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Samba de Amigo

Le

par

Cette nuit, j’ai fait un rêve étrange. J’étais une sorte de singe avec un grand chapeau multicolore sur la tête… Il y avait une grande fête autour de moi, avec un soleil en carton, des animaux joueurs de saxophone, des couleurs dans tous les sens, du bruit ! Je me suis réveillé et me suis rendu compte qu’il ne s’agissait probablement que de la dose de cocaïne que j’avais pris avant de me coucher… Ça, et aussi les bouteilles de vodka que je m’étais enchaîné devant la télévision. Il faut dire que je m’étais sacrément mis misère la veille ! Mais ce n’est pas ma faute, c’est celle à Sega. Avec un jeu aussi bariolé et délirant que Samba de Amigo, ça donne forcément envie de s’en mettre plein le gosier pour être dans l’ambiance !

AYE AYE AYE L’HISTWOUARE !

Aussi étonnant que cela puisse être, la version Wii de Samba de Amigo possède une petite histoire ! J’imagine que c’est parce que cet opus a été fait par Gearbox, une société qui est habituée à faire des jeux de panpantuetue (aussi appelés « FPS » ou « doom-like », mais entre nous, « panpantuetue » ça a nettement plus la classe) qui sont bien souvent accompagnés d’une histoire.

Voici donc ce qu’ils ont à raconter cette fois-ci : un matin, Amigo, le singe imberbe, se réveille avec une furieuse envie de danser. Il décide donc d’allumer la télévision et tombe sur M6 Music qui passe comme à son habitude tout un tas de tubes à la mode. Dépité devant tant de niaiseries, il décide de ressortir sa bonne vieille Dreamcast pour se faire une petite partie des jeux portant son nom. Et là, il a une révélation. Il faut savoir qu’Amigo est pauvre : le premier épisode de ses « aventures » n’a été produit qu’en un nombre limité d’exemplaires tous d’ailleurs plus coûteux les uns que les autres, et le second opus n’a lui pas quitté le Japon, et tout ça s’est passé il y a maintenant huit longues années. Il a entre-temps bien essayé de s’imposer ici et là, comme dans ce jeu de pinball sur GBA, mais ce n’est pas ça qui pourrait nourrir un pauvre singe dyslexique. C’est pourquoi rejouer à son jeu d’environ 180€ lui donna une idée : pourquoi ne pas faire son « coming out » sur Wii ? Il pourrait dans le même temps se faire un peu d’argent, devenir populaire et annoncer son homosexualité. Et c’est ainsi qu’un nouvel épisode vit le jour.


Vous ne me croyez pas, c’est ça ? Et bien vous avez raison ! Quand je pense que vous avez perdu du temps à lire ce tissu de conneries, c’est vraiment pas de chance ! Je vous avais dit que j’aimais faire le singe ! Le problème est que, bien évidemment, il n’y a pas vraiment d’histoire dans Samba de Amigo, même s’il y a malgré tout tout un panel de personnages. A quoi servent-ils alors ? A danser et à jouer des instruments. Vous verrez ces divers protagonistes se bouger le popotin alors que vous vous fatiguerez à secouer les manettes dans tous les sens, et ce sera tout. Ceci dit, je ne vois pas ce qu’ils auraient pu en faire d’autre. Je suis juste un peu étonné de voir tant de personnages différents, qui sont tous artistiquement travaillés et qui portent tous un nom, ne servir à rien d’autre qu’à danser. Ca ne fait que s’ajouter à la liste des qualités de Samba de Amigo, ce jeu qui transpire le peaufiné à tous les niveaux… Ou presque. Mais j’y reviendrai.

Le jeu est également troué de modes de jeux. Il y a bien sûr le mode « Arcade » où vous aurez à faire deux ou trois chansons (tout dépend du mode de difficulté que vous aurez choisi); le mode « Disco » (ahem !) où vous devez secouer les maracas d’un endroit à un autre ; un mode « Solo », hélas moins bien garni que celui du deuxième épisode sur Dreamcast ; ou encore des modes multijoueurs, comme celui s’appelant « Love Love » où vous devez vous coordonner avec l’autre joueurs, ou un autre, plus classique, où vous aurez à vous affronter.

