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Super Mario 64 DS

Le

par

On attendait un bon Mario tout beau tout neuf, on nous ressort ce bon vieux mythe de légende (hum…). Bon certes, en fait, on n’attendait pas vraiment un nouveau jeu puisque Super Mario 64 DS a été présenté en même temps que la console, mais tout de même… Ca reste un remake sur le principe. Alors, est-ce qu’on a le droit à une simple petite retouche toute banale et sans grande prétention si ce n’est d’immortaliser un hit des générations passées ou est-ce vraiment une refonte totale qui en vaut la peine ? Bah moi je vous le dirai pas :-p

Toujours la même rengaine

Commençons par le sujet qui est toujours le moins intéressant dans les Mario, l’histoire qui n’est en fait qu’un simple petit prétexte pour jouer et qui s’essouffle toujours très rapidement. Vous vous souvenez tous de l’intrigue diablement philosophique de Super Mario 64 : la princesse Peach invite Mario pour prendre un gâteau qu’elle a cuisiné avec amour, mais quand le bô plombier italien arrive au château, Bowser a kidnappé la princesse, dérobé les 120 étoiles de puissance qui maintiennent le château en équilibre et enfermé la princesse et ses Toads dans les murs où se trouvent par ailleurs de nombreux mondes magiques. Wouah ! Décoiffant, n’est-ce pas ?

Bah ici, c’est à peu près pareil, à quelques détails près. La princesse a certes cuisiné son gâteau avec amour et elle a invité Mario, mais premier changement, Mario ne vient pas seul, il vient accompagné de son frangin, Luigi ainsi que de celui qui passerait facilement pour son rival, Wario. Ils pénètrent tous les trois (après s’être tapés sur la figure) dans le château, mais n’en ressortent pas. Yoshi, qui dormait par là, se fait réveiller par Laikitu, le caméraman, qui lui signale que les trois compères ne sont toujours pas ressortis du château. Yoshi prend donc son courage à deux mains et pénètre dans la demeure où résonne la terrible voix de Bowser qui lui dit de se casser. Hum… Mais Yoshi est un dinosaure courageux, il fonce tout droit, sous les conseils d’un Toad, vers le tableau des Bob-Ombs et commence à récupérer quelques étoiles. Quand il en a suffisamment, il parvient à libérer Mario qui délivrera Luigi qui lui-même délivrera Wario.





Oui, bon, ça change pas grand chose, mais déjà, c’est bien sympa d’avoir rajouté tous ces personnages, ça donne un peu de diversité. Et pour rester sur une note scénaristique, je ne peux pas terminer cette partie sans parler des vannes que se prennent les héros. Grosso modo, faut considérer que Mario est le héros parfait. Du coup, les autres qui ne sont pas comme lui s’en prennent plein la gueule, surtout Luigi qui, c’est bien connu, reste toujours dans l’ombre de son grand frère. Alors on entend les Toads lui lancer "T’es qui, toi ? Le frère de Mario ? Je savais pas qu’il avait un frère !" ou encore "Toi, Luigi, tu n’es vraiment pas charismatique. Ce doit être Mario qui a hérité de tout le charisme familial". J’ai bien aimé aussi ce qui a été dit à Yoshi "Ton look de dinosaure est vraiment démodé, tu devrais mettre une casquette !" et Wario, le gros plein de soupe en prend également pour son grade à cause de son physique ingrat "T’arrives à courir avec tes petites jambes ?" ou de son appétit légendaire "Ne me mange pas !"

Bon, ce ne sont que des rajouts, mais c’est quand même rigolo. On en vient parfois à avoir envie de frapper sur les Toads, grumble ! Ah, j’allais oublier. Les moustaches jouent un rôle important. En fait, c’est la mode et des personnages comme le Roi Bob-Omb se sent devenir plus fort quand il peigne sa moustache. C’est rigolo. En plus faut voir la gueule de la moustache ^^

Bref, quatre personnages différents, ça aide pour les indications, car les quatre personnages n’ont pas les mêmes pouvoirs. Mais comme les indications sont les mêmes pour tous, on voit souvent des phrases comme par exemple "ceci n’est valable que pour les moustachus" ou pour les "plombiers à salopette rouge" ou encore pour les "dinosaures". C’est marrant.



