Nous mettons nos archives à disposition mais la mise en page n’est pas encore corrigée

Tests : NESGBSNESN64GBANGCDSWii3DSWii U

Pokémon version Rouge – Bleue – Jaune

Le

par

D’habitude, il est très simple d’introduire un jeu Pokémon : il suffit de dire que c’est la même chose que la fois précédente, mais avec quelques innovations bla bla bla. Mais là, il faut admettre que ce sera plus dur de placer ce petit speech. D’un autre côté, je viens de le faire, donc ce n’était pas impossible. Pokémon donc, tout le monde connaît, chacun a su se faire son avis sur la série au fil des ses itérations, mais ce que nous devons vérifier, c’est est-ce-que les premiers jeux ont mérité leur renommée ?

Histoire

Bon, le scénario du jeu est probablement connu de tous, mis à part si vous avez jusque-là vécu enfermé dans une cage, dans une grotte sur Mars, les yeux fermés et les mains plaquées sur les oreilles. Pour faire plaisir à cette part non négligeable du lectorat, voici un résumé du concept : vous devrez vaincre 8 champions d’arènes pour accéder au Plateau Indigo et triompher du Conseil des 4 pour devenir Maître Pokémon. Apparemment, dans les jeux Pokémon, les gamins ne rêvent pas trop de devenir champions de foot ou princesses (plutôt rare chez les gamins, il est vrai), mais de s’envoyer des boules avec des piafs et des rats dedans. Ces derniers, ainsi que tous les animaux que l’on rencontre, sont des pokémons, des créatures que l’on peut capturer, faire évoluer et utiliser pour se battre. Pour satisfaire cette lubie pokémophile, vous devrez donc parcourir en long et en large la région de Kanto et sa dizaine de villes, vaincre des dresseurs, gagner contre des champions d’arène. Il vous faudra surtout capturer et dresser des pokémons, jusqu’à avoir trouvé les 151 disséminés dans tout le jeu.


Puisqu’il faut bien commencer quelque part, on va dire que vous êtes un jeune garçon – il n’y a pas encore le choix du sexe dans ce jeu, désolé pour les demoiselles et les messieurs-dames. Ce garçon, disais-je, il rêve d’aventures, de gloire et de filles dénudées. Ne sait-il pas qu’on peut avoir tout cela et bien plus en rejoignant le crew de NintenDomaine peu avant l’E3 ? Bref. Vous habitez le Bourg-Palette, petite bourgade sympathique composée de trois maisons, on se croirait en Dordogne.

Le jeu débute sur l’image du Professeur Chen qui vous accueille, mais qui a oublié votre prénom, celui de son neveu. Ici c’est votre ville natale et donc vous êtes censé connaître un peu. Vous partez bien vite pour l’aventure, vers la sortie de la ville. L’endroit est plein de hautes herbes, à croire que ces gens-là font le trajet quotidiennement vers la boutique de la ville voisine (il n’y en a pas à Bourg-Palette), mais qu’ils n’ont jamais songé à défricher et à faire une route. C’est aussi étrange que de fonder deux villes à 30m d’écart l’une de l’autre, mais là n’est pas le problème. En effet, sitôt sorti de la ville, le gâteux suscité – le professeur Chen, à ne pas confondre avec docteur Platthan – vous apprend que c’est dans ces herbes, entre autres, que vivent les pokémons, et que si vous n’en avez pas, vous risquez fortement de manger votre casquette par le short. Pour preuve, vous êtes agressé par un pokémon sauvage (dans la version Jaune, c’est un Pikachu), que papy gaga capturera avec flegme : en une seule Poké Ball, sans l’affaiblir, rien. Quel homme.


