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E3 2015 : les jeux Nintendo 3DS

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Alors que le destin de la Wii U semble scellé, la Nintendo 3DS a vu de nombreux projets de jeux dévoilés à l’E3. Si cela ne saurait infirmer la rumeur de la console unique NX, nous aurons au moins de quoi nous occuper. Voici donc le dossier consacré aux jeux Nintendo 3DS présenté à l’E3 2015, où le plus envié, Fire Emblem Fates, et le plus décrié, Metroid Prime Federation Force, ne nous ont malheureusement pas été rendu disponible.

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La série des Mario RPG a toujours brillé par ses graphismes enchanteurs, ses personnes hauts en couleur et par ses musique enjouées. Débutée par Super Mario RPG : Legend of the Super Stars (Square Soft) sur Super Nes, elle s’est ensuite scindée pour se produire sur consoles de salon avec Paper Mario, où les personnages sont fins comme du papier à cigarette, et avec Mario & Luigi sur GBA puis ses petites soeurs. Les deux séries se démarquent par des combats au tour par tour où il faut appuyer au bon moment pour infliger plus de dégâts aux ennemis, et par des énigmes finement pensées vis à vis des capacités physiques de chaque personnage (Mario tout fin peut se glisser entre des murs ou se transformer en avion à papier, Luigi peut taper sur Mario pour le rendre petit et le faire se glisser sous un mur).

Cependant, les derniers épisodes de chaque série… C’était pas ça. Autant Mario & Luigi Dream Team Bros m’a bien plus de par l’idée d’explorer les rêves de Luigi via de bonnes phases de plate-formes, autant Paper Mario : Sticker Star a été ultra décevant. Des combats totalement insipides, une carte du monde découpée en niveaux et une manière de battre les boss relativement aléatoire (en général juste chercher le bon sticker pour le battre, mais ça peut prendre du temps) en font une aventure fade, bien loin des épisodes N64 et Gamecube. S’en étant probablement rendu compte, les patrons de Nintendo se sont réveillé un matin avec une idée lumineuse : pourquoi ne pas mélanger les deux séries ? C’est ainsi que nous voilà devant ce nouveau concept, qui ressemble quand même vachement à du Mario & Luigi ayant absorbé Paper Mario.

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Autant vous prévenir tout de suite, sur la démo que j’ai pu tester, rien de révolutionnaire. Il s’agissait de petites missions : la première demandait de retrouver des Toad de papier égarés. Un bouton pour chaque personnage (Mario, Luigi, Paper Mario), et c’est reparti comme en 40. Petite nouveauté, il y a la possibilité de courir, ce qui est plutôt pas mal ! Ça a l’air de rien mais ça sera bien pratique pour parcourir les allers-retours que nous proposent parfois les deux séries. Les combats quant à eux sont très classiques : appuyez sur un bouton au bon moment pour faire plus de dégâts, la même pour éviter ou diminuer des dégâts reçus, et la possibilité d’utiliser vos pouvoirs spéciaux requérant toute votre habileté. Certains ennemis sont de papier et il faudra plusieurs coups pour éliminer chaque papier le représentant. Rien de difficile pour un habitué toutefois, même si ce n’était qu’une démo. Le combat de boss, Flora Piranha, repose sur le même principe, entre éviter les torgnoles et foutre les plus grosses patates possibles. More of the same, comme diront les anglophiles.

Un autre mode de jeu était disponible, où vous incarnez une grande figurine à l’effigie de Mario, soutenue par ces esclaves de Toads, afin d’abattre de grosses figurines bien laides de Goombas. Tout ça se déroule dans un environnement en trois dimensions, et après avoir pris le coup, c’est assez simple de se déplacer. Donner un grand coup de boule dans la face d’un ennemi et l’achever avec un body slam, ça a quand même de la gueule. Et pour recharger votre énergie après avoir éclaté plusieurs Goombas, il vous faudra aller dans une petite zone dédiée et appuyer en rythme en Y. Rien de transcendant, et j’ai pas encore trop compris à quoi serviront ces phases de jeu (naviguer entre plusieurs zones ? combats de boss ?), mais c’était quand même assez sympa à jouer. De là à vendre le jeu, il y a un pas que je ne franchirai pas… Comme vous avez pu le comprendre tout au long de cet aperçu, je suis nostalgique des premiers épisodes (tout simplement car ils étaient bons, et qu’ils introduisaient de nouvelles mécaniques), et cette itération semble être ultra classique, sans ajouter la sapidité qui en ferait tout son charme. Si rien de grandement novateur ne nous est présenté avant sa sortie au printemps 2016, attendez-vous juste à un jeu sympatoche, sans plus, à l’image des différents jeux proposés à l’E3, et qui devrait juste vous égayer quelques après-midis. J’espère juste dorénavant que la série Paper Mario continuera d’exister de son côté.