Et c’est ainsi que ça commence…

Comme sur 64 mais en plus joli

Après un scénario légèrement retouché, qu’en est-il sur le plan graphique ? Les premières images nous montraient un jeu un petit peu plus beau que sur Nintendo 64, mais avec des décors moins travaillés. La version finale entre les mains, je peux dire que je me suis littéralement pris une claque quand j’ai vu s’allumer ma console portable (en fait c’était pas la mienne, c’était celle que mon vendeur avait eue en import ^^).

Grosso modo, on voit très bien que la résolution d’écran et la compression des textures sont un peu moins bonnes que sur Nintendo 64. Certains éléments comme le château de Peach ou les canons Bob-Omb apparaissent tout pixelisés. En revanche, pour ce qui est de la modélisation des héros, c’est absolument génial. Oui bon, ça reste assez basique, mais je ne pense pas qu’on ait vu mieux sur Nintendo 64. Je ne connais pas le nombre de polygones que la petite Nintendo DS peut afficher, mais ça me semble vraiment très honnête.

Enfin vous pourrez vous faire une idée de la qualité graphique en regardant les images. Il y a cependant un aspect que vous ne pourrez pas connaître sans jouer, c’est l’animation. Et là, le principal défaut de la Nintendo 64 a été corrigé : la lenteur !! Sur N64, dès qu’il y avait quelque chose de gros à afficher, type Bowser ou une montagne, c’était à la limite de ramer ! Du coup, les gros personnages étaient tout lents. Défaut corrigé sur Nintendo DS ! Vous vous en rendrez compte lorsque vous affronterez Bowser pour la première fois. Déjà il a été remodélisé, mais en plus il fait davantage de mouvements, plus fluides et plus réalistes. Ca ne change pas le gameplay, mais l’immersion dans le jeu : on n’a plus l’impression de vivre à 2 à l’heure.



Luigi fait l’hélicoptère quand il effectue un saut périlleux

Pour le reste de l’aventure, je n’ai pour l’instant rencontré aucun ralentissement, donc c’est tant mieux. Et il y a une autre amélioration que j’aimerais noter, même si elle n’est pas très importante : quand on est sous l’eau, déjà il y a parfois un petit effet ondulé, mais surtout, l’écran est bleuté, tandis que sur Nintendo 64, on ne savait plus vraiment si on était sous l’eau ou dans les airs. Défaut corrigé une fois de plus. Un rien, je vous disais, mais c’est quand même bon de le signaler.

Et maintenant, passons à l’écran tactile. Moins important, certes, il affiche une carte en 2D ou les menus. La carte s’oriente en fonction de Mario afin de ne jamais perdre le Nord ^^ Des éléments peuvent y être affichés comme l’emplacement des étoiles, celui des casquettes (j’en parlerai plus tard) ou des pièces rouges ou encore des étoiles d’argent (nouveauté ^^). C’est intéressant pour ceux qui n’ont pas envie de se casser la tête, mais dans le fond, pour les joueurs de la vieille école comme moi, c’est un moyen de ne plus se casser la tête. Combien d’heures j’ai pu passer sur N64 à la recherche des pièces rouges ? Bah là, vu qu’elles sont indiquées à l’écran (enfin il faut demander à un Bob-Omb quand même), ça facilite tout. Et trop. Pour moi, cette carte est plus qu’inutile, elle réduit l’aspect recherche. Mais peut-être que les jeunes joueurs apprécieront de ne pas être coincés trop longtemps…


Pour les mélomanes nostalgiques

Bon, bien entendu, c’est Koji Kondo, donc vous savez tout de suite que, selon ma grande et légendaire subjectivité, je ne ferai qu’encenser le maître. Je vais quand même en parler un petit peu.

On retrouve donc la totalité des musiques (mémorables) de la version Nintendo 64, du thème du Royaume champignon sur l’écran titre à la musique entraînante de la bataille contre Bowser, tout y est. Et côté bruitages, on retrouve également les mêmes, le tout disponible en stéréo ou en effet surround, ce qui rend l’aventure encore plus palpitante. Et à vrai dire, comme sur Nintendo 64, vous vous surprendrez plusieurs fois à repasser dans les niveaux où l’on entend la magnifique musique marine, que ce soit la baie des pirates ou l’affreux bassin. Mais bon, quand c’est beau, on ne va pas s’en priver.

