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Conférence de présentation de Final Fantasy III DS et Final Fantasy XI Online

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par

C’est le Jeudi 25 janvier que Square Enix nous a envoyé une invitation pour la présentation des versions Française de Final Fantasy III sur Nintendo DS et Final Fantasy XI Online sur PC et Xbox 360, avec comme énorme surprise, la possibilité de rencontrer Hiromichi Tanaka, le producteur et réalisateur des deux jeux. Mais il faut vite se décider, parce que cette conférence se tiendra le Lundi 29 janvier à Paris et après quelques emails et un peu de papottage, j’ai enfin réussi à me libérer pour 3h, et ainsi réaliser un rêve que je n’aurais jamais pu réaliser sans NintenDomaine : celui d’approcher et d’interviewer un grand homme du jeu vidéo.

Lundi 29 janvier

12h pile
Je me casse du taf, en n’oubliant pas mon appareil photo numérique et mon petit giga de mémoire. Bah ouais, je préfère être prévoyant et je suis un vrai Japonais quand il s’agit de faire des photos et des vidéos. Piles chargées à bloc, plan pour trouver le lieu de rendez-vous, invitation en main, c’est parti pour le reportage !

12h20
Je trouve enfin le lieu de rendez-vous et j’ai du mal à y croire tellement c’est beau. Alors que Nintendo France avait loué un loft au fin fond d’une ruelle sombre pour la démonstration de la Wii en Juin dernier, Square Enix ne compte pas les euros et ne se prive pas de louer deux grandes pièces dans un grand hôtel, à la Concorde. Avec service de restauration évidemment, ou on a mangé comme des rois ! Y a pas à chier, c’est pas le même budget et surtout, pas les mêmes personnes au niveau du marketing. En tout cas, ce fut la journée des premières fois pour moi, parce que je n’avais jamais mis les pieds dans un hôtel aussi luxueux.


12h25
Après avoir suivi les petites pancarte Square Enix, j’arrive dans la pièce principale du rendez-vous. Pas de chichi, ça reste très sobre, mais les décorations sont déjà tellement magnifiques qu’il n’y avait rien à rajouter. Sauf évidemment, un grand écran plat au fond de la pièce avec Final Fantasy XI Online sur Xbox 360, le tout entre deux grandes PLV des deux jeux présents. Il y avait aussi deux Final Fantasy XI Online en version traduite en français dans leur version PC, avec un gars de chez Square Enix qui était là pour nous expliquer le principe du jeu, l’histoire, les personnages toussa toussa. En tout cas, ça m’a fait une très bonne impression.

Concernant Final Fantasy III DS, il était jouable en version française évidemment, sur trois Nintendo DS Lite Black toutes belles toutes propres, avec 3 sauvegardes à différents niveaux du jeu, le tout avec une jolie hôtesse, qui pour une fois, ne s’est pas contentée d’être seulement belle, vu qu’en effet, elle connaissait très bien la série Final Fantasy, et surtout, très bien Final Fantasy III DS. L’histoire, les jobs, les personnages, les boss, les petits secrets et autres vallées, n’avaient pas de secret pour elle et comme elle me l’a dit souvent « je ne peux pas trop en dire, je ne voudrais pas vous spoiler le jeu ». Une fille qui parle comme ça ? Un rêve pour pas mal d’entre nous ^_^

Bref, ayant la version américaine depuis quelques jours en test dans mon NDS (je me comprends hein…), j’en ai profité pour poser quelques questions, pour en savoir un peu plus sur ce remake tant attendu.

Mais avant de tester Final Fantasy III DS, le contact presse de Square Enix vient me voir et me demande si je suis d’accord pour aller interviewer Hiromichi Tanaka à 14h, en compagnie de trois autres personnes de la presse spécialisée. Et si mes souvenirs sont bons, j’ai à peine eu le temps de répondre qu’il avait déjà lu dans mes yeux que j’étais déjà prêt pour cette interview.