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On a tendance à l’oublier mais Chibi-Robo fait parti des dernières licences que Nintendo a crée de toute pièce, par l’intermédiaire du développeur japonais Skip. N’ayant jamais testé la série, je me suis décidé à profiter de l’occasion pour franchir le pas, bien que Zip Lash ne soit pas comme ses prédécesseurs puisqu’il est un pure jeu de plate-forme.

Avec déjà Mario, Donkey Kong, Kirby et Yoshi, on se demande l’intérêt pour Nintendo de faire du petit robot un autre jeu de ce genre, mais après tout pourquoi pas. Ici vous contrôlez le héros robot qui a pour principal atout sa prise électrique accrochée à son derrière comme si c’était sa queue. Celle-ci va permettre pas mal de fonction comme abattre les ennemis, casser des blocs, servir de lassos pour tirer des objets et enfin servir de grappin pour grimper.

Son utilisation fait beaucoup penser au lancée d’oeuf dans Yoshi’s Island avec cette possibilité de viser assez précisément. Par contre le jeu possède ce gros bémol qui en fera fuir plus d’un : on est obligé de s’arrêter pour lancer cette fichu corde. Sachant qu’on l’utilise à peu près toutes les cinq secondes, je ne vous raconte pas à quel point vous aurez l’impression de vous traîner ! De manière plus globale, la jouabilité du jeu est vraiment archaïque avec notamment une physique plutôt lourde et difficilement apprivoisable. En fait, j’avais ce sentiment de ne pas pouvoir faire deux choses à la fois (pourtant c’est un robot, pas un homme). J’étais franchement agacé après un petit quart d’heure, je n’imagine pas au bout de quelques heures.

Et c’est vraiment dommage car le jeu semblait tenir de jolies promesses avec ses graphismes assez mignon, son originalité et son level design centré sur la prise plutôt bien pensé. Un seul point noir qui casse tout le reste… on a plus qu’à espérer du mieux sur la version finale.

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Avec l’arrivé d’un manga et d’un dessin animé Dragon Ball Super et le dernier film qui ne tardera pas à arriver dans les salles françaises, on peut dire que l’actualité Dragon Ball est au beau fixe.

L’actualité vidéoludique de la licence qui a toujours continué à exister n’est du coup pas prête de s’arrêter. D’ailleurs avec tous ces jeux vidéo, on peut se demander si ce prochain épisode n’en est pas un de plus sans réel intérêt. C’est ce que je pensais jusqu’à l’avoir pris dans les mains, et finalement la réponse se tient en un seul mot : Butôden.
Que se cache t-il derrière ce mot japonais ? Et bien quand on associe Butôden à Dragon Ball, on pense avant tout aux épisodes Super Nintendo en pure 2D qui se sont révélé d’excellentes qualités. Cet épisode est une sorte de retour aux sources avec de magnifiques sprites d’une propreté incontestable. On est loin de l’immonde version DS et ces persos chibi ridicule, ici on a vraiment cette impression de jouer dans un dessin animé.

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Même la jouabilité est celle d’un Butôden moderne (ça tombe bien, les vieux ont vraiment mal vieilli) avec notamment cette possibilité de se battre au sol et en l’air ou encore celle de recharger son KI pour ensuite balancer un gros kamehameha qui traverse toute l’arêne. Tout semble calquer sur les épisodes d’antan, notamment beaucoup d’arènes similaires, sans doute pour apater le fan nostalgique. On a plus qu’à espérer le retour du thème de Trunks et c’est l’orgie.
Heureusement, le jeu ne se contente pas de ça et rajoute une nouveauté majeur en terme de gameplay. Bon ce n’est pas quelque chose de bien nouveau dans le jeu de combat puisque c’est un système d’assist. A la sélection des personnages, vous avez le droit à 6 emplacements. Un personnage jouable en prend 2 tandis qu’un soutien en prend 1. A vous ensuite de composer l’équipe de vos rêves.