Après cet intermède d’une violence inouïe, papy Chen vous ramène chez lui. Les enfants, ne suivez pas les vieux messieurs qui vous proposent des pokémons, c’est l’arnaque généralement, c’est un coup à se retrouver dans un vieux sac dans un ruisseau. Heureusement, ce vieux-ci est bien intentionné, et après un long speech, il vous offre un des trois pokémons de base du jeu, Carapuce, Bulbizarre ou Salamèche. Votre éternel rival (le neveu du Chen, qui est donc un Gland, jeu de mots) prendra le Pokémon qui aura l’ascendant naturel sur votre bestiole (le pokémon feu si vous avez pris la plante, la plante si vous avez l’eau, et l’eau si vous avez pris le feu). La version Jaune, elle, suit le dessin animé; Chen vous offrira donc le Pikachu pré-capturé, et votre adversaire prendra un Evoli. Votre rival étant aussi chaud comme la braise que Totow avant une battle de tektonik, il vous provoque en duel. Quelle qu’en soit l’issue, vous serez libre de partir pour la prochaine ville, soit Jadielle.


Une fois arrivé, vous entrez nonchalamment dans la boutique, puisqu’un vieil homme endormi bloque la sortie du village, c’est d’une crédibilité à toute épreuve. Dans la boutique dans laquelle vous pénétrez, le vendeur vous propose de transmettre un colis au Professeur Chen. Faute de mieux, vous êtes condamné à accepter, parce que vous aurez beau lui proposer du kawa, l’assoupi restera assoupi.

Heureusement, le trajet pour remettre le paquet à Chen est court, contrairement au très lourd trajet des versions Or et Argent depuis la maison de Monsieur Pokémon. Une fois arrivé à destination, Chen vous remet un Pokédex, un appareil permettant de répertorier les pokémons que vous croisez, et d’analyser ceux que vous avez capturés pour des informations complémentaires. À vous la noble tâche de répertorier tous les pokémons de Kanto !


À partir de là, vous pouvez acheter des Poké Ball, continuer votre chemin et ce jusqu’à atteindre l’emblématique titre de Maître Pokémon. Heureusement, le voyage n’est pas de tout repos, à cause des nombreuses magouilles de la Team Rocket. L’aventure sera longue, et plutôt captivante. Le bonus vraiment top, c’est que la version Jaune vous mettra face à la Team Rocket telle qu’on la voit dans le dessin animé, avec Jessie et James !

Le scénario du jeu en lui-même n’a rien de spécial, encore moins par rapport aux suivants Pokémon, mais c’est la base du scénario désormais rodé de la série, donc on lui donne le bénéfice du doute, et ça reste de toute façon une très belle aventure. De plus, les dialogues offrent quelques surprises ! Par exemple, devant le mont Sélénite, il y a un monsieur qui voulait me vendre un Magicarpe pour 500 pokédollars. Si on l’envoie paître, il nous répond « va-zy ! », comme ça.
Quel autre jeu peut se vanter de posséder un dealer de carpes qui dit « va-zy ! » ? Je ne sais même pas s’il en existe un autre où l’on trouve cette réplique dans la VF…

Mais… Miaouss n’est pas là ?
Si, mais il combat comme les autres pokémons.

Et encore, certains gamins nous parlent de la taille de leur short avant de se battre…

Réalisation

Les jeux datant de 1996, sur de la Game Boy monochrome, il est TRÈS facile de trouver le jeu hideux (surtout quand on voit son pokémon de dos, qui ressemble rarement à quelque chose). Mais franchement, si ça ne tenait qu’à moi, je dirais que le jeu passe vraiment bien l’épreuve du temps : les décors sont pas mal foutus et plutôt propres, en combat les pokémons adverses sont assez propres, bien que leur design puisse porter aisément à la rigolade quand on les connaît aujourd’hui. Pour moi, à part quelques éléments et la vue de dos des pokémons, c’est du tout bon sur GB monochrome. Notons que les effets des attaques sont bien entendu vraiment cheapos, que les menus sont des listes déroulantes et c’est tout… Ne sachant pas ce qu’en dirait une personne qui n’a pas connu Pokémon en particulier à l’époque, je préfère vous donner des images, les deux premières correspondant à la version Jaune, les deux autres à la version Bleu.


S’il ne s’agissait que de mon avis, je ne donnerais pas une mauvaise appréciation pour les graphismes… et comme ça ne tient qu’à moi, on va faire comme ça.