Le jeu est aussi le premier titre sur Wii à incorporer la fonction « Pay to Play », soit « Payer pour Jouer ». Tout un programme alléchant, pas vrai ? L’idée est que vous pourrez vous procurer des chansons supplémentaires sur internet, histoire d’avoir un jeu toujours à jour. Une très bonne initiative certes, mais il est dommage d’avoir à payer, surtout quand on sait que cette fonction était DÉJÀ DISPONIBLE sur Dreamcast il y a NEUF (9) ans, et elle était GRATUITE. Il faut bien faire son beurre j’imagine…

LAY MANIAYBILITAY OUHA !

Parlons plutôt du point le plus important de tout jeu vidéo : si ça réponds bien. Parce qu’après tout, un jeu vidéo a pour particularité première d’autoriser l’utilisateur à interagir, bien souvent en temps réel, sur se qu’il se passe à l’écran. Un jeu aura beau être graphiquement sublime, avec des musiques magnifiques et tout le tralala, s’il est immaniable ou inintéressant, ce sera une daube. J’avais fait part de quelques inquiétudes après mes nombreux essais lors de la Japan Expo, et je suis plus qu’heureux d’annoncer que je ne m’étais pas trompé, c’est bien de la merde !…

Vous vous attendiez à un « je rigole » ? Et bien vous pouvez toujours attendre. Bon, ce n’est pas de la merde, mais disons qu’elle pose problème bien souvent. Avant d’expliquer en quoi elle est problématique, je me dois de vous rappeler le principe du titre (si vous connaissez déjà tout ça, je vous propose de sauter les prochains paragraphes. Mais si vous le lisez, je vous offrirai des « :3 » tout plein).

Samba de Amigo est un jeu musical, ça, tout le monde le sait déjà je pense. La spécificité de ce jeu est qu’il se joue avec des maracas (que Holly, ex-rédactrice du site, et moi avons fortement tendance à appeler « maskass »). Six ronds agencés sous la forme d’un grand cercle se trouvent à l’écran : deux en bas, deux au milieu, et deux en haut. Chacun de ces ronds représente une position possible pour chacun des deux maskass. Du milieu de ce cercle apparaît des petites boules de couleur qui se dirigent vers l’un des six ronds. Le but est, vous l’avez deviné, de secouer l’un des deux maskass dans les ronds où arrivent les boules de couleur au moment où elles arrivent. Bien évidemment, les boules de couleur changeront « aléatoirement » (car décidés à l’avance par les programmeurs) de rond histoire de vous faire bouger dans tous les sens. Il y a aura aussi très fréquemment des moments où vous aurez à secouer les deux maskass en même temps. Et, dans les chansons les plus avancées, vous avez de toute évidence à secouer les deux maskass en même temps sans arrêt tout en devant bouger en hauteur vos bras pour atteindre les bons ronds où vont les boules de couleur.


Vous aurez à toucher des boules de trois couleurs différentes : les bleues sont celles de base, celles que vous verrez le plus souvent. Elles arrivent seules ou par groupe de deux ou trois, généralement à une vitesse suffisamment lente pour pouvoir réagir à temps. Les boules rouges elles sont celles qui vous exploseront en quelques secondes les bras comme après une partie d’une heure ou deux de Wii Sports : vous n’avez pas à essayer de les frapper en rythme, le but est de secouer aussi vite que possible aux bons endroits les maskass jusqu’à la disparition de ces saloperies de boules rouges. Enfin, les vertes (ou jaunes, mon daltonisme a tendance à me casser les ovaires avec ce genre de chose) sont elles bien moins fréquentes. Elles sont lentes, arrivent en petit nombre et ne rapportent pas beaucoup de points. Vous ne les rencontrerez que dans certains modes de jeu, comme dans…