A côté, il y a de nouvelles musiques et de nouveaux bruitages. Nouveaux bruitages pour les nouveaux éléments comme les étoiles d’argent dont je parlais plus haut et dont je parlerai encore plus bas (huhu) et nouvelles musiques pour de nouvelles actions ou de nouveaux niveaux. Parmi les nouvelles musiques, on notera l’apparition du fameux thème du Palace Delphino, issu tout droit de Super Mario Sunshine, dans un petit niveau qui se déroule sur une île. Il y en a d’autres, mais je ne vais pas me casser la tête à tout vous raconter (en plus je risque d’en oublier la moitié, hihihi). Ce qu’il faut retenir, c’est que les musiques sont toutes et je dis bien toutes de qualité égale, il n’y en a pas qui soit plus moche que d’autres, elles sont toutes vraiment très belles. Et pour ce qui est de coller à l’action… je ne vous apprendrai pas que Koji Kondo est l’un des pionniers de la musique vidéo ludique, donc il sait parfaitement ce qu’il a à faire !

Maintenant, concernant les voix, il faut bien évidemment préciser que celles de Luigi et de Wario font leur apparition. Pour Yoshi, le "wippon" qu’on pouvait l’entendre marmonner quand on le voyait sur N64 a bien évidemment (et bien malheureusement) été remplacé par son "yoshi" plus guttural que synthétique. Pour les trois moustachus, on ne note aucun nouveau cri. Certes, ceux de Mario ne sont pas tous les mêmes que dans la version originelle, mais ce sont des cris qu’on avait déjà entendus dans d’autres jeux comme Mario & Luigi Superstar Saga pour ne citer que lui. Quant à Wario, on peut retrouver les mêmes que dans Wario World ou Mario Party. Pas de grande nouveautés, donc, mais bon… le talent de Charles Martinet est mondialement reconnu ^^ Pour Yoshi, je préfère ne rien dire sinon je vais partir sur un gros paragraphe pour expliquer pourquoi je préfère le "wippon" au "yoshi". On s’en passera ^^



Ca fait tout drôle de voir Yoshi ici pour la première fois ^^

Du stick au stylet

Voici enfin la partie la plus intéressante, la jouabilité, parce que s’il y a bien quelque chose qui a beaucoup évolué, c’est ça. Pour commencer, il faut savoir qu’il y a plusieurs façons de jouer. Avec la croix et les boutons, avec le stylet et les boutons, avec ceci et cela… enfin grosso modo, ça ne change pas tellement puisque, contrairement à ce qui est dit partout, vous pouvez facilement passer de la croix au stylet sans pour autant effectuer les réglages dans le menu de pause.

Bref, en mode normal, vous dirigez Mario avec Javel la croix. Pour courir, il faut appuyer sur Y. vous sautez avec B et vous attaquez avec A. R sert à s’accroupir, L à mettre la caméra derrière vous, et X à choisir le mode de caméra (éloignée, rapprochée ou en position observation sur 360°). Grosso modo, je dirais que cette maniabilité est très bien, même si je lui ai trouvé un malheureux défaut : il est souvent assez difficile de courir et d’attaquer en même temps, car ça forcerait à appuyer sur Y et A en même temps sans toucher à B ou à X, ce qui n’est pas évident, vous en conviendrez avec moi. Ce qui aurait été plus judicieux de la part de Nintendo, ça aurait peut-être été d’inverser la fonction du bouton Y à savoir : quand on appuie dessus, le personnage cesse de courir. Enfin c’est mon avis.

Pour les passages plus délicats, vous pouvez sortir le stylet (évitez le doigt à tout prix !!) et appuyer sur l’écran tactile là où il faut. Sachez que la vitesse de déplacement de Mario dépend de l’éloignement entre le stylet et la tête de Mario sur l’écran. Cette fonction est extrêmement utile quand il s’agit de passer sur un pont étroit, de marcher doucement à côté d’une plante omnivore ou de tourner autour d’un globe oculaire. Par contre il est très utile d’être ambidextre car les droitiers de chez droitiers qui ne savent rien faire de leur main gauche risque de râler très souvent.

A part ça, pas grand chose à signaler de bien particulier. Grosso modo, je dirais que Nintendo a fait très fort en réussissant à retoucher une jouabilité prévue pour un stick multidirectionnel et à le passer sur une croix directionnelle. Pour moi c’est un exploit.

Sinon, il y a toujours cette caméra qui peut bouger quand elle le veut bien. Ici, vous pouvez utiliser vos doigts. Je vous conseille d’utiliser le pouce de la main qui est le moins occupée au moment où vous souhaitez bouger la caméra. Vous utiliserez alors soit les commandes qui se trouvent à gauche, soit à droite, sur l’écran tactile. Généralement ça répond bien, mais il faut se souvenir que dans certains niveaux, la caméra ne continue pas de tourner, même si vous avez laissé votre gros doigt sur votre écran tactile… il faut donc appuyer à répétition sur votre pauvre écran.



