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Pokémon Ranger : Sillages de Lumière

Le

par

Rebelote, encore un Pokémon Ranger pour le Rafou. Allez, on enfile son short, sa casquette NY, on enfourche le vélo, en oubliant pas le Kinder dans la sacoche banane, et direction la cabane. Une formidable aventure de Pokémon vous attend !

Histoire

Je l’aimais bien la région d’Almia, mais comme pour chaque épisode de Pokémon, nous sommes ici balancés dans un nouvel endroit. Décidément, le monde est bien vaste.
Le jeu commence alors que deux Rangers ont été envoyés par la Fédération pour résoudre une affaire de malfrats dans la région d’Oblivia. Attaqués par le chef, votre personnage tombe dans l’océan et votre copine se fait capturer.

Pas de doute, nous sommes bien dans un jeu Nintendo.

Le jeu consistera à déjouer leurs plans, les uns après les autres. Ces Poké Nappers, en plus de se faire du fric avec le trafic de pokémons, cherchent à libérer les Légendaires pour des raisons que j’ignore encore.

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C’est peut être un jeu Pokémon, mais j’ai trouvé l’histoire du précédent épisode beaucoup plus intéressante que celle-ci. Toutes proportions gardées bien entendu, c’était pas Inception non plus.
Je suis peut être lassé, mais c’est d’un chiant… Point A, point B, point C, retour à B, va faire ton rapport chez A, retour à B, cut-scène et direction point D. En plus des allers-retours, le déroulement de l’histoire est une véritable autoroute où les sorties sont indiquées à des centaines de kilomètres. Comme toute autoroute, c’est linéaire, plat, sans saveurs et on s’y fait un peu chier.

En plus d’un déroulement pas très intéressant, les comportements typiquement « Pokémon » sont très présents dans ce jeu. Dans n’importe quelle civilisation, si quatre brutes vous tombent dessus, il est logique qu’ils vous tapent sur la gueule si vous les emmerdez. Dans le fabuleux monde des pokémons, ils envoient leurs bestioles et se taillent en pleurant lorsqu’ils sont vaincus. Les exemples comme celui-là sont nombreux, il y aussi celui de la gamine génie en informatique, etc…
Les méchants se repentissent, je pardonne à mon prochain et l’amour est ma meilleure arme. Bienvenue au Japon, bienvenue dans le monde merveilleux des pokémons !

Parlons maintenant des personnages. Ceux-ci sont encore plus jeunes et, étrangement, ils n’ont pas les mêmes uniformes que les autres Rangers. Ce short typiquement Pokémon, un gilet sans manches comme on en trouve dans tout bon shonen japonais qui se respecte, et une petite écharpe jaune tout à fait ringarde. Les anciens uniformes étaient bien mieux et vous le constaterez lorsque vous rencontrerez Targos (c’est quoi ce nom d’ailleurs?!).

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Chaque Ranger est accompagné d’un pokémon partenaire, c’est un pote qui restera avec vous durant tout le jeu. Dans le précédent (Pokémon Ranger : Nuit sur Almia), vous pouviez en avoir plusieurs que vous gagniez durant des quêtes et que vous pouviez choisir selon vos préférences. Ce choix était plutôt sympa ; on pouvait embarquer le petit monstre de notre choix et ainsi avoir un jeu un peu moins formaté. C’était d’ailleurs une des grandes améliorations par rapport au tout premier qui ne vous laissait que Negapi.
A croire que c’était trop bien pour que cela reste, le pokémon partenaire nous est à nouveau imposé.
Pichu Kulélé, celui de la jaquette, avec l’instrument, vous accompagnera durant tout le jeu. Un gosse de huit ans trimballant un Pichu, je vous laisse imaginer le charisme du duo… Heureusement que vous pouvez invoquer les Légendaires !

En parlant de ceux-ci, leur entrée dans l’histoire est maladroite, notamment pour Entei qui débarque dont ne sais-où. Pour ce qui est de leur utilité, j’en parlerais plus tard.

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Graphismes

Rien n’a changé, donc je vais être bref.

Mis à part une légère amélioration des graphismes, le style reste identique et voir les pokémons mener leur vie est toujours aussi bizarre comparé à la série principal.
Si les pokémons sont bien reconnaissables, je trouve toujours aussi dommage de les voir cantonnés à deux animations. Ca se remarque surtout pour les oiseaux, ils ont l’air un peu cons à battre des ailes alors qu’ils sont au sol. Pour ce qui est des humains, le villageois lambda ressemble encore à tous les autres et, comme tout RPG japonais en 2D, la mise en scène est statique. Seul l’aura autour du personnage nous indique qui parle.

Il paraît qu’un des critères de qualité pour un jeu vidéo, c’est la variété. Les développeurs l’ont plus ou moins compris et, comme dans le précédent Ranger, vous allez connaître du pays. Que ce soit dans les volcans et autres montagnes enneigées, je trouve toujours aussi bête que les personnages ne changent pas de vêtements, ça leur coûterait quoi ?
En tout cas, la variété n’est pas tellement du côté du gameplay, j’y arrive.

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GamePlay

Pokémon Ranger : Nuit sur Almia avait apporté tout un tas de changements dans le système de jeu. Pas tellement dans le principe, qui était toujours d’entourer les pokémons pour « se lier d’amitié avec », mais dans la manière de faire. Les barres de vie étaient quand même beaucoup plus agréables que de faire des perfect tout le long du jeu.