… le mode « Disco » !… J’ai vraiment honte pour Sega là. Mais vraiment. Où sont-ils allé pêcher ce nom ? C’est complètement ridicule. J’ai déjà parlé de ce mode de jeu dans mon aperçu en utilisant son nom original, « Hustle », qui signifie « secouer, balancer ». Il est apparu dans le deuxième et dernier épisode de la série (jusqu’à la sortie de cette version Wii) qui n’est jamais allé en dehors du Japon. Cette version officielle française est donc toute fraîche, et j’avoue que je me demande encore comment le traducteur français a pu passer de « secouer » à « disco ». Pourquoi ne pas traduire par, par exemple, « Ça balance ! », qui est tout aussi ridicule que « disco » mais qui au moins garde l’idée de base ? Serait-ce encore un coup de Jashan, le traducteur diabolique responsable de toutes ces mauvaises traductions de jeux, notamment celles de chez Sega ? (Pour plus d’informations sur Jashan, je vous invite à aller lire ma BD « Mario & Sonic aux Jeux Olympiques » disponible sur le Nintendotaku. Votre visite ne peut-être ni échangée, ni remboursée. Pour deux visites sur le site, une troisième vous est offerte. Offre soumise à conditions.)

Ce fameux « Hustle » vous demande de secouer un ou deux maskass d’un rond à un autre pendant un court moment. C’est donc différent des boules habituelles : déjà, vous êtes « averti » que vous devez faire ce mouvement par un grand dessin stylisé et animé qui se met par dessus vos six cercles, et pas par des petites boules de couleurs. Par ailleurs, les balancements que vous devez effectuer et qui sont mimées par le personnage à l’écran sont accompagnées par des « Hoï! Hoï! » en rythme et qui ne font qu’encore plus vous plonger dans l’ambiance déjantée de Samba de Amigo. Il est difficile d’expliquer en quoi ces petits cris sont géniaux et indispensables… C’est comme la cerise sur le gâteau comme on dit, c’est le petit truc en plus qui rajoute énormément au jeu. On finit par soi-même crier ces « hoï » tout en secouant les maskass au rythme de ces derniers. Ils sont hypnotiques, ils nous donnent envie de danser et de se secouer, de singer ces mouvements et ce n’est pas la petit personnage plein de vie qui apparaît à l’écran qui me fera dire le contraire. Bref, ce mode « Hustle » propose quelque chose de radicalement différent du mode classique, en vous demandant de faire des mouvements en cercle et pas de secouer les maskass à un endroit précis un nombre de fois précis (sauf si ce sont des rouges, là, c’est comme une séance masturbation en cachette chez mamie, on y va le plus vite possible).


Ceci étant dit, ces mouvements se retrouveront également dans le jeu normal. Et à tout ce que j’ai dit s’ajoute les poses. Le principe est tout simple : une image apparaît soudainement par-dessus vos six ronds avec un personnage dessus, comme pour le « hustle » (je ne dirai plus jamais « disco », plus jamais !). Sauf que le but ici est de prendre la position du bonhomme et pas de secouer les maskass. Ça paraît pas si compliqué que ça, et ça peut pourtant être fatal : imaginez devoir rester immobile après vous être secoué dans tous les sens. Il y a de grandes chances pour que vous trembliez et ayiez du mal à prendre la pose. Et c’est sans compter le temps de réaction qui a fortement tendance à s’allonger quand on est fatigué(e), ce qui nous fait bien souvent manquer la pose.