Vient ensuite la bande-son… La musique des grottes fait mal aux oreilles… à part ça c’est du bon, c’est dynamique, c’est sympa… Ça manque peut-être un peu de variété, mais ça ne frappe pas… Et puis on a rarement mieux fait comme madeleine de Proust. Si l’on devait attribuer une palme à une musique qui trotte dans la tête et qui tourne tourne tourne, c’est bien la musique de la route 1.

En plus de la musique, le jeu nous offre des cris de pokémons et des bruitages, tout en midi, mais c’est comme ça que ça se mange.
Donc pour les nostalgiques du jeu, la réalisation est nickel, mais pour les gens sains d’esprit, ça devrait rester plutôt autour du potable…

Gameplay

Cette partie risque d’être bourrée de choses qui peuvent vous sembler évidentes, mais que voulez-vous, les Pokémon reposent toujours sur un gameplay bien complet, qu’il convient de détailler.

Pokémon se joue en vue de dessus, comme tout bon RPG 8-bit. Le personnage peut se déplacer, et interagir avec une grande partie de son environnement. Malheureusement, il est plutôt lent, et si on est habitué aux baskets des opus suivants, on peut être rebuté par cette lenteur qui ralentit assez gravement la progression aux yeux des amateurs d’efficacité maximum. Durant vos pérégrinations, vous trouverez parfois des obstacles… Ainsi, des Compétences Spéciales, ou CS, se trouvent au fil de l’aventure à travers le jeu, et peuvent être apprises à vos pokémons pour vous permettre de surpasser ces obstacles…

Voici les stats d’un Mew… niveau 2 ?
Qui a dit Action Replay ?

Notons la présence dans chaque ville d’un Centre Pokémon (et la musique qui va avec ! ) pour restaurer la santé de vos pokémons et les stocker dans votre PC. Mais vous pourrez aussi échanger des pokémons ou combattre avec un ami via le Câble Link, vous savez, celui qui se détache de votre Game Boy au mauvais moment et fiche tout en l’air. Tout aussi récurrente, on retrouve une Boutique Pokémon pour acheter des items. Pour le PC comme pour la boutique, les menus sont des menus déroulants très austères.

Ça, c’était pour le déplacement dans les environnements. Passons au menu classique de pause, qui nous permet d’accéder aux :


– Pokédex : Pour voir quels pokémons vous avez capturé et lesquels vous avez juste rencontrés, avoir des informations dessus (notamment leur localisation…). Le remplir complètement en capturant tous les pokémons est l’objectif pour lequel vous lutterez une grosse centaine d’heures.

– Pokémons : Pour voir votre équipe de pokémons actuelle. Vous ne pouvez transporter que 6 pokémons à la fois. Ce menu permet de déterminer celui qui passera en premier au combat, de vérifier leur état, leurs compétences, leurs caractéristiques, etc…

– Objets : Pour voir vos objets, et les utiliser. Le problème est qu’ils sont tous dans la même poche, rendant leur utilisation fastidieuse, le temps de les trouver, toujours avec le fameux menu austère. Pas de possibilité d’affilier un objet à Select, aucune forme de tri, et la carte est tout aussi lourde à utiliser. Dommage !


– Dresseur : Vous permet de voir l’argent que vous avez, vos badges d’arène (que vous gagnez en battant des champions d’arène), et votre temps de jeu.

– Sauver : Pour sauvegarder votre partie. Essentiel !

– Options : Trois paramètres assez inutiles: vitesse du texte, activation des animations de combat, et style de combat. Pour les afficionados des combats rondement et rapidement menés, j’imagine qu’il est bon de toucher aux animations. Je refuse, les animations sont tellement cheap, c’est mon enfance, je garde !

Maintenant que tout ça est assimilé, si on rencontre un dresseur ou un pokémon sauvage, on passe en mode combat… Et c’est sur ce mode que vous passerez le plus clair de votre temps, en train de crier à votre mère « attends, je finis le combat et je sauvegarde! » avant le déjeuner. Alors mieux vaut qu’il soit bon, ce système de combat.