Final Fantasy III DS

Revenons à Final Fantasy III DS et à l’histoire du jeu qui n’a pas changé, sauf quelques petits trucs. Sur Famicom, on commençait directement avec les quatre personnages : là, seul Luneth est jouable au début. L’histoire tourne toujours autour d’un tremblement de terre qui a fait enfouir les cristaux, la lumière de ce monde. Après ce tremblement sont apparus pas mal de monstres avec évidemment, un big boss qui dirige tout ça. Et selon la légende, seules quatre âmes bénies dans la lumière pourront sauver le monde. Et c’est ainsi que le destin de Luneth change radicalement. Il doit donc partir de son village, Ur, pour trouver les trois autres personnages ayant le même destin que lui. Ensuite, bah… sauvage de monde ^_^ Sur ce point là, Tanaka a voulu garder exactement la même trame scénaristique, mais, concernant les graphismes, c’est tout autre chose. A part quelques dialogues rajoutés, rien ne change.

Justement, pour les graphismes, le design des personnages a été donné à Akihiko Yoshida, qui a travaillé sur Final Fantasy XII sur PS2, et la direction artistique a été confié à Ryôsuke Aiba, qui s’occupe de Final Fantasy XI Online sur PC, PS2 et Xbox 360. Le tout supervisé par Hiromichi Tanaka évidemment, dont la bio est dispo un peu plus loin dans ce dossier. Donc avec cette équipe de stars, on se retrouve (enfin pour moi) devant le plus beau jeu en 3D sur Nintendo DS. Sans parler de la vidéo d’intro qui dure trois minutes, tout en images de synthèses, avec un opening thème inédit signé Nobuo Uematsu, qui enterre toutes les intros des autres jeux Nintendo DS, on se retrouve avec un jeu hyper soigné techniquement.


Les déplacements sur la carte se font à l’ancienne en 2D, comme dans l’épisode original sur Famicom, mais avec plus de couleurs et de détails. Ensuite, dès qu’on rentre dans un lieu, c’est vive la 3D et c’est super zoli. Certains n’aimeront peut être pas le style, mais personne ne pourra dire que le jeu est moche. D’ailleurs, Square Enix a développé un moteur 3D exprès pour Final Fantasy III DS, pour vraiment le différencier des autres jeux de la console. Mais on est loin d’un jeu entièrement en 3D comme Super Mario 64 DS par exemple. En effet, il n’est pas possible de tourner autour du personnage. En gros, quand on rentre dans une maison, on se retrouve dans un endroit en 3D superbement détaillé, mais en vue fixe, avec notre personnage qui se balade dedans. La seule chose qu’on peut faire c’est de zoomer. Mais les angles de vue sont très bien choisis et on ne se retrouve jamais à chercher notre personnage comme con parce qu’on a un problème de caméra.

Qui dit 3D, dit forcément déplacements un peu pénibles via le stylet. Mais là aussi, Square Enix a fait un très bon boulot. Vu que les angles sont prédéfinis, ça facilite grandement les choses et on se retrouve pas avec une caméra qui ne suit pas. Et tout comme Animal Crossing Wild World, on peut switcher de la maniabilité au d-pad à celle du stylet à n’importe quel moment du jeu. Vraiment pratique.


Pendant les combats, les décors sont comme dans tous les autres épisodes de série. En fait, si on est en forêt et qu’on tombe contre un adversaire, le décor sera toujours le même, soit un fond de forêt. Si on est dans un désert, pareil, sauf qu’on aura un fond avec un désert. C’est très soigné et nos persos s’intègrent à la perfection dans le décor pour balancer des attaques au tour par tour. En parlant d’attaques, les classiques de la série sont encore là, avec du brasier, glacier et tout le reste, qui font chauffer notre console tellement c’est bien détaillé.

Mine de crayon, c’est bien beau tout ça, mais niveau musique, ça donne quoi ? Et bien ça donne Nobuo Uematsu aux manettes, donc c’est de la qualité pure et dure. Mais malheureusement, comme dans toute conférence, ça parle de partout et j’ai eu du mal à entendre correctement toutes les mélodies. Mais le peu de musiques différentes que j’ai pu entendre me réconforte dans l’idée que le jeu est beau à regarder, mais aussi à écouter.