Je n’ai malheureusement pas assez joué pour vous dire si le système de combat est riche, mais on peut déjà en supposer qu’il fera le taf sans non plus être exceptionnel. Je pense que le jeu remplira de joie les fan de Butoden ou tout simplement ceux de Dragon Ball. Pour les autres, il restera honnête sans transcender. Alors si comme moi, vous n’avez plus plongé dans l’univers Dragon Ball depuis quelques temps car finalement lassé de ses adaptations, cet épisode pourrait être bien celui de votre come-back dans la légende des Saien Sayen

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Bien qu’il n’aient jamais eu le droit aux honneurs de la série canonique, les Zelda multijoueurs ont toujours été d’excellents jeux arrivant à préserver les exigences de la série en matière d’énigmes et de level-design, tout en incorporant un multijoueurs mêlant co-opération et compétition. En gros, s’il faut que tout le monde soit là pour pousser le gros bloc, vous avez plutôt intérêt à jeter votre ami dans la lave pour récupérer le gros rubis derrière.

Le dernier épisode datant tout de même de l’ère Gamecube, Triforce Heroes se veut relativement différent, si l’on exclu l’absence évidente du quatrième Link. Au risque d’en étonner certain, il retire de sa recette tout élément de compétition, tous les joueurs sont forcé de co-opérer et de ne pas se faire de sales coups car tout le monde partage la même barre de vie ! Un élément déterminant sur notre degré de filouterie à l’égard des autres, mais qui ne dénature absolument pas le fun des Zelda multijoueurs. Au contraire, il renforce la vigilance et les bons rapports entre amis. La compétition étant absente, Nintendo retire de la recette ces moments où les quatre Link se séparaient pour couper l’herbe et ramasser plus de rubis que son voisin, pour les remplacer par d’autres énigmes de level design reposant sur la co-opération. De ce côté là, si vous avez adoré Link Between Worlds sur 3DS, vous serez ravis d’apprendre que Triforce Heroes n’a pas seulement emprunté son style graphique, l’ingéniosité de l’architecture des donjons, du parcours pour en voir la fin et des énigmes force le respect dans tous les niveaux que nous avons pu essayer ! Triforce Heroes se permet également de rajouter une idée inexploitée dans Four Swords, qui est de se grimper dessus pour devenir plus grand. Si un interrupteur est trop en hauteur, deux de vos camarades peuvent vous grimper dessus afin que celui tout en haut puisse atteindre l’élément convoité. De quoi donner lieu à beaucoup de casse-têtes mais également des boss assez retors qui demanderont une parfaite co-opération pour être vaincu ! Encore une fois, attention ! Vous n’avez qu’une seule barre de vie pour trois.

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Bien évidemment pour apprécier ce titre, il vous faudra deux autres amis. Le jeu seul, alors accompagné par deux IA, est possible, mais très certainement moins amusant que ce pour quoi il a été conçu. Comme vous l’avez remarqué, un système de costume est présent, hérésie pour certain, il ont le mérite d’apporter quelques bonus en plus du côté rigolo des Link habillés n’importe comment. Le costume de Zelda fera apparaître plus de coeur, celui de Kokiri vous fera tirer plus de flèches, à condition d’avoir l’arc, etc. Bien que la communication se fera naturellement de vive voix entre joueurs, un système de vignette est présent pour indiquer l’état de notre Link, félicitant ses doubles ou, réclamant de l’aide.

Prévu pour la fin de l’année, Triforce Heroes aura également un mode Batailles, semblable au système de streetpass de Link Between World, mais à plusieurs, ainsi qu’un mode challenges parlant de lui-même. Nul ne sait pour le moment si le passage d’un donjon à un autre se fait par le biais d’un menu, comme c’était le cas dans cette démo, ou si une plaine d’Hyrule est prévue, peu importe la grandeur de celle-ci. En tout cas, si ce Zelda a été accueillit sans grand intérêt lors du Digital Event 2015, guettez le attentivement si vous avec quelques amis à disposition parce que nous, on a adoré !

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Nous tenons à vous faire part de l’acrimonie dû à Nintendo de la personne chargée d’illustrer de cet article. Comment voulez vous faire une mise en page propre quand Nintendo est INFOUTU d’uniformiser ses images !!? Zelda hérite des deux écrans, Mario & Luigi d’un cadre 3DS dégueulasse (sans parler du bleu ciel…) et les deux autres de rien du tout ! Leur E3 aura vraiment été mauvais jusque dans les détails !

Mario & Luigi : Oni
Zelda Triforce Heroes : Rafou
Chibi-Robo & Dragon Ball : Cara