce jeu et les précédents. Les décors sont vraiment léché avec des couleurs dans des tons plus « réalistes » que les fluos bien pétant dont on avait l’habitude ! Et bizarrement, ça le rend jeu très frais et encore plus agréable à parcourir.

Des personnages gros en couleurs !

Même les traits et les couleurs des personnages sont plus nettes et plus fins. Fini les gros clowns en pâtée de pixel ! Tout les personnages sont bien dessinés et ont tous leur style et leur mimic. Klavier est la seule personne que j’ai jamais vu réussir à avoir la classe en pourpre, hormis peut être une certaine tentacule avec des bras. Par contre, alors qu’on avait réussi à nous faire gober pendant trois jeux qu’on allait jouer avec notre deuxième hérisson tout en bleu préféré, j’ai un peu beaucoup plus de mal avec Apollo dans son uniforme rouge et surtout sa coupe de cheveux. Je n’sais pas ce qu’il compte faire de ses deux mèches à la Titeuf, à part ouvrir des boites de conserve ou capter la radio, mais c’est très laid. M’enfin bon !


A noter que cette fois, chaque affaire s’ouvre avec une réelle vidéo et non plus une succession d’image fixe. Parfois même des cinématiques en 3D précalculés ! Car on trouve également un peu de 3D dans ce jeu, avec les pièces à convictions en Cell Shading dans le dossier de l’affaire, mais aussi une nouveauté trop peu exploité dans ce jeu, la reconstitution des crimes dans un contexte 3D intéractif très sommaire mais idéale pour se représenter concrètement comment se dont dérouler les évènements. On se demande comment on a pus s’en passer auparavant !

Par contre, je trouve qu’il manque toujours un je ne sais quoi dans les sprites des personnages pour obtenir une véritable mise en scène ou encore une véritable intéractivité avec le décors. Tout le jeu manque globallement de mouvement en fait, mais bon. C’est le style du jeu qui veux ça.

Musiques et sons

Du côté sonore par contre, j’ai été très déçu.

Si les bruitages se résument comme d’habitude au petit coup de maillet du juge et au flot incessant de dialogue qui s’affiche à l’écran, les musiques qui étaient toujours très bonnes auparavant sont, je trouve, d’une qualité très inférieur. Ca manque de grand thème marquant, la plus part des musiques étant trop discrète ou tout simplement trop naze. J’ai mis un moment à accepter le fait que j’allais me farcir pendant tout le jeu la même musique pendant les contre-interrogatoire. Le pire c’est que seulement 2 ou 3 morceaux sortent réellement du lot, mais ils sont tellement exploités qu’on fini par ne plus pouvoir les supporter… Heureusement, à certains moments du jeu, il y a des remix des anciens thèmes de la série, notamment lorsque Wright apparait, ce qui donne lieu à un orgasme de nos oreilles de fan !

Durée de vie

Pour ce qui est de la durée de vie du soft, elle dépend de votre capacité de réflexion et de votre vitesse de lecture, mais surtout de votre curiosité. L’humour étant très présent dans ce jeu (jeux de mots, kiproko, situations burlesque, et j’en passe), certains comme moi s’éclateront à chercher tout les dialogues possible et imaginable du jeu en présentant systématiquement tout leur attirail à tout les protagonistes ou à examiner les décors dans le moindre pixel ! Il y a même certaines « Private Joke » dédiés aux fans qui font allusion aux précédents épisodes (le coup de l’échelle et de l’escabot !).

C’est un fait, notre Phoenix sait voler.

Chaque affaire prend en moyenne 5 bonnes heures pour être résolue ce qui reste tout à fait raisonnable. Mais je regrettais tout de même que 75% du jeu se passe au tribunal, et que les phases d’enquêtes soit si courte. Si les deux première affaire établissent l’équilibre du 50/50 comme on en avait l’habitude, les deux dernières se déroulent quasi-intégrallement au tribunal, et c’est bien dommage.

