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Free to play

Le

par

(voir aussi piège à con).

Terme anglais désignant généralement un jeu vidéo gratuit d’accès. Souvent abrégé en F2P, à ne pas confondre avec FDP, surtout si on joue avec des mecs du Bronx. Ce terme général englobe ainsi autant les jeux Flash développés par un amateur durant un cours de C++ à la fac, que les jeux plus conséquents développés par des éditeurs durant une réunion un mercredi matin. Tout jeu gratuit d’accès peut ainsi être considéré comme un Free to play.

Exemple de LAN sur un Free to play très en vogue : Clash of Marelle’s. Au premier plan, Kévin tente un speedrun sous les yeux ébahis de son copain qui lui vole son caillou. A l’arrière, Bérengère joue un healer, se contentant de farmer du stuff grâce à son skill.

Derrière ces terme d’une clarté sibylline (hé oui) se cache une réalité bien plus amère. Le sens premier de Free to play a été détourné, puisque la grande majorité des jeux F2P, s’ils sont gratuits, ne manquent pas de rappeler que la progression du joueur serait facilitée s’il consentait à se délester de quelques euros en échange d’une épée plus puissante. En gros, le Free to play devient rapidement un Free to pay : le début de jeu facile et aguicheur laisse la place à une montagne de frustration, qu’il est facile de contourner en payant directement pour aller plus loin, au lieu de galérer à jouer à la régulière pendant 30 heures. Ces techniques marketing efficaces, inspirées de la « technique de la sucette » développée dans les années 70 par plusieurs pédophiles émérites, montrent une grande efficacité auprès d’une petite partie des joueurs, capables de claquer des milliers d’euros dans ce genre de jeu.

Calmez-vous, les enfants, Papa va dépenser son salaire du mois pour vous racheter trois vies.

Notons tout de même pour être exact que tous les jeux Free to play n’utilisent pas cette technique et ne proposent pas à l’utilisateur d’acheter le droit d’aller plus vite. En revanche, le jeu affichera du contenu publicitaire, qui saura toujours rester discret et non-invasif.

Pour financer le portage de Starfox 64 sur l’eShop, Nintendo a décidé de recourir à la publicité. Rien de vraiment gênant, en soi.

Le Free to play est, dans sa définition moderne, un essoreur de carte bancaire d’exception. Paradoxalement, le terme de Free to play n’a plus vraiment de sens, puisqu’un joueur ne payant rien, confronté à des joueurs armés grâce à leur argent réel, se fera rouler dessus en deux secondes : pour lui, l’expérience se révèlera être surtout un Free to loose.

Quelques séries qualifiées de Free to play :

  • EverQuest
  • Ragnarök Online
  • League of Legends
  • World of Tanks, World of Warships, World of Warplanes, World of Warpigs, World of Call of Duty of Death
  • Second Life
  • Hearthstone
  • Et 99% des jeux mobiles comme Candy Crush Saga, Clash of Clans, etc.

Aller plus loin :

Voir aussi :

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