Il faut battre le Roi Boo pour délivrer Luigi
Observez la forme de la carte ^^

Faire 4 fois le même jeu

Le jeu exploite un filon pas très original mais pas souvent exploité, celui de la permutation. Quand vous aurez délivré les personnages, vous pourrez en changer en allant tout simplement dans la chambre de la princesse (quoi que donc ?). Il est souvent plus facile de terminer un niveau avec tel personnage plutôt qu’avec un autre, d’où l’utilité de cette chambre. Mais pas de panique, vous n’y reviendrez pas si souvent que ça, puisque dans les niveaux, vous pourrez trouver des casquettes qui vous transformeront en le personnage auquel elle se rapporte. Par exemple, vous êtes Mario, vous trouvez une casquette orange, vous vous transformez en Wario et voilà ! Dans certains niveaux, on vous demandera de jouer là dessus, car chaque personnage a ses propres pouvoirs. Par exemple, dans le Manoir de Boo, pour trouver une étoile, il faudra prendre Luigi, aller chercher la casquette Mario, se rendre dans une pièce spéciale, chopper la fleur de puissance. Avec elle, Mario gonfle et s’envole vers les airs, ce qui vous permettra d’atteindre une nouvelle porte. Une fois arrivé à cet étage, il vous faudra perdre la casquette pour redevenir Luigi, trouver une nouvelle fleur de puissance, ce qui a pour effet de rendre Luigi invisible, ce qui l’aidera à passer au travers d’un mur derrière lequel se trouve l’étoile. Vous voyez le genre ?

Pas mal de combinaisons dans ce genre, il faudra bien connaître les capacités de chaque personnages pour faire les meilleures alliances possibles afin de trouver les 7 étoiles qui se cachent dans chaque niveau. Notez que de nouvelles étoiles ont fait leur apparition depuis la version 64, donc les fameuses étoiles d’argent dont je parlais plus haut (^^). En fait, il faut en récupérer 5 pour faire apparaître une étoile de puissance. Mais ce n’est pas tout, il y a aussi des interrupteurs étoile qui font apparaître une étoile à un endroit précis du niveau et qu’il vous faut aller chercher en quatrième vitesse avant qu’elle ne disparaisse.

En gros, même si vous connaissiez Super Mario 64 par cœur, la version DS vous réserve bien des surprises ! Et je pourrais continuer encore longtemps à vous parler de ce qui m’a surpris dans ce jeu, mais ça serait gâcher une partie de votre plaisir ! Je vais alors me concentrer sur la dernière partie de cette analyse, une partie non moins importante que les précédentes.



Sur ces deux images, la carte nous indique qu’il s’agit en fait de Yoshi avec la casquette de Mario. Sympa comme déguisement !

Des mini jeux pour tous les goûts

Nouveauté non négligeable. Les mini jeux ont fait leur apparition. Quand vous commencez, vous en avez 8, mais il vous faudra en débloquer dans l’aventure, en attrapant les petits lapins. Au total, il y en a 36. Certains sont moins intéressants que d’autres, il y en a même qui se répètent ou qui sont d’un niveau supérieur à d’autres, mais il y en a quelques uns qui valent vraiment la peine. Je vous laisse le loisir de tous les découvrir, même si je brûle d’impatience de vous dire quels sont mes préférés ^^

Tout ce que je trouverais à dire sur les mini jeux, c’est qu’ils augmentent considérablement la durée de vie déjà colossale du jeu. Personnellement, je pense avoir passé plus de temps sur les mini jeux que dans l’aventure elle-même. C’est incroyable, on en arrive au point de se dire "bon je me fais tel mini jeu pendant 10 minutes" et finalement, deux heures après, on est encore en train d’essayer de battre son score. Et je ne plaisante pas !

C’en est à un point que les mini jeux valent à eux seuls l’achat du jeu. C’est quand même phénoménal, non ?


Quelques mini-jeux

Multijoueur

Je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion de trouver quelqu’un qui ait une Nintendo DS dans mes connaissances. Mais j’ai pu jouer tout seul au mode multijoueur, sous forme d’entraînement. En fait, ce n’est pas une version multijoueur du mode aventure, comme certains sites l’avaient supposé, mais un simple petit mode où on s’affronte à 2, 3 ou 4. Le principe est très simple, chaque joueur a son personnage et le but est de ramasser les étoiles d’argent qui apparaissent sur l’écran tactile.