Comme toujours, le jeu est très linéaire, car même si on nous propose plusieurs réponses possible à une même question, la réponse n’a aucune incidence sur la suite. Exemple : « Tu en penses quoi Apollo ? ». Si on répond « je suis d’accord », on nous diras « c’est bien ». Si on répond « je ne suis pas d’accord », tout le monde va tout faire pour vous prouvez que vous avez tord et continuer comme si de rien n’était…


Car le jeu possède un gros point noir : sa difficulté. Il faut savoir que tout les protagonistes de l’aventure prenne Apollo pour un abrutis… et trop souvent à juste titre ! Il ne connait tellement rien à rien que ses acolytes lui font toujours la moitié du travail ! Trucy a toujours tout compris avant lui et doit tout lui expliquer. Ema radote comme c’est pas permis à propos de tout les menus détails de l’enquête sans se priver de lancer d’énormes allusions sur l’endroit ou Apollo est censé intervenir. Phoenix avait déjà résolu chaque affaire 6 mois avant nous. Et le pire de tous, c’est certainnement Klavier qui résolu 50% des affaires à lui tout seul en faisant notre boulot au près du juge ! Apollo est plus spectateur du procès qu’acteur par moment. C’est très frustrant d’être pris pour un gogole, en tant que joueur, quand on avait tout pigé bien avant les autres mais qu’ils ont besoin de ramener leur science.


A regretter aussi, toutes les bonnes nouvelles idées du jeu (police scientifique, reconstitution en 3D, 3D intéractives, …) qui sont trop peu exploitées ! Elles sont géniales mais trop courte et on en revois plus la couleur en plus. Je n’sais pas si c’est dût à une quelconque volonté de ne pas destabiliser les joueurs des précédents volet, mais quitte à recommencer une nouvelle intrigue avec de nouveaux personnages, ils auraient pus assumer cette volonté d’inclure de nouveaux éléments.

En même temps, essayez de leur donner tord…

En bref…

Histoire : 15/20
L’histoire global du jeu n’est pas mauvaise mais pas passionnante non plus. L’ombre de Phoenix Wright plane sur chaque affaire et Apollo a vraiment du mal à se démarquer. Certaines révélations sont aussi décevante. Mais le tout est quand même bien ficelé ! Ca manque de méchant quoi…

Gameplay : 13/20
Faut aimer lire, c’est sûr ! Mais on est trop restraint dans nos actions et nos choix pour pouvoir vraiment juger d’un gameplay. J’aurais bien mis 3 points en plus pour toutes les nouvelles idées, mais j’en retire 3 pour ne pas les avoirs utilisé plus souvent. ^_^

Graphismes : 15/20
Alors là par contre, c’est beau ! Comparé aux précédents opus, y a pas photo ! Maiiiiiiiis ça manque toujours de mouvement et de fluidité dans l’affichage des décors et des personnages. Les artworks, les vidéos et les éléments 3D, donnent tout de même un peu plus de fraicheur qu’un simple texte défilant.

Musiques et sons : 08/20
J’ai pas du tout aimer. Le nombre d’effet sonore est toujours fixé au minimum syndicale et les musiques sont assez chiante… Heureusement, les remixs des anciens thèmes sont géniaux !

Durée de vie : 12/20
Les affaires sont assez longue mais pas difficiles… Le replay-value n’est pas vraiment l’argument de vente principal du jeu, si vous voyez ce que je veux dire… Néanmoins, le jeu est très sympa à la première partie.

Note Finale : 13/20
Le jeu est bon mais trop gentillet et on accroche beaucoup plus difficilement du fait qu’Apollo (et donc le joueur) n’est jamais réellement impliqué lui même dans une affaire. Espèrons juste que c’était une introduction à une nouvelle saga, faîtes pour rassembler de nouveaux adèptes à la série, et que les choses passeront à la vitesse supérieur dès le prochain opus ! M’enfin quand on est un fan de la série, on ne peu pas passer à côté de jeu de toute manière !

Hen la chance ! IL A UN POLO JUSTICE !