De ce fait, Samba de Amigo est un jeu TRES physique et loin d’être facile, tout en restant ouvert à tout le monde. Car, il faut bien l’avouer, le principe est tout simple; c’est juste qu’il est loin d’être facile à maîtriser, comme souvent avec les jeux Sega.
Il y a bien évidemment tout un tas de modes de jeux différents dont je ne vous ai pas parlé, histoire de vous laisser la surprise si vous achetez le jeu. Ce que vous avez à retenir, c’est que vous en aurez définitivement pour votre argent. Samba de Amigo Wii est complet et long, et saura vous amuser pendant des heures aussi bien en mode un joueur qu’en mode deux joueurs (surtout en mode deux joueurs !). Par ailleurs, il y a aussi un mode online où on peut montrer ses scores… Pas génial donc. On peut aussi acheter des chansons en ligne, j’en reparlerai plus tard.

C’est tout pour la théorie. Pour tout ceux qui connaissaient déjà ça et qui ont quand même lu, voici votre récompense : :3 :3 :3 :3 :3 :3 :3 :3 :3 :3 :3 :3 :3 :3 :3.

Le problème avec les épisodes Dreamcast était que la technologie était pas encore tout à fait au point. Les maskass étaient reliés à la console avec des fils (mais pas de filles par contre), et cette dernière repérait la position dans l’espace des instruments via des ondes radios. Et les ondes radios, c’est un chouia lent. Le résultat était que les chansons les plus durs étaient encore plus ardues à réussir qu’elles ne devaient l’être, parce que la Dreamcast ne repérait pas assez vite les changements de position. Les maskass officiels étaient par ailleurs plus lents (et plus chers) que ceux non-officiels, et c’est pour cette raison que beaucoup de joueurs de Samba de Amigo sur la défunte de Sega ont opté pour du « Made by Mister.X » et pas « by Sega ». Ils ne sont pas toujours plus fort que toi il faut croire.

Ce défaut n’est hélas pas entièrement corrigé sur la version Wii… Il est de toute façon impossible de transmettre la position immédiatement, il y aura toujours une petite minuscule latence, et je pense que ce dernier épisode de notre ami Amigo répare le problème autant que possible. Hélas, il vient en rajouter un autre : la console a des problèmes pour repérer tout court la position de vos maskass dans l’espace, ni plus, ni moins. Bien souvent, vous baissez la Wiimote pour atteindre les cercles inférieurs, et la Wii vous dit « Oh non, je n’ai pas envie, je vais rester en haut ». Alors on cherche un peu, on zigzague dans l’espace pour trouver la bonne position, et on y arrive rapidement… Le problème est tout de même là, et il vous énervera fortement dans les difficultés les plus élevés. Les choses semblent empirer quand on joue dans un environnement très ensoleillé. La lumière de la pièce ou du soleil semble se confondre la lumière émise par la Wiimote, ce qui donne encore plus de fil à retordre à la console. Jouez dans l’noir complet moi j’vous dis, quitte à tuer vos yeux !

Le jeu peut se jouer comme vous le voulez, ou presque : vous pouvez utiliser deux Wiimotes (une manette par maskass), ou alors une Wiimote couplée à un Nunchuk. Le son des maskass sort des hauts parleurs qui crachouillent des manettes, et je les trouve plutôt irritant… Heureusement, on peut les enlever, mais on perd un petit quelque chose par rapport à la version Dreamcast tout de même. L’achat de maskass à côté n’est pas indispensable, mais est définitivement un gros plus.

AI LOVE LES GWAPHISMES ET LA MIOUUSIQUE !

Que le jeu réponde plutôt bien est une chose, mais que les commandes servent à un jeu vraiment amusant en est une autre. Et ça tombe bien, parce que Samba de Amigo est une petite perle en la matière, mais ça, vous vous en doutiez, n’est-ce pas ? Je ne pense rien vous apprendre (en tout cas, je l’espère) en vous disant que ce titre de Sega fait tout son possible pour avoir une ambiance de fête mexicaine, et c’est tout naturellement que nous retrouvons un univers et une bande-son en accord avec cette idée.