Où suis-je ?
Les menus m’attaquent !

Au début d’un duel, le premier pokémon de votre équipe est appelé automatiquement. Les combats se jouent au tout par tour, chaque belligérant choisissant une action par tour.
Vous pouvez choisir ATTAQ pour attaquer l’adversaire en choisissant l’une de vos quatre capacités(si vous en venez à en apprendre une nouvelle, vous devrez en oublier une autre). Sachez qu’un certain type de coup sera plus efficace qu’un autre sur un certain rival. Il faut aussi prendre en compte les effets secondaires et les dommages moyens infligés, pour chaque attaque. Se connaître et connaître son adversaire il faut, disait mon prof de yoda, heu, yoga. Mener l’assaut contre n’importe qui avec n’importe quoi risque fort d’échouer. Par exemple, il est inutile d’attaquer un président américain avec une paire de chaussures, ça marchera pas, ou mal. Aborder un pokémon Sol avec de l’électricité n’aura aucun effet…Une capacité Plante sur du Feu sera par contre efficace, comme dirait mon ami le pyromane estival.


Choisir PKMN vous permettra de choisir une autre bestiole, sans oublier que ça vous prendra un tour, et que donc l’arrivant a toutes les chances d’essuyer un coup.
Choisir OBJET vous donnera l’occasion d’utiliser un item, pour restaurer la vie d’un de vos compagnons ou le réanimer, par exemple.
Choisir la réponse D vous prouvera définitivement que vous vous êtes gouré de jeu.
Choisir la FUITE ne marchera que dans un combat contre un pokémon sauvage, et encore pas toujours. Notons que cette option est aussi valable dans Qui veut gagner des millions ?

Quand vous battez un pokémon ennemi, vous aurez le droit de changer le votre sans consommer un tour. Mettre KO un petit monstre adverse rapportera de l’expérience à ceux de votre équipe qui sont apparus durant le combat contre ce dernier. Avec de l’expérience, ils gagnent des niveaux, jusqu’à évoluer vers une forme plus puissante, ou à apprendre une nouvelle attaque, et ça repart. Notez que chaque pokémon évolue d’une manière différente des autres, ça n’est pas toujours nécessaire de gagner des niveaux pour les faire se transformer.


Dans les combats contre les pokémons sauvages, vous pouvez tenter de capturer la créature avec des balls d’efficacité variable, en commençant par affaiblir la cible, pour faciliter la capture. Ces phases de capture étant assez stressantes (sauf bien sûr si vous avez Master Ball x99), elles font une belle part de l’intérêt du jeu.

Notez aussi que grâce à la configuration d’une GB classique, on peut jouer avec une seule main au jeu, ce qui peut être utile. Attention à avoir une bonne coordination des mouvements, sinon vous allez vous retrouver à secouer votre GB de haut en bas, et c’est dangereux…

Bref, le gameplay original est vraiment une base. Il est très perfectible, mais il reste très jouable.

Pokémon Jaune

Pour que vous puissiez bien choisir votre version, car je sais bien que ce test vous aura donné envie d’y (re)jouer, il est important de noter les atouts de la version Jaune. En effet, cette version est celle qui se rapproche le plus de l’animé.

Votre pokémon de base est Pikachu. Il n’aime pas les Poké Balls, et durant l’aventure, il vous suivra réellement pendant que vous marchez. Il sera toujours dans votre dos, sans allusions graveleuses. C’est le système qui sera repris et porté à tous les pokémons dans les versions HeartGold et SoulSilver. Au début, Pikachu ne vous aime pas, mais au fur et à mesure, il vous appréciera de plus en plus (normalement). Pour vérifier son humeur, il faut lui faire face et interagir avec lui, faisant apparaître un encadré dans lequel vous voyez la bonne bouille de votre compagnon, heureux ou pas. Mais, ne vous inquiétez pas, les pokémons de base de Rouge et Bleu (Bulbizarre, Salamèche et Carapuce) vous seront remis au fil de l’aventure par des PNJ que vous croiserez.