Le gagnant est celui qui aura ramassé le plus d’étoiles. Mais attention car dès que vous vous faites toucher, votre étoile s’échappe et est donc remise en jeu. Sur certains terrains, il y a même des éléments de décors qui risquent de vous causer du soucis, comme les boulets de canon ou les goombas. Attention donc.

A savoir, en multijoueur, les personnages ont les mêmes pouvoirs. Par exemple, en solo, seul Mario peut revêtir la casquette ailée. Bah en multi, tout le monde peut, tout le monde est sur un pied d’égalité. Tant mieux me direz-vous, sinon celui qui se paie Wario serait quasiment sûr de perdre ^^

Mais bon, l’intérêt de ce mode est assez limité… On attendait quand même plus qu’un simple petit défouloir. L’avantage, c’est que les autres joueurs n’ont pas forcément besoin d’avoir une carte Super Mario 64 DS pour jouer contre vous.


Multijoueur sous le thème du Palace Delphino

En bref…

Bon, il est temps de finir, là, j’ai passé une demi heure de plus que prévu à écrire ce fichu test, et là il est tard ! Que doit-on retenir de ce Super Mario 64 DS ? Bah qu’il est carrément plus abouti que la version originelle qui demeure pourtant aujourd’hui encore une référence en matière de plate-forme en 3D. On m’a dit que Rayman DS n’avait pas grand chose à envier à ce Super Mario 64 DS. Tant mieux pour lui, mais quand même, Mario a vraiment le mérite d’être un jeu archi complet.

Scénario :
L’histoire du jeu n’est plus vraiment très intéressante, aujourd’hui, on attend quand même un peu plus, même dans un Mario. En revanche, les vannes qu’envoient les Toads à chaque personnage sont parfois à mourir de rire. On pourra apprécier également certains délires de traduction qui ont été gardés comme "En voiture Simone" quand il s’agit de dévaler une piste de luge…

Graphismes :
Pour l’instant, je ne sais pas vraiment de quoi la console est capable. Donc on appréciera la fluidité exemplaire du jeu, même si la qualité de la carte sur l’écran tactile laisse un peu à désirer.

Musiques et sons :
Koji mon ami Kondo mon poto. Tout est dit.

Gameplay :
Quelques imperfections à déplorer, on sent bien que Super Mario 64 est à la base un jeu qui a été fait pour être joué au stick multidirectionnel. M’enfin la conversion est quand même exceptionnelle.

Durée de vie :
Le jeu en lui-même est très accrocheur, parce que le nombre d’étoiles à récupérer à été monté à 150 et parce qu’on y rejoue avec plaisir. Alors si on ajoute tous ces mini jeux vraiment sympathiques et ce mode multijoueur qui en vaut le détour, autant doubler le nombre d’heures que vous aviez passé sur la version d’origine 😉


Verdict

Super Mario 64 était un jeu vraiment exceptionnel et il trônera à jamais parmi les plus grandes références vidéo ludiques. Vu qu’ici on a droit à son remake, je ne peux pas me permettre de faire un jugement global. Tout ce que je pourrais dire, c’est qu’il y a quelques petits trucs qui font qu’on n’a pas encore atteint la perfection en matière de jouabilité au stylet pour un jeu de plate-forme. On aurait été en droit d’attendre ça d’un Mario, mais Nintendo a préféré prendre le risque de se faire voler la vedette. Pour l’instant, aucun jeu ne semble prétendre au trône de référence en matière de jouabilité au stylet, donc il restera peut-être une place pour le prochain Mario sur Nintendo DS…

En attendant, Super Mario 64 DS est beaucoup plus qu’un simple remake. Déjà parce que l’environnement est différent sur une console portable, mais aussi parce qu’il y a les nouveaux personnages, de nouvelles étoiles, une jouabilité toute neuve et des mini jeux interminables. En ce qui me concerne, je ne regrette pas d’avoir racheté ce jeu, et je ne regrette en rien l’achat de ma Nintendo DS. Je sais maintenant à quoi m’en tenir quant au futur du jeu vidéo vu par Nintendo. J’ai vraiment hâte de voir les prochains jeux.

En tout cas, la Nintendo DS, je suis convaincu de son intérêt, maintenant. Et vous ?