Graphiquement, le jeu est tout simplement magnifique. Le bond en avant par rapport à la version Dreamcast est assez impressionnant. Samba de Amigo Wii est plus coloré, plus détaillé et finalement plus «foufoufou » que ses ancêtres. Tout est rond, parfaitement bien animé, et surtout ça déborde de couleurs. Ce qui est rigolo, c’est que Gearbox a rajouté tout un panel de petits détails qui font toute la différence. Par exemple, le soleil a un aspect bien plus carton et faux que celui des versions originales, et ceci peut en fait être dit pour tout le reste du jeu. Tout fait bien plus festif qu’auparavant : les immeubles rebondissent, les confettis pleuvent, les couleurs débordent dans tous les sens, c’est un vrai bonheur !

La chose que je n’apprécie guère, mais qui date déjà des anciens opus, c’est le manque d’animations différentes une fois en jeu. On revoit bien souvent les mêmes mouvements, et même s’ils sont mélangés histoire que ça ne soit pas si voyant que ça, ça se voit quand même. Ceci dit, ce n’est pas si grave que ça. Il vous faudra être bien habitué au jeu pour voir qu’on revoit souvent la même chose. Et une fois que vous en serez à ce niveau là, vous vous en moquerez car c’est vous dandiner qui vous intéressera le plus.


Il y a aussi les Miis. Et ils ont toujours une sale gueule. Le pire, c’est que c’est impossible de s’en débarrasser… Ou alors je n’ai pas trouvé la fonction. Et je crois que je vais aller encore chercher, parce que voir Frostis sauter dans tous les sens alors que je joue, ça a tendance à me perturber fortement. Déjà que voir des affiches de lui dans Mario Kart Wii ça me gonfle, alors là je ne vous raconte pas :p.
Note de Frostis Advance : Muhahahahahahhaa !

Passons aux chansons et musiques ; la moitié de la playlist de cet épisode Wii est directement issue des épisodes Dreamcast, et l’autre moitié est totalement inédite. Ce qui m’attriste fortement, c’est qu’ils aient rayé de la liste « Tout Tout Pour Ma Chérie ». C’est que j’étais tombé amoureux de la version Samba de Amigo de cette chanson moi ! Rien que pour ça, la bande-son est trop naze ! Sérieusement, c’est du n’importe quoi ! Mais où va le monde si on ne garde plus les meilleurs chansons ? Ah ça pour garder Ricky Martin et ses copines y’a du monde, mais pour mettre du Polnareff y’a plus personne ! Oh pitié, si quelqu’un m’entends chez Sega, pitié proposez cette chanson dans votre service de téléchargement ! Faites le avant la fin de ce test si possible, sinon je me verrai dans l’obligation de mettre une très mauvaise note à ce jeu… Ce serait dommage non ?

Dans tous les cas, les musiques de Samba de Amigo sont joviales et poussent à se dandiner autant que possible. Comme je l’avais dis dans mon petit dossier où je présentais la version Dreamcast du titre, la playlist est composée de ce que je considère en temps normal les « gros cacaprouts qu’on passe à la radio » comme la Macarena, Viva La Vida Loca (ou un truc comme ça) ou cette horrible musique qui avait été utilisée pour l’une des coupes du monde du foofoot, le sport où les gens courent après des baballes. Mais en jeu, les versions Sega de ces chansons (car chaque titre, ou presque, est remixé) passent bien, voire même très bien. Faites attention à ne pas vous mettre à fredonner du Ricky Martin, ce serait « la honte » quand même…