Les sprites des pokémons ne font plus saigner des yeux, au contraire : ils sont de très bonne facture. Bon, de dos, ça reste perfectible, mais c’est déjà beaucoup mieux, et c’est beaucoup plus fin que sur les premiers.

Il paraît aussi que grâce à Pokémon Stadium, vous pouvez faire faire du surf à Pikachu! J’avoue que je n’ai jamais contrôlé cette fonctionnalité, n’ayant pas le matériel adéquat (à moins que le surf ne se joue au volant ?).

Les pokémons n’ont plus les mêmes localisations, les champions n’ont plus les mêmes équipes, des pokémons peuvent apprendre plus de techniques en augmentant de niveau… Les définitions du Pokédex sont renouvelées… Bref, tout est fait pour être mieux et aussi pour s’accorder avec ce que vous voyez à la télé quand passe votre épisode de Pokémon en mangeant des Frostis.


Et pis dans les centres Pokémon, l’infirmière est accompagnée d’un… Leveinard! Si vous vous souvenez bien, c’était aussi le cas dans le dessin animé ! Rappelons encore une fois la présence exceptionnelle de la Team Rocket, Jessie et James plus rapides que la lumière !

Notez que vous pouvez imprimer les fiches des pokémons que vous avez dans le Pokédex grâce au Game Boy Printer. Si quelqu’un a déjà essayé cette fonction, qu’il me fasse signe. Enfin, il y a de nouveaux modes multi. Mais je sens qu’on sombre dans l’anecdotique, il est donc temps de passer au bilan.

Oh, mais c’est dingue ça! (non, c’est pas dans le jeu)

En bref…

Histoire : 15/20
Je surnote peut-être pour vous, mais cette histoire était nouvelle en 1996 ! Bon, il n’empêche qu’elle est peu originale, mais les dialogues sont débiles, alors…

Gameplay : 15/20
En considérant qu’on avait jamais (ou très peu) pratiqué le combat et la capture de bestioles en RPG, c’est original et c’est efficace. OK, les menus sont secs comme des coups de trique. OK, on ne peut pas courir. Mais ça fonctionne bien, et ça a beau sentir un peu l’archaïsme, le gameplay ne pose pas vraiment de problèmes.

Graphismes : 15/20 (pour la version jaune)
La nostalgie permet bien de cacher les sprites hideux des Pokémon, mais je doute que ça marche pour ceux qui ne profitent pas de l’effet de la nostalgie. Mais on peut considérer objectivement la version Jaune comme graphiquement très potable !

Musiques et sons : 14/20
Les musiques sont vraiment agréables et entraînantes, et les bruitages sentent bon la bouillie de carte son. Écoutez, c’est le son de mon enfance.

Durée de vie : 18/20
100 heures. C’est le temps qu’on atteint aisément quand on aime ce jeu. Après, il peut se finir plutôt vite pour un RPG, mais ça se savoure, merde. Et puis, capturer 151 pokémons, c’est pas aussi dur que pour 500 pokémons, mais c’est quand même tout un boulot.

Je dédie cet article à mon regretté Tortank niveau 100, disparu lors d’une chute de Game Boy Color. Les Game Boy ne sont pas water(s)proof. Mais bon, le jeu marche encore.

Note Finale : 18/20
Si ça ne tenait qu’à moi, je donnerais 19 ou 20. J’y ai rejoué et repris goût si vite que c’est à peine légal. Mais le truc, c’est : « est-ce que le lecteur (c’est à dire toi, si tu suis bien) y rejouera aussi bien? ». Et je dois vous avouer que je n’en sais fichtrement rien… Certes, il y a 500 pokémons dans la dernière génération. Certes on a affaire à de la bouillie de pixels. Certes on ne peut pas courir. Certes les menus sont froids. Mais il transpire de ce jeu la bonne odeur du jeu fait avec amour, et qu’on refait avec le même amour. Si je lui donne 18, ce n’est pas juste pour un jeu bien fait. C’est pour l’enfance de ma génération, c’est pour une belle aventure. Merci Game Freak.