L’histoire est la suite logique de l’opus DS, c’est à dire que les événements commencent juste après que la trahison du Capitaine Aizen soit révélée à tous et que celui se tire au Hueco Mundo.

Si vous voulez une description plus ample de l’univers Bleach, tapez Bleach sur Google ou allez lire le résumé de mon test de Bleach DS.

Malgré le fait que l’on puisse voir un Arrancar sur la jaquette du jeu, l’histoire se déroule toujours au Soul Society et les évènements sont inédits au jeu. Du HS comme on dit dans le jargon de l’animé. D’ailleurs, cet Arrancar sur la jaquette a son masque placé au niveau de la mâchoire, comme Grimmjow, mais ce n’est pas lui, c’est un personnage lui aussi inventé pour l’occasion.

Quelle sera donc l’excuse des Shinigamis pour se taper sur la gueule cette fois-ci ? Vous vous souvenez du Sokyoku ? Cette gigantesque lame ayant plus d’un million de Zanpakuto. Elle aurait normalement du servir à l’éxécution de Kuchiki Rukia, mais grâce à l’intervention d’Ichigo et des capitaines Ukitake et Kyoraku, elle fut détruite évitant ainsi de justesse l’exécution. Le mode histoire de Bleach Wii tournera autour des morceaux de Sokyoku. Les divers personnages proposés auront tous une raison particulière de ramasser ces morceaux, à leurs risque et périls car ils devront bien sûr faire face aux autres capitaines et sous-capitaines qui ont reçu l’ordre, du commandant en chef Yamamoto, de les arrêter. Bien sur, ils auront tous une sacrée surprise lorsque les morceaux seront réunis.

Dans un jeu de baston, heureusement qu’il n’y a pas qu’un seul mode et de ce côté-là, y en a pas mal dans Bleach Wii :

Épisode :
Comme dans la version DS (les deux versions sont similaires de ce côté). C’est le mode scénar, vous prenez un personnage et vous suivez ses péripéties à travers le Soul Society. Malheureusement, tous n’ont pas leur épisode propre, seule une poignée (les plus important) seront jouable dans ce mode.

Arcade :
Le bon vieux mode arcade. Le mode indispensable du joueur seul à ne surtout pas enlever (n’est-ce pas, Naruto Wii 3…). Là, vous pouvez prendre n’importe quel personnage (et la liste est grande) et vous battre contre 8 ou 10 types où deux victoires sont nécessaire pour gagner. C’est grâce à ce mode que l’on débloque le plus de personnages.

Comment s’en tire Treasure avec la Wii alors ?
Ben plutôt pas mal, c’est très loin des personnages carré des adaptations de Naruto et les personnages sont plutôt bien foutu dans l’ensemble. Même si certains, comme Hitsugaya, ont subi un petit détour chez le coiffeur. C’est loin d’être dégueu donc et, mis à part quelques bugs de collision entre les kimonos noirs et les manteaux de capitaines, tout est nickel notamment pour certains visages qui sont très bien réussis. Ah oui, les seins de Matsumoto ont, comme tout jeu japonais, un moteur physique pour eux seuls.

Les plus attentifs remarqueront même un effet de crayon sur certaines textures, sûrement pour imiter le style de l’auteur. Tout comme les onomatopées japonaises qui apparaissent lorsque l’on court où qu’y a du bordel. C’est plutôt sympa.

C’est là que l’intérêt du jeu va considérablement baisser, malgré le grand nombre de personnages et de menus.

Le jeu se joue à la Wiimote et au Nunchuk. On déplace notre personnage avec le stick sur une espèce de plan 2D très bizarre, en gros, vous pouvez reculer ou avancer, mais si vous faites haut ou bas, vous tournerez autour de votre adversaire dans le sens indiqué par le stick. Très bizarre donc, mais ça limite les techniques de fuyard. Vous vous protégez avec le bouton Z et accélérez le pas avec C.

C’est tout pour les mouvements simples, tout le reste vous devez le combiner avec un mouvement de Wiimote pour obtenir un résultat.

Pour ce gameplay, Treasure a voulu nous mettre en main le Zanpakuto des personnages. En gros, chaque coup d’épée devra être mimée avec la Wiimote, ça peut paraitre bien dit comme ça, mais malheureusement, la reconnaissance de la Wii n’est pas en 1:1, elle est même très loin de reproduire tout vos gestes.