La bonne surprise de cet opus Wii est le petit nombre de clins d’oeils aux autres jeux de Sega. Effectivement, il y en avait déjà un bon paquet sur Dreamcast ; en effet, les musiques proposées en téléchargement étaient toutes issues d’anciens jeux Sega. On avait donc le droit à du Space Harrier, du NiGHTS ou encore du Sonic… (Pas de Phantasy Star hélaaaaas ! Et ce n’est pas cette version Wii qui corrigera le tir. ‘Fait chier). Samba de Amigo Wii lui fait encore plus fort que de proposer des musiques bonus en téléchargement : il possède à la base plusieurs d’entre elles, avec en plus des environnements qui leur sont propres. Le thème de Space Channel 5 est par exemple disponible, avec le niveau qui va avec. En clair, Amigo se retrouve projeté dans le monde futuristokitsch d’un de mes jeux préférés avec l’héroine la plus groovy de toute la galaxie. Et croyez-moi, ils n’ont pas fait les choses à moitié chez Gearbox : en plus de proposer tout ça, ils ont bien fait attention à synchroniser la danse d’Ulala (l’héroine de Space Channel 5) et les mouvements de caméra avec la musique. C’est tout simplement orgasmique, pratiquement de la puissance d’un PSOrgasme, c’est pour dire ! (Pour plus d’informations sur la série des Space Channel 5, je vous propose d’aller voir le test de Sega Superstars Tennis DS. Si si, allez-y, c’est tout plein d’informations utiles là-bas !). Pour finir, caché dans un coin, nous trouverons aussi Sonic ! Le niveau et ce qu’il s’y passe sont déjà moins impressionnants que celui de ma chérie Ulala, mais c’est surtout dû au fait que Sonic n’est pas un jeu musical. Alors forcément.

Il semblerait qu’il y ait d’autres références dans le jeu, mais j’avoue ne pas en avoir vu. Ou alors je les ai oublié. Dans tous les cas, c’est tant mieux, comme ça vous aurez la chance de pouvoir les découvrir vous même huhu.

EN BREF…

MANIABILITÉ : 13/20
Mais que s’est-il passé ? Pourquoi tant de haine ? Le jeu réponds bien, mais pas tant que ça, et ça devient assez énervant dans les niveaux de difficulté supérieurs. Un conseil : évitez de jouer en pleine lumière, car la console semble avoir encore plus de mal à repérer la position des maskass dans l’espace quand des photons étrangers viennent perturber le capteur.

GRAPHISMES : 18/20
Samba de Amigo s’approche dangereusement de la perfection à ce niveau là. C’est riche en détails, coloré, ça bouge de partout et c’est tout rond tout plein… Rien à redire !

MUSIQUES ET SONS : 00/20
Je vous avais prévenu Sega ! Je viens de vérifier, et « Tout Tout Pour Ma Chérie » n’est toujours pas disponible ! Ça mériterait au moins un -40/20, mais heureusement pour vous, il y a un niveau spécial Ulala, alors ça vous remonte la note de 40 points. Je suis gentil hein ? En ce qui concerne le reste, c’est un sans-faute, ou presque. Les chansons et bruitages forment un tout captivant qui auront peu de difficultés à vous gluer à vos Wiimotes. Je suis juste un peu étonné de la présence de certaines chansons, et aussi déçu du son tout pourri des maskass dans les hauts-parleurs des Wiimotes, mais bon, c’est un peu râler pour rien…

DURÉE DE VIE : 17/20
Je suis un peu méchant, mais c’est parce que je le vaux bien. Le jeu est long et truffé de modes de jeux dans tous les sens, mais il est si fatiguant et parfois si dur que les moins endurcis auront tendance à abandonner rapidement. Après, ça dépend de vous. Mais dans tous les cas, même pour les petites natures, il y a de quoi faire joujou pendant un gros bout de temps. Et si vous avez une deuxième personne avec qui jouer… Alors là, c’est la fin des z’haricots !

Note Finale : 16/20
Samba de Amigo Wii est un jeu excellent qui ne pêche que dans les niveaux de difficultés supérieurs, tout comme son aîné sur Dreamcast, mais en pire. Et c’est bien ce problème qui fait tant chuter la note. Le jeu est encore plus beau et accrocheur qu’il ne l’était, les chansons toujours aussi bien choisies, et il déborde comme avant d’idées plus géniales les unes des autres. Malheureusement, les Wiimotes ont bien du mal à suivre la cadence… Il vous faudra de la patience pour réussir à dompter le titre dans les chansons les plus durs. Secouez de vrais maskass, il paraît que ça soulage….

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