Enfin, comme beaucoup l’ont remarqué, Tanaka a ajouté la compatibilité de Final Fantasy III DS avec le Nintendo Wifi Connection, et j’ai enfin eu des infos concernant ce mode. Par contre, autant le dire tout de suite : je suis un peu déçu, puisque ce mode est complètement facultatif et n’apporte rien de plus. En fait, Tanaka et l’équipe de développement ont rajouté le « Mognet », qui n’était pas présent dans la version originale. Pourtant, la Famicom avait un adaptateur modem… Les amateurs de la série savent déjà de quoi je parle, mais pour tout les autres, les Mogs doivent être inconnus. Les Mogs sont des petites créatures toutes mignonnes qui se retrouvent dans tout les épisodes, et qui sont un peu comme la mascotte la série au côté des Chocobos (qui eux aussi sont présents !). Ces petites créatures servent souvent de facteurs entre nous et les personnes du jeu. Et bien là, avec les Mognets, ça n’a pas changé, sauf que cette fois ci, les Mogs utilisent l’internet. Dans les grosses lignes, il faut évidemment échanger nos codes amis et ensuite, déposer un message à un Mognet, avec en destinataire, un keupin. Il suffira ensuite à votre keupin de voir un Mognet et de regarder son courrier… et oh miracle de la technologie, il reçoit votre message via le net ! Bon ok, c’est assez facultatif, voire complètement inutile pour jouer normalement à Final Fantasy III DS, mais ça peut être assez sympa de pouvoir s’entre aider entres amis en s’envoyant des messages par Mognet pour prévenir qu’on a trouvé telle ou telle chose à un endroit précis. Par contre, c’est bien dommage pour tous les joueurs qui attendaient une possibilité de faire des combats en versus via le Online. Mais après tout, c’est un remake d’un jeu solo, donc c’est pardonnable et de toute façon, le reste du jeu est quasi parfait ^_^


14h
L’heure fatidique de l’interview est arrivée. Le contact presse de Square Enix m’appelle et je me retrouve en compagnie d’un journaliste du magazine officiel Nintendo, un autre du magazine Kid Paddle, et un rédacteur du site MaXoE, si je me plante pas pour ce dernier. Bref, dans cette interview, NintenDomaine est placé à la même enseigne que professionnel ^_^

Mais avant de parler de l’interview, une petite biographie de Hiromichi Tanaka s’impose.

Biographie de Hiromichi Tanaka

Hiromichi Tanaka est né le 7 janvier 1962 et commence sa carrière dans le jeu vidéo en bossant à temps partiel pour une section de la société Denyûsha, plus connue chez nous sous le nom de Square. Lorsque la boite qui va devenir le maître du RPG devient indépendante en 1985, elle change de nom pour devenir SquareSoft et développe uniquement sur Famicom, la console la plus en vogue du moment. Mais jusqu’en 1987, les ventes ne sont pas vraiment top et les dirigeants de SquareSoft demandent à un employé, Hironobu Sakaguchi, de faire le jeu de la dernière chance pour sauver la société. Et comme programmeur, Sakuguchi veut les meilleurs, Tanaka en fait partie et bossa sur le premier épisode des Final Fantasy. D’ailleurs, avant Final Fantasy, Tanaka s’était fait la main sur The Death et Genesis.

Après le carton réussi pour cette « Fantasie Ultime », les deux hommes collaborent aussi sur le second épisode en 1988, puis enchaînent avec le troisième en 1990, toujours en temps que programmeur. Après ces jeux là, Tanaka décide de changer de série, et avec une imagination débordante et un talent fou, il créa une autre série tout aussi mythique dans le cœur des fans de SquareSoft : Seiken Densetsu. Avec les deux premiers épisodes de cette nouvelle série sur Super Famicom produit avec son collègue Koichi Ishii, Tanaka n’a plus rien à prouver et devient le producteur de l’équipe chargée du développement de Xenogears et Chrono Cross.