Il existe donc 3 manières de frapper. Le coup vertical, le coup horizontal et le coup en avant. Ensuite, vous pouvez choisir la puissance de ces coups, encore une fois, de trois manières différentes. En gigotant juste la Wiimote, vous donnerez de tout petits coups très rapides, en appuyant sur A en plus d’un geste, vous donnez un coup de force moyenne et enfin, avec le B, vous donnez un coup généralement lent, mais efficace.
Les coups en B utilisent généralement les capacités du Zanpakuto (un B+bas vous fera faire un Getsuya Tenshô avec Ichigo, par exemple).

BANKAIIII !!!!
La musique change et le décor aussi. Tout les perso en ont un, même les trous d’balles, mais ceux-ci auront juste une augmentation de leur capacités, Sega ne c’est pas amusé à inventer des Bankai.

C’est un super pouvoir, qui rend tout super, la vitesse, la force…etc. Vous avez même un coup spécial propre à chaque personnage avec un geste et B, à vous de le trouver. Celui d’Ichigo par exemple, c’est avant+B. Un effet de lumière bleu se met sur le personnage, si sa charge sur l’adversaire réussie, le coup spécial le sera aussi. Le bankai n’est pas éternel, il prendra fin lorsque votre barre d’énergie spirituelle sera épuisée.

Gros truc chiant, similaire à toutes les adaptations d’animés sur console, la cinématique. Une mini cinématique viendra casser le rythme déjà pauvre du combat pour vous montrer la transformation du personnage. Sur DS, on pressait START pour les zapper, sur Wii c’est impossible.

L’autre système peu inspiré du jeu, c’est le pierre-papier-ciseaux qui se lance lorsque les deux Zanpakuto se heurtent avec une puissance d’attaque identique.
Une sorte de mini-jeu s’ouvre où les combattants se battent frénétiquement, pendant ce temps, vous devez donner un coup de Wiimote (horizontal, vertical ou avant) lorsque le curseur en dessous de votre personnage passe dans la partie verte. C’est le pierre-papier-ciseaux, les coups verticaux l’emportent sur les horizontaux mais perdent sur ceux en avant…etc. Celui qui a plus de victoire gagne et inflige un coup plus ou moins important à l’adversaire. Ça aussi, ça casse pas mal le rythme du combat.

Assez longue heureusement, encore faut-il que vous ayez vraiment la foi de tout débloquer.

Le nombre de personnages est impressionnant et tous les débloquer pourrait être intéressant s’il y avait un réel intérêt, si ce n’est celui de jouer avec son perso favori.

Les jeux multi-joueurs faisant légions sur Wii, vous ne vous attarderez surement pas sur celui de ce jeu, sauf si vous avez un pote fan de Bleach qui veut faire un p’tit match. Le gros du jeu se fera donc en solo. Une fois le court mode épisode fini, vous vous attaquerez au mode arcade, qui est bien ennuyeux.

Le mode aventure ne se fait qu’avec une petite dizaine de personnages et, bien que j’ai passé beaucoup de temps sur celui de Naruto 4, le mode arcade de ce jeu m’a juste ennuyé. Vous le ressentirez lorsque, arrivé à un certain nombre de match du mode arcade d’un perso, vous vous direz : “bon, ça se termine quand ?”, j’ai passé des heures à jouer seul à Naruto 4 ou Super Smash Bros Melee/Brawl (j’ai pas aimé le premier ^^) sans ressentir cette sensation.

Et ce n’est pas l’envie de compléter les galeries d’images ou autres trucs qui me feront jouer.

J’ai passé des heures sur Naruto 4, même si le système de combat est assez basique. Si j’ai continué, c’est parce que je suis fan de Naruto et que j’avais vraiment envie de débloquer les personnages et de me battre avec eux. Là, même si je suis fan de Bleach, la mollesse du système de combat et du jeu en général, ne me donne pas envie de continuer. Au début, je reproduisais les gestes du bankai comme un débile “Koitsu ga ore no… BANKAI DAA !!”, à la fin j’étais là : “Bon aller, grouille toi…”

En gros, même s’il y a plein de contenu à débloquer, vous n’irez pas bien loin.