Fier de leur système, les développeurs ont tout laissé tel quel, absolument RIEN n’a été changé. Le copier/coller dans sa plus bête utilisation informatique.

Pour capturer un pokémon, il faut encore faire des cercles autour de lui pour faire diminuer sa barre de vie. Un peu plus loin dans le jeu, vous pourrez charger le rayon pour le capturer plus rapidement en laissant le stylet appuyé sur l’écran. Enfin, en cours de combat, vous pouvez faire appel à d’autres pokémons préalablement capturés ou fuir si votre barre de vie est trop faible (ce qui n’arrive JAMAIS).

Voilà, les seuls apports viennent du pokémon partenaire, Pichu, dont l’aide apparaît aléatoirement, ainsi qu’un état de rage pour les pokémons. Lorsque leur barre de vie est en rouge, vos cercles ont beaucoup moins d’effet sur eux et la seule solution pour les ramener au calme est de leur taper dessus avec d’autres bestioles.

Ca, c’est en ce qui concerne les combats. En dehors, rien n’a véritablement évolué non plus, à part les dadas !

Les dadas, ce sont les pokémon légendaires, Raikou, Entei et Suicune, que vous pouvez appeler à tout moment tels de fidèles destrier. Ils vont plus vite que vous à pieds, encore heureux, et leur pouvoir varie plus ou moins. Suicune peut marcher sur l’eau, Raikou sauter et Entei casser des cailloux. Ca c’est du Légendaire !
Le principal ajout de cet épisode, si je me fie au titre, c’est de dessiner des emblèmes au stylet pour les appeler. Comme dans les tous premiers jeux sur DS, mais cinq ans après.

Plus tard dans le jeu, vous aurez des dadas qui volent aussi, forcément, la zone du jeu est un archipel.

Autre chose, en cliquant sur le personnage, vous faites disparaître les Pokémon capturés qui vous suivent. C’est bien comme idée ça. Je n’ai rien de plus à ajouter, un peu comme les codeurs du jeu d’ailleurs.

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Musiques et Sons

Je l’aurai bien sautée cette partie, mais je ne suis pas certain qu’elle soit d’accord…

Est-il nécessaire de décrire la banalité ? Il n’y a aucun génie là dedans, juste de la bouillasse composée à la chaîne. Moi aussi je peux taper sur des tambours et te faire un thème de volcan. Je peux aussi télécharger un logiciel pour te faire de l’orgue du manoir hanté.
Par contre, te faire une ambiance aussi dérangeante que dans le temple de la forêt d’Hyrule, j’aurais un peu plus de mal. Mais bon, ça fait des emplois pour les jeunes et du lait en plus dans nos céréales le matin.

Pour le paragraphe sur les sons, merci d’aller le consulter sur votre ancien Nokia 3310.

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Durée de vie

Même sans l’avoir fini, mon petit doigt me dit qu’il doit être dans la moyenne des RPG portables. Il dit ça, mais ne l’écoutez pas, il a trainé dans mon oreille.

Une autoroute c’est peut être plat et en ligne droite, mais ça a le mérite d’être long. Personnellement, j’y joue un peu par automatisme, quand je me fais chier aux chiottes ou dans le train. Je l’aime bien, je dis pas le contraire, mais il ne fait pas parti de ces jeux que me font allumer la DS chez moi (en même temps chez moi, ya Bionic Commando). Pourtant, c’était le cas pour les deux autres.

Une aventure toute classique, qui se fini lorsqu’on commence a en avoir un peu marre et qui ne laisse pas vraiment de souvenirs.

Pokémon Ranger : Nuit sur Almia avait ses quêtes pour rallonger un peu la durée de vie, celui-là les a aussi, mais elles sont tellement intéressantes que vous vous ferez piéger deux, trois fois, mais pas quatre et vu qu’il n’y a aucun pokémon à la clé…

En revanche, Sillages de Lumières propose un mode multi à base de co-op. Je n’ai pas pu l’essayer, mais je suppose que ce doit être des donjons à quatre. J’espère qu’ils sont un peu mieux construits que dans la trame principale parce que l’autoroute à plusieurs, ça reste chiant.

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En bref…

HISTOIRE : 11/20
Que de régressions. Le scénario n’est qu’une simple mission, les dialogues sont encore plus mielleux que d’habitude et Pichu nous est imposé.

GAMEPLAY : 15/20
Toujours aussi efficace, mais ce copier/coller m’afflige un peu.

GRAPHISMES : 15/20
C’est un peu plus beau et toujours aussi varié, mais l’ensemble est aussi vivant qu’un village de Playmobil.

MUSIQUES et SONS : 08/20
La différence entre un bon fromage de nos campagnes et celui vendu en tube chez les américains ? La saveur. C’est pareil ici.

DUREE DE VIE : 13/20
Je ne l’ai pas fini, mais je suppose qu’il est dans la moyenne donc honnête.

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Note Finale : 13/20
Je me rends compte que je n’ai fait que cracher dans ce test.
Surement un peu à tort, je dois me lasser à force, j’ai quand même testé les trois en deux ans.
Mais à raison quand même, cet épisode est bien en deçà du souvenir que j’ai du précédent Ranger et tout n’est que régression ou copier/coller. Preuve en est de ce tout petit test et du manque d’inspiration qu’il me vient tout à coup pour conclure. Pokémon Ranger prend le chemin du spin-off sans intérêt et c’est bien dommage.

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