Ensuite, Tanaka se retire un peu du développement pour se concentrer sur son plus gros projet. Un projet énorme, tant en envergure qu’en refonte d’une série. En effet, depuis la fin de Chrono Cross, il bosse sur Final Fantasy XI Online, son bébé sorti en 2002 au Japon. Premier épisode Online de la série, premier grand MMORPG de SquareSoft puis de Square Enix à partir des add on (bah oui, SquareSoft et son ennemi Enix fusionnent en 2003), Tanaka devient le producteur de cet épisode et de ces trois add on. Jusqu’au jour ou Nintendo vient le voir en lui proposant de faire le remake de Final Fantasy III sur une nouvelle console portable… le Nintendo DS (même si avant ça, Nintendo proposa quelque chose d’autre à Square Enix…)


Voici quand même une partie du parcours de Hiromichi Tanaka :

  • The Death Trap – 1985 – Programmeur
  • Genesis – 1987 – Scénariste
  • Final Fantasy – 1987 – Programmeur
  • Final Fantasy II – 1988 – Programmeur
  • Final Fantasy III – 1990 – Programmeur
  • SaGa 2 Hihô Densetsu (Final Fantasy Legend II) – 1990 – Programmeur
  • Seiken Densetsu 2 (Secret of Mana) – 1993 – Producteur, concepteur, scénariste
  • Seiken Densetsu 3 – 1995 – Réalisateur
  • Xenogears – 1998 – Producteur, concepteur
  • Dewprism (Threads of Fate) – 1999 – Producteur
  • Chrono Cross – 1999 – Producteur, concepteur
  • Final Fantasy XI – 2002 – Producteur
  • Final Fantasy XI Rise of the Zilart – 2003 – Producteur
  • Final Fantasy XI Chains of Promathia – 2004 – Producteur
  • Final Fantasy XI Treasures of Aht Urhgan – 2006 – Producteur
  • Final Fantasy III DS – 2006 – Réalisateur, producteur exécutif

Interview de Hiromichi Tanaka

Passons à ce moment de bonheur et aussi de stress (j’ai bafouillé pendant l’interview…). Interviewer Tanaka, c’est pour moi une des choses que je n’aurais jamais pensé faire dans ma petite vie, il y a de ça 3 ans, quand j’ai intégré la NDM Team. Si Akin m’avait dit : « tu verras, un jour, tu iras faire une interview d’un des hommes les plus importants de Square Enix, à Paris », je l’aurais jamais cru et je pense même que je l’aurais mal pris, genre il se fout de ma gueule ! ^_^ Mais non, ce rêve est devenu réalité.

Mais comment parler de ce moment… Pas facile… Trente minutes qui m’ont paru durer des heures, non pas parce que je me suis fait chier hein ! Non, mais plus parce que j’étais heureux, intéressé, captivé, impressionné, ému, passionné, concentré sur ce qu’il se passait.

Alors le mieux, c’est que je vous propose un bref résumé de ce qui s’est dit pendant les 30 minutes d’interview et qu’ensuite, vous regardiez la vidéo que j’ai filmé pendant 20 mins. Bah ouais, sur NintenDomaine on a des moyens financiers énormes ! Alors j’ai filmé. (Note de 2015 : malheureusement, pour l’instant, la vidéo n’a pas été remise en ligne… Avec toutes nos excuses !).


Presse : Pourquoi est ce que nous en France, on n’a jamais eu le droit à Final Fantasy III, alors que tous les autres jeux ont eu leur remake sur les différentes consoles ?

En fait, au temps où on a sorti Final Fantasy III sur Famicom, Nintendo sortait la Super Famicom au Japon, et on s’est mis à bosser dessus directement. Ça nous a pris pas mal de temps et justement, on en avait pas pour localiser Final Fantasy III en Français.

Presse : Pourquoi avoir choisi le NDS pour faire ce jeu, alors qu’il y a aussi la PSP ?

Question de timing. Au début, on pensait refaire Final Fantasy III sur PlayStation 2, mais on a oublié le projet. Et puis, Nintendo est venu nous voir en premier en nous présentant cette nouvelle console il y a de ça un peu plus de deux ans. Si Sony était venu avec leur PSP, peut être que ce Final Fantasy III serait sur la console de Sony en ce moment. De plus, il y a longtemps, bien avant le Nintendo DS, Nintendo était venu nous voir avec une version Famicom Mini de Final Fantasy III pour GBA. Mais à l’époque, c’était en 3 couleurs, et juste en version d’essai… ça ne nous intéressait pas et on a donc refusé, mais apparemment, il faut croire que Nintendo voulait absolument un remake.


