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Solar Striker

Le

par

Nous sommes en 2159. Les Mayas se sont complètement plantés dans leurs prédictions ou plutôt cela fait 147 ans que les humains n’ont de cesse de trouver tous les ans un truc qui les fera flipper comme des buses à l’approche d’une fin du monde toujours plus imminente que la précédente. Mais cette fois, il y a des méchants qui veulent détruire la Terre du fait qu’ils n’ont strictement rien d’autre à faire. Pas de chance, ils viennent de l’espace en plus. On aurait finalement bien fait de dégueulasser la planète et ainsi éviter les envieux…

Histoire

2159, presque 200 ans que les années soixante sont passées. C’est triste. Le pire scénario des américains concernant une invasion extra-terrestre a fini par se réaliser : des Martiens vont tenter de détruire la Terre.
Pourquoi, on n’en sait rien, mais comme il existe encore des savants qui savent construire des super vaisseaux pour se défendre, ils vont alors se mettre au boulot et construire en trois minutes ce qu’ils appelleront le Solar Striker. Un vaisseau prototype mais finalement pas tant que ça. Il sera bien définitif.

Comme toute bonne bataille spatiale, celle-ci commence dans l’espace et finira dans le repaire des extra-terrestres. L’être humain n’a donc pas perdu sa manie de devenir l’envahi envahisseur.

C’est parti pour six stages de folie !

Déroulement de la folie humaine

En fait, nous sommes en 1989, Nintendo vient de sortir sa Game Boy, console portable révolutionnaire affichant des graphismes 8 bits monochromes en quatre nuances de gris (et de vert en fond). Un son stéréo 4 canaux et une alimentation par pile pour une autonomie de quinze heures, soit aussi bien qu’une Wiimote mais il y a 21 ans.

Gunpei Yokoi, un inconnu, décide d’alimenter le lancement de la console portable avec un jeu de vaisseaux en vue de dessus au scrolling vertical. Solar Striker vient de naître. Tout ça sans sexe, c’est formidable.

Dans une boîte de la même couleur que NintenDomaine dans le passé (le violet-mauve qu’on aime tant…), une notice fait office de manuel d’utilisation qui se résume à quelques pages d’explications aussi nombreuses que les pages d’avertissement sur la santé et les crédits Bandai.

Le jeu est jouable sans rien lire du tout, ce qui est très mal, de ne rien rien lire…

Après le « tut » habituel de la Game Boy, l’écran d’accueil avec une musique qui se veut flippante et un appui sur Start, on peut commencer à jouer. Le premier niveau se passe dans l’espace, on le devine aux cercles ombrés que l’ont devine en arrière plan représentant des planètes. Des croix qui ne sont pas des clochers d’église ou des cimetières, représentent des étoiles. L’illusion est parfaite.

En bas, on a le score, les vies et nos doigts mais beaucoup plus bas quand même. Le vaisseau, le Solar Striker , semble à première vue anorexique. Autant par son allure que pas son tir ridicule. Pourtant, en récupérant le seul bonus du jeu qui fait « Tululululututu ! » quand on s’en empare, le simple tir anorexique devient anémique en doublant, puis en triplant et enfin en devenant une sorte de double missile faisant un bruit de sirène d’alarme à chaque tir. Tir qui est automatique en maintenant le bouton B. Le A sert à la même chose.



Evolution !


Si le premier ennemi rencontré ressemble à un nœud de papillon, on rencontrera par la suite d’autre ennemis toujours aussi simplistes : des chips plates, des bouboules, des cloportes, des hérissions tellement rapides qu’on les voit à peine passer à l’écran (redoutables car impossibles à détruire sans au moins le tir triple), des tanks et d’autres bêtes à pattes…

Leur mission étant de détruire le Solar Striker, ils foncent toujours dans la même direction : le bas. Chaque niveau étant agrémenté joyeusement par un boss de fin (on le remarque au changement de musique quand on y arrive), les deux premiers patrons (j’avais pas envie de remettre boss et pourtant je le fais maintenant… inévitable…) peuvent être admirés sans bouger. Ceux-ci seront tellement emmerdés par notre immobilisme qu’ils finiront par s’en aller au bout de quelques minutes. Pas très patients les Martiens !

Si les niveaux se ressemblent tous, on les parcourt pourtant sans trop y prêter attention. Les ennemis arrivent rapidement et par un solide subterfuge de l’ami Gunpei, on finit par oublier la triste désolation des graphismes. J’y viens…

Paysages et ambiances de vacances



Graphiquement pauvre comme la Roumanie, on est en présence d’un jeu datant de 1989. Les tous débuts de la Game Boy et bien peu de jeux de shoot’em up dispo sur console.

Solar Striker se veut surtout dynamique par sa rapidité d’action. Pourtant, c’est vite répétitif. Gunpei Yokoi respectait donc ici ce qu’ont toujours été et seront toujours les shoot’em up : des putains de jeux répétitifs qui se terminent en quelques heures à peine.

Comme je le disais, la technique d’ancien des montagnes pour faire oublier un jeu linéaire et pauvre consiste à faire circuler les ennemis à l’écran à une vitesse régulièrement plus élevée à chaque niveau. C’est parfaitement le cas ici.

Si on ajoute à ça des musiques qui changent à chaque niveau à partir du troisième niveau, ça nous donne donc 6 musiques potables pour tout le jeu. Avec une septième assez entrainante pour les crédits de fin. Sauf qu’il est un peu tard pour entrainer l’attention…

Les bruitages sont tout droit sortis de l’époque et on reconnait la patte Game and Watch. Splash pour l’explosion d’un ennemi, et grrrrrrr paf paf paf pour la destruction d’un boss. Sommaire mais disons que c’était efficace pour l’époque…

Puisque j’en suis rendu au boss des niveaux, si le premier est complètement con, les suivant son plus actifs pour finir par devenir aussi gros que la largeur de l’écran. Ce qui fait des bon gros morceaux à détruire et pas super évidents du fait des dizaines de boules noires qu’il nous crachent à la gueule.

Le dernier monstre n’est autre qu’une grosse tête de mouche originale… Immobile mais protégées par trois boss de mi parcours. Ca change un peu des précédents.

Mettons un terme à la folie extra-terrestre !

Mon tout premier jeu Game Boy ! J’aimais beaucoup les jeux de vaisseaux en vue de dessus. J’aimais assez Space Invaders, et Solar Striker reprenait avec brio tout ça avec une liberté de mouvement bien plus grande et une jouabilité toujours aussi simple. Beaucoup mieux évidemment. Pourtant le jeu reste triste et pauvre. Répétitif comme tout bon shoot’em up, il se termine en 20 minutes d’une seule traite quand on connait le jeu. Sinon il faut plusieurs essais. Mais rien de bien difficile à négocier.

Le fait que Gunpei Yokoi soit le créateur du jeu rendra peut-être certains joueurs intéressés. Les autres ne verront qu’un vieux jeu à peine travaillé, même pour l’époque.

En bref…

Des notes ? Ahahahaha ! Ce système n’existe plus en 2159.

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