NintenDomaine : Avez-vous d’autres projets sur Nintendo DS ou sur Nintendo Wii ?

Personnellement, non. Je suis bien trop occupé avec mon bébé (Final Fantasy XI Online), mais d’autres studios de Square Enix ont déjà (entres autres), Dragon Quest IX : Hoshizora no Mamoribito, Final Fantasy XII : Revenant Wings, Final Fantasy Crystal Chronicles : Ring Of Fates sur Nintendo DS et aussi Final Fantasy Crystal Chronicles : The Crystal Bearers et Dragon Quest Swords : The Masked Queen And The Tower of Mirrors sur Nintendo Wii. Et d’autres projets sont encore à venir sur les deux supports.


Presse : La série Final Fantasy a presque 20 ans. Comment voyez-vous son avenir ?

Quand on a lancé le premier épisode de la série, on n’avait pas imaginé un tel succès. Ensuite, la série a évolué au fur et à mesure des épisodes, avec de nouvelles fonctionnalités, mais aussi des graphismes toujours plus beau et maintenant, le Online avec Final Fantasy XI Online. Donc je ne sais pas jusqu’où on ira comme ça, mais nous n’arrêterons pas la série de sitôt, tant que le succès est au rendez-vous.


NintenDomaine : Vous avez sorti Final Fantasy XI Online sur PlayStation 2, PC et dernièrement sur Xbox 360. Est-ce qu’il y a une possibilité pour le voir un jour sur Nintendo Wii ?

Pour l’instant, je n’ai vraiment pas le temps de le porter sur un autre support, que ce soit la Wii ou une autre console. De plus, le système des codes amis n’est vraiment pas pratique pour les MMORPG. Imaginez qu’il vous faudrait ajouter chaque code ami de tout les joueurs… c’est impensable. En fait, il faudrait que Nintendo allège ce système spécialement pour Final Fantasy XI Online, et qu’il veuille aussi ajouter la possibilité de jouer avec les joueurs des autres supports. Donc pour l’instant, ce n’est pas prévu à notre programme qui est déjà très chargé, à moins que Nintendo fasse un effort de son côté.


Presse : Final Fantasy III DS utilise parfaitement les deux écrans et aussi très bien l’écran tactile. Mais pourquoi avoir délaissé le micro ?

Le micro n’est pas facile à mettre en place et nous n’avons pas trouvé de moyen pour l’utiliser positivement dans une application. On ne voulait pas l’intégrer pour dire « ce jeu utilise le micro », alors qu’il aurait eu une application gadget.


NintenDomaine : Pourquoi avoir utilisé un graphisme en super deformed pour les personnages in game, alors qu’ils sont réalistes dans les cinématiques ou certains artworks?

Garder les personnages en super deformed en in game était plus simple pour nous. En plus, il fallait tenir compte du hardware de la console et faire des personnages réaliste n’était pas faisable convenablement, pour faire les expressions faciales par exemple. Enfin, du premier épisode jusqu’à numéro sept, la série a toujours utilisé ce système. Dans Final Fantasy VII, qui est l’épisode le plus aimé, les personnages étaient en super deformed, sauf dans les cinématiques. Ca n’est pas gênant et les joueurs rectifient d’eux-mêmes.


Presses : Si Square Enix vous donnait les moyens financiers, le temps et le choix du jeu, que feriez-vous ?

(rires) Je continuerais Final Fantasy XI Online !

Presse : La console virtuelle a beaucoup de succès sur Nintendo Wii, est ce que Square Enix va proposer des jeux ?

Oui, Nintendo nous l’a déjà proposé et nous sommes plutôt d’accord pour proposer des jeux sur console virtuelle. Mais on a eu quelques problèmes… En fait, avant la fusion avec Enix, nous avons très mal géré nos archives et nous avons perdu beaucoup de données importante au niveau de la programmation des jeux, et donc pour l’instant, nous ne sommes pas en mesure de proposer des jeux sur console virtuelle. Notre priorité est de récupérer nos archives. Mais nous proposerons certainement des jeux sur console virtuelle…

